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Castle of Glass | ft. Raphaël

Louis de ValoysLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
Louis de Valoys
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(#) Castle of Glass | ft. Raphaël

missive rédigée par Louis de Valoys le
  • Castle of Glass 
    'Cause I'm only a crack in this castle of glass. Hardly anything there for you to see
    Ft.  @Raphaël Malefoy  
    Les lumières se reflètent sur la surface du verre en cristal et dansent au rythme de la musique. Le spectacle qu’elles jouent sous tes yeux t’hypnotise un instant, mais toi, tu n’as pas vraiment le coeur à danser. Pourtant, tu sens leurs regards insistants se poser sur toi, de loin. Elles attendent, elles espèrent que tu viendras leur proposer ta main afin qu’elles y déposent la leur, et que tu les emmèneras ensuite sur la piste de danse. Et il est vrai que tu le fais, bien souvent, parce que c’est ton rôle. C’est ce qu’on attend de toi, le fils de Valoys. Le futur Duc qui danse avec les filles de bonnes familles et, qui un jour, pour leur plus grand plaisir, choisira celle qui aura su troubler son coeur. Un vrai conte de fée, n’est-ce pas ? Non, un immense mensonge, dans lequel chacun se berce. Une pression suffocante sur tes épaules déjà lourdes.
    Alors, ce soir, tu ne danses pas. Tu exécutes pourtant une série de pas savamment calculés, afin de te déplacer dans la salle et éviter les conversations les plus accablantes. Tu n’as jamais été doué pour tout ça. Toi qui savais si peu t’exprimer autrefois. Tous font mine d’avoir oublié tes bégaiements, préférant l’héritier prestigieux qui est venu remplacer l’enfant effrayé que tu gardes toujours au fond de toi. Il n’a pas disparu en même temps que ses mots hésitants, il s’est juste adapté, caché, au point de devenir un autre. Celui qu’ils désirent tous voir. Le masque à la beauté irréelle. Et tu ne peux t’empêcher de penser que tu n’es pas fait pour tout ça. Tu aimerais t’enfuir, rejoindre un bar aux lumières tamisées et aux verres modestes. Loin de ses lumières étincelantes et ces gestes courtois, presque froids.

    Un frisson te parcourt l'échine et tu te déplaces encore, faisant mine d’être occupé afin de garder un semblant de tranquillité, qui ne saurait durer. « Souhaitez-vous un verre, Monsieur ? » Le serveur, suivi d’un plateau qu’il fait léviter à l’aide de sa baguette, t’adresse un signe de tête, s’inclinant subtilement. Tu acceptes, plus pour te donner une contenance que par goût de l’ivresse. Non pas que tu n’aimes pas t'enivrer lorsque le lieu et la situation le permettent, mais ce soir, aucun de ces deux critères n’est réellement au rendez-vous. Alors tu te contentes de tremper tes lèvres dans le breuvage, sans trop t’y attarder.
    Et peut-être que cela aurait pu suffire, peut-être que tu aurais pu donner le change avant de t’esquiver dans un sentiment de devoir accompli. Mais c’était sans compter sur le geste maladroit de cette jeune femme qui en perdant - volontairement ou non - l’équilibre vient s’appuyer sur ton bras. Par réflexe, tu la retiens d’un geste automatique. A vrai dire, tu n’as pas le temps d’apercevoir son visage qu’un étrange bourdonnement envahit tes oreilles. Instinctivement, tu t’éloignes, reculant d’un pas vif, mais il est déjà trop tard… le mal est fait. Ta vue se brouille et des images t’assaillent, apparaissant par flash. Tu peines à les déchiffrer alors qu’un pleur d’enfant et une odeur de poudre se mêlent à ta réalité. Mais tu le sais, rien de tout cela n’est réel. Cet enfant, qui court et crie dans ses paysages indistincts, il n’existe pas. Sonné par les scènes chaotiques qui s’échauffent devant tes yeux avant de disparaître, tu titubes, cherchant un appui tandis que ta respiration peine à se calmer. C’est le son du verre, qui se brise sur le sol en un millier de morceaux, qui te ramène à la réalité. Tu clignes des yeux afin de chasser les images, les sons, les odeurs qui parasitent tes sens. Et lorsque tu reprends enfin pied, il n’y a pas que ton verre qui s’est brisé à tes pieds, il y a aussi ce vase qui était posé sur la petite table quelques instants plus tôt. Tu ne sais pas réellement comment tu l’as fait tomber, mais ses fleurs se sont éparpillées sur le sol et baignent à présent dans l’alcool que tu n’as pas pu boire. La jeune femme t’observe encore d’un air hagard. Tu ignores ce qu’elle a pu imaginer en te voyant te battre ainsi contre ton propre esprit, mais tant qu’elle ne soupçonne en rien la folie qui t’habite, tu es prêt à la laisser imaginer ce qu’elle veut, même qu’elle ait pu te troubler au point de te déstabiliser.

    Cependant, alors que tous les regards convergent vers vous, tu n’es pas certains que tous puissent être dupés. Mais tu ne leur laisses pas le temps d’émettre des hypothèses et de te noyer de questions. Tu t’excuses, indiquant la tâche sur le repli de ta manche comme un alibi, et tu quittes précipitamment la salle de bal. Bien sûr, tu ne cherches aucunement à détacher ton vêtement, aussi beau et précieux soit-il. Tu cherches un refuge, un lieu calme et discret. Tes jambes sont encore mal assurées et ton esprit encore égaré. Pourtant, tu attends d’être entré dans ce qui semble être une bibliothèque et d’avoir refermé derrière toi, pour te laisser aller dans un fauteuil. Dans un geste familier, tes doigts viennent alors masser tes tempes. La douleur progresse rapidement, tu peux la sentir, et son emprise ne tardera pas à devenir insupportable. Cela peut prendre quelques minutes comme plusieurs heures. Par conséquent, tu ne peux pas rester là. Tu dois fuir sans éveiller davantage de soupçon. Mais comment penser de manière cohérente avec cet étau qui se resserre peu à peu autour de ton crâne ?
    Alors que rien ne semblait pouvoir être pire, tu entends la porte s’ouvrir doucement. Un soupir s’échappe de tes lèvres, comme une réaction désespérée face à cette situation qui ne cesse de t’échapper. Lentement, tu lèves les yeux, tes mains encadrant toujours ton front et tu découvres la silhouette familière de Raphaël Malefoy qui te fait face. Comme toujours, les mots te manquent. Il n’y a rien que tu puisses dire qui ne pourrait émousser ne serait-ce qu’un peu le désastre que tu sembles semer.  
    Loom of Fate | 2023
    Raphaël MalefoyLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
    Raphaël Malefoy
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    (#) Re: Castle of Glass | ft. Raphaël

    missive rédigée par Raphaël Malefoy le


  • Castle of glass...
    ... mind of crystal

    8 janvier 1928 ✶  ft. @Louis de Valoys
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    À l’autre bout de la pièce, une clameur s’éleva, accompagnant l’envol d’une nuée d’oiseaux bigarrés. Quelques applaudissement retentirent, on félicita la jeune enfant qui, d’un enchantement délicat, avait fait surgir les oiseaux. Encore une héritière prometteuse qu’on exhibait comme une créature de foire. Car c’était bien là le but de ce genre de soirées, n’est-ce pas ? Le père de la fillette avait posé sa main sur ses boucles blondes, et se rengorgeait de l’attention qu’on accordait à sa fille. Peut-être un duc présent y verrait une belle opportunité pour l’un de ses fils, qui sait.

    Raphaël observa un instant les oiseaux, dont les piaillements noyés par la musique et les éclats de rire s’entendaient à peine. L’endroit était bruyant, plein à craquer, surchauffé. Les plus hardis voyaient déjà leurs pommettes rosir sous l’effet des liqueurs et champagnes qui circulaient sur les plateaux enchantés. Partout, l’ivresse des couleurs et du son ; un violon rata une note ; un homme éclata d’un rire sonore ; un verre se brisa dans un tintement de cristal, et Raphaël se retourna.

    Il n’eut que le temps d’apercevoir la porcelaine fine d’un vase antique avant qu’elle ne s’éclate sur le sol. Comme d’autres personnes autour de lui, il leva les sourcils, surpris par tant de maladresse. Un noble, ce soir, comme le plus vulgaire des poivrots, ne tenait pas son vin. Et quel noble ! Un léger sourire ourla la lèvre de Raphaël lorsqu’il reconnut l’héritier de Valoys. Ainsi, il avait décidé de se donner en spectacle ce soir ? Bien. Il aurait certainement plus de succès que les moineaux de la gamine. Oh, non… Il partait déjà ?

    Une jeune femme au visage aussi rouge que les tentures qui pendaient derrière elle s’esclaffait modestement. Manifestement, l’événement avait émoustillé la greluche, qui s’appliquait maintenant à chuchoter frénétiquement avec l’une de ses camarades. Un homme au teint très blanc fit, comble de l’ironie, une remarque sur la mine affreuse qu’arborait ce cher de Valoys, ce soir. À ses côtés, une femme au fort accent osa un commentaire sur le lien entre la jeunesse et la quantité d’alcool qui avait été ingurgitée lors de la dernière garden party qu’elle avait organisée, tout en coulant vers Raphaël une oeillade suspicieuse. L’homme s’apprêtait à renchérir, quand une exclamation retentit dans la salle. L’un des volatiles s’en prenait au chapeau d’une vicomtesse, on cria des ordres, des conseils, et Raphaël s’éclipsa discrètement, saisissant au passage une coupe de champagne sur l’un des plateaux proches.

    Une fois à l’abri des regards, un ricanement dédaigneux s’échappa de ses lèvres. Il avait vu des pochtrons de bars mieux se tenir que ces nobliaux. Un regard à sa montre lui apprit qu’il avait largement dépassé l’heure du minimum syndical, et qu’il pourrait désormais partir sans que cela ne fasse lever les sourcils. Mais pas tout de suite. Il voulait d’abord trouver Louis et le taquiner un peu sur son ivresse, histoire de ne pas avoir complètement perdu son temps ce soir. Raphaël se frotta les yeux, souffla, but une gorgée de champagne, histoire de se défaire un peu de ce masque inconfortable qu’il portait désormais presque nuit et jour.

    Les riches ne savaient pas vivre. Ils aimaient les ragots outrageux cachés derrière des éventails, et méprisaient les vannes de soûlards beuglées au milieu des bar, et qui pourtant faisaient hurler de rire. Ils sirotaient toujours les mêmes vins pétillants, ignorant tout des saveurs sucrées, poivrées, piquantes et amères des alcools de tiroirs que le patron d’un rade paumé des quais venait vous servir dans des petits verres sales, et qui vous tordait le ventre et l’esprit jusqu’au matin. Ils s’ennuyaient dans leurs danses calculées, millimétrées, sans jamais avoir connu le bonheur des gigues désarticulées et libres des guinguettes. Bref, ils passaient à côté de la vie. Et ils étaient très heureux de le faire en plus, ces crétins.

    Raphaël souffla du nez. Puis, il poussa une première porte, qui s’ouvrit sur un petit bureau vide. Raté. Il n’eut pas plus de chance à la seconde, ni à la troisième. Où était donc passé ce petit animal de Louis ? Il se mordit la langue, déçu. Il l’avait manqué ? Peu convaincu, il poussa l’une des dernières portes du couloir. « Ah ! Je t’ai trouvé. » Son visage s’orna d’un sourire franc, mais taquin. « Alors ? Je ne savais pas que tu étais du genre à abuser du champagne. La lady anglaise en était toute-…» commença-t-il, avant de s’interrompre. Quelque chose n’allait pas.

    Raphaël referma doucement la porte derrière lui pour éteindre les clameurs qui venaient de la salle de bal, avant de s’avancer d’un pas rapide pour venir s’accroupir près du fauteuil d’où Louis le dévisageait d’un air ahuri. « Tu as trop bu ? Tu es malade ? » demanda-t-il d’un ton précipité, inquiet. Merde, il fallait que ça tombe sur lui. Bien fait, tiens, ça lui apprendra à se mêler de ses affaires. Mais, quand même, Pauvre Louis, pâle comme un fantôme, qui le regardait comme s’il était trois gnomes dans un costume trois pièces. Et si c’était grave ? Merde, merde. Scheiße. Raphaël leva une main pour venir doucement toucher le bras de Louis, espérant une réaction. « Parle-moi. »
    Louis de ValoysLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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    (#) Re: Castle of Glass | ft. Raphaël

    missive rédigée par Louis de Valoys le
  • Castle of Glass 
    'Cause I'm only a crack in this castle of glass. Hardly anything there for you to see
    Ft.  @Raphaël Malefoy  
    Raphaël apparaît devant toi, comme une ombre du passé, qui a ressurgi dans ta vie après la guerre. Pourtant, il n’a plus rien du jeune homme qui se disait être ton ami. La guerre l’a changé, comme beaucoup d’entre vous, elle l’a avalé tout entier avant de le recracher, sous une autre forme. Son amnésie y est pour beaucoup, certainement, mais pas seulement. Il a mûri, il n’est plus cet enfant gâté et cruel, qui se jouait de toi, de ton affection. Et les années ont été clémentes avec son apparence également, bien que tu ne te permettrais pas de le dire à voix haute. Mais son charme s’est bel et bien affiné avec l’âge. Et surtout, il a eu l’élégance d’oublier l’humiliation qu’il t’a fait subir à l’époque, remarquant sûrement que tu n’étais pas insensible à son allure pourtant bien plus arrogante et juvénile qu’aujourd’hui. « Ah ! Je t’ai trouvé. » Un exploit, qui lui arrache un sourire taquin, mais qu’il pourrait bien regretter s'il vient à nouveau mettre les pieds dans les ennuis que tu sembles attirer comme un aimant. « Alors ? Je ne savais pas que tu étais du genre à abuser du champagne. La lady anglaise en était toute-…»  C’était donc ce qui se disait à présent dans la salle de bal ? Que tu étais un ivrogne qui ne savait pas se tenir ? Cette idée ne fait qu’accentuer l’étau qui enserre déjà douloureusement ton crâne. Au point de ne même pas remarquer que Raphaël n’a pas terminé sa phrase, comme s’il venait de discerner que ta posture avait quelque chose d’inhabituel.

    D’un pas rapide, il diminue l’espace entre vous afin de s’accroupir devant toi, l’air soudain inquiet. « Tu as trop bu ? Tu es malade ? » Visiblement, il croit toujours à cette rumeur stupide selon laquelle tu as trop bu. Toi qui n’as jamais créé le moindre scandale durant un bal, encore moins à cause de l’alcool. Tu as appris à te comporter en société avant même de savoir parler. En tant que membre de la famille royale, tu n’as jamais eu droit à l’erreur. Alors pourquoi aujourd’hui ? A croire que toutes ces années à suivre les règles strictes de la noblesse mondaine pouvaient être réduites à néant pour un simple écart. Tu aurais dû te montrer plus vigilant. Cette malédiction n’avait pas frappé depuis longtemps. Ce répit ne pouvait pas s’éterniser. La folie finit toujours par se manifester au pire moment…
    La main de Raphaël se pose alors sur ton bras, te ramenant à la réalité. « Parle-moi. » La tête lourde et douloureuse, tu esquisses un sourire qui se veut rassurant mais qui ne doit pas ramener la moindre couleur sur ton visage nauséeux. « Tout va bien, ne t’en fais pas. » Et c’est censé le rassurer ? Bravo Louis, tu es vraiment pathétique lorsqu’il s’agit de mentir sur ton état. Doucement, tu laisses retomber tes bras sur tes genoux, prenant le temps de chercher tes mots. Ce n’est vraiment pas ton domaine de prédilection. Les mots qui s’échappent de ta bouche ne sont jamais à la hauteur de ce que tu aimerais exprimer. Ils sont maladroits, parfois faux et souvent très lents. Mais au moins, à présent, ils sortent sans encombre. « Enfin… J’ai une douleur assez intense au niveau des tempes… Et elle descend jusqu’à l’arrière de mon crâne. » D’une main, tu suis les zones évoquées, comme si ces gestes pouvaient décrire ce que tu ressens mieux que des mots. Mais en réalité, ce qui évoque le mieux la souffrance qui te tiraille ce sont les traits tendus de ton visage et ton regard perdu, comme si la vision était encore imprimée à l’intérieur. « Pour être honnête, c’est récurrent et je sais que ça va empirer. » Un rictus douloureux vient tordre tes lèvres alors que tu tentes de te redresser.

    « Je ne peux pas rester là... » Si quelqu’un vient à te trouver là dans un état encore plus déplorable, les rumeurs ne tarderont pas à se répandre, déformant de plus en plus la vérité. Malheureusement, tu ne peux pas te permettre de ternir la réputation que tu as mis des années à entretenir. Des années à porter ce masque de l’héritier parfait, à mentir sur celui que tu es, celui que tu aimerais être. Les sacrifices ont été trop lourds pour tout détruire en risquant de dévoiler les éclats de folie qui s’emparent de toi peu à peu. A cette idée, tu sens la panique qui monte en toi, presque plus intense que la douleur, et tu essaies tant bien que mal de te mettre debout.

    Ton regard hésite un instant, quelque peu honteux, avant de se poser sur le visage de Raphaël. « Est-ce que… Tu vas y retourner ? » Mais pourquoi tu lui poses une question aussi stupide ? Qu’est-ce que ça peut bien te faire, Louis ? Tu l’ignores. Ou peut-être que tu ne le sais que trop bien. Parce que tu n’as pas envie d’être seul. Un sentiment récurrent, bien trop familier.   
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    (#) Re: Castle of Glass | ft. Raphaël

    missive rédigée par Raphaël Malefoy le


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    8 janvier 1928 ✶  ft. @Louis de Valoys
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    « C’est faux. » chuchota Raphaël. Contrairement à lui, Louis faisait un piètre menteur. Même un enfant ne se laisserait pas berner par les propos du jeune héritier. Il n’y avait qu’à voir sa tête, avec ses lèvres crispées et ses paupières papillotantes. Ce qu’on voyait là, c’était un homme à deux doigts du naufrage. Encore fallait-il savoir quels écueils l’effrayaient ainsi.

    Il y viendrait, en tant voulu. Raphaël était patient. Quelque part derrière les murs, la fête filait avec la frénésie de la musique, mais lui avait tout le temps du monde, et aucune envie de faire demi-tour. Son regard trouva celui, flou, de Louis. Bien sûr qu’il n’avait pas trop bu. Bien sûr que les invités se jetaient sur les suppositions comme des hyènes sur une carcasse, et que leurs lèvres immondes s’agitaient furieusement pour vomir leurs racontars. Ils n’avaient que ça à faire. Raphaël, lui, se taisait. Il attendait que Louis parle, ce qu’il allait faire, il en était certain. Il le voyait à ses mains qui se relâchaient, abandonnant le combat. À son souffle hésitant, que lui aussi avait eu souvent, quand son corps luttait contre son coeur. Bientôt, il dirait tout.
    Mais alors qu’il s’attendait à devoir rester ainsi accroupi sur le sol pendant de longues minutes, Louis décida d’avouer, là, comme ça, aussi facilement que ça.

    Une migraine. Tout simplement. Raphaël les connaissait, ces douleurs insidieuses qui venaient se loger sous les crânes dans les pires des moments. Il se réveillait parfois, la nuit, la gorge tendue, le corps couvert de sueur, les doigts crispés sur son front alors que derrière ses paupières, les éclats blancs venaient l’aveugler. Le visage contracté de Louis éveilla en lui un éclair de compassion. Mais pourquoi ne l’expliquait-il pas, tout simplement ? Les invités, aussi vains et indifférents qu’ils puissent être, comprendraient, n’est-ce pas ?

    Louis tenta de se lever, et Raphaël suivit son mouvement pour se remettre sur ses pieds. Instinctivement, ses mains vinrent se poser sur ses épaules pour le rassoir doucement. Louis voulait partir ? Bien. Mais dans un tel état, l’héritier n’irait pas bien loin, et Raphaël n’avait pas très envie de le voir se prendre les pieds dans le tapis. Entre l’histoire du verre cassé et ça, on aurait pas fini de parler de la maladresse du jeune fils de Valoys. L’idée fit sourire Raphaël, et peut-être que cela avait encouragé la question de Louis. Ou peut-être que non. Mais elle fut posée avec une telle candeur que Raphaël sentit en lui quelque chose s’attendrir. Louis lui avait toujours paru si distant, si fermé. Il avait compris que Raphaël, le vrai, lui avait fait du mal. Il ne savait pas quoi, et pour être honnête, il n’avait pas vraiment envie de le savoir. Mais il en voulait un peu à son ancien alter d’avoir un jour écrasé et meurtri cette douceur. Il ressentait les murs que Louis avait dressés autour de lui, pour se protéger. Se pourrait-il que pour la première fois, il y trouve une fissure ?

    Raphaël sourit. « Est-ce que tu veux que j’y retourne ? » demanda-t-il, sans le lâcher des yeux, tout en sachant très bien que même si Louis le lui ordonnait, il ne quitterait pas cette pièce. Ça avait beau être un de Valoys, Raphaël avait encore le droit d’aller et de rester là où il voulait. « Arrête de t’agiter, ça ne fait qu’empirer les choses. » Il soupira et, audacieux, vint poser une main légère sur le front de Louis. Il ne fut qu’à moitié surpris de sentir une peau brûlante sous sa paume fraîche. Une moue peinée vint orner son visage. « Hors de question que tu y retournes comme ça, je n’ai pas envie de devoir te rattraper lorsque tu tomberas inévitablement dans les vapes. Et là, je doute qu’une bande d’oiseaux ne vienne te sauver en faisant diversion, cette fois… je t’expliquerai. »

    Raphaël se redressa, ôta sa main du front de Louis pour venir la passer dans ses propres cheveux, pensif. Il voulait l’aider, oui. Le pouvait-il ? La méfiance de Louis à son égard était toujours aussi palpable, même après des années. Mais merde, il n’aimait pas le voir souffrir comme ça. C’était plus fort que lui. « C’est toi qui décides. Donc… est-ce que tu veux que j’y retourne ? Je peux te laisser là, tranquille, et tu te débrouilles. » répéta-t-il d’un ton faussement indifférent. « Ou sinon… » Il se rapprocha à nouveau et baissa la voix, bien qu’il doute que qui que ce soit puisse écouter aux portes, vu le boucan de la salle de bal. « Sinon, tu me fais confiance, et tu me laisses t’aider. »
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    (#) Re: Castle of Glass | ft. Raphaël

    missive rédigée par Louis de Valoys le
  • Castle of Glass 
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    Ft.  @Raphaël Malefoy  
    Toutes tes pensées s’entrechoquent dans une douleur chaotique. Rien n’a de sens, tu ne sais pas où te réfugier, ni ce qui pourrait rendre ces prochaines heures plus supportables. Pris de vertiges, tu fermes un instant les yeux, mais ça n’empêche le monde de tanguer autour de toi, dans une danse chancelante. Seul, sans le moindre repère auquel t’amarrer, tu dérives, perdu. Peut-être que tu devrais simplement transplaner dans ta chambre et t’écrouler jusqu’à ce que la crise soit terminée. Au moins là-bas, personne ne pourrait te voir. Ta réputation serait sauve. Et tu n’as aucun autre refuge, aucun remède pour t’aider à apaiser l’ouragan qui ravage l'intérieur de ton crâne.
    Soudain, les mains de Raphaël se posent sur tes épaules, t’intimant de te rasseoir doucement. Encore instable, tu t’exécutes, conscient que tu n’es pas en état de bouger. Et cette idée te déplait, cette fragilité te donne la nausée. « Est-ce que tu veux que j’y retourne ? » Quelque chose dans son regard te trouble. Est-ce qu’il se joue de toi, à nouveau ? Ce Raphaël-là, celui que tu as connu dans l’insouciance de l’adolescence, tu ne l’as jamais revu et pourtant, son ombre semble encore planer entre vous. Cependant, malgré les murs que tu as érigé pour te protéger du monde, tu sais pertinemment ce que tu désires, ce que tu voudrais lui dire.
    « Arrête de t’agiter, ça ne fait qu’empirer les choses. » A l’entendre soupirer ainsi, tu as l’impression d’être un enfant indiscipliné. Cependant, alors que tu t’attends à ce qu’il se moque de toi ou te sermonne, tu sens la fraîcheur de sa main sur ton front et ce contact inattendu te fait du bien. S’il n’apaise pas ta douleur, il vient - par sa douceur - poser un baume sur une plaie que tu ignores depuis bien trop longtemps. Tes paupières se ferment doucement, comme si tu te laissais enfin aller, t’accordant un répit après avoir longuement lutté. « Hors de question que tu y retournes comme ça, je n’ai pas envie de devoir te rattraper lorsque tu tomberas inévitablement dans les vapes. Et là, je doute qu’une bande d’oiseaux ne vienne te sauver en faisant diversion, cette fois… je t’expliquerai. » Pour être honnête, tu ignores ce que des oiseaux peuvent bien venir faire dans l’histoire, mais cette remarque t’amuse. Un sourire vient détendre, un instant, tes traits crispés tandis que tu ouvres à nouveau les yeux. « Des oiseaux ? » Mais tout ce que tu retiens réellement, c’est qu’il serait là pour te rattraper. Selon ses dires. Tu évolues toujours seul dans cette foule où les tiens ont leur propre rôle à jouer. Dans ses mondanités, il vous est difficile de faire front. Parce qu’il n’y a qu’un seul héritier, un seul fardeau. Celui que ton père porte déjà, avec une apparente facilité. A croire qu’il était fait pour ce rôle. Là où toi, tu te débats au coeur d’une tempête qui ne demande qu’à t’avaler. Tu n’es pas comme lui, tu es un imposteur, dissimulé derrière un masque trop grand pour toi.

    Ton regard suit Raphaël qui se redresse, ses doigts perdus dans sa chevelure d’un blond très pâle. Est-ce le moment où il décide de partir ? C’est ce que les gens font, non ? « C’est toi qui décides. Donc… est-ce que tu veux que j’y retourne ? Je peux te laisser là, tranquille, et tu te débrouilles. » Sa voix désintéressée semble suggérer que tu devrais accepter et te débrouiller seul, comme tu le fais d’ordinaire. « Ou sinon… » Contre toute attente, il se rapproche à nouveau, afin de parler plus bas, comme si quelqu’un d’autre pouvait vous entendre. Cette proximité renouvelée te prend de court, alors que tu t’attendais à le voir partir. « Sinon, tu me fais confiance, et tu me laisses t’aider. » Surpris, tu le dévisages. Est-ce une nouvelle vision ? Non, le mal de tête est toujours là, il progresse peu à peu… La douleur intervient toujours après, jamais pendant une crise. Alors, c’est autre chose… Pourquoi voudrait-il t’aider ? Qu’a-t-il à y gagner ? Tu n’oses pas accepter, de peur de ce que tu pourrais perdre en route. Et tu ne penses aucunement à de quelconques biens matériels, ou même à de l'argent, mais à quelque chose dont la valeur te semble inestimable, que tu ne pourrais plus récupérer ensuite. «Te faire confiance… » Ton visage se ferme. Tu te caches derrière ton armure, derrière cette distance, depuis si longtemps que tu as oublié celui que tu étais avant que la réalité ne te frappe de plein fouet. « Pourquoi tu veux m’aider, Raphaël ? Qu’est-ce que je dois te donner en échange ? » Cela peut paraître un peu brutal, mais tu as besoin de savoir ce qu’il attend de toi. Tu peines à croire que quelqu’un puisse se soucier réellement de toi en dehors de tes proches. Aux yeux du monde, tu es ce prince des privilèges, qui a tout ce dont on peut rêver. A ce titre, il n’y a aucun mal à en profiter un peu à ton contact, à en tirer un avantage.

    Las de cet univers factice, tu baisses la tête, les coudes posés sur les genoux. La douleur t’empêche presque de réfléchir. « C’est moi qui décide ? Si je te dis de partir, tu vas m’écouter ? Tu vas simplement faire ce que je veux ? » Est-ce qu’il s’imagine que c’est ce que tu veux ? Que tout le monde accède à tes désirs et être l’enfant gâté que tout le monde voit en toi ? Cette solitude te ronge. C’est elle qui te rend fou. Tu es entouré de monde, mais ils ne te connaissent pas. Ils ne peuvent rien pour toi, dans cette chute lente qui t’entraine là où tes ancêtres sont déjà tombés. « Je devrais te demander de partir ! » Ce serait le plus sage, afin de n’avoir aucun témoin. Qui sait ce qu’il pourrait utiliser contre toi après cette soirée… Tu as un secret à préserver, un secret qu’il a oublié, te donnant une seconde chance de te protéger. De toi, de lui. Mais rien n’est jamais aussi simple avec toi. Des années après, tu as encore du mal à l’éloigner, malgré les blessures que votre entente a pu laisser. « Et si je voulais que tu restes… ? » Tu relèves doucement la tête vers lui, croisant son regard. Tu regrettes déjà chaque mot qui vient de sortir de ta bouche.
      
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    (#) Re: Castle of Glass | ft. Raphaël

    missive rédigée par Raphaël Malefoy le


  • Castle of glass...
    ... mind of crystal

    8 janvier 1928 ✶  ft. @Louis de Valoys
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    Il y avait des mots qui pouvaient faire aussi mal qu’un coup de poignard en pleine poitrine. Merde. Il s’en foutait, d’habitude. Pourquoi pas cette fois ? Raphaël se tendit et recula légèrement, comme sous l’effet d’une gifle. Peut-être qu’il aurait préféré ça, même. Une bonne grosse claque à travers le visage, histoire de savoir d’où venait la douleur. C’était mieux que cet élan sourd d’humiliation.

    C’était donc ça, d’être rejeté. Curieux.

    Il avait pensé l’avoir déjà ressenti des centaines de fois. Rejeté enfant par son sale moldu de père, puisqu’il était à moitié sorcier. Puis par les sorciers, puisqu’il était à moitié moldu. Ça faisait mal, bien sûr, parce qu’il n’avait rien fait pour mériter ça. Mais cette fois, non seulement lui n’avait rien fait, mais il avait en plus essayé de bien faire.

    Ça vous coupait l’envie de recommencer.

    Raphaël fit la moue, vexé. Ça le tiraillait de savoir ce qu’avait bien pu faire le vrai Raphaël à Louis, pour que ce dernier se sente forcément redevable d’une main tendue en toute amitié. Il avait envie de lui attraper le bras et de serrer fort, fort, pour lui imprimer quelque part que lui n’en avait rien à foutre de son statut, de son argent, ou de tout ce qu’il pensait pouvoir lui offrir. Que toute sa merde d’aristo, il pouvait se la garder. Et qu’il y avait des choses que l’argent et le titre ne pouvaient pas acheter, et que ça, ça, il en avait besoin. C’était ça qu’il voulait.

    Un soupir. Comment pouvait-il en vouloir à Louis ? Pauvre Louis. Beaucoup devait envier ce petit passereau dans sa cage dorée. Pas lui. Il lui faisait presque pitié, là, avachi comme le plus normal des individus, avec ses migraines, sa peur et ses doutes. Ce devait être épuisant de n’avoir confiance en personne.

    Raphaël réajusta ses manches et posa sur Louis un regard fermé. L’héritier était malin, il avait vu clair dans son jeu. Evidemment que Raphaël n’écouterait pas. Pas derrière ces portes closes, où ils n’y avait personne d’autre qu’eux pour venir s’offusquer des convenances et du respect dû à certains. Il avait décidé qu’il resterait, et Louis aurait pu dire ce qu’il voulait, ça n’aurait pas changé grand chose.  

    À moins, qu’au fond, ce qu’il devait dire et ce qu’il voulait vraiment soient deux choses totalement différentes. Ainsi donc, Louis voulait le voir rester… Raphaël soutint son regard, tentant de déceler les véritables intentions qui se cachaient derrière ces yeux. Voulait-il réellement que lui reste, ou voulait-il simplement ne pas rester seul ? Ce n’était qu’une nuance, mais elle avait son importance.

    Non, il voulait être seul, à la base. Il avait fui la fête comme un animal blessé qui veut se cacher pour soigner ses plaies en paix. Raphaël ne faisait pas partie de son plan, au début. Mais maintenant qu’il était là, il l’acceptait.

    Enfin.

    Raphaël sourit. « Si tu voulais que je reste… alors il faudrait que tu le dises clairement. Si tu voulais que je parte aussi, d’ailleurs. Mais je préfère la première option. » déclara-t-il d’un ton joueur. Il ramassa la coupe de champagne qu’il avait posée et en prit une gorgée. « Mais tu es malade. Je ne vais pas te laisser comme ça, donc on va faire comme si tu m’avais ordonné de rester. » Son regard se fit plus inquisiteur, observant Louis. Était-ce la douleur qui amollissait ainsi ses défenses ? Après des années à s’acharner à maintenir entre eux une distance douloureuse, pourquoi cédait-il maintenant ? « Quant à pourquoi je voudrais t’aider, c’est plutôt simple. Je-… »

    Un éclat de voix s’éleva soudain derrière la porte, et Raphaël s’interrompit. Il posa un doigt sur ses lèvres et s’approcha du panneau de bois, tendant l’oreille. Quelqu’un, derrière, se questionnait sur l’absence du de Valoys. Allait-il bien ? Était-il en colère d’avoir tâché sa veste ? Peut-être pouvait-on envoyer la jeune fille de tout à l’heure l’aider ?
    Doucement, Raphaël tourna la clé dans la serrure pour verrouiller la porte, avant de revenir vers Louis. Tiens. Il aurait pu le faire d’un coup de baguette, ça lui aurait évité de bouger. Il n’y avait pas pensé. Dix ans plus tard, il n’y pensait toujours pas. « Louis ? » Il lui offrit un sourire, et une main tendue. « Tu veux qu’on s’en aille d’ici ? »
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    (#) Re: Castle of Glass | ft. Raphaël

    missive rédigée par Louis de Valoys le
  • Castle of Glass 
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    Ft.  @Raphaël Malefoy  
    Il y a des regards plus effrayants que d’autres, plus intenses aussi. Soutenir un regard, s’y perdre, ce n’est pas une chose aisée. On prend le risque de se sentir exposé, l’espace d’un instant, alors que l’autre sonde notre âme. Et c’est exactement ce que tu ressens tandis que Raphaël garde ses yeux plantés dans les tiens. Tu as peur de ce qu’il peut y déceler, peur de cette faiblesse passagère qui te pousse à baisser ta garde avec lui. Mais à quel prix ? Tu ne sais plus à quoi t’attendre depuis la guerre. Il semble plus amical, alors que tu t’efforce à la maintenir à distance. Bien qu’il ait oublié le passé, son naturel pourrait revenir te piéger. Et pourtant, tu as bêtement envie d’y croire, envie de le laisser t’approcher, t’aider. Sa présence t’apaise bien plus que tu ne veux bien l’admettre. Même si son sourire te trouble. « Si tu voulais que je reste… alors il faudrait que tu le dises clairement. Si tu voulais que je parte aussi, d’ailleurs. Mais je préfère la première option. » Il dit cela avec un tel détachement, en récupérant sa coupe de champagne afin de la boire, que tu as presque l’impression que le jeune homme arrogant qu’il était avant est revenu te hanter. Il sait très bien pourquoi tu n’as pas été clair sur le sujet. Bien que de son côté, il n’a pas hésité à avouer qu’il préférait que tu lui demandes de rester. Et ce n’est pas pour te déplaire. « Mais tu es malade. Je ne vais pas te laisser comme ça, donc on va faire comme si tu m’avais ordonné de rester. » Au fond, cela t’arrange bien, puisque tu n’as pas besoin de le demander toi-même. Mais une question ne cesse d’envahir ton esprit : as-t-il vraiment envie de rester avec toi ou est-ce ton état qui l’oblige à rester ? Tu crains qu’il n’ait seulement un cas de conscience. En effet, laisser un héritier de Valoys dans une mauvaise posture pourrait être mal vu. Alors que l’aider… Cela pourrait avoir un avantage certain. Tu ne veux pas penser à ce qu’il puisse t’aider par simple intérêt, comme autrefois. Pourtant, tu ne peux t’empêcher de le craindre. Tu ne veux pas le laisser t’atteindre à nouveau. « Quant à pourquoi je voudrais t’aider, c’est plutôt simple. Je-… »

    Inconsciemment, tu retiens ta respiration, le coeur battant contre tes tempes. Tu as besoin de savoir, mais le sort en décide autrement… Une voix de l’autre côté de la porte vient interrompre votre conversation. Un doigt sur ses lèvres, Raphaël s’approche lentement afin d’écouter de plus près ce qui se passe dans le couloir. Quelqu’un parle de toi et des raisons de ton absence. Un soupir las s’échappe de tes lèvres. Tu n’as vraiment pas envie d’y retourner. Bien que tu aies laissé un vide très remarqué, tu ne peux pas rattraper cet écart dans ton état, au risque d’empirer les choses. Chacun irait de son commentaire, créant une rumeur qui - bien que loin de la vérité - pourrait te porter préjudice.
    Raphaël ferme la porte en tournant la clé, comme un moldu aurait pu le faire, avant de revenir à tes côtés. Ce geste t’intrigue, même si tu te tais à ce sujet. Autrefois, il aurait uniquement utilisé sa baguette, se répugnant à agir comme un né moldu. Mais qu’importe, puisque celui qu’il est aujourd’hui te semble bien meilleur que celui que tu as connu dans ta jeunesse. « Louis ? » Son sourire te happe à nouveau tandis qu’il t’offre sa main tendue, comme une invitation. « Tu veux qu’on s’en aille d’ici ? » Tu lui rends son sourire, soulagé qu’il te le propose. Et sans attendre, tu prends sa main dans la tienne, t’y accrochant fermement alors que tu te lèves pour te tenir à ses côtés. « C’est la meilleure proposition que l’on m'ait faite aujourd’hui. » Ton sourire se fait plus taquin malgré les stigmates qui marquent toujours ton visage. « Mais où est-ce qu’on va ? » En réalité, tant que c’est un endroit tranquille, discret, tu te fiches bien du lieu où il compte t’emmener. Mais tu ne peux pas laisser entrevoir ce que tu ressens réellement. Tu es bien trop habitué à te protéger pour baisser complètement ta garde. Ce qui ne t’empêche pas de te sentir reconnaissant pour ce qu’il fait pour toi. Tu as conscience qu’il ne s’est pas moqué de toi, comme il aurait pu le faire, se jouant de ta douleur pour obtenir quelques avantages. A l'époque, jamais il n’aurait posé ce regard inquiet sur toi, ni même esquissé un sourire si rassurant. Non définitivement, tu ne reconnaissais plus le Raphaël qui t’a blessé. Celui auquel tu t'es accroché, sans aucun retour. « Merci de m’aider.  » C’est bien peu, mais c’est tout ce que tu peux lui donner pour le moment. « Dis… tu n’as pas fini ta phrase tout à l’heure…» Gêné d’aborder à nouveau le sujet, tu ne t’attardes pas sur son visage, préférant regarder devant toi, l’air faussement détaché. Tu ne peux pas te l’avouer mais tu as réellement envie de savoir ce qu’il allait dire. La raison qui le pousse à t’aider te semble si obscure pour le moment. Cela t’intrigue malgré toi. « Pourquoi tu prends le temps de m’aider ? » Alors qu’il a sûrement bien mieux à faire. Que ce soit à cette fête ou dans un lieu plus festif et détendu. Tu n’aimes pas te fier à ce qu’on dit de lui, mais apparemment, il sait s’amuser, d’une façon que tu aimerais assumer aussi bien que lui.
      
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    (#) Re: Castle of Glass | ft. Raphaël

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