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la fragilité de la confiance (léonore)

Neith ShafiqATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) la fragilité de la confiance (léonore)

missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la fragilité de la confiance
    Tw : mention de tentative de kidnapping d'enfant, traumatisme - 22 septembre 1927 - @Léonore Vallet
    « Ne ferme pas les yeux, Ruben. Ne t’endors pas. »
    Elle était penchée sur son fils, le regard soucieux. Ses mains venaient encadrer sa bouille de jeune garçon encore si juvénile. Si vulnérable. Le cœur de Neith se serre. Elle sentait qu’il était encore groggy par ce qu’il venait de vivre. Le chocolat chaud offert par Tatiana ne l’avait pas réveillé complètement. Neith sentait une angoisse sourde monter en elle. Elle essayait de ne pas laisser voir à son fils son angoisse mais elle se rendait compte que plus le temps passait, plus elle sentait sa patience puiser dans ses réserves de sang froid.
    Elle était rentrée immédiatement après l’entretien avec Tatiana qui, si elle avait sauvé Ruben d’un kidnapping assuré, lui avait laissé une très mauvaise impression. Le genre d’impression qui la mettait encore plus en colère qu’elle ne l’était déjà. Mais ce qui l’avait submergée immédiatement après fut la peur que son fils soit en mauvaise santé. Si Tatiana lui avait dit qu’elle devait le surveiller et qu’il était sans doute encore victime du chloroforme qui l’avait mis dans le gaz, Neith sentait une peur irrationnel la prendre.
    Et si ?
    Et si on avait touché à mon bébé ?
    L’angoisse montait. Elle sentait la panique l’envahir de nouveau, de vieilles peur qu’elle pensait avoir surpassé depuis longtemps remontant. Elle savait bien que son fils allait bien, mais elle avait besoin de s’en assurer. Alors, décidant d’aller au seul endroit où elle se sentait en sécurité dans Paris, elle fit le choix de se rendre dans l’hôtel particulier des Lestrange sur le Faubourg Saint Honoré.
    Il n’était pas rare que Neith rende visite aux Lestrange, et encore plus lorsqu’elle était avec Ruben. Mais ce soir, livide, elle avait rapidement pris une décision. Demandant aux domestiques de lui rédiger une lettre pour Léonore Vallet, elle avait ensuite attendu l’arrivée de la médecin de famille des Lestrange. Neith n’était pas ravie, mais Ruben était un Lestrange et connaissait très bien Léonore puisqu’elle le connaissait depuis bébé. Le gamin de douze ans luttait en essayant de ne pas s’endormir, épuisé et sans doute un peu déboussolé par le comportement de sa mère.
    « Mais Mams, ça va. Je vais bien. J’ai juste sommeil. » rala-t-il en arabe.
    Neith tenta de sourire et vient de nouveau lui prendre la température de sa main.
    « Je sais, mais attend que Léonore t’ausculte avant s’il te plait. Ensuite, tu pourras aller dormir. »
    Et elle, elle préviendrait Auguste ou Crépus, peu importait dans le fond. Mais son fils venait de manquer de se faire kidnapper et elle ne pouvait pas laisser cela impuni, quand bien même Tatiana semblait décidée à ne pas l’aider. Refusant de penser à la jeune femme, elle se concentra encore sur son fils jusqu’à ce que l’on toque à la porte de la chambre de Ruben où elle était directement allée.
    Se levant, Neith fit un geste de la main pour ouvrir la porte sans avoir besoin de sa baguette.
    « Mademoiselle Vallet est ici. » dit la domestique et Neith sortit directement de la pièce pour refermer derrière elle et laisser un instant Ruben seul. Désireuse de protéger son fils encore même si elle savait très bien qu’elle devrait avoir une discussion avec lui à propos de ce qui s’était passé, Neith sentit une tension la saisir lorsque son regard tomba sur la Vallet. Rares étaient leurs interactions depuis ces trois dernières années et le décès d’Alaric. Neith avait toujours fait en sorte de ne pas spécialement rester en contact avec Léonore. Quelque part, elle lui en voulait de quelque chose qu’elle savait que Léonore n’avait pu éviter : ce n’était en rien de sa faute si Alaric était décédé malgré ses soins. Mais quelque chose était cassé entre elles et Neith se demanda un instant si elle venait de faire le bon choix. Bien sûr, elle voulait le meilleur pour Ruben et elle voulait qu’on s’occupe de lui et qu’on lui dise qu’il allait bien, physiquement du moins. Mais Neith ne faisant plus confiance ne Léonore ne savait plus si s’était judicieux. Or, elle n’avait à présent plus le temps et elle était persuadée que si elle attendait encore, elle allait mourir d’anxiété et de culpabilité de ne pas avoir un diagnostic.
    « Léonore, sa voix froide et dénotant une légère vulnérabilité qu’elle détestait avoir. Merci d’être venue aussi vite que possible. »
    Il était tard à présent avec la missive qui avait mis un peu de temps à venir. Neith se sentait fatiguée mais refusait de s’asseoir et de se reposer tant qu’elle n’aurait pas une réponse. Ironiquement, elle se dit que Léonore était témoin d’un deuxième moment de faiblesse de sa part. D’abord avec Alaric à l’époque, maintenant avec Ruben. Elle ne put s’empêcher de se sentir se raidir encore plus.
    Pourtant, décidant de mettre de côté les tensions qu’elle ressentait, elle reprit :
    « Ruben vient de manquer de se faire enlever. On était à la fête foraine et il a disparu de ma vue quelques secondes… » Sa voix déraille.
    Tu n’aurais pas dû le quitter du regard. Tu aurais dû l’avoir tout le temps à l’œil. Pourquoi tu as détourné le regard pour prendre ce prix ? s’insinua en elle cette petite voix vicieuse.
    « Il a été sauvé in extremis, mais il a été assommé avec du chloroforme vraisemblablement. Il est fatigué parce qu’il est tard mais je crains que… » Elle s’interrompte et secoue légèrement la tête. Elle semble changer d’avis avant de finalement conclure. « Peux-tu l’ausculter, s’il te plait ? » Et elle ne peut s’empêcher de sentir le désespoir dans sa voix. Le désespoir et cette désagréable impression qu’elle est une mauvaise mère.
    Parce que tu aurais dû faire plus attention.
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    Léonore ValletATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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    (#) Re: la fragilité de la confiance (léonore)

    missive rédigée par Léonore Vallet le
  • La fragilité de la confiance
    TW : MENTION DE TENTATIVE DE KIDNAPPING D'ENFANT, TRAUMATISME - 22 SEPTEMBRE 1927


    ~ Voilà déjà depuis quelques heures que le son du gramophone et autres accompagnements magiques se diffuse dans l'immensité de la salle, laissant ces différentes silhouettes voguer ici et là au rythme des notes légères et presque discrètes du piano. Perdue à leurs côtés, Léonore semble savourer son verre, discute ici et là des dernières faits de l'Aube Sorcière. Si elle n'est pas Lestrange, la chose semble tout comme à la voir ainsi. Parmi eux depuis ses jeunes années, elle aura vu des générations naître, certaines tomber et d'autres... Et bien, se perdre en ulcères et charges de travail surhumaines.

    Etre à leurs côtés n'est pas chose aisée, pas avec autant de travail et de figures au caractère si marquée. Heureusement, la Vallet n'est pas en reste de ce côté-là non plus. Toutefois, ce ne sera pas sous les traits d'un membre de cette famille que sa soirée se fera chamboulée mais bien par celle d'un domestique porteur d'une missive.

    "Mademoiselle Vallet... On vous demande à l'accueil. C'est important."

    Le regard s'assombrit au rythme de ce verre quittant ses lèvres et forcée de détailler du regard ce bout de papier qu'elle lui enleva des mains, la française vint à pester avant de disparaître à toute hâte. Quelques minutes tout au plus, voilà le temps qu'elle avait mis pour prendre ses affaires et s'élancer vers les immenses escaliers.

    Peut être que le son de ses pas résonnèrent dans l'ensemble de l'hôtel et elle s'en fichait éperdument. Tous connaissait ses humeurs, plus encore lorsque contrariée et elle possédait en cet instant une raison des plus valables, une raison ne faisant que s'accentuer à la vue de cette silhouette, de ces traits qui n'avaient pas changé depuis tout ce temps et qui l'amenèrent à s'arrêter. D'une traite.

    Celle qu'elle aurait pu considérer autrefois comme une amie se trouvait à présent là, démunie, presque paniquée et bien que cela eut pu créer en elle un sentiment d'inquiétude, il n'en était plus rien. Rigide, presque amorphe tant son expression ne laissait rien apparaître, Léonore attendit patiemment que le silence ne retombe avant de finalement s'approcher.

    "Où est-il ?"

    Demande-t'elle alors simplement, suivant alors du regard cette porte qui se vit pointer.

    Seule aux côtés de Neith, voilà que la louve s'aventure dans la pièce, détaille du regard les traits de cet enfant qu'elle aura vu sous bien des jours. Il a grandi, c'est sûr. Et perdue dans ses pensées, elle ressasse les heures et les feuilles données, rédigées à l'égard des Lestrange vis-à-vis de la grossesse, le moindre gramme, la moindre contractions ; elle ressasse le stress des heures à aider cette femme à mettre bas, la sensation si étrange de voir un être prendre sa première respiration devant soi... Cet enfant là se voulait sacré tant par l'énergie que les Lestrange avaient mis pour sa survie que par ce qu'il représentait d'un couple à présent brisé. Mais là n'est pas la question, pas maintenant, pas ici.

    "Alors comme ça tu combats les vauriens ?"

    Sûrement que non, mais il ne vaut mieux pas ressasser un tel événement, plus encore sans en connaître tous les détails. Moqueuse comme toujours, Léonore vint à déposer sa sacoche. Laissant apercevoir un sourire, ce fut d'un pas qu'elle vint à plier le genou, tirant du bout des doigts la main du plus jeune afin de dévoiler son poignet et prendre son pouls.

    "Dis-moi Ruben, comment tu te sens ? Ta maman me dit que tu es fatigué... Tu n'as mal nul part ? Tu ne sens pas de petites fourmis ?"

    Ruben n'est pas idiot, doit certainement deviner que ce qui s'est passé, quoi que cela soit, n'est pas normal. Et tirant divers objets

    L'auscultation durera bien quelques minutes, de question en question à des broutilles de médecine pourtant nécessaires et plus éclairantes qu'on ne pouvait l'espérer. Armée de son stéthoscope, ce fut finalement d'une petite moue qu'elle retira les deux extrémités de ses oreilles avant de se redresser, ébouriffant les cheveux du petit par la même occasion.

    "Et si tu faisais une petite sieste ? On dirait que tu as veillé toute la nuit pour regarder du Quidditch."

    Un regard entendu en direction de Neith l'invitant à s'éloigner avant que la porte ne se referme et qu'elle ne vienne à croiser les bras d'un petit soupir.

    "Tu peux arrêter de t'inquiéter, il n'a rien de grave. En tout cas pas à cause du chloroforme, il aura peut être les yeux et la peau irrités quelques jours, tout au plus. Quant à la fatigue, elle est due au stress et à la retombée d'adrénaline certainement."

    Dans l'immédiat, seule cette hypothèse ci lui semble la plus "dangereuse" et bien que le facteur émotionnel et psychologique soit à prendre en compte, Léonore se sait démunie sur ce sujet.

    "Pense tout de même à vérifier qu'il ne vomisse pas.. C'est rare mais le chloroforme reste un produit toxique, surtout ingéré ou en contact prolongé avec les muqueuses."

    Il y a un adage, un on dit silencieux quant au fait de pouvoir rester emmurer dans le silence avec ceux que l'on apprécie, dont on a appris à connaître le fond. Celui-ci ne peut y prétendre. Le regard perdu dans le vide, à tapoter des doigts sur son coude, Léonore brisera finalement la glace à sa délicate habitude :

    "Comment est-ce que c'est arrivée ? Si tu ne me tiens pas rigueur de m'inquiéter d'un de mes patients.. Je suis déjà étonnée que tu aies trouvé le courage de venir me voir plutôt que de courir à l'Hôtel-Dieu. Tu es sûre que tu ne veux pas t'y faire déposer ? Je ne voudrai pas être la cause de la perte d'un autre membre de ta famille, évidemment."

    Amer, elle l'était. Et bien consciente de la rougeur pouvant s'affranchir de sa joue à chaque instant, son air ne changea pourtant pas. Neutre, calme,  tirant plus vers la déception qu'autre chose, la Vallet attendit une réponse. De tout évidence, quelle qu'elle soit, justifiée elle devrait être, au risque d'un cynisme ne demandant que de franchir ses lèvres.
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    (#) Re: la fragilité de la confiance (léonore)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la fragilité de la confiance
    Tw : mention de tentative de kidnapping d'enfant, traumatisme - 22 septembre 1927 - @Léonore Vallet
    Neith la laisse rentrer mais reste dans la pièce, les bras croisés, tendue. Son regard ne cesse de la fixer et elle ne peut s’empêcher d’afficher une moue. Elle observe tout, inquiète, mais aussi en alerte. Léonore est comme dans son souvenir, aussi directe que tranchante. C’était sans doute pour cette raison qu’elles s’étaient si bien entendues.
    « Je sais pas, Léonore. Je les ai pas vu. » répondit Ruben, la voix un peu dans le pâté.
    En d’autres circonstances, Neith aurait sûrement souri de voir que son fils n’avait pas compris la blague. Mais en cet instant, elle ne ressentait que du soulagement à l’idée qu’il n’est pas immédiatement compris ce qui se passait. Cela ne fit taire en aucun cas ses angoisses.
    Le garçon de douze ans haussa les épaules. Neith pouvait clairement voir qu’il était un peu amorphe et elle se pinça les lèvres.
    « Oui, je suis fatigué mais il est tard aussi. Et non, je n’ai mal nulle part, sauf un peu à la tête. Je me sens juste très fatigué. » répéta-t-il avant de poser son regard clair sur sa mère. « Mams, t’as pas l’air bien toi. »
    Les mots arabes se glissent avec aisance sur les lèvres du jeune Lestrange-Shafiq. Neith ne s’étonne pas qu’il ressente sa détresse. Il fallait dire que ces dernières années, c’étaient souvent eux contre le monde et qu’ils avaient développé une relation pour le moins fusionnelle. Pourtant, décidée à ce que son fils ne se concentre que sur lui-même, l’égyptienne se força à se paraitre le plus rassurante possible. S’approchant de son fils, elle posa une main sur son épaule.
    « Ne t’inquiète pas pour moi. J’ai juste eu peur. Écoute les indications de Léonore, d’accord ? »
    Elle se décala ensuite pour laisser la place à la guérisseuse non sans rester à regarder chacun de ses gestes. Si elle savait que Ruben, du fait qu’il connaissait Léonore depuis bébé, avait totalement confiance en cette dernière, Neith ne voulait pas l’inciter à croire le contraire. Son fils n’avait pas besoin de se sentir plus mal qu’il ne pourrait l’être. Peu importe les ressentiments que Neith éprouvait envers Léonore, elle savait qu’elle n’avait pas le droit de mettre le doute chez son fils. Cela ne l’empêchera pas plus tard de le faire ausculter quelqu’un d’autre.
    À la proposition de Léonore que Ruben se repose, Neith acquiesça et sourit, un peu forcée à Ruben. Elle se penche pour déposer un baiser sur le front de Ruben avant de vérifier quelque chose sur ses vêtements. Là, sous une couture, elle avait cousu une perle bleue ressemblant à un œil. Après le décès d’Alaric, Neith, qui pourtant n’était pas tant superstitieuse, avait eu sa période d’inquiétude. Elle avait cousu sur tous les vêtements de son fils des petites perles en forme d’œil pour contrer le mauvais sort. Alaric avait eu également de temps en temps droit à ces petites perles de son vivant. Sa mère, Rawiya, le faisait quand elle était petite en Égypte et cela lui avait donné à l’époque un sentiment de réconfort. Elle n’avait pas abandonné cette tradition avec le temps, même si elle ne vérifiait plus à chaque fois si Ruben avait sa protection. Mais en cet instant, cet élément lui revenant à l’esprit, elle fut soulagée de voir que c’était bien le cas.
    Quelque part sa protection avait fonctionné même si elle savait que ce n’était que pour se donner un confort d’esprit comme un autre et soulager sa conscience de cette culpabilité qui ne la quittait pas.
    S’assurant que son fils n’est pas froid, Neith finit néanmoins par ressortir avec Léonore. Prenant soin de refermer la porte et d’y lancer un sortilège d’insonorisation, l’égyptienne reposa son sombre sur Léonore. Même si elle ne faisait pas tant confiance à Léonore, l’entendre donner son diagnostic la rassura et Neith sentit un poids se délester de ses épaules.
    « Je vais veiller sur lui. Merci. » répondit-elle.
    Jusqu’à ce qu’il se réveille comme elle le faisait quand il était plus petit et qu’il était malade ou les premiers temps après le décès d’Alaric. Cela ne lui posait pas problème de faire une nuit blanche. De toute façon, elle était trop bouleversée pour dormir.
    Le silence retomba un peu, Neith ne chercha pas à le briser. Ce ne fut que lorsque Léonore demanda ce qui s’était passé que Neith sentit qu’elle se refermait. Sa dernière phrase fut comme si Léonore venait de lui assener un coup. Le regard que Neith planta sur la jeune femme était d’une froideur semblable aux nuits dans les déserts, glacé.
    « C’est en me disant ce genre de choses, qu’effectivement, je vais sérieusement songer à y aller. Après tout, tu as échoué avec son père. Il y a effectivement une possibilité que tu échoues aussi avec le fils. »
    Elle se sait injuste avec Léonore. Elle sait dans le fond que Léonore avait fait tout ce qu’elle avait pu pour Alaric. Mais elle ne peut pas laisser passer ce qu’elle venait de dire. Si Léonore tentait de l’atteindre, Neith était aussi capable de lui renvoyer ses échecs au visage. Et avec un plaisir mesquin.
    Néanmoins, comprenant que Léonore avait également besoin de contexte sans doute pour se faire un avis médical, Neith reprit d’une voix calme :
    « Ses kidnappeurs ont profité du fait que j’étais occupée de récupérer son cadeau après un stand pour l’attirer ailleurs. Ça n’a duré que trente secondes. »
    Se sentant anesthétisée encore, Neith se rend compte qu’elle n’est toujours pas redescendue de l’adrénaline. Profitant de cet état, elle vint s’asseoir pour prévoir le coup lorsque son corps déciderait de se rappeler à elle.
    « Ruben te fait confiance et je ne voulais pas le perturber un peu plus. » Et elle espérait que Léonore se contente de cette explication. « Tu restes encore la médicomage des Lestrange, après tout. » Même si Neith l’aurait virée si elle avait été à la place de Crépus. Mais ça n’était pas le cas et elle devait faire avec.
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    (#) Re: la fragilité de la confiance (léonore)

    missive rédigée par Léonore Vallet le
  • La fragilité de la confiance
    TW : MENTION DE TENTATIVE DE KIDNAPPING D'ENFANT, TRAUMATISME - 22 SEPTEMBRE 1927


    ~ Ses épaules se crispent et si son visage n'en montre rien, il est difficile de ne pas ressentir la tension qui vient de s'installer dans cette petite pièce. Ruben est cependant le plus important en cet instant et reportant son attention à son égard, Léonore se laissa aller aux premiers pronostiques. Curieuse, directe comme sa comparse l'avait aussi été, les questions s'enchaînèrent, tout comme les réponses. Incroyable comment l'esprit d'un enfant pouvait alléger une situation, y donner un sens tout à fait différent. La seule inquiétude qu'il semblait avoir était pour sa mère et non pour lui-même. Sous ces minutes passant, il ressortait pour la blonde que la vie de Ruben n'était pas en danger et finissant par lui ébouriffer les cheveux, elle vint à quitter la salle d'un pas lent, consciente que les véritables problèmes commenceraient une fois la porte passée.

    Le son de la porte résonna légèrement, une drôle de barrière marquant la fin de la trêve que la louve vint à briser, une sorte de vengeance pour ces non-dits, ces sous-entendus qui n'avaient pas manqué de l'agacer. Elle qui avait été un temps si sanguine se laissait aller à présent au calme, au froid presque mécanique de réflexions n'étant délivrée qu'avec une précision chirurgicale. Si la mort d'Alaric était une tragédie, elle savait avoir fait sa part, essayer et bien que cela reste une tâche tant son esprit que son dossier, elle n'y pouvait rien. Plus maintenant. Se concentrer sur les morts était un luxe que Léonore ne pouvait se permettre et laissant quelques de ses doigts craquer, elle reprit :

    "Échouer ? Ne présente pas tes déboires comme les miens Neith, c'est une pente dangereuse sur laquelle je ne m'aventurerai pas si j'étais toi."

    Et il y aura là bien plus qu'un avertissement mais une promesse tant elle ne se voyait pas rire d'une telle chose et encore moins se faire marcher dessus. Neith était une femme intelligente, brillante même mais lorsque cela touchait de près ou de loin à "l'accident" d'Alaric et bien... Cela était bien suffisant.

    "J'ai fait ce que j'ai pu. Certaines choses arrivent, c'est tout."

    Souffla-t'elle alors simplement avant de finalement reporter son regard en direction de la porte. C'était infâme de se dire qu'on ne pouvait s'empêcher de ruminer pour n'importe quelle chose et bien que cela ne la concerne aucunement, elle ne put s'empêcher de secouer la tête, moqueuse à l'égard d'une situation lui semblant surnaturelle.

    "Le simple fait qu'ils aient tenté de l'enlever avec un tel produit annonce déjà tout ce que tu as besoin de savoir. Je ne pense pas qu'il y ait des répercussions, physiques en tout cas. Le reste est entre tes mains."

    Elle est après tout sa mère, celle le connaissant le mieux. La seule même. Et venue se coller contre le mur, les bras sous sa poitrine, Léonore ne décrocha pas son regard de Neith, la détailla dans les moindre recoins. Elle n'avait pas changé, toujours porteuse de ce grand air et de ce regard perçant. Dire que cette femme était bête serait une erreur de jugement mais qu'est-ce qu'elle ne pouvait pas être plus remplie de désillusions.

    "Et à raison. Je n'ai aucun intérêt à lui causer du tort, encore moins après un tel événement. Ruben n'est qu'un enfant. Ce qui se passe entre toi et moi ne le concerne aucunement et je ne ferai rien qui pourrait lui nuire."

    Elle appréciait ce gamin, vraiment. Et si elles s'efforçaient toutes deux de tout évidence à ne pas exploser en sa présence, il était parfois difficile de faire abstraction de l'éléphant dans la salle. Sans même pouvoir se retenir, la louve eut un petit rire amer. Toujours la médicomage des Lestranges.. En effet.

    "Malheureusement, c'est ça ?" demande-t'elle alors en souriant avant de finalement se redresser. "Crépus est au courant ? J'imagine que non vu l'absence de trente-six molosses pour surveiller la salle et la rapidité à laquelle tu as débarqué.. Vouloir enlever un enfant, c'est extrême, surtout en milieu ouvert. Tu sais qui aurait pu vouloir te faire ça ? Et pourquoi surtout ?

    Cela ne la concerne pas mais voilà, Léonore est curieuse même avec ceux qui seraient tentés de lui renvoyer en plein visage. Et là à observer les traits fins mais tirés de sa comparse, la blonde resta un temps emmurer dans le silence avant de finalement reprendre :

    "Tu as une sale tête. Café ?"

    Elle n'attendit pas sa réponse en réalité, se dirigeant déjà vers l'accueil où elle disparut quelques minutes avant que le son de ses pas ne résonne de nouveau, deux tasses à la main.

    « Tiens. Si j'étais toi je le ferai goûter par un personnel, sait-on jamais. »

    Souffla-t'elle, cynique avant de porter la sienne à ses lèvres.

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    (#) Re: la fragilité de la confiance (léonore)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la fragilité de la confiance
    Tw : mention de tentative de kidnapping d'enfant, traumatisme - 22 septembre 1927 - @Léonore Vallet
    Elle se rend compte que ça l’épuise de se battre contre Léonore. Elle ne sait pas bien pourquoi. Sans doute que le temps est passé, que si parfois la douleur est aussi vivante que le jour de l’annonce, maintenant tout est différent. Ou alors est-elle simplement fatiguée parce qu’elle n’avait pas dormi qu’il était tard ou tôt. Et que malgré tout, leur relation lui manquait. Léonore avait été après tout, non pas tant une amie, mais quelqu’un qu’elle avait appréciée et qui avait été une alliée face parfois au creux qui existait entre son éducation de femme indépendante Shafiq et la ridigidité masculine des Lestrange. Dans cette époque où la maternité s’était transformée en un fardeau qu’elle n’avait pas anticipé, Léonore avait été là avec sa franchise décapante qui lui avait tout de suite plu.
    Comme maintenant en réalité.
    Comme quand elle semblait lui échoir des responsabilités que Neith ne se rappelait pas avoir eu. Quelque part, cette phrase la blesse mais l’avertissement est bien compris. Neith se contente de sourire d’un sourire ironique avant de répondre :
    « Je n’ai rien à me reprocher. Je ne suis pas médicomage jusqu’à preuve du contraire. »
    Neith savait qu’elle avait fait ce qu’elle avait à faire à ce moment précis. Face à Crépus et au diagnostic, c’était elle-même qui avait arrêté ce qui permettait encore à Alaric de respirer. Elle avait pris cette responsabilité parce que c’était son rôle parce qu’elle avait été son épouse, parce qu’elle s’en serait voulue de laisser quelqu’un d’autre le faire à sa place. Pour autant, ce choix, cette responsabilité l’avait ne l’avait pas laissée indemne. Elle n’aurait rien pu faire pour le reste. Elle avait été à l’étranger quand elle avait appris et rentrée aussitôt. Et même en y réfléchissant, rien n’avait laissé présager ce drame.
    Rien du tout.
    Ce que souffle Léonore désarme quelque chose chez Neith. Peut-être que de l’entendre à haute voix de la part de Léonore était ce qu’il lui fallait. Neith n’a plus envie de se battre, peut-être même a-t-elle envie de s’excuser de son comportement.
    Être en deuil, blessée, désespérée ne l’empêchait pas d’être une connasse. Et Neith savait très bien qu’elle pouvait l’être la plupart du temps.
    Néanmoins, Neith garde le silence pour l’instant. La discussion glisse sur l’être qui ressemble à Alaric mais qui n’est pas lui. Les arguments de Léonore sont entendus même si Neith tique au ton employé avant de se rappeler qu’elle n’a jamais apprécié Léonore pour sa douceur inexistante, mais bel et bien pour ce genre de phrases assassines.
    Assise et bien contente de l’être parce que pour l’instant son corps semble détaché de sa conscience, Neith écoute Léonore. Elle savait que Léonore aimait beaucoup Ruben. L’inverse était aussi vrai. Après tout, il la connaissait depuis sa naissance. C’était un repère que Neith n’enlèverait pas à Ruben. Il avait déjà perdu son père. Cela suffisait en terme de deuils et de pertes.
    Décidant de ne pas répondre à la question rhétorique de Léonore, Neith répondit simplement :
    « Pas encore. Cela ne va pas tarder. Je voulais d’abord m’assurer que Ruben allait aussi bien que possible. » Mais elle se doute, elle allait devoir avoir une discussion avec Crépus, avec Auguste sans doute et aussi avec son père. Il devenait maintenant impensable qu’elle se retrouve seule et Ruben également.
    « Non, je ne sais pas. La jeune femme qui était présente et qui a sauvé in extremis Ruben semblait penser qu’il s’agissait de personnes extérieures au cirque. Je n’en sais pas plus. Mais il pourrait y avoir quantité de raisons. » Et ça ne lui plait absolument pas le moins du monde.
    La mention de sa tête qui visiblement semblait avoir traverser trois enfers de peur d’avoir perdu son fils en plus de son mari fit hausser un sourcil Neith. Et immédiatement son corps se rappela alors à elle. Elle sentit les tremblements la saisir. Elle savait que l’adrénaline retombait maintenant que le danger était passé. C’était seulement ironique que ce soit en présence de Léonore. Un certain abattement s’afficha sur le visage de Neith qui décida de ne pas le cacher.
    « Une... » Mais, Neith constata avec agacement que Léonore était déjà partie.
    Soupirant, elle essaya de se concentrer pour calmer son corps, s’adonnant à quelques respirations profondes. Quelques secondes plus tard, elle se retrouva avec sa tasse de café entre les mains.
    Mais la phrase de Léonore déclencha un rire nerveux à Neith. Elle savait que c’était à cause du drame de ce soir, mais pas que. Elle avait besoin de désamorcer les armes qu’elle avait érigé contre Léonore et il lui semblait que ce rire scellait cela. La guerre était finie.
    « Excuse-moi. » laissa-t-elle échapper en arabe tout en continuant à rire sans contrôle. « Oh, tes phrases assassines sont toujours aussi drôle. » poursuivit-elle en français.
    Prenant le temps de laisser passer ce fou rire, elle finit par réussir à se calmer avant de dire :
    « Merci. » Elle leva la tasse pour signifier qu’elle la remerciait pour cela mais également en pointant la porte où se reposait Ruben. « Pour lui aussi. »
    Buvant un peu de sa tasse, elle constata que ses tremblements furent moins violents ce qui signifiait que le pire du contre-coup était passé. Après quelques instants de silence, elle finit par dire en plantant son regard dans celui de Léonore :
    « Si tu peux accepter mes excuses pour mon comportement… Je sais que je peux être une véritable connasse quand je m’y mets et tu ne méritais pas cela. Je sais que tu as faits ce que tu as pu. Je suis désolée. »
    Elle ne s’attend pas à ce que ces excuses résolvent tout entre elles, mais elle faisait au moins un pas vers Léonore.
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    (#) Re: la fragilité de la confiance (léonore)

    missive rédigée par Léonore Vallet le
  • La fragilité de la confiance
    TW : MENTION DE TENTATIVE DE KIDNAPPING D'ENFANT, TRAUMATISME - 22 SEPTEMBRE 1927


    ~  Les quelques silhouettes qui parfois passent à leurs côtés s'avancent et se fondent, semblent esquiver d'une volonté nouvelle ces deux femmes de quelques mots. A vrai, il ne faut pas être devin pour deviner l'ambiance lourde, ces regards qui portent ressentiments et regrets. Car toute cette histoire tient de cela : une mauvaise action, une absence, l'impression de se retrouver face à un choix cornélien.  Ce petit sourire ironique et la teinte des mots qui s'en suivent ont le mérite d'être honnête, arrachant une petite moue à la médicomage. On ne peut espérer mordre sans l'être en retour et Neith vient de lui asséner un coup coupant court à son élan. Ce silence parlera de lui-même et se contentant de maintenir le regard, une partie d'elle désirait se cacher derrière de nombreuses excuses, comme elle avait vu tant d'individus le faire : sa jeunesse, un cas non-conforme, la brutalité de tout cet événement..

    Mais non, la réalité était tout autre : Léonore avait tout simplement failli à son devoir. Il n'est pas rare de ressasser ses erreurs, plus encore avec de telles conséquences et il s'agissait bien de cela. Ressasser et se persuader qu'on aurait pu avoir fait plus sans savoir ni comment ni pourquoi. Et elle dit vrai. Neith n'avait pas été là et il s'agissait bien de sa seule erreur, le reste ne tenait.. Que de circonstances ayant échappé au contrôle de chacun. Cet échec resterait sur sa conscience, tant par les retombées brutales qu'il eut et d'une manière bien plus perverse tant il se reflétait indégniablement sur sa propre capacité à protéger les siens. Ce qui était arrivé ici pouvait parfaitement se répéter au sein du Gévaudan et là se trouvait être tout le soucis.

    Il s'agissait bien d'une des raisons amenant la jeune femme aux chevets du plus jeune et ce sans tenir compte un seul instant du différend les opposant. Raison pour laquelle elle ne s'empêcha pas de questionner sa comparse, étonnée sans même sans cacher des circonstances, qui, il fallait le dire, n'avaient rien de banales. Il y avait plus à cette histoire de tout évidence qu'on ne pouvait le croire et bien forcée de s'en retourner au patriarche de la famille Lestrange, Léonore eut un petit hochement de tête à sa réponse.

    "Hm... Tu fais bien. Dieu sait comment ce vieu fou va réagir."

    Rares étaient les fois où elle ne s'était pas méfiée de Crépus. Il était intelligent, prêt à faire ce qu'il fallait pour obtenir ses convoitises et elle n'avait pas oublié les mots exacts ayant franchi ses lèvres au sujet de Neith et de sa grossesse, chose qui n'avait que contribuer à faire les choses à sa manière. Un silence vint à s'installer et avec lui, la possibilité de reprendre ses esprits, plus particulièrement pour l'égyptienne de tout évidence. Les effluves et son apparence ne mentent pas et c'est d'un regard silencieux que Léonore s'éloigne, bien tentée de ne pas se retrouver avec une femme en colère sur les bras. Comme toujours l'odeur de la caféine s'impose à sa truffe, laisse apparaître ici et là quelques moues ; mais le produit est juste, efficace et d'une main tendue la revoilà déjà à tendre cette boisson du diable à sa compère et ce non sans une phrase assassine.

    Elle cherche à frapper de sa verve.

    Elle est accueillie d'une expression dévoilant..

    Un rire.

    La chose est inattendue, agaçante même tant on peut y croire que quelqu'un vous rire au nez. Mais la chose n'est pas aussi mal pensée, à défaut de ses "phrases assassines". Et bien forcée de se murer dans le silence, elle laisse ce fou-rire s'enterrer, les bras croisés telle une gamine vexée.

    "..."

    "Je ne veux pas de tes excuses."

    Lâcha-t'elle alors de brut en blanc. Le regard figé sur la silhouette de l'égyptienne. Sévère, son propre corps semblait s'être figé, allant même à l'empêcher de relaxer le plus simple de ses muscles. Elle semblait en colère, à juste titre mais la vérité se voulait bien plus grise qu'elle n'y paraissait, qu'elle ne l'aurait aimé. Une respiration lui revint enfin, cassant cette posture régide et avec elle, le courage de poser des mots sur sa rage silencieuse :

    "S'il y a bien une chose pour laquelle tu n'as pas besoin de te justifier : c'est ça. Pas avec moi. Pas pour une telle perte. On t'a pris quelque chose de sacrée ce jour-là et tu y as juste réagi."

    A vrai dire, elle-même ne saurait contenir sa colère, la rediriger sainement si on venait à lui voler un membre de la meute. Et en cela, elle comprenait Neith. Son épaule s'écrasa alors de nouveau contre le rebord du mur, sans délicatesse cette fois et la main sur le rebord du visage, se caressant parfois le creux des yeux, elle reprit à demi-teinte, presque honteuse :

    "Crois-moi.. Il ne s'est pas passé une nuit sans que j'y pense. Encore et encore et encore. A ce que j'aurai pu faire. Dû. Mais tu veux savoir la vérité ? Je n'étais même pas sûre du problème, de ce que je voyais. J'ai eu l'impression d'être un gosse impuissant face à un mur, incapable de le contourner, de l'escalader.. Ironique pour quelqu'un dont le seul but est de veiller à la bonne santé d'une famille, hm."

    Et elle en sourit. Jaune, certes mais elle voit en cet instant toute la stupidité de cette situation, l'impossibilité d'y changer quoi que ce soit si ce n'est qu'en allant de l'avant.

    "On ne peut plus changer les choses, cela est certain. Mais tu peux être sûre que je ne referrai pas la même erreur. Avec toi ou Ruben."

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    (#) Re: la fragilité de la confiance (léonore)

    missive rédigée par Neith Shafiq le
  • la fragilité de la confiance
    Tw : mention de tentative de kidnapping d'enfant, traumatisme - 22 septembre 1927 - @Léonore Vallet
    Elle n’éprouve aucune satisfaction à avoir blessé Leonore. Ce coup de griffe invisible et bien placé. Se côtoyer dans l’intimité d’une salle d’examen centrée sur sa maternité avait permis également de connaître Leonore. Neith savait qu’elle arrivait bien à cerner les gens et Leonore aimait son métier. L’attaquer dessus était aussi facile que mesquin… mais quelque part il y avait aussi un fond de vérité bien que Neith savait pertinemment que Leonore était parfaitement capable. Elle l’avait été avec elle tout du long de sa grossesse et de son début de maternité qui avait eu de grands bas psychologiquement.
    D’autant plus une raison de savoir ce qui s’est passé avec Alaric… pensa-t-elle néanmoins tristement.
    La qualification de Crépus en « vieux fou » eut le mérite de faire sourire ironiquement Neith. Elle, elle ne l’aurait certainement pas qualifié comme cela. Son ex-beau-père était quelqu’un de très intelligent et qu’elle respectait beaucoup, autant, elle l’espérait qu’il la respectait. Mais oui, elle prenait aussi des précautions et il lui faudrait parler de tout cela à Crépus dont Ruben était un des héritiers.
    (« Cet enfant est notre trésor. Le tiens parce qu’il prendra ta suite, le miens parce qu’il est un bout de toi. ») avait-elle soufflé un jour à Alaric alors qu’elle observait Ruben dormir dans son berceau.
    C’est finalement les nerfs qui lâchent d’un seul coup. Le rire nerveux, les tremblements. Tout son corps se relâche de la frayeur qu’elle a eu et du manque de sommeil sans doute en cet instant. Bien heureuse d’avoir eu la présence d’esprit de s’asseoir, elle ne peut s’empêcher de faire ce qu’elle considère juste, s’excuser auprès de Leonore. Elle lui devait au moins cela.
    Mais lorsque Leonore refuse ses excuses, le rire de Neith se tarit. Evidemment, Leonore n’est pas obligée de les accepter. Elle se doutait qu’il faudrait plus, même si c’était franchement désagréable de se prendre une gifle mentale après des excuses. Mais peut-être que je l’ai mérité.
    Néanmoins, Neith s’apprêta à se blinder pour recevoir les coups que Leonore préparait. Il suffisait de voir à la façon dont elle était énervée. Neith préparait ses boucliers non sans une certaine lassitude. Cela n’avait sans doute pas été très judicieux d’engager le combat de sortir le drapeau blanc maintenant alors qu’elle se rappelait qu’elle n’était juste qu’une mère, qu’une femme qui payait un léger contre-coup de cette soirée cauchemardesque.
    La suite la surprend cependant, mais venant de Leonore, elle ne pouvait pas être déçue. L’expression de Neith change. Elle ne cache plus sa vulnérabilité sous un masque de stoïsme.
    On t'a pris quelque chose de sacrée ce jour-là et tu y as juste réagi.
    Alaric avait été sacré, oui. Toute leur relation l’était parce que quelque part il avait cristallisé tout cet espoir que du moins qu’une grande majorité d’entre eux étaient les mêmes mais que certains pouvaient apprendre. Il avait été sa plus belle histoire d’amour, son tout, même s’il n’avait jamais été parfait. Elle non plus. Il avait été son époux et elle lui avait toujours dit que si elle avait été la lune, elle aurait fait de lui son soleil. Peut être que métaphoriquement c’est ce qu’elle avait fait. Et puis un jour, tout s’effondrait. Alaric avait laissé un tel vide parce qu’il avait été un tel socle qu’il avait été plus facile de détruire au passage des cibles aussi faciles que pouvaient l’être Leonore.
    Le regard dans le vide, Neith entend les paroles de la médicomage. Elle entend une autre sorte de détresse que la sienne. Mais son regard se relève aux dernières paroles de la blonde. Elle la croyait.
    « Ne fais pas de promesses que tu ne peux pas tenir, Leonore. Mais tu peux faire au mieux, effectivement. » Elle dit cela sans aucune amertume, juste de la lassitude. « Tu es capable et tu l’étais à ce moment-là. Ce qui s’est passé t’a dépassé et nous savons toutes les deux que tu n’aurais rien pu faire. Tu as raison : ce qui est fait est fait. Alaric ne reviendra pas. »
    Adressant un faible sourire à Leonore, Neith reprit :
    « En attendant, si tu peux me dire si le choc ne vient pas de me faire chuter ma tension drastiquement… Ou me donner quelque chose pour demain. J’ai peur qu’entre le manque sommeil et l’inquiétude, ce soit compliqué pour aller travailler… Et avant que tu me fasses les gros yeux, sache que je ne peux vraiment pas repousser mes obligations. » Pause. « Je suppose que cela ne dérangera pas les Lestrange, mais je vais rester ici pour le reste de la nuit. Je dormirai avec Ruben. » Parce qu’elle avait besoin de sa présence, de son odeur d’enfant pour se rassurer également.
    Loom of Fate | 2023
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    (#) Re: la fragilité de la confiance (léonore)

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