[Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
(#) [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Alice d'Apcher leNom
Si le nom de famille est classique, facile à retenir, il n'en est pas moins un mensonge. Invention de la première personne qui a croisé ses yeux, s'exclamant : "quel beau regard". Il ne fallut pas moins. La petite orpheline était nommée, préparée à ce monde. Elle charrie pourtant dans ces veines les souvenirs d'autre, les mensonges d'une famille. Le sang est bleu, la malédiction est vivace. C'est que c'est la lune qui appelle l'enfant quand elle n'a pourtant rien d'un loup garou. Maledictus de mère, offrande de Seluné de père. Mélange d'Apcher et de Lustrac. Cachée, oubliée, rappelée uniquement par le grand-père, celui qui veille et celui qui grince des dents quand il est pourtant à l'origine des malheurs.Prénom
La petite était si mignonne qu'on lui a offert un prénom indémodable. Alice. Qu'il lui va bien aujourd'hui que Lewis a sorti son œuvre et qu'elle se perds à son tour dans le pays des merveilles. On la dit rêveuse la petite Alice. Elle s'oublie dans des songes pour ne pas affronter le vrai monde. Jusqu'à ce que Pandore prenne la suite, jusqu'à ce qu'elle laisse la place à cet alter crée de toute pièce. Nulle place pour la maladie : elle préfère perdre pied que faire face.Naissance
Histoire cachée, drame familiale oublié. On ne parle pas de cela chez les De Lustrac. On ne raconte jamais comment elle a donné la vie dans le plus grand secret, elle qui n'avait nulle grossesse. La maladie de la mère fut maquillée et c'est presque avec soulagement que la transformation finale eut lieu. Alice fût abandonné le jour de sa naissance, un 14 Juillet d'allégresse quand on fêtait la mort de la royauté chez les moldus.Parents
Qu'Alice ignore tout de la vérité de son arbre généalogique, pourtant si bien dressé. Son père, désormais baron d'Apcher, la croit morte. Arsène d'Apcher aurait pourtant tout fait pour que l'enfant ne disparaisse. Sa mère, dans un sursaut de conscience, a essayé de le faire venir. Trop tard. Hestia de Lustrac a mis au monde Alice mais de mère elle n'a jamais porté la couronne car c'est deux semaines après qu'elle est devenue, définitivement, un animal, malédiction emportant tout sur son passage. Thaumas garde, d'une main de maitre, les yeux fixées sur sa descendance, dans le plus grand silence.Nature du sang
Le sang est pur bleu comme le ciel mais elle n'en sait rien. Quand elle se coupe, il coule aussi rouge que ces soeurs. On ne parle pas de ces choses là au bordel. On raconte seulement que ceux qui épousent ont la royauté en couronne.Situation matrimoniale
Alice se rêve fiancée à un baron, éprise et amoureuse, fuyant son enfer personnel pour un monde de faste et de grandeur. Mais l'annulaire est vierge et elle est célibataire, hétérosexuelle par conviction, sans jamais s'être posée la question. On ne parle pas de ces choses là et se sont les hommes qui ont l'argent.Occupation
C'est au sein de l'empire des sens qu'elle apprends son art. Alice deviendra courtisane de luxe quand sa formation sera terminée. pour l'heure, elle rêve au prince charmant, pureté envolée depuis longtemps entre les griffes d'un autre. Elle est belle la colombe aux ailes brisées. Elle est belle alors on en attend beaucoup d'elle.Scolarité
Une nuit étoilée a illuminé Melusine lorsqu'Alice s'est rendu devant le portrait. L'empire des sens a jugé bon d'une jeune femme instruite et intelligente, tout pour plaire à ces messiers quand viendrait l'heure. Elle y eu une scolarité sans bruit, jusqu'à sa cinquième année où elle fut retirée de l'école pour parfaire ses connaissances auprès de la courtisane qui devient sa préceptrice. Alice, calme et timide, ne se fit pas beaucoup d'amis à l'école, la plus proche en étant arrachée beaucoup trop vite.Composition baguette
Bois de mélèze, crin de licorne, 22 centimètres, souple. La baguette discrète, qu'on ne sort quand de très rares occasions. Elle n'aime pas forcement mettre en avant sa magie. Elle a une certaine puissance en elle, inconnue, cachée. Parce qu'elle refuse d'en offrir le dixième.Patronus
Jamais Alice n'a su produire un patronus, la magie n'étant pas assez puissante ou assez développée pour cela. Elle aurait certainement une loutre comme animal de compagnie mais elle ne le saura jamais.Epouvantard
Amortentia
L'odeur des animaux, de ce terreau ferme dans lequel grandissait les plantes. La douceur des cheveux, dont elle ne s'est approchée qu'une seule fois, fascinée par la beauté des animaux. Celles des potions et surtout de la serre de Beaubaton. La nature, qui l'attire, sans qu'elle n'en comprenne les raisons. Puis celle de draps propre, à peine lavé, qu'on étire sur un lit neuf.Particularité Magique
Depuis la naissance, Alice est marquée de la même malédiction que sa famille. Certaines des anciennes de l'empire se doute d'ailleurs de son lien avec son étrange protecteur, riche comme Cresus. On murmure qu'elle serait une bâtarde de Lustrac mais elle n'en croit rien. C'est pourtant de plus en plus régulièrement que la jeune femme se transforme en chien. Elle renie violement l'animal et il n'a aucun place en elle. L'instinct n'existe pas mais la forme blanche en rappelle une autre.Clotho
On ne parle d'Alice que pour sa timidité, sa capacité à rougir pour tout et son absence de férocité. Sa mentor jure qu'elle en fera quelque chose, pour autre chose que sa beauté. Peu des femmes de l'empire y croient, certaine que si la petite est jolie, elle n'est pas assez intéressante pour attirer les regards. Même marquée et parfumée. C'est qu'Alice est tête en l'air, préféré fureter et lire qu'observer le monde qui l'entoure. Elle s'est enfermée dans ses doux rêves, refusant de voir la vérité. Car la vérité tâche. Car la vérité ne fait pas plaisir.
Alors il y a Pandore. Il y a cette autre qui sort quand le masque ne tient plus et quand le monde se fait pour de vrai trop complexe. Il y a cette puissance, cette charmeuse, qui s'offre quand s'enroulent autour d'elle des bras non désirés. Il y a la séductrice, la femme fatale.
Et il y a l'enfant, celle qui jamais ne grandira, qui se cache derrière le minois virginale pour espérer échapper. mais échapper à quoi ? le prince charmant n'existe pas. Et il ne l'emportera jamais au pays imaginaire.
Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? Les moldus ne sont pas un problème. De moins, elle ne sait pas quoi en penser. Alice ne s'estime pas assez intelligente pour donner son avis, qu'on ne lui demande de toute manière pas. Le sujet la dépasse et elle se contente d'hocher la tête avec un beau sourire. Mais ceux qu'elle a rencontré, jusqu'ici, n'étaient guere différents des sorciers.
Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ? Elle les admire. Alice lit toutes les gazettes, observe tout leur déplacement. Ils sont si beaux, si puissants et si forts. Elle est amoureuse des collections d'Antoinette, observe de loin Alcryst en rêvant que leurs regards se croisent et que le coup de foudre les emportent si loin. Ils sont ce que la France a de plus beaux, et elle ne se cachera jamais de le penser.
L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ? Merci de nous répondre, en quelques mots, à votre guise.
(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Alice d'Apcher leMon tendre aimé,
Que cette lettre me parait dure à t'écrire en ce matin. J'ai pourtant réussi à me hisser jusqu'au bureau. J'espère qu'elle parviendra jusqu'à toi. Les autres furent interceptées mais l'elfe de maison est courtois. Je sais qu'il le fera, je lui ai promis quelque chose qu'il ne saurait refuser.
Oh je t'en supplie ne t'offusque pas de cette missive coincée entre des ongles sales. Je voulais t'écrire avant mais mon père m'en a empêché. Il refuse un scandale familial. Il ne veut pas d'un enfant naturel. Il m'a dit que tu préférerais le silence, comme tous les hommes bien nés. Que tu ne viendrais pas. Je sais pourtant Arsène. Je sais que tu n'es pas de ces idiots. Que tu assumerais. Que tu me demanderais en mariage pour que jamais scandale n'éclabousse les notres.
Tu l'as bien lu Arsène. Ne t'énerve pas, par pitié. Je ne suis pas malade. Si je ne suis revenue à l'école, c'était seulement car ma condition ne pouvait plus être cachée et qu'avec la malediction... Dieu sait ce qui aurait pu arriver. Ils ont préféré me savoir au plus proche des médecins de famille.
Je suis enceinte. Je porte la vie et bientôt naitra ta fille. Je suis persuadée que c'est une petite fille. Elle réagit déjà à ton nom et je lui raconte notre histoire en espérant qu'elle vive dans un monde meilleur, où nous serons tous les deux.
Mon père veut garder le secret. Elle sera abandonnée dès qu'elle verra le jour. Notre petite Alice. Un A, comme les femmes de ta vie. Le monde aurait été si doux si nous avions été plus âgés. Si nous nous étions mariés dans le secret.
Mais mon père ne veut d'Apcher pour notre lignée. Il refuse votre condition plus fort encore que tout le malheur de ma famille. Je suis désolée mon aimé.
J'en implore pourtant après toi aujourd'hui. Je refuse que les décisions de Thaumas n'impacte toute la vie de cette pauvre enfant. J'aimerai... je t'en supplie Arsène.
Puisse cette lettre te parvenir à tant.
Je t'aime et je t'aimerai toujours.
Ta douce Hestia.
Juillet 1907 -
Et la mère ? Le visage de Thaumas se fait grave. Ses yeux se voilent. Elle est morte. Il passe une main maladroite dans ses cheveux qui blanchissent déjà. La pression. La douleur. La perte de sa fille est gravée dans tout son être. Un père ? Un reniflement déforme le visage du de Lustrac. Elle n'en a jamais eu. Appelez là Alice. Que les dernières volontés soient au moins respectées. Vous toucherez une pension de plusieurs centaines de francs pour son éducation. Et pour votre silence. La dernière phrase est appuyée. On ne doit jamais retrouver l'enfant, quoi qu'il en coute.
Dans le berceau est glissée une petite plume de chouette effraie, dernier soupir d'Hestia avant le grand départ. La petite paume s'enroule autour. Le bébé dort. Il ne la regarde pas plus. Cette enfant n'est pas de son sang. Cette enfant n'est pas de sa famille.
Je passerai vous payer tous les mois. Prévenez moi si son comportement venait à changer. Bien entendu, pas un mot à quiconque.
La courtisane hoche la tête. Elle enterrera avec elle le visage du De Lustrac, dont le coeur se ferme alors que s'éloigne le couffin. L'enfant s'échappe avec le dernier souvenir de sa fille. Ils ne se reverront jamais.
Janvier 1912 -
Attends moi Diane ! Le cri de l'enfant s'arrête d'un seul coup alors que sa compagne disparait derrière un mur et que elle se fige brutalement. L'homme, devant elle, n'a pas l'air gentil. Pas même cordial. Il est grand. Ses cheveux grisonnent sur les tempes et, au regard du costume qui l'habille, il n'est pas un des hommes de main de Mama. Sa cravate est serrée, sa mine austère. La petite le dévisage, ses grands yeux bleus plantés dans leurs vis à vis.
Une seconde de trop.
Avant qu'elle ne les baisse, se rappelant vivement les ordres et les enseignements. On ne regarde pas ces messieurs dans les yeux. On ne les dévisage pas; On incline la tête et on fait une révérence mais jamais on ne soutient leurs yeux. Ils nous sont superieurs.
Alors Alice fait ce qu'elle fait de mieux. Elle s'enferme dans le silence et elle offre sa plus timide révérence. Avant d'attendre qu'il lui demande de s'éloigner. L'homme ne le fait pourtant pas. Ses doigts glissent sur le menton de l'enfant. Il a la peau douce des hommes qui ne travaillent pas, si loin de ceux qu'elle côtoie. Il lui fait relever le visage, relève derrière son oreille une mèche brune. Elle ne relève pas les yeux, les épaules rentrées.
Il finit enfin par la lâcher.
De la journée, Alice ne gardera que le souvenir d'un homme étrange. Et la peur de courir de nouveau dans les couloirs.
Juillet 1915 -
Le bruit des alarmes faisait pleurer les plus petits. Alice n'était pas encore très agée mais elle s'occupait déjà des autres orphelines comme une mère. Point de poupon pour la petite fille mais l'instinct maternel était trop précoce. La douceur s'offrait déjà, témoin invisible de ce qu'elle serait.
La mère maquerelle les avait toutes réunis. Il n'y avait pas d'homme avec eux, déjà parti au front, pas encore rentrés de la guerre. Ailleurs, les corps s'amoncelaient. Ici, sous les toits de Paris, on tentait de survivre.
Vous vous cachez dès qu'on vous le demande. Et cette fois, ce ne sera pas pour s'amuser. Alice hoche la tête. J'ai peur, pleure une petite fille. Elle la prends dans ses bras. Elle est prête. Elle a peur elle aussi. Coeur qui tambourine fort sous la poitrine, presque à en sortir. Mais elle trouve dans les autres une raison de lutter. Une raison de ne pas pleurer.
Elle protègera les autres. Parce qu'ils n'ont pas de protecteur quand la guerre s'abat sur eux et que la France doit plier l'échine. Elle se mettra en danger, elle le sait. Mais elle promet à Dieu, si puissant et si miséricordieux tout la haut, qu'elle sera une mère. Une seconde. Pour les petits.
Aout 1918 -
Il te faut une éducation Alice baisse la tête, accepte la demande. Elle ne veut pas partir. Elle ne veut pas laisser les autres orphelines. C'est qu'elles sont bien plus nombreuses depuis que la guerre est finie. Tant on été laissé aux portes de églises et au devant du bordel. Il y a beaucoup de poupons et elle devrait aider.
Mais les ordres sont les ordres et jamais Alice n'en a discuter le moindre. Elle fait ce qu'on lui demande, toujours. Elle sait, aussi, pour les avoir vu discuter, que la demande vient du vieux monsieur. Celui qu'elle croise une fois par mois, toujours à la même date. Celui dont elle a un peu peur parce qu'il est impressionnant. Certainement l'amant de Ma'. L'italienne sait s'entourer. Et c'est toujours vers elle qu'il va.
En Septembre, elle rentrera à l'école. Et elle essayera de faire tout son possible pour ramener de beaux résultats à Ma'.
Juin 1920 -
Elle est assise sur son lit, une moue sur ses lèvres pleines. Alice regarde son amie, le cœur gros comme jamais. Elle ne veut pas lui dire au revoir mais elle n'a pas le choix. La décision de Tatiana est de toute manière irrévocable. En Septembre, elles ne se retrouveront pas. Alice a envie de pleurer. Ses yeux ne se gorgent pourtant pas d'eau. On commence à dire, dans le secret, qu'elle ne ressent pas d'émotion. C'est qu'elle s'est blindée pour qu'on la croit intouchable. Tatiana l'a vu pleurer une fois.
Alice sert son oreiller sur sa poitrine. Alors je dois te dire au revoir ? demande-t-elle. Si son visage essaye de ne rien monter, sa voix chevrote. Elle n'est pas encore aussi forte que les autres filles de Ma'. C'est qu'on lui a demandé une éducation et qu'elle s'y prete parfaitement. Presque capable de se fondre dans le beau monde.
Mais c'est aussi et surtout grâce à Tatiana. Elle a appris quelque mots de russe et lui a confié le français. Que sa seule amie parte est tragique. Elle ne pourra rien y changer. Leurs vies s'éloignent. Tu me jures qu'on s'écrira des lettres hein ? demande-t-elle, presque implorante. Elle l'est totalement. Essaye de ne pas y accorder plus d'importance. Elle pleure pourtant quand vient l'étreinte.
Juillet 1922 -
Tu ne retourneras pas à l'école à la rentrée. Ils t'ont appris tout ce qu'ils devaient. Nous prendrons désormais en charge la suite de ton éducation.
La nouvelle n'est pas étonnante mais elle baisse la tête. Ma' lui prend le visage en coupe. Les émotions doivent se cacher. Les clients n'aiment pas ça. Elle le sait Alice. Elle servira au plaisir des uns et des autres mais on la promet à plus qu'une simple prostituée. Elle a au moins cette chance. Elle sait déjà que bientôt, elle chantera comme le font ses soeurs dans les chambres de la maison close. Qu'elle s'offrira pour les plus grands plaisirs. Certaine filles lui ont déjà montré comme on faisait pour qu'elle ne soit pas trop timide le premier soir.
Mais Alice aurait aimé rester à l'école et continuer d'apprendre. Rencontrer un prince charmant, aimer quelqu'un plus fort. Tomber amoureuse même. Qu'il l'emporte loin d'ici. Il y a une des filles de la maison qui a épousé un bourgeois. Elles n'ont pas été invité, bien entendu. Mais depuis, Marie vie sa plus belle vie.
Alors pourquoi pas elle ? Elle est jolie, ça, c'est certain. Elle est cultivée. Elle essaye d'être intelligente.
Il lui faudrait finir l'école. Oui Ma' repond-elle pourtant, ultime finalité. Elle ne rejoindra plus les bancs de Beaubaton.
Mars 1925 -
Alice écoute moi ! Les deux mains sont posées autour du museau du berger, les yeux noirs de Ma' sont plantés dans ceux, d'azur, de l'animal. Calme toi. Inspire. La panique est pourtant dans toute la bête. Sa patte droite est couverte de sang et les morsures sont celles de canines. Tu peux le faire, respire, respire s'il te plait. Le chien panique pourtant. De plus en plus. Son museau est brulant, ses flancs se soulèvent sans parvenir à ralentir. Un long couinement s'échappe de ses babines. Elles se soulèvent, les crocs se dévoilent. L'animal grogne, si puissamment. Ma' ne recule pourtant pas. Alice, je sais que tu es là. Ecoute ma voix ! Le chien aboi. L'autre ne bouge pas, serrant toujours le museau, les dents si proches de son visage. Je sais que tu m'étends. Ne le laisse pas prendre toute la place. Tu es toujours là. Tu es toujours toi. Elle continue à parler, sans jamais s'arrêter. L'Italien finit par remplacer la langue de Molière alors qu'elle lui souffle, en boucle, de revenir.
Alice est enroulée dans les couvertures, tremblante de froid quand Ma' s'éloigne enfin. Le chien se fait de plus en plus présent. Et la petite a peur alors qu'elle éclate en sanglot. Bientôt, trop tôt, elle ne reprendra plus sa réelle forme. Elle sera perdue, enivrée par l'appel de la nature.
Elle ne veut pas. Elle ne veut pas.
Elle ne veut pas !
Mais la malédiction ne lui laisse aucun choix. Elle a un métronome au dessus de sa tête, une épée de Damoclès qui tombera au pire moment. Elle veut vivre pourtant. Aimer. Devenir mère. Epouser un duc ou un baron, s'enfuir loin de... de quoi après tout ? Elle pleure alors que Ma' la laisse seule. Car l'Italienne ne pourra rien pour elle. Ca court dans ses veines. Ca crépite dangereusement.
Bientôt, elle se changera pour toujours.
Bientôt, Alice mourra aux yeux du monde.
(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Alice d'Apcher le- Code:
<b>barbara palvin</b> <em>|</em> @"Alice Beauregard"
Pour ajouter le personnage dans une famille :
D'apcher et de Lustrac (fille d'Hestia de Lustrac, elle même fille de Thaumas) :
- Code:
@"Alice Beauregard" (F · 20 ans)
- Code:
Hestia de Lustrac (F · 37 ans, transformée depuis 1907)
Pour le bottin des années de naissance :
- Code:
14.07.1907, @"Alice Beauregard" - Beaubaton
Pour le bottin des particularités :
- Code:
<b>Maledictus</b> @"Alice Beauregard"
Pour le bottin des emplois :
- Code:
<b>Apprentie courtisane - Empire des sens</b> @"Alice Beauregard"
(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Tatiana Luscombe leEt re-bonjour vous
On a déjà parlé en PV de notre lien, mais j'viens t'affirmer ici aussi que ça me va toujours ~
En tout cas, c'est un joli début de fiche et qui promet plein de drama !!!
Courage pour la suite, dove !
(@Awona)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)
Luka Romanov (5)
(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Auguste Lestrange lePour le blabla staff, tu connais, c'est 10 jours pour la fiche et si tu as besoin de quoi que ce soit tu viens nous voir
(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Arsène d'Apcher leRebienvenue chez toi, ce début de fiche est tellement pépite omg j'ai trop trop hâte de lire la suite
Et ça promet tellement de belles choses en rp là, si hâte qu'Arsène découvre que sa fille est toujours en vie
Tu sais où nous trouver si tu as besoin de quoi que ce soit
(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Invité le(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Alice d'Apcher le(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Charles Delacour le(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Alice d'Apcher le(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Invité lecomment te dire ?
vraiment, je-
JE RESPIRE ET JE REVIENS
*décède and come back*
J'ai tout lu d'une traite, mais d'une traite comme on se lance tête la première dans un chaudron parfumé de force, de complexité et de survivance de douceur. Seigneur. Non, mais parce qu'en fait j'ai du mal à m'en remettre. CAN SOMEONE CALL AN AMBULANCE PLEASE ??
Alice est si touchante, si à l'opposé de tout ce qu'elle aurait pu être. La tragédie de sa vie, j'te jure, elle vient cogner si fort que j'ai lu la moitié de la fiche avec la main sur mon coeur ( bebou touché/20 ) AND I'M STILL NOT OVER IT
j'sais que tu seras jamais satisfaite de ce que tu écris,
mais saches que ton Alice est un bijou aussi beau qu'elle est solide.
et que j'ai un Nikita qui n'attend qu'une chose : la protéger jusqu'à plus soif
elle veut les étoiles ? tkt il va les lui chercher, mais, genre, même pas besoin de demander. C'est acté, ce sera fait.
La fluidité de ta plume, le choix des familles, le fc, CE PRENOM mon dieu.
la lettre d'Hestia ( ) m'a tant touché, l'attitude du grand-père m'a chamboulé ( je peux pas m'empêcher d'éprouver de la pitié et de la tristesse pour ce vieux monsieur qui a perdu sa fille ) et puis, seigneur, qu'est-ce que tu vas tout déchirer avec le côté maledictus ? J'AI DEJA SI HÂTE !!!
bref,
j'me tais now.
ily. i love her.
te mets pas trop la pression, tu fais des merveilles
(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Alice d'Apcher leMais comment que tes mots me touchent beaucoup mais genre BEAUCOUp trop (je suis beaucoup trop fan de papi aussi, genre that men là, j'ai si hâte de le faire en scenario !)
En tout cas Nikita a interet de la proteger, elle va avoir besoin de tout l'amour de son loup loup préféré
(#) Re: [Clotho | Alice Beauregard] alice, where's your wonderland ?
missive rédigée par Loom Of Fate leBienvenue en France ! Laissez-passer pour la France |
Bienvenue dans l'histoire Loom of Fate ! Tu es désormais libre de vagabonder à ta guise sur les pavés de Paris et partout en France. Pour commencer ton aventure de la