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(#) [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Auguste Lestrange le11 Octobre 1927 • Résidence Royale de Vaux le Vicomte • @"Victoria de Valefor" • TW : Classisme
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Vaux le Vicomte est l’un des plus beaux castel français encore debout. Auguste a beau lui préférer Montrésor ou encore le Haut-Koenigsbourg, il n’en reste pas moins un monument de bon goût français, et une réelle réussite architecturale dans le style de la grande époque. Le dôme central, quoique absent de la majorité des discussions expertes au profit des jardins ou du plan massé, est à ses yeux le plus bel attrait de l’édifice, rappelant la grandeur byzantine et les chefs d'œuvres de la renaissance italienne. Les jardins, en revanche… Eh bien, les jardins sont à la française, droits, proprets, maniaques et étriqués, de quoi lui donner une impression de claustrophobie même au beau milieu de leur immensité.
Quelle idée ! Il est probablement le seul imbécile à se dépêcher d’entrer plutôt que d’admirer. Au moins, à l’intérieur, les solides murs de pierre lui donnent une bonne raison de se sentir à l’étroit !
Ses pas ralentissent d’ailleurs lorsqu’il parvient en haut de la volée de marches menant à l’entrée réservée aux invités, Auguste prenant le temps de lisser les pans de sa veste avant de pénétrer à l’intérieur, au profit des longs jours frileux d’Octobre. Il a rendez-vous en ce jour avec la princesse héritière des Valefor, pour une entrevue privée destinée à leur permettre de s’apprivoiser, le tout organisé comme de juste sous l’impulsion de son père Crépus qui semble incapable de reposer en paix avant que son héritier ne soit uni à la couronne de France. Une perspective qui, il y a encore peu de temps, lui déplaisait souverainement. Cependant, à défaut d’un meilleur parti à suggérer et suite aux évènements de l’été, Auguste doit bien reconnaître venir à considérer sérieusement la chose.
S’il ne l’avait pas fait, il ne serait de toute façon pas là en cette journée.
Annoncé auprès du bureau secrétarial, on l’invita à s’installer dans l’une des salles d'attente destinées aux invités de la noblesse, ce qu’il fit sans rechigner. Intérieurement, cependant, l’obséquiosité et la ségrégation tendent à le rebuter, sans que cela ne représente une surprise quelconque. Bien entendu qu’ici, ils séparent la noblesse de la populace. Distraitement, ses pensées se portent vers sa longue correspondance avec Archimède, à leurs idées échangées sur les bienfaits de la monarchie et sur ses dérives. Et sur ceux qui l’incarnent. Est-ce qu’ils apprécient réellement ce cérémonial ou est-ce un mal auquel ils se sont simplement habitués ? Apprécient-ils vraiment ces innombrables règles et cette atmosphère feutrée et policée ? Peut-être serait-ce une bonne idée que de proposer à la princesse de s’esquiver quelque peu ?
Ses pensées le portent, comme à chaque fois qu’il se laisse voguer sur le méandre d’une psychée éternellement insatisfaite tandis que par la fenêtre, il contemple ces allées et ces fontaines si parfaitement agencées. Et c’est finalement le bruit de la porte s’ouvrant de nouveau qui brise le charme hypnotique de ses considérations, fracassant sa rêverie sur le rivage du moment présent. Bien. Vaux Le Vicomte. La princesse. Il se détourne promptement de la fenêtre, jette un œil à l’horloge classique indiquant l’heure, curieux du temps qui vient de s’écouler, et tombe finalement sur la silhouette venue le chercher. Un autre employé, auquel il emboîte alors le pas jusqu’à la pièce où on a choisi de le recevoir. Les corridors s’enchaînent avec une perfection synchronisée jusqu’à leur destination.
Il est promptement introduit, bien que prudemment tranquille et lorsque résonne le ‘Son Altesse Sérénissime’ du page, Auguste reste coi, avance tranquillement et s’incline avec une prestance pétrie d’aisance, baise-main de circonstance. Ce n’est qu’à l’instant où la porte se referme qu’il s’autorise une expression où la surprise tempérée prévaut, rencontrant, non pas la mire du Joyau royal mais les prunelles plus familières d’une aurore en repos. Victoria. Jeune femme dans la fleur de l’âge, avec une carrière trépidante devant-elle, bien plus qu’au sein de ces murs. Une princesse qui manquât être sa promise durant leurs jeunes années et qui fut très certainement source abondante d’émotions en tous genres pour l’adolescent studieux qu’il a été.
“Je crois qu’on s’est trompé de Valefor lorsqu’on a pris mon invitation.”
Trait d’humour pour défaire un possible malaise face à cette situation quelque peu incongrue.
“Mais je ne doute pas qu’on viendra me chercher bien assez tôt une fois la méprise réalisée. En attendant… Ai-je l’autorisation de rester, Votre Altesse Sérénissime ?”
Dissimuler la gêne par l'humour n’est pas dans ses habitudes, Auguste est réellement amusé et, en un sens, vengé de toute la rigidité du protocole pour arriver jusqu’ici. Quelqu’un au secrétariat s’est trompé dans les titres, et si son cœur saigne d’avance pour le pauvre gratte-papier qui recevra certainement une ferme remontrance, Auguste ne trouve pas moins la méprise des plus hilarantes. Et finalement, pour eux qui ne se sont guère croisés ces dix dernières années, voilà bien une étrange occasion pour des retrouvailles. Tout du moins, si elle ne le chasse pas immédiatement mais qu’y peut-il si c’est le cas ? Toute aurore qu’elle est, elle reste une couronnée. Et pourtant, contrairement aux autres… et bien… N’a-t-elle pas de la substance ?
“Félicitations, pour vous reprise de service.”
Vouvoiement tant qu’il n’est pas certain du vocable qu’elle souhaite adopter. Il a beau être en position de faiblesse, Auguste a conscience de débarquer aussi soudainement qu’inopinément et il n’a aucune envie de l’acculer involontairement. En fin de compte, elle aussi, elle a grandi, changé et en vérité ? Que sait-il encore même d’elle après tout ce temps loin du sol Français ?
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(#) Re: [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Victoria De Valoys le DON'T BE AFRAID TO START OVER
Auguste Lestrange & Victoria de Valoys « Résidence Royale de Vaux le Vicomte, 11 octobre 1927»
J’ai toujours préféré notre résidence secondaire à la résidence royale de Vaux le Vicomte. Notre manoir est vétuste et morne en comparaison. Il porte difficilement le poids des années et nécessite constamment de considérables travaux de rénovations. Pourtant, mon père et moi l’adorons et le considérons comme maison. Là, dans ce pré-carré entouré d’un jardin aussi désordonné que bien fourni, nous nous complaisons dans ce calme et cette intimité dont nous avons grand besoin. Là, entre ces vieux murs fatigués, nous nous plongeons dans les souvenirs de nos défunts comme de nos vivants. Chaque saison et chaque objet dans cette demeure est une ode à la vie, au passé, au présent et au futur.
A l’inverse, Vaux le Vicomte n’est qu’une fourmilière grouillante aseptisée, codifiée, vernie et superficielle. Tout doit être parfait, symétrique, grandiose et beau. L’imperfection, l’asymétrie, le marginal n’ont pas leur place. Déjà, je sens le poids des jugements des uns et des autres. Ceux qui savent que je suis auror s’étonnent de cette vocation curieuse. Tantôt on l’admire, tantôt on me critique, tantôt on se rit de moi et ma lubbie.Qu’est-ce qu’un Palais Royal sans ses comédiens? Les divers nobles, domestiques et courtisans qui s’y succèdent accentuent davantage cette sensation que Vaux le Vicomte n’est qu’un grand théâtre humain, où chacun s’adonne à un acte ou à deux actes. Rien n’est vrai, rien n’est authentique.
Ca me gonfle.
Pourtant, je suis là. J’attends dans une pièce. Mon père, ou plutôt une parente à nous, a arrangé un tête-à-tête avec un possible prétendant. La marieuse a réussi l’exploit de trouver un malheureux qui accepte une princesse très loin de la succession, qui porte la folie dans son sang, qui n’est plus dans la fleur de l’âge - déjà, on susurre dans les couloirs sur ma possible infertilité dû à mon age - et qui met sa vie en danger chaque jour en tant qu’auror. J’avoue que si je suis curieuse, je n’ai pas grand espoir. D’une part, j’ai dépassé ce stade où je peux envisager ce genre d’arrangement. D’autre part, toute cette masquerade n’est que pour complaire à l’une des innombrables conditions de mon père pour que je reprenne paisiblement ma fonction d’auror.
Quelque part, je pense qu’il s’inquiète que je vais finir seule s’il vient à trépasser.
- Monsieur arrive.
Quelqu’un l’annonce. J’inspire profondément, me pare d’un beau sourire et me prépare à une session qui peut être humiliante ou amusante selon le caractère de l’autre. Mes yeux s’agrandissent au fur et à mesure que les souvenirs s’accumulent, me ramenant à une lointaine époque où je n’étais qu’une étudiante, où Valerian, Bélise, Sabine et maman étaient encore de ce monde. Mélancolie, joie et gêne se mêlent, mitigeant ce doux sourire.
- Son Altesse Sérénissime, connue pour sa grande bonté et générosité et modestie, accepte de vous recevoir, Monsieur Auguste Lestrange, homme de grande valeur et d’intelligence. Vous êtes, assurément, un époux digne de moi.
Je lui glisse un sourire complice, celui-là même que je lui offrais durant nos jeunes années, lors de ces interminables repas entre nos familles. Leur tentative pour nous concilier à un autre rôle qu’amis a été bien vain. Entre temps, le père d’Auguste a commis l’impair de courir derrière deux princesses à la fois - ou qu’il a sous-entendu qu’il accepte toute princesse pour son fils. Ce fut un affront pour mon père, qui m’aime plus que tout. Sa chair, son sang, et surtout la plus saine et la plus solide de la fratrie.
- Je suis heureuse de constater que j’ai encore quelques importances. Vous êtes donc au courant, de ma fonction d’auror.
Je le couve d’un regard mêlant reconnaissance et curiosité.
- Auriez-vous pensé, durant notre cursus scolaire, que je me serais orientée vers une telle profession ? J’ai souvenir … qu’il était question de devenir médicomage . Ou d’être une philanthrope des temps modernes.
Qu’est-ce que c’est agréable que de se souvenir clairement.
- Et vous, avez-vous accompli vos rêves, ou au moins vos désirs ?
Je reprends vite la parole.
- Par la même occasion, faites-moi savoir si nous devons nous vouvoyer comme nos parents le faisaient jadis. Ou si nous pouvons redevenir ces amis et compétiteurs qui usent et abusent du tutoiement.
Je pose la question, avec une petite pointe de malice.
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(#) Re: [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Auguste Lestrange le11 Octobre 1927 • Résidence Royale de Vaux le Vicomte • TW : Classisme
Elle se prête au jeu et Auguste lui accorde l’un de ses rares sourires, incapable de retenir l’amusement qui pétille en lui devant cette répartie outrageusement obséquieuse et tout à fait volontaire. Il est immédiatement rasséréné, bien plus à l’aise de la voir aussi capable d’autodérision et quelque part soulagé de constater que les années n’ont pas ruinée cette jeune femme ambitieuse et déterminée, portée vers les autres. C’eut été un si grand gâchis, qu’elle soit désormais pourrie jusqu’à l’os par ce lieu et l’influence de sa famille. Alors, porté par le jeu, il se fend d’une courbette tout aussi exagérée, sans rien cacher de sa théâtralité. Lorsqu’il se redresse, un instant plus tard, c’est pour retrouver un peu de sobriété, mais non sans glisser un :
“Je suis touché du compliment.”
Un époux digne de la royauté, c’est bien ce que son père s’entête à répéter. Une surprise qu’il n’eut pas essayé de marier Alaric avant lui ou bien était-ce calculé ? Depuis son plus jeune âge, c’est à lui qu’on serine qu’il épousera un jour une Valefor, une femme convenable pour un Lestrange qui se respecte. Si seulement Crepus ne se fut montré plus prudent et tempéré… Oui, il eut épousé Victoria. Plutôt que de fuir vers des mers lointaines lorsque Nikolaï décida de ne pas l’écouter, il l’eut épousé sans regret, cette amie et cette rivale qu’il apprécie tant, encore aujourd’hui. Il eut été fier de la soutenir dans cette carrière dangereuse qu’elle s’est adjugée. Mais il garde lèvres closes à ce sujet, ruminer le passé ne l’avancera à rien, surtout en cet instant.
L’entournure de ses lèvres tremblent alors qu’il glisse, à peine quelques battements de coeur après ses remerciements :
“Même si on peut parfois douter de mon intelligence, j’en suis certain.”
Mais sa bonne humeur s’étiole quelque peu à ses paroles. Je suis heureuse de constater que j’ai encore quelque importance. Auguste se rembrunit, hoche la tête, un instant à court de mots pour énoncer combien la découverte le touche. Retenu par cette forteresse invisible qu’il a édifiée, l’élan du cœur reste bloqué, alors même qu’il eut voulu s’empresser de la détromper. Bien sûr, que tu es importante à mes yeux ! Tu n’as jamais été le problème, tu as toujours été… Mais il opine du chef, coi, le regard concerné. Peu importe ce qu’il eut souhaité, ce que Victoria énonce est ce qu’elle en a vécu et ressenti de son éloignement forcé. Il voit son regard, la curiosité dans ses prunelles sombres et étouffe entre les hauts murs de sa retenue.
Gorge en chat d’aiguille, le voilà muet, offrant à Victoria l’occasion d’en dire plus et Auguste sent son cœur se serrer. Redevenir amis et compétiteurs, quelle douce idée. Que n’eut-il pas donné pour effacer les années et retrouver l’ingénue qu’il a été, auprès d’elle, auprès de son frère… Mais rien, pas même la magie, ne peut l’y aider et ce serait mal remercier les individus auxquels il s’est entre-temps attaché. Que Victoria souhaite briser cette austérité, cependant, lui donne indubitablement le courage de s’exprimer.
“J’ai….” Il hésite, pince les lèvres en une ébauche de sourire plein de dérision, le regard voguant brièvement sur le parquet avant de lui revenir. “J’ai l’impression d’être aussi raide qu’un stupefixé, à te vouvoyer.”
Voilà qu’il la fixe intensément, avide de connaître ses émotions à sa décision. Porté toutefois par cette idée, Auguste cherche le meilleur moyen de combler un peu ce fossé qui semble s’être instauré au fil des années et de son absence. Il sait en être responsable et Victoria fait déjà plus qu’elle n’eut du pour le retrouver, là où elle eut pu attendre de lui qu’il trime dans une solitude qu’il n’a décidément pas volée. Combien de ses anciennes relations a-t-il ainsi perdu, d’ailleurs, maintenant qu’il y pense ?
Sa tête est remplie de dizaines de répliques qu’il brûle d’énoncer, sans parvenir à se satisfaire. Les années lui ont appris que livrer ses émotions ne conduit qu’à les voir piétinées, si ce n’est par une minorité. Et même là, il lui est ardu de déterminer à qui se fier. Il s’est livré si intimement à Nikolaï sans le retour qu’il put en espérer et comment lui en vouloir ? Personne ne lui doit d’exaucer ses souhaits. Expirent-ils pour autant ? Oh, il aimerait. Il eut été bien plus aisé d’enterrer ces aspirations, quant bien même cela le déchirerait. Perdre tout ce qu’il est reste pourtant sa plus grande peur, oublier ses réussites comme ses méfaits, ses joies et ses regrets… Non, même s’il avait cette opportunité, il ne la saisirait pas. Mais il peut, en revanche, décider de lui parler.
Là, maintenant.
“J’ai suivi ton parcours d’auror, pour être honnête. Autant que je le pouvais en tout cas. Tu m’as beaucoup impressionné.”
Il n’a aucune idée de ce que ses prunelles reflètent en l’instant, entre regret et admiration. Mais le sourire revenu à ses lèvres, il le ressent comme une pointe de chaleur douce sur la banquise de sa réserve blessée.
“Je n’aurais pas pensé que tu choisirais de devenir auror, non. Mais je me doutais que tu ferais quelque chose de ton temps que ce soit de la médicomagie, la recherche ou autre chose. Tu as toujours clamé que tu ne voulais pas être qu’une poupée, offrir une contribution et… c’est ce que tu fais aujourd’hui. Tu protèges la France.”
Au péril de sa vie d’ailleurs et Auguste s’interroge vaguement sur la façon dont Amaury gère l’angoisse que cela doit représenter. Mais lui ? Il n’admire Victoria que davantage pour cette prise de risque. Lui-même ne parvient guère à se projeter dans ce qu’il put ressentir s’il avait une fille comme Victoria. En tant qu’homme et citoyen, c’est de reconnaissance qu’il se pare et comme ami, d’un fond d’inquiétude mêlé à de la confiance. Oui, en cela, elle a toute sa confiance, il en est certain.
“Et toi ? Est-ce tout ce que tu désirais ? Tu ne regrette pas ?”
Esquive des questions personnelles pour l’heure, trop douloureuses pour être énoncées.
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(#) Re: [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Victoria De Valoys leL’amitié, l’amour, la sincérité ou la confiance sont des notions extrêmement complexes au sein d’une lignée royale, voire noble.
Certains ne jurent que par les classes et par le sang. D’autres ne sont attirés que par la gloire, par la richesse ou par la reconnaissance. Pour ces hommes et ces femmes, je suis légitime dans leur monde – et leur avenir – en raison de mon ascendance et ma richesse, et non de mon caractère ou de mes accomplissements. Je peux être une bonne ou mauvaise personne, ce n’est guère important.
A l’inverse, d’autres critiquent ardemment ces riches et ces nobles. Chaque réussite est attribuée à l’ascendance, et non à l’individu. Chaque échec est moqué et, surtout, est source de plaisir pour leur propre égo. Quoi que je fasse, je ne suis pas la bienvenue dans leur univers. Toute tentative d’intrusion est perçue comme une déclaration de guerre.
Entre deux, il y a ces marginaux qui outrepassent les règles établies par la société ou par leur environnement social. Ils offrent une chance à ceux qui ne sont pas de leur monde, à ceux qui ne sont pas nés avec les mêmes chances ou inégalités qu’eux. Je les chérie pour cette chance qu’ils m’offrent, qu’importe que je puisse la saisir convenablement ou non. Quelque part, j’ai cru qu’Auguste en faisait partie, qu’il a été un ami avant un compétiteur. J’ai espéré qu’il ferait partie de ce cercle intime, et inversement, pour de nombreuses années.
Son départ subit, les attentas, les deuils … tous ces éléments ont brisé ces espoirs secrets. Nous nous sommes éloignés, devenant des connaissances. Si mes souvenirs en lien avec lui avaient été touché par le sort, alors nous aurions été de parfaits étrangers. Qu’importe les efforts qu’il aurait pu fournir pour raviver ces fantômes, ils auraient été vains. Et il est tout bonnement impossible de remonter le temps et de tout revivre.
- J’aurais aimé faire de même avec toi. Suivre ton parcours et t’écrire. Mais tu étais injoignable. La mer est très vaste. Même pour les sorciers les plus ingénieux et les plus débrouillards.
Une pointe de regret peut s’entendre à mon ton. J’ai bien essayé de maintenir ce lien ténu, à l’époque. Malheureusement, mes tentatives se sont soldées par de cuisants échecs. Toutes mes lettres revenaient irrémédiablement, car le destinataire n’était plus à destination et n’a pas indiqué davantage où il se rendait. Suivre un marin revient à se saisir d’une vague, c’est-à-dire que c’est impossible.
- Je ne veux plus que des tragédies comme les attentats de 1917 se reproduisent … Je ne veux pas seulement protéger un pays, une idée ou une cause. Je veux surtout protéger des innocents contre ceux qui oublient les valeurs du respect de la vie et de l’avis d’autrui.
La douleur de cette perte n’est plus vive, mais elle persiste. Je sens encore ce couteau rouillé dans une plaie cicatrisée grossièrement. Au moins, la blessure ne gangrène pas mon âme. Elle saigne, de temps en temps, mais d’un sang fluide et non malade.
- Il y a bien du chemin avant d’atteindre ce que je désire. Peut-être que j’y arriverai. Peut-être que non. Peut-être que je m’égarerai et que je retrouverai mon chemin. Peut-être que je me perdrai pour toujours. Ni toi, ni moi ne pouvons prédire l’avenir. Mais non, je ne regrette pas.
Mes idéaux sont naïfs et potentiellement impossibles à atteindre. Pourtant, je m’y accroche, car je n’ai plus grand-chose. Briser le secret magique, cohabiter avec les moldus, maintenir sa supériorité sur ces derniers, respecter leur droit de vie et de liberté, apprendre d’eux et de leur ingéniosité, continuer à protéger la communauté sorcière tant des sorciers belliqueux que de moldus belliqueux … il y a de grandes ambitions et des travaux gargantuesques. Mais j’y crois fermement.
- Dis donc, Auguste. Est-ce que tu réponds à la question d’une auror par une question ?
Il fuit mes propres questions. Je pourrais insister mais je me retiens. Ce n’est ni le lieu, ni le moment et, surtout, ni ma place. Que suis-je finalement, pour lui ? Je n’en sais rien.
- J’aurais également voulu assister aux funérailles de ton frère … mais je n’ai pas pu. Je ne pouvais pas.
Je ne le gratifie pas des formules d’usage conventionnels. J’ai perdu une mère, deux sœurs et un frère. J’ai appris qu’un silence de l’interlocuteur vaut davantage que quelques phrases gênées et toutes faites. Alors, je me tais, attendant docilement qu’Auguste brise le silence de lui-même. S’il a suivi mon parcours, comme il le clame, il doit également savoir que j’ai été assez sévèrement blessée tant physiquement que moralement en suivant des pistes dangereuses.
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(#) Re: [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Auguste Lestrange le11 Octobre 1927 • Résidence Royale de Vaux le Vicomte • TW : Classisme
Il opine sans commenter, ravalant la réponse qui menace de lui tomber des lippes comme autant de feuilles d’aloès. Pas assez vaste brûle-t-il de lancer. Une petite mare incapable de le retenir, incapable de le protéger, l’apaisement de courte durée, omniprésent lorsqu’il s’élance mais qui le laisse toujours s’échouer, plus addictive qu’un opioïde ou que le morpheus qui ravage les plus bas quartiers. Pas assez vaste pour noyer ses obsessions, tout juste à les chasser temporairement. Mais ça, il ne peut pas s’en confier, ne souhaite pas s’ouvrir de ses pensées, du regret d’être revenu, alors même qu’il a l’occasion de résorber, même brièvement, la distance entre eux. En lieu et place arbore-t-il cette digne acceptation de ses fautes et des limites de son caractère. Un ersatz d’honnêteté.
“Je suis navré, si je t’ai blessé. Mon départ était un choix très égoïste.”
Des paroles qu’il a déjà prononcées, sous un autre toit et pour d’autres oreilles. Prendre ses responsabilités n’a d’ailleurs servi à rien sur le papier si ce n’est à lui permettre de se construire lui davantage. Peut-être est-ce assez, en fin de compte. Il chasse promptement l'écueil pour s’intéresser à elle, beaucoup plus attentif à ses ressentis qu’à l’étude pathétique de ses propres décisions. Et le voilà qui, promptement, ravale un sourire, à l’émotion qu’il sent vibrer dans ses paroles. Pas besoin d’être legilimens pour être certain qu’elle ne ment pas et il est d’autant plus admiratif qu’elle semble une voix parfaite pour la royauté, une voix positive et constructrice focalisée sur les valeurs qui semblent avoir porter les siens pendant tant d’années.
Après tout, autrefois, les Valefor furent connus pour être des protecteurs en dépit de leurs sombres fascinations.
“C’est une belle vocation.”
Reste à savoir comment elle peut se conjuguer avec le reste d’une famille qui ne semble pas vouloir admettre lorsque le vent a tourné.
“J’ai souvent entendu dire que le but à atteindre était secondaire et que le chemin est plus important. Je ne sais pas si tu y crois mais ça me semble être en tout cas un adage relativement sensé.”
Au moins, elle est objective. Impossible de ne pas trouver ça rafraîchissant, relaxant même. Quelque part, lui aussi doit encore être naïf, car cela lui fait dire qu’avec Victoria il peut peut-être parler sans devoir se justifier à tout bout de champ. Sans devoir batailler pour la moindre parcelle d’équité. Peut-être. Il n’est en tout cas pas suffisamment naïf pour se jeter à corps perdu dans cette idée. La déception est devenue une amie trop intime pour cela. Aussi, lorsqu’elle note l’instant où il a redirigé la conversation, Auguste n’essaie pas de se dissimuler, y voyant là un juste milieu, un prêté pour un rendu, pour les ménager tous deux. Elle n’est pas sotte, après tout, se contenter de la balader est bien mal remercier son attitude envers lui.
“Je ne sais pas, est-ce que c’est ce que je fais ?” taquine-t-il tout d’abord en réitérant son insolence, uniquement pour apaiser l’instant d’après : “Je suis toujours frileux à parler de moi. Cela me dessert souvent.”
Rameau d’olivier, aussi gauche puisse-t-il sembler.
“Je comprends ton absence, Victoria.”
Une réponse plus sincère et plus directe. Un silence s’installe, mais pour lui, il est aisé. Pas taiseux ou timoré, juste… aisé. Un silence qui ne le rend pas plus mal à l’aise que de le briser.
“Tu as été réinstaurée dans tes fonctions il y a peu de temps n’est-ce pas ? Je n’ai pas réussi à apprendre pourquoi tu avais été mise en repos exactement. Je pensais à une blessure mais…”
Un geste pour la désigner.
“Tu sembles ne pas porter de séquelles si c’est le cas. Non que je souhaite te forcer à en parler, bien sûr mais quoi qu’il en soit, je te n’ai jamais tenu rigueur de cette absence, surtout pas après t’avoir forcée hors de ma vie comme je l’ai fait.”
Dans l’instant, Auguste note enfin leur posture, tous deux debouts et bras ballants. Il en eut rit, s’il n’avait la crainte de la vexer. A la place, il rompt enfin leur contact visuel pour étudier davantage la pièce où ils se tiennent, choisie sans doute dans le but précis d’une rencontre sous des augures de méprise. Fort heureusement, cela ne le défait pas du confort qu’on put attendre de Vaux le Vicomte, et avisant les fauteuils, en tire un pour la princesse, avant de lui aussi s’installer. Ce sera au moins quelque peu plus adapté sans pour autant s’avérer informel.
“Cela étant dit, tu n’as peut-être pas envie d’en parler… de ce qui s’est passé. Ou tu ne peux pas en parler, peut-être ? Sans être Langue de Plomb, il me semble que les aurors ne peuvent guère parler de leurs affaires, à moins que tu ne me détrompe ?”
Une oeillade, sourire accroché.
“Et ton binôme ? Charles Delacour, non ? Sacrée réputation, le bonhomme.”
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(#) Re: [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Victoria De Valoys le
Auguste répond à ma question par une nouvelle question, quoiqu’ajoutant une petite précision. Je ne sais plus s’il a été si pudique durant nos jeunes années à Beauxbâtons. Je me rappelle surtout de nos longues nuits de travail sur des projets communs où nous étions ensemble, de nos petites joutes verbales sur des projets où nous étions concurrents, de ces tracas d’adolescents, de disputes comme de rires dans le dortoir commun. A-t-on étalé toutes nos problématiques familiales ? A-t-on parlé à cœur ouvert ?
Mon esprit est vide. Sauf que ce n’est pas une réponse. Est-ce que nous avons déjà eu de tels échanges, et j’ai oublié ? Est-ce que nous avons évité à tout prix de nous livrer pleinement à l’un et l’autre et, dans ce cas, pour quelles raisons exactement ? Ces questions me brûlent mes lèvres mais je me retiens de les poser. Ce n’est ni le moment, ni le lieu – et peut-être que ce ne sera jamais le cas. La famille royale et le Ministère n’ont pas révélé au grand public que la petite princesse De Valoys est amnésique. L’objectif est double : me protéger d’une attention excessive ou d’escrocs potentiels et laisser les possibles coupables dans le double et espérer qu’ils vont sortir de leur cachette.
Alors, je me contente de lui offrir une de mes mauvaises manies : lever les yeux au ciel, sourire taquin aux lèvres, hausser les épaules. Je n’insisterai plus à ce sujet-ci. Il ne nous rapporte rien de bon. Il est mal à l’aise, je suis confuse.
Subitement, je me tends. Mon sourire se fige, mon regard fuit et la gêne s’imprime sur mes traits. Auguste n’est pas le premier à m’interroger sur ma mise à pied de deux ans. S’il est déjà assez exceptionnel qu’une princesse devienne une auror, il l’est davantage suite à la décision du Ministère. Cette période n’a pas été facile pour quiconque. Mon état a mis à mal le fragile équilibre psychologique de mon frère et ma sœur et a causé bien des sursauts de colère, de frustration et de désespoir à notre père. Nous marchions tous sur des œufs.
La remise à niveau à la formation d’auror n’a pas été de tout repos, surtout avec une capacité magique qui part en vrille. J’ai trop de puissance et je n’ai plus les techniques qui la maîtrisent pleinement. Résultat, je me retrouve à déclencher des incendies aléatoirement. Le manoir secondaire a failli y passer mais mon père et mon maître pour la magie sans baguette ont intervenu à temps et à maîtriser le tout. En jouant des coudes et de son sang royal, mon père a évité que le Ministère se penche sur ces chamboulements.
Si la question est donc des plus légitimes, elle me surprend constamment.
- Mon père est excessivement prudent, Auguste. Quant au Ministère, Il ne désire pas tendre ses relations avec la famille royale. Ma blessure n’était pas mortelle, mais elle était encore importante. Les deux parties se sont entendues que j’ai à me reposer pleinement et à me remettre à niveau sur le temps passé en soin et en rééducation avant de revenir en tant qu’auror. Je pense que mon père a profité de ce laps de temps pour renégocier les termes de mon retour …
Les relations houleuses entre le Ministère et la famille royale ou l’implication d’Amaury dans ma carrière - davantage pour la freiner que pour lui offrir un bond – ne sont pas un grand secret. Il suffit de fouiller un peu, de poser la question au bon journaliste ou à la bonne personne ou d’avoir simplement du bon sens pour arriver à cette conclusion. Et j’espère que c’est suffisant pour faire passer ce demi-mensonge. L’amnésie a surpris considérablement mon bon monde. Les conséquences sont trop importantes et, surtout, méconnues. Qu’est-ce que j’ai oublié ? Est-ce important tant pour ma sécurité que celle des autres ? Est-ce que je suis apte à gérer ma propre vie ou est-ce que j’ai à être accompagnée, voire assistée ? Est-ce que je suis encore une « majeure capable » ?
Les décès successifs de ma sœur et de mon frère n’ont pas aidé. Il a fallu deux ans de suivi intenses par des médicomages pour arriver à la conclusion que je ne suis pas démente, dépressive ou inapte, mais pleinement capable et en pleine possession de mes moyens physiques et psychologiques. Ces deux années ont été un véritable enfer et je m’extirpe de ce miasme de souffres et de douleurs qu’avec grandes difficultés. Cette fichue question « que s’est-il passé ? » me ramène tout bonnement au cœur du fourneau.
Mais, ce n’est ni la faute à Auguste, ni celle des autres. Ils ont droit d’être curieux sans avoir à subir mes foudres, ma rage, mes frustrations. J’inspire profondément et expire très lentement, répétant mentalement quelques phrases anodines. Elles sont davantage un mantra, pour que je me focalise sur autre chose que cette tempête d’émotions. D’ailleurs, un prénom et nom suffisent à m’amener tout droit au cœur de la tempête, là où le calme est total et rassurant. La tension retombe et un sourire amusé s’étire sur mes lèvres.
- Nous sommes des adultes, Auguste. S’il y a quelques rares avantages, l’une d’elles est de ne pas avoir à se justifier ou à s’excuser d’avoir eu besoin de prendre ses distances avec ce qui nous fait mal, ou nous rend fou. Mais, pour ce que ca vaut pour le futur, avant de fuir, essayes de venir discuter avec moi. Deux esprits, surtout s’ils sont aussi brillants que les nôtres, vaut bien mieux qu’un, n’est-ce pas ?
Je pense que cette petite phrase clôture ces longues excuses. Il a eu sa dose de merdes, j’ai eu ma propre dose. À moins d’être masochiste dans l’âme, pourquoi s’infliger des souffrances en déterrant les fantômes du passé et en rouvrant de vieilles plaies à peine cicatrisées ?
- Quelle réputation a-t-il ? Je connais celle qui circule parmi les aurors, mais je suis curieuse de connaître celle qui se murmure entre gens qui ne sont pas des aurors. Je ne dis pas non pour quelques détails anecdotiques, croustillantes ou drôles sur mon binôme. Ou plutôt, mon supérieur.
Avec plus ou moins de subtilités, je signale que j’ai aussi eu droit à des conséquences sur mon évolution ou mes possibles promotions - ou équivalent, en tout cas. L’expérience de deux ans a été réduite à néant. Je recommence à zéro. Toute bleusaille est affiliée à un supérieur. Si j’ai à lui répondre constamment, lui a tout autant à répondre à ses supérieurs sur mes frasques brillantes ou non. En somme, comme il l’a souligné avec clarté, il prend toute ma responsabilité sur ses épaules.
Si j’ai craint que l’association allait être désastreuse, j’ai eu droit à une agréable surprise. Il sait exactement ce qu’il fait et, surtout, pourquoi il le fait. Il est doué et c’est toujours plaisant d’apprendre des meilleurs. En prime, son allure comme ses manières détonnent de tous ces préjugés que l’on peut avoir sur les Delacour. Enfin, et détail non négligeable, il se fiche que je sois princesse ou gueuse.
Une autre anecdote est que nous nous appelons par nos noms. J’ai découvert les mille nuances de ton quand on prononce mon nom de famille. Je suis presque capable de savoir s’il s’est levé du bon pied ou pas dès que j’entends le premier « De Valoys » de la journée. S’il est de bonne humeur de bon matin, il prononce mon nom avec clarté, sans une note haute ou une note basse. S’il a la gueule de bois, il mâchouille inconsciemment quelques syllabes et ne parle pas trop haut. S’il s’apprête à me recadrer, De est plus accentué et plus fort que Valefor, me faisant sursauter ou m’annonçant indéniablement le sale quart d’heures à venir. Charles n’est pas davantage en reste. Je me suis prise au jeu, jouant de la voix dès que je prononce « Delacour ». Est-ce nécessaire avec un type qui vous lit comme dans un livre ouvert ?
- Quant à toi, tu es de retour dans cette compétition des prétendants. Est-ce de ton gré ou as-tu été poussés par ton père, encore une fois ?
Est-il mu par l’ambition ou par le devoir filial ? Dans le premier cas, il cherchera à gagner sérieusement. Dans le second cas, l’échec est au rendez-vous.
- Parmi tous les prétendants, tu fais partie des bons candidats à mes yeux. Depuis que ma cousine est devenue héritière, beaucoup d’hommes se pressent aux portes du palais dans l’espoir de devenir Roi. Certains sont … imbuvables. Ils ne pourront pas porter le nom et les valeurs De Valoys.
Je soupire. Je ne peux pas m’empêcher de penser à ces hypocrites, ces cruels, ces dépensiers et ces fous. Est-ce que le prochain Roi va être, encore, une tâche à notre belle lignée ? Fort dommage que mon père n’est pas né comme premier fils. Il est tellement meilleur, en tout point.
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(#) Re: [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Auguste Lestrange le11 Octobre 1927 • Résidence Royale de Vaux le Vicomte • TW : Classisme
Auguste ne peut guère prétendre ne pas lui-même bénéficier d’avantages certains dus à sa parenté aussi se garde-t-il de tout jugement à l’égard d’Amaury De Valoys. En sus, il s’agit de sa fille, dernière survivante de sa branche filiale, qu’il désire la protéger est une évidence des plus légitimes qu’il ne fait pas même peser sur leur royauté car il imagine sans mal que tout parent craint d’enterrer son enfant. Crépus lui-même insista à de nombreuses reprises pour qu’il accepte la présence de gardes autour de sa personne. Mais ça ne signifie pas que Victoria puisse se sentir si ce n’est irritée, à tout le moins gênée par cet état de faits. Et puisqu’ils tentent de renouer le dialogue, Auguste ne voit aucune raison de ne pas lui permettre de s’exprimer si elle le souhaite.
“Est-ce une décision qui te dérange ?”
Aucun jugement ne transparaît dans sa voix et ce à juste titre. Personne ne vit bien ses blessures mais elles sont involontaires, surtout pour une femme aussi impliquée que Victoria, mais qu’une tierce personne influence son parcours professionnel est un tout autre genre de débat. Sachant combien sa famille a été touchée, Auguste ne peut que s’imaginer l’impuissance ressentie, tout comme lui pour Alaric, et le besoin viscéral de contrôler tout ce qui est accessible afin d’enrayer ce sentiment d’impuissance. Il ne se souvient que trop bien de tout ce qu’il a toujours ressassé sans jamais en discuter avec quelqu’un d’autre que Neith, mais qui n’a cessé de motiver ses actions, sans même qu’il puisse l’ignorer. Qu’existe-t-il de plus ignoble que l’impuissance face à la douleur d’un être aimé ?
Il l’observe, et ne peut s’empêcher de renâcler un rire caustique, plus un aboiement qu’une hilarité.
“Je crains de ne pas être d’accord avec toi à ce sujet. Adulte ou pas, je pense que tu te trouveras tôt ou tard à justifier tes actions et je ne pense pas que cela soit un mal. Personne ne devrait être accepté sans questionnement, c’est comme ça qu’on écope de dictateurs.”
Ou d’une monarchie absolue, pour ceux que cela concerne. Mais puisqu’il ne le dit pas à haute voix, il ne risque rien. Ne souhaitant pas qu’elle prenne cela pour une critique, cependant, il poursuit en précisant :
“Dans mon cas, il m’apparaît légitime de demander des comptes, étant entendu que j’ai abandonné tous mes engagements à l’époque. Je ne pouvais pas parler à qui que ce soit et je n’étais pas suffisamment mature pour parvenir à gérer mes conflits émotionnels, alors les articuler à un tier, tu te doutes bien que c’eut été pire encore. Mais j’essaie de ne plus céder à ce genre d’extrêmes.”
Et d’ailleurs, il en est encore partiellement incapable, comme le prouve leur échange. Ce n’est pourtant pas par manque de bonne volonté ! Victoria ne l’a jamais jugé… mais Victoria est au cœur de la famille la plus policée de France et sous les regards de tous. Les risques de voir ses troubles privés fuiter eurent augmenté drastiquement s’il s’eut ouvert à elle à l’époque. Aujourd’hui ? Il n’est pas certain. Ou peut-être n’a-t-il pas envie d’y réfléchir sérieusement ? Le nombre de médicamentations qu’il prend encore tous les jours tend à tempérer son audace dès qu’il est question de ses soucis. D’autant plus maintenant qu’il visite Vaux le Vicomte régulièrement. Heureusement, la question de Charles Delacour lui permet d’atermoyer.
Amusement savamment étudié tandis qu’il hausse des épaules.
“Il dénote énormément dans le paysage familial, pour commencer. Un héros de guerre qui fait gausser la hiérarchie. Parfois un agitateur. Navré, je crains de ne pas être le plus prompt aux rumeurs juteuses. Les échos que j’en ai viennent davantage de mes contactes au Ministère ou de sa famille, je fais beaucoup affaire avec son oncle.”
On eut pu même affirmer que Camille Delacour est l’un de ses meilleurs clients privés. Mais Charles ? Il ne l’a pas croisé directement, sans aucun doute parce que l’auror a bien mieux à faire que de s’épuiser en frasques mondaines. Est-ce qu’il voit ce Delacour là d’un mauvais œil ? Pas forcément, mais tout agitateur tant à lui faire hausser un sourcil et questionner ses raisons. Et Crepus s’en mord les doigts au quotidien quand il en fait les frais. Dans un cas comme dans l’autre, il ne jugera pas sans connaître davantage cet olibrius qui doit chaperonner Victoria, si même cela doit arriver un jour. S’il espère désormais sincèrement pouvoir renouer, et qu’il croit en Victoria, Auguste a vu sa confiance suffisamment trahie pour rester prudent.
“Un peu des deux.” fait-il, et dans son regard se lit la sincérité qu’il tente de lui offrir.
“L’heure des rêves de gosse est passée pour moi. Il va bien falloir que je fasse mon devoir, que je pense à ma famille. Alors pourquoi pas ? J’ai toujours du mal à comprendre pourquoi mon père veut marier son héritier dans une famille qui lui fera perdre son nom mais au moins, vos valeurs et les nôtres se conjuguent sans discorder.”
Lui aussi soupire, mais sans amertume. Il comprend, une fois encore, les réticences de Victoria, s’imaginant un instant l’attitude de ces autres prétendants qu’elle évoque si sombrement.
“Je te remercie, en l’état, de ta confiance. J’imagine que Vaux le Vicomte doit voir en effet un sacré passage depuis Janvier. Et que ce n’est pas forcément des plus agréables pour tout le monde…”
Il l’observe, un moment silencieux, son attention celle d’une bête curieuse et prudente. Il y a quelque chose d’agréable à parler avec Victoria, plus encore qu’il n’eut pensé. A-t-elle réussi à se creuser une place dans son cœur plus profondément qu’il ne l’eut admis ? Ça lui ressemble sans aucun doute, avec son caractère entêté et déterminé… Leur amitié, et leur rivalité, eut une place prépondérante dans sa jeunesse, davantage même que sa passion pour Nikolaï car ancrer dans des certitudes et pas dans la seule émotivité. Avec elle, il y avait du concret, à plus d’un égard, et une compréhension naturelle de leurs places et valeurs.
“Vous êtes proches, toutes les deux ?”
A défaut de pouvoir l’inviter séant à boire un verre quelque part, ils peuvent discuter.
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(#) Re: [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Victoria De Valoys le- Evidemment que la décision me dérange. Il est déjà bien difficile d’intégrer le rang des auror en ayant du sang royal, l’affaire est encore plus compliquée lorsque mon père joue le chaperon professionnel.
De générations en générations, les membres de ma famille ont autant brillé pour de grands accomplissements et sacrifices comme de détestables et abominables actions. Le peuple aime bien dire que le destin aime jouer à pile ou face avec le destin de chaque De Valoys. Par extension, quiconque nous accepte dans ses rangs signe également un contrat aux conditions troubles et aux conséquences incertaines avec quelques forces aussi obscures que lumineuses.
Je les entends susurrer dans mon sillage. Les hypothèses sur ma santé vont bon train, ayant même enflé avec mon retrait subit et inattendu des rangs des auror pour deux longues années. Est-elle apte ? Est-elle frappée par la malédiction familiale ? Pourquoi ignore-t-elle tout le monde ? Si elle semble être intègre physiquement, elle doit avoir subi des dégâts mentaux ? A moins qu’elle n’ait commis une faute grave et a été mise à pied dans le cadre d’une inspection ? Les rumeurs sont aussi nombreuses que le nombre de cheveux que j’ai sur le crâne !
J’aurais aimé m’étendre davantage sur toutes les complications dans lesquelles je me suis embourbée à l’instant où j’ai entamé ma formation auror, mais je me mords bien la langue pour me retenir. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. D’une part, je revois ce vieil ami après de nombreuses années. D’autre part, bien des eaux ont coulés sous les ponts. Ai-je le droit de me plaindre aussi longtemps ? A-t-il envie de m’écouter sans arrière-pensée ? Est-ce qu’il est encore un ami auprès duquel je peux me confier ? Je regrette de ne pas avoir les talents paternels pour déceler quelques pensées de mes interlocuteurs.
Encore une fois, la Princesse doit prendre le pas sur la jeune femme. Poupée de cire aux jolies courbes, j’ai à incarner ce que l’on exige de mon rang, c’est-à-dire un rêve. Et les rêves n’ont pas d’ennuis, voyons ! Et si jamais un rêve expérimente un cauchemar, il faut l’étouffer dans l’intimité familiale. Or, qui me reste-t-il ? Les attentats m’ont arraché ma mère qui était autant mon guide que ma confidente et la maladie a rendu un frère et une sœur inapte à garder un secret ou, tout simplement, à accueillir mes angoisses et mes états d’âmes. Il ne me reste plus qu’un père que je veux autant protéger que rassurer. Je lui glisse bien quelques confessions, mais jamais toutes.
Le verdict tombe vite, lorsque je l’entends parler d’actes, de conséquences et surtout de tiers. Je dois faire partie de cette masse d’anonymes. Je ne me démonte pas, gardant ce sourire adorable et chaleureux. Pourtant, mon regard doit me trahir. Il me trahit constamment. Un voile de déception doit le couvrir, non pas pour lui mais pour moi. Moi et mon incapacité à me lier sérieusement à autrui, moi et cette barrière constante avec le reste du monde.
- Si tu n’as pas pu parler à quiconque à cette époque-ci, cela signifie que personne n’a été assez fort pour te protéger ou assez prévoyant pour te guérir. Dans ces cas-là, tu n’as pas à rendre des comptes. C’est aux autres de s’interroger, de changer s’ils peuvent et d’accepter le nouveau toi. Parce que l’on change forcément lors d’un long voyage, et surtout si nous avons beaucoup souffert avant ce voyage.
La solitude aide beaucoup – ou peu – à appréhender l’âme humaine. Celle que j’étais avant les attentats n’est plus, comme celle que j’étais avant mon amnésie. Je suis lasse de m’excuser pour celle que j’ai été. Il faut avancer, avec ces bagages, voilà tout.
- Il est très dangereux de parler de dictature avec un membre de la famille royale, par les temps qui courent.
Ton mi-badin, mi-sérieux. La politique actuelle ne me dit rien qui vaille. Si j’en saisis et comprends les tenants et aboutissants, les motivations troubles me freinent considérablement. Je fouille à la hauteur de mes moyens.
- Un nom se négocie toujours, Auguste. Ce n’est que quelques lettres sur un bout de papier, des négoces plus ou moins ardues entre deux partis. Si tu tiens tant à ton nom, tu peux le garder ou tu peux exiger que le second enfant de ton union royale hérite de ton nom de naissance et de ton domaine de naissance. Par contre, le prestige et l’histoire d’une famille sont une autre affaire. C’est ce que ton père désire, Auguste. C’est ce qu’il a toujours désiré. Un morceau de ce brillant, un morceau de cette Histoire de notre France pour lui, pour toi, pour les générations à venir. C’est ce qu’ils veulent tous, consciemment ou inconsciemment.
Le silence qui s’installe m’invite à papillonner sur ces dernières émotions tantôt mélancoliques, tantôt nostalgiques. Sa dernière question me prend de court. J’essaie de remonter le fil de notre conversation. De qui parle-t-il ?
- Nous avons parlé de tant de monde, que je ne suis pas certaine de savoir de qui tu parles.
J’hausse les épaules.
- S’il est question de ma relation avec les membres de la famille royale, je ne peux pas en parler à l’exception de celle que j’entretiens avec mon père. Ou ce que la presse rapporte, à raison ou à tort. Qui sait ! Si tu es le futur Roi de France, alors on pourra longuement échanger à ce sujet-ci.
Même sur les bancs de l’école, j’ai toujours été discrète sur la nature de mes relations avec les miens. Je n’aime pas offrir, ni de près, ni de loin, la moindre miette à quelques oreilles indiscrètes. Même si Auguste s’avère être un homme de confiance, il suffit d’un verre, d’une confusion ou d’un oubli pour que l’information glisse jusqu’à la mauvaise personne.
- Et s’il est question de mon supérieur, il est trop tôt pour que je sache si on va s’entendre ou si on va se détester. Mais, j’ai l’impression que nous pouvons parler un même langage. Et il se fiche que je sois princesse ou non. Alors, j’ai bon espoir.
Je lui glisse un petit clin d’œil.
- Ca m’a fait plaisir, vraiment, de te revoir et de te reparler Auguste. J'espère qu'on pourra à nouveau discuter, dans des conditions moins hasardeuses.
Caught between Fire and Madness
Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) Re: [TERMINÉ] Don't be afraid to start over
missive rédigée par Auguste Lestrange le11 Octobre 1927 • Résidence Royale de Vaux le Vicomte • @Victoria de Valoys
TW • Classisme
Auguste contempla un instant l’idée de lui rappeler combien le devoir d’un auror est dangereux, et dans quelles fosses de la moralité humaine les membres de ce groupe d’élite doivent se plonger. A la place d’Amaury, lui aussi serait certainement inquiet. De sa place à lui, il l’est déjà, bien qu’il respecte le choix de Victoria et l’admire profondément pour sa dévotion désintéressée. Un père ne devrait pas devoir craindre d’enterrer son enfant. Et Amaury de Valoys en a déjà enterré plusieurs. Cette pensée encourage Auguste à changer d’angle, et il hausse doucement des épaules, avant de glisser simplement :
“Il t’aime et craint pour toi, même si cela rend ton intégration plus complexe, au moins cela ne part pas d’un mauvais sentiment. Pourquoi ne pas discuter avec lui de son implication ? Vous pourriez sans doute trouver un terrain d’entente qui vous permettra à tous deux de vous sentir plus à l’aise.”
Le ton reste pourtant celui d’un conseil détaché sans forme de condescendance, sincèrement touché par les difficultés qu’elle exprime comme par son contexte familial. Il eut par ailleurs pensé que les exigences familiales eurent permis de dispenser Victoria des remises en question. Elle est princesse, certes, mais elle a toujours dû fournir plus de résultats que les autres afin de compenser cette aisance de naissance. Certes, elle n’eut jamais pu entrer chez les aurors s’il n’y a eu népotisme, en raison des lois en place, mais Auguste ne questionne pas un instant la dévotion et le sérieux de Victoria, alors corruption ou non, cela n’a pas d’importance.
Il y pense encore, pourtant, lorsqu’elle revient elle-même sur ses confidences.
“Hm…”
Considérant la chose un bref instant, il offre finalement un geste de la tête, gracieux.
“Tu as sans doute raison, même si je pense que les torts sont toujours partagés.”
Néanmoins, impossible de prétendre qu’il ne soit pas touché par la défense qu’elle fait de lui. Le degré de projection mit de côté, s’entendre affirmer n’est pas quelque chose d’usuel et Auguste l’apprécie. Alors dans l’esprit de renforcement positif, autant que de renouer avec elle, il se fend de mots qu’il ne prononce pas souvent, peut-être pas assez souvent. Peut-être est-ce une erreur, d'ailleurs.
“Merci.”
Si la réputation des De Valoys est parfois trouble, Victoria reste à ses yeux quelqu’un de bien. Sans doute la raison pour laquelle il ne réfute pas parler de dictature. De toute façon, actuellement, la monarchie n’existe plus, et avec elle toute forme de dictature de la part des couronnés. Les dictatures, toutefois, sont aussi contagieuses que la peste bubonique, elles se répandent vite.
Il l’observe, fasciné, intéressé, se fend d’une expression amusée.
“N’est-ce pas un peu paradoxal ? M’enjoindre à la prudence quant aux étiquettes que je peux évoquer pour la royauté mais affirmer que le vôtre n’est qu’un nom ? Beaucoup voient le nom comme le gage de la valeur que tu évoques..”
A commencer par lui et par les siens. Crepus l’a éduqué à faire passer la famille avant tout, le nom avant tout. Lorsque l’individu est en terre, inhumé, la somme de son âme dispersée et oubliée, on se souvient pourtant encore de sa lignée et de ce qu’il ou elle a fait pour la servir et la faire briller. On se souvient de l’histoire attachée à sa famille, que d’autres ont reprise, descendants qui honorent et imitent. Le prestige qu’elle évoque, l’histoire, tout cela s’ancre dans le nom et guère rien d’autre. Voilà pourquoi Crepus n’acceptera sans doute pas qu’il porte un autre nom que De Valoys, même s’il s’agit du sien. Mais un second ou un troisième fils… peut-être.
“Tu as une mauvaise image de Crepus, j’ai l’impression, non ?”
Il ne le lui reprocherait pas, l’attitude générale de son père est… Eh bien, il existe une raison pour laquelle certaines vieilles familles ne cessent d’appeler les Lestrange des arrivistes. D’un titre insignifiant, Crépus obtint un vicomté et à présent ? Lui courtise la princesse héritière. Et puis, Crépus n’a pas été des plus délicat à l’égard de Victoria par le passé, en ne la jugeant pas à sa juste valeur.
“Je n’en doute pas. Je comprends.”
Aisément. Qu’elle ne puisse rien dire de plus. Lui non plus ne s’ouvre guère sur un plan personnel, alors il accepte gracieusement, en vient presque à sourire.
“Pareillement. Je pourrais peut-être t’inviter à boire un verre sur un de tes jours de repos, si tu le veux bien ? Se retrouver dans un cadre moins obséquieux ?”
Il sait que leur temps est compté. Lui doit retrouver Séléné, Victoria attend un rendez-vous, qu’ils puissent retrouver ainsi lui semble déjà une chance inouïe. Et effectivement, un homme en livrée officielle s’introduit discrètement, après s’être annoncé à la porte, pour lui demander de le suivre, s’excusant platement auprès de Victoria pour la gêne occasionnée. Auguste, retrouvant son décorum, reprend une posture plus respectueuse de leurs rangs mutuels. Faisant face à la princesse, il effectue une révérence.
“Je vous remercie de votre temps, votre grâce. Passez une excellente journée.”
Codage par Libella sur Graphiorum
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