pillow issue (Audren & Victoria)
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(#) pillow issue (Audren & Victoria)
missive rédigée par Victoria De Valoys leJe déteste les repas de famille. Le protocole est incroyablement lourd et pompeux, jouant considérablement sur mon appétit. Je mange très lentement et je suis vite repu mais, en contrepartie, je mange très peu et j’ai vite très faim. Entre deux repas, j’ai à supporter les désagréables interrogatoires ou remarques de mon oncle et de son affreuse épouse – ou tout bonnement le Roi et la Reine d’apparat de la France sorcière.
Aujourd’hui ne fait pas exception à la règle. Mon parcours est repassé au peigne fin : ils ne saisissent toujours pas l’intérêt de jouer les chiens du Ministère. Ma généalogie est analysée : ils me félicitent d’avoir un sang « propre » et non vicié par la folie. Mes idéaux politiques sont questionnés : ils espèrent très fortement – en somme, ils l’ordonnent – que je suis pleinement acquise à la cause de l’Aube Sorcière. Enfin, mon discours public est dicté : je dois assumer ce que je désapprouve et vice-versa.
Jadis, je me serais rebellée à ces dictats. Aujourd’hui, je sais que l’effort est vain. Ils ne m’écoutent pas et ils m’ordonnent, car ils ont ce pouvoir. Ils me jugent et ils punissent, car ils le peuvent. En somme, ils ont des armes fatales et je n’ai rien, si ce n’est mon précieux silence, mon chaleureux sourire et mon hypocrisie d’amatrice. Je feins de suivre leurs idéaux, je promets que je vais faire ce qu’ils me disent à la lettre et ainsi de suite. Si parole vaut d’or, elle ne l’est pas avec eux. Ils m’oublieront quelques secondes ou minutes plus tard.
Enfin, le repas touche à sa fin et je suis libérée momentanément de cette torture – car il y a encore l’heure du thé. Je profite de cette accalmie pour m’isoler dans une pièce quelconque, la première qui me tombe sous la main, prendre un coussin ou équivalent – il y a toujours des décorations bien inutiles à Vaux le Vicomte –, enfoncer ma tête dans le moelleux et hurler de tous mes poumons. Je m’y effectue à deux ou trois reprises.
Alors, je retrouve l’air libre, inspire profondément … et me fige. Je sens une présence dans mon dos. Je n’ai pas à me méfier, ou à craindre le pire. Je suis au sein de la Résidence Royale, un jour où tous les membres sont réunis pour donner l’illusion que nous sommes une famille à la population. Il y a encore plus de gardes que d’ordinaire et assez pour tenir une sérieuse armée à distance et en respect. Je prie, tous les dieux, que j’ai affaire à un domestique ou, mieux, à ma cousine favorite. Lorsque je fais face à l’intrus, je ne peux pas réprimer un soupire las. Le destin n’est pas en ma faveur.
Audren Le Noir me fait face.
- Audren Le Noir, bonjour.
Un malaise me gagne toujours face à ce garçon. Il a tenté l’entrée à la formation d’auror à deux reprises, a été recalé à chaque tentative. A l’inverse, j’ai réussi dès le premier essai. Au fond de ses prunelles, je vois autant d’admiration que d’envie – ou de jalousie. Je n’ai pas à me sentir coupable et, pourtant, je me sens ainsi en face de lui.
- Qu’avez-vous vu exactement ? Vous avez l’opportunité d’en rire, avant de jurer que jamais, ô grand jamais, vous n’en direz un mot à quiconque.
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(#) Re: pillow issue (Audren & Victoria)
missive rédigée par Invité leCe soir-là, la famille royale était réunie, comme c’était le cas assez régulièrement finalement. Comme d’habitude, Audren était affilié à la surveillance d’une aile du château moins fréquentée durant la première partie de soirée. C’étaient des pièces à ne pas négliger. Depuis les attentats, la sécurité avait été doublement voire triplement renforcée lors d’événements mondains intimes comme en grandes pompes. Il vadrouillait dans les couloirs entre les portraits, les chandeliers, les portes closes qu’il ouvrait. Visitant chaque pièce, contrôlant chaque fenêtre, Audren savait qu’à une heure fixée par son père, il devrait se poster dans un de ces nombreux salons au cas où un ou plusieurs convives viendraient s’y réfugier.
Les repas étaient souvent interminables et se finissaient toujours pas un digestif ou un thé dans un salon. Mais tous les convives n’y venaient. Souvent, après le repas, les membres de la famille royale se séparaient en plusieurs groupes selon les affinités, les envies du moment. C’était l’heure. L’agitation se faisait déjà entendre au loin. Audren se posta donc dans une des pièces, vérifiant les fenêtres, les portes dérobées, chaque recoin de la pièce. C’est alors que la porte s’ouvrit. Le garde se figea et comme il faisait sombre, la jeune femme qui entra soudainement ne semblait pas l’avoir vu. Il ne sait que faire alors que la princesse Victoria, qu’il reconnut assez aisément, s’enfouit le visage dans un coussin pour hurler. Le repas s’était-il si mal passé ? Cela n’était pas ses oignons, clairement. Il voulut manifester sa présence afin que la princesse ne se mette pas trop à son aise en présence du garde. Se retournant, elle fit face à Audren qui adressa un léger sourire et fit immédiatement une révérence tandis qu’elle le saluait.
- Votre Altesse.
Victoria était la nièce du roi et Audren l’avait rencontré il y a bien des années, à Beauxbâtons, comme bon nombre de personnes issues de la noblesse française. La seule chose dont il se souvenait d’elle était son entrée parmi les Aurors quelques années plus tard, là où lui, avait échoué à deux reprises. Se ressaisissant face à la princesse et à ce malaise qu’il comptait bien dissiper rapidement, Audren se tint parfaitement droit, évitant même de regarder la jolie jeune femme dans les yeux.
- Pardonnez-moi, princesse, si je vous ai fait quelque frayeur. Là n’était pas mon but. Je prenais simplement mon poste. Il va de soi que je n’ai rien vous dans cette pièce qui prêtait à rire. Quand bien même, vous avez ma parole que rien de ce qui a pu être dit, vu ou entendu par mes soins ne sortira de cette pièce. Vous avez ma parole.
Sur ces mots, il se tut, renforçant sa posture droite, gardant son regard vers un point fixe à quelques centimètres derrière la princesse.
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(#) Re: pillow issue (Audren & Victoria)
missive rédigée par Victoria De Valoys leJadis, Audren et moi partagions un même rêve : intégrer le rang des aurors. Malheureusement, la réussite de l’une, l’échec de l’autre ont eu raison de ce lien ténu. Elle s’est effilochée aussitôt que les résultats sont tombés et a disparu dès que le garçon a signé pour la garde royale. Aujourd’hui, je ne suis plus qu’un membre de la maison royale parmi d’autres, qu’une demoiselle supplémentaire à surveiller lors de quelques événements mondains ou de ses visites au sein de la demeure royale, qu’une personnalité fondue dans la masse de sangs bleus.
Il y a bien longtemps que je ne pleurs plus pour ces amitiés perdues au cours de ma vie pour une affaire de réussite – ma compétitivité n’aide pas – ou de nom – les enfants se fichent des noms, les adolescents s’en amusent, les adultes en abusent. Être princesse exige d’apprendre à vivre seule et, surtout, à supporter de constantes déceptions avec un grand sourire ! De Valoys n’ont pas droit de montrer leur faiblesse trop aisément. Les rapaces font ripailles et festins, les commères s’en moquent et le monde entier aime se mêler par des opinions et des critiques. La blessure causée par un ami ou un amant ne guérit donc pas, elle s’infecte.
Cependant, je n’en reste pas moins humaine.
J’ai besoin de chaleur et compassion, j’ai droit à sa froideur et son indifférence. Je n’existe meme pas à ses yeux. Pire ! Je n’ai même pas la valeur de ce point imaginaire qu’il fixe. Son regard me traverse comme si je n’étais rien ou, au contraire, comme si j’étais une entité flottante qui n’appartient à son monde. Si je gesticule stupidement ou bizarrement, maintiendra-t-il cette figure de marbre ? Si je le frappe dans son point faible, comme ses échecs passés, continuera-t-il à m’ignorer ? Enfin, qu’est-ce qui peut m’empêcher d’être odieuse, exactement ? Aussitôt, la douce figure de ma mère s’impose à moi. Elle m’observe tantôt avec sévérité, tantôt avec tendresse. Elle ne serait pas fière si j’agis ainsi. Et puis, j’ai vu des gens odieux avec ma propre fratrie, celle qu’on juge de malades et de fous, et je n’ai jamais aimé ces gens – ou me joindre à leur rang de critiques et de condescendants.
- Vous vous engagez bien vite, Garde Le Noir. Soit vous me connaissez assez bien pour savoir que vous ne risquez rien avec moi, soit votre loyauté vous aveugle et vous rend prompt à l’erreur. Imaginez, un instant, que je prenne cette promesse au pied de la lettre, que je vous révèle quelques odieux secrets ou projets. Voilà que vous vous retrouvez entre deux feux : l’envie de révéler ce que vous avez appris à votre roi et reine car vous jugez que c’est moral ou nécessaire, et ce désir de respecter la parole donnée car un garde sans honneur ne vaut absolument rien.
Je soupire longuement et finis par hausser les épaules.
- Ignorez ce que je vous ai dit. Je suis simplement agacée. Pas par vous. Par … tout ça.
Ca n’est nulle autre que tous ces courbettes, ces protocoles, ces exigences, ces discussions stériles etc … Est-ce que toutes les familles sont très agaçantes, ou ai-je tiré le jackpot en m’appelant De Valoys ?
- Si une demoiselle qui étouffe un cri dans un coussin à froufrou n’est pas drôle, qu’est-ce qui est drôle ? Contez-moi une anecdote, celle qui vous arrache forcément un rire. Enfin, si vous le voulez bien. Le rire ne peut jamais venir d’une obligation ou d’un devoir, c’est instinctif avant tout.
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(#) Re: pillow issue (Audren & Victoria)
missive rédigée par Invité leNe pensant aucunement qu’une tête couronnée viendrait dans cette pièce, Audren avait pris ses aises et se sentait plutôt bien à l’idée d’être positionné dans un salon vide. Seulement, dans le château de Vaux-le-Vicomte, encore plus lorsqu’il y avait une réception royale, les salons étaient rarement inoccupés. La preuve en était lorsque Victoria De Valoys entra dans la pièce. La jeune femme ne laissait pas insensible le jeune garde. Était-ce la beauté naturelle de la princesse ou encore une fois cette intimidation face à une tête royale ? Audren lui-même ne savait pas. Quoiqu’il en soit, il clama immédiatement à la jeune femme qu’il n’avait rien entendu et que si cela avait été le cas, il n’en dirait mot à personne. Il rougissait quelque peu, espérant ne pas s’attirer les foudres du prince Amaury, le père de Victoria, qui semblait être un homme peu commode, du peu qu’il en avait vu et il en avait vu très peu effectivement.
Garde royal, il ne le sera pas ad vitam aeternam. Cela lui était venu comme une évidence il y a quelque temps. Sa visite chez sa sœur, Maeve, avait mis en exergue bon nombre de choses, de très mauvaises choses dont il devait s’occuper. Ce n’est pas en étant tous les jours à Vaux-le-Vicomte qu’il pourrait régler ses problèmes. Mais comme faire pour demander à son père de quitter la garde royale ? Comment faire pour supporter le jugement dont il fera preuve face à cette demande ? Il se poserait ces questions une autre fois alors que Victoria se lance dans un monologue qu’Audren comprend à moitié. Il est clair que la jeune femme sembla agacée et elle le clame alors qu’elle lui assure ne pas l’être par sa faute. Heureusement car il commençait déjà à culpabiliser, se demandant même s’il devait rester ou bien prendre congé, s’excuser ou bien se taire.
- Votre Altesse… je… euh… une anecdote… drôle ?
Il était bien difficile d’imaginer Audren avoir une anecdote drôle à lire, surtout en ce moment où il broyait du noir tous les jours. Peu connu pour sa maladresse, un trait de sa personnalité qui n’était pas dominant, Audren pensa alors à une histoire plutôt drôle et qui, il l’espérait, ferait Victoria.
- Il n’y a pas si longtemps, proche de ce salon d’ailleurs, j’effectuais ma garde. Il était tard dans la nuit et j’avais l’esprit un peu ailleurs… comme souvent ces derniers temps...
Ses pensées se mélangèrent, réfléchissant alors à ce qu’il s’était l’autre soir puis chasse immédiatement cette pensée pour se recentrer sur l’histoire qu’il était en train de raconter.
- Bref… je marchais tranquillement, à l’affût, puis j’entendis un bruit, le genre de bruit plutôt suspect. J’ai immédiatement sorti ma baguette, prêt à me défendre ou bien à attaquer. J’avançais donc vers le bruit et lança un sort d’illumination pour mieux voir la scène qui se déroulait devant moi… Tenez-vous bien… C’était deux souris qui se bataillaient un petit bout de fromage…
Audren se laissa rire quelque peu, revoyant alors les deux petits rongeurs se battre pour ce tout petit bout de fromage qu’ils avaient dû récupérer dans la salle à manger ou bien dans les cuisines. C’était si absurde comme scène.
- Lorsque je les ai vu, j’ai ri face à cette scène inattendu. Croyez-le ou non, eux-mêmes se sont arrêtés pour me regarder, sûrement tout aussi surpris que moi, je pense. Ils disparurent dans le mur et je jurerai les avoir entendu se battre à nouveau quelques secondes plus tard.
Riant de plus belle, Audren avait une nouvelle fois bien du mal à se défaire de cette image quelque peu saugrenue. Il n’y avait pas de quoi se rouler par terre mais l’anecdote pouvait en amuser plus d’un.
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(#) Re: pillow issue (Audren & Victoria)
missive rédigée par Victoria De Valoys leAujourd’hui, tout suinte la mort, l’horreur, l’intrigue et l’hypocrisie. Les rires se font rares, les enfants ne sont plus que des poupées de salons qui apprennent à chanter les chansons enseignées. Auden ne peut pas percevoir ces effluves nauséabondes et néfastes ou être gêné par ce silence moribond. Il est arrivé tardivement et il n’a connu que cette atmosphère-ci. Inconsciemment, il y contribue, se pliant aux règles d’usage, se fondant dans ce paysage aseptisé. Je ne le critique pas, loin de là. Il fait ce qu’il a à faire. Comme je fais ce que j’ai à faire dès que je mets un pied ici.
Il ne réagit pas à mon monologue, ne retenant que mon ordre. Loin d’être agacée, je le suis reconnaissante. Je n’aurais pas la force de revenir sur cette folie qui m’a prise, m’ayant amené à dire plus qu’il n’en fallait ! Je n’aurais pas non plus l’envie de m’excuser, d’une part par orgueil, d’autre part par honte. Au final, je suis celle qui l’a embêté dans sa fonction et non l’inverse. A ce constat, je suis prête à me raviser sur ma demande et à prendre aussitôt congé.
Sauf qu’il commence à parler.
Je n’ai pas cœur à l’arrêter.
Je l’écoute donc attentivement. Le contexte initial est plutôt lugubre : tard dans la nuit, un bruit suspect. L’auror en moi est davantage méfiante que curieuse. Et la chute arrive bien vite, me laissant un brin pantois. Des souris ! Pragmatique, j’aurais pu m’interroger sur l’étrange scène. Mais je n’ai guère le temps. Le timide sourire du garde se transforme en un rire franc. Il me contamine, m’invite à entrer dans cette heureuse danse symphonique. J’y participe tout naturellement, ajoutant mes éclats de voix – chauds et cristallins. Maman aimait dire que j’avais un beau sourire et un rire tout aussi contagieux. Elle m’assurait qu’une mine triste ne m’allait pas du tout.
Les minutes s’enchainent, une petite larme se forme sur la corniche de mon œil droit, et les côtes supplient un cessez-le-rire. Je cède à leurs suppliques douloureuses, oblige mon esprit à reprendre le contrôle du corps et des émotions. La tâche est rude, mais nullement impossible. Alors, je constate que je me sens un peu plus légère, mais aussi bien plus heureuse et détendue. Alors, mon regard se change du tout pour le tout. Il n’est plus question d’une princesse stressée, mais d’une demoiselle reconnaissante.
- Quels souris chapardeuses, dis donc !
Je suis calmée, enfin.
- Qu’il fait bon de rire entre ces murs. Je vous remercie pour cette anecdote. Je m’en souviendrai, dorénavant. Comme ça, au lieu de hurler dans un coussin, dans une salle vide, je rirais et m’amuserais de cette anecdote, contée ici même.
Il y a là comme une promesse d’une anecdote commune et complice.
- Et vous, que faites-vous quand vous êtes trop en colères ?
J’aurais aimé lui demander si la vie de garde lui convient mais je m’abstiens. J’ai l’impression que ça serait remuer le couteau dans la plaie au vu de notre passif commun à ce sujet-ci.
- Enfin, vous n’êtes pas obligés de répondre parce que je suis une princesse. Vous pouvez vous abstenir, vous pouvez tout autant partir si jamais je vous retiens à l’exercice de vos fonctions.
J’aime le préciser aux personnes qui m’entourent mais beaucoup continue à agir selon le protocole. Alors, je n’insiste pas et je me prête aux jeux qu’ils veulent jouer et me complais au rôle qu’ils m’attribuent. C’est ça, d’être une princesse !
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(#) Re: pillow issue (Audren & Victoria)
missive rédigée par Invité le- Euh… eh bien…
Elle l’interrompit sans violence afin de lui rappeler qu’il n’était aucunement obligé de lui répondre sous prétexte qu’elle était une princesse royale. Voilà une attention particulière qu’Audren trouva agréable et attendrissant. Depuis qu’il travaillait au château, il avait toujours trouvé Victoria différente des autres membres de la famille royale. Elle se démarquait à l’instar de sa cousine Séléné mais toutes deux sur des points diamétralement différents. Quoiqu’il en soit, faisant quelques pas dans la pièce, il ne comptait finalement pas prendre congé. Il sentait, au fond, que la jeune femme avait possiblement besoin de compagnie. Aussi, il demeura là, sourire aux lèvres. Victoria pouvait se sentir chanceuse. Rares étaient les sourires d’Audren, surtout ces derniers mois. Après quelques secondes de réflexion, malgré tout, il tenta de répondre à la question qu’elle lui avait posé.
- Je crois que j’ai tout essayé mais avec l’âge, je trouve des manières moins violentes de gérer la colère. Quand nous sommes enfant ou jeune, nous avons tendance à céder à la colère, à l’exprimer brutalement. J’aspire à calmer cela maintenant que je suis adulte.
Lors de moments de colère, Audren pouvait se montrer très violent. Il avait déjà saccagé sa chambre durant son adolescence. La plupart du temps, il retournait sa colère contre lui-même et aucune autre personne n’a déjà fait les frais de sa colère, en tout cas pas physiquement. En revanche, il ne pouvait pas en dire autant de sa propre personne qu’il avait violenté, mutilé, insulté, maltraité dans des moments de doutes, des moments de souffrance, des moments de colère. Tous ces moments lui revenaient alors en tête en cet instant et il tentait de les chasser. Se promenant dans la pièce, regardant les tableaux accrochés au mur, il cherchait un point à fixer et ne tarda pas à le trouver, faisant en sorte qu’il soit proche de Victoria pour qu’il n’ait pas à détourner son regard d’elle. La dernière chose à faire était de tourner le dos à une altesse royale.
- Crier dans un coussin est une bonne technique cela étant. Personnellement je le fais dans la nature. Je m’isole dans la campagne bretonne et je hurle de toutes mes forces. Cela libère et fait un bien fou. Je pourrai vous y emmener un jour si vous le souhaitez.
Audren s’entendit parler et il préféra enchainer immédiatement, se sentant idiot d’avoir sorti ces mots-là.
- Mais je n’ai pas de remèdes miracles à vous proposer. Chacun fait face à la colère comme il veut et surtout comme il peut.
Puis, il continua dans sa lancée.
- Souhaitez-vous parler de ce qui vous a mis en colère ? Parler est aussi une façon simple d’extérioriser cette colère parfois trop prenant.
Avant de se raviser, maladroitement.
- Pardonnez-moi, Votre Altesse. Vous devez sans doute me trouver indiscret et impertinent. Veuillez accepter mes excuses. Peut-être souhaiter vous demeurer seule ?
Audren avait réellement du mal avec les membres de la royauté. Pourtant, ils étaient cousins. Enfin, concernant Victoria, il s’agissait plutôt d’un lien familial indirect puisqu’elle était la nièce de la reine – sa tante Eithne. Quoiqu’il en soit, il fit deux pas en arrière, baissant la tête en signe de respect et surtout d’excuses. Il avait la sensation d’avoir soudainement pris la confiance alors que Victoria demeurait une princesse à qui il devait le respect et pensait ainsi avoir dépassé les bornes en posant une question intime. Attendant un quelconque ordre de la jeune femme, il se prépara à quitter la pièce à tout moment.
#5EB6DD : Audren
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(#) Re: pillow issue (Audren & Victoria)
missive rédigée par Victoria De Valoys leJe me rappelle d’un échange avec un médicomage sur la condition de ceux que le monde aime désigner de fous ou déments - une catégorie dont mon défunt frère ainé et ma défunte sœur cadette en ont fait partie. Nous ne pouvons jamais voir le monde de leur prisme assurément, mais nous pouvons mieux considérer leur vision si nous poussons la nôtre aux plus grandes extrémités.
Si je prends en exemple mon propre rôle, en tant que princesse et femme, il est attendu à ce que je fasse un beau mariage, que je produise multiples héritiers à mon époux et à sa lignée. Evidemment que je souhaite un tel destin, mais les obstacles sont nombreux. Si un prétendant outrepasse sa peur de la malédiction que mon sang porte – et que ma branche l’a largement prouvé, en comparaison de la branche l’oncle Leopold –, il se confronte presqu’irrémédiablement à mon désir de poursuivre cette carrière d’auror, un métier qui attire les pires mécréants de la société sorcièr
Poussons maintenant la situation aux extrêmes antipodes. Je peux craquer à la pression de la société et céder à un mariage quelconque et est très malheureuse. A l’inverse, je maintiens mon indépendance et poursuis ma carrière. Il suffit de quelques éléments supplémentaires pour qu’aussitôt je brise sous la pression et agisse d’une façon démesurée et gênante ; voire dangereuse. Tout le secret ne réside pas seulement dans les gènes ou l’environnement, mais un subtil cocktail explosif et d’une combinaison de mauvais moment au mauvais endroit.
Je ne vis pas dans le déni de ce qui coule dans mes veines et peux m’affecter à tout instant. Mais jusqu’à ce que la folie m’emporte, si elle doit m’emporter, je préfère laisser bonne impression et excellent souvenir de ma personne à autrui. Qu’ils ne souffrent pas en ma présence comme j’ai souffert que ce soit lors des attentats, ou lorsque j’ai à supporter mon horripilante famille. Avoir soufferts mille maux du monde et avoir perdu plus de trois quarts de sa famille invitent à plus d’humanité envers autrui, nous amenant à oublier toute notion de classes sociales. Je n’use de mon titre de princesse que lorsque je juge l’autre très hautain, condescendant ou insultant.
Il semble que j’ai réussi cette mission humanitaire avec Audren car il sourit. J’ai souvenir d’un jeune homme très amer d’avoir échoué à ses examens d’entrée dans la formation auror. Il me parle de la gestion de la colère à travers les âges et les périodes de notre existence. Je réfléchis à ma propre jeunesse. J’ai été plus vindicative et enflammée à l’époque où ma mère était encore vivante. Je menais la vie dure à mes parents avec mes éclats explosifs, mes revendications féminines ou encore mes petites sorties intempestives avec mes amis ici et là. C’est d’ailleurs suite à une énième dispute que je m’étais réfugiée dans quelques divertissements avec des amis, loin de cette réunion qui aura eu raison de bon nombre de gens et que, plus tard, on appellera « les attentats ». Nous nous sommes séparés fâchés.
Depuis, je ne dis pas que je maitrise mes colères. Mais je m’empresse de me réconcilier à la personne. Cette peur que la mort va imposer une séparation définitive au mauvais moment persiste dans mon esprit, consciemment ou inconsciemment. Une peur qui, d’ailleurs, a beaucoup influencé mon existence. Femme de grande expressivité, j’oriente cette amertume et ce deuil chaotique vers les monstres et les criminels qui hantent nos nuits et nos cauchemars, qui sèment la terreur et le chaos parmi les honnêtes gens et les doux innocents.
- Pourquoi la campagne bretonne spécifiquement ? Nous pouvons nous rendre à tant de lieux, allant du fond des cavernes au sommet des montagnes les plus hauts.
Je l’imagine hurler. Je ne ris pas. Je devine que la confession est importante, voire même intime. Alors, j’écoute avec le plus grand sérieux, voire solennité.
- J’aimerai que nous nous y rendons lorsque l’un de nous est en colère. Qui sait. Il se peut que même qu’un jour nous soyons tous les deux en colère. Alors nous hurlerons comme de beaux diables.
Un sourire bien fade se dessine sur mes lèvres.
- Je m’étais violemment disputée avec ma mère. Je n’ai pas eu le temps de faire la paix avec. Elle est morte dans les attentats. Depuis, je dois avouer que j’ai un mal fou à être en colère aisément envers quelqu’un, à moins que j’ai la certitude qu’il soit un danger pour nos gens, comme un criminel, ou alors qu’il cherche sciemment à me faire du mal, comme un vieux ennemi aigri. Alors … je crois que je pourrais hurler longtemps et fréquemment.
Je ne comprends pas ce subit sursaut de confession, comme un cheveu dans la soupe. Un trop plein qui ressort toujours entre ces murs froids, entre ces décors chargés de souvenirs.
Caught between Fire and Madness
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