Siehst, Vater du den Erlkönig nicht ? | ft. Louis de Valoys
Léopold de ValoysLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Siehst, Vater du den Erlkönig nicht ? | ft. Louis de Valoys
missive rédigée par Léopold de Valoys leSiehst, Vater du den Erlkönig nicht ?
ft. @Louis de Valoys
tw : Léo-cupidon de Valoys (fuis, gamin !)
tw : Léo-cupidon de Valoys (fuis, gamin !)
C’est aux pâles heures de l’aube que, vibrante dans la bibliothèque familiale des de Valoys, dans la demeure ducale de Compiègne, bien loin des affres politiques du tout Paris et de la détestable présence du Roy, Léopold trouva son fils. Le cherchait-il ? Pas vraiment. Ou pas aussi tôt, peut-être. C’est qu’en cette pâleur de Janvier, il n’avait pour ambition que de remettre à sa place Le roi des Aulnes de Goethe qu’il avait relu là pour le délassement. Siehst, Vater du den Erlkönig nicht ?, Vois-tu, père, le roi des Aulnes s’avancer ? Et l’inquiétante créature, mi-féérique, mi-endiablée d’apparaître entre les troncs et les joncs, couronnée d’étoiles et coiffée de l’impériale couronne des légendes. Un délassement tout moldu et tout seigneurial, sans doute. Une lecture en langue originale, piochée dans ce volume enluminé et sorti de presses en guise de première édition.
Aussi, Léopold, duc respecté et père inquiet, ne peut s’empêcher de s’étonner de voir son fils, les yeux cernés de fatigue, penché à la lueur des ampoules sur un tome poussiéreux – jamais de feu près de livres, leurs anciens ont assez appris des incendies passés et les moldus sont, peut-être, bons à quelque chose après tout. A défaut de magie ils ont assez d’ingéniosité pour enterrer tous les cul-terreux au sang bleu qui s’évertuent à ne jurer que pas la magie. C’est avec un tic d’amusement que Léopold se remémore assez l’air horrifié de ses proches lorsqu’il fit équiper le domaine d’électricité. Oh, cela a, au moins un peu, à voir avec son cracmol de fils, c’est bien vrai, mais il y a aussi, il faut le dire, un raffinement confortable à ne pas tout régler par la baguette magique. Et le domaine de Compiègne étant si proche de leurs gens dépourvus de magie, il serait bien inconvenant d’expliquer qu’une telle demeure ne soit pas équipée, au moins un peu, de cette merveilleuse invention du siècle dernier. Alors les câbles furent tirés, et les pupilles alertes de son fils peuvent, désormais, virevolter sur les pages à la recherche de Dieu seul sait quoi à sept heures trente du matin. A-t-il dormi, seulement ? Ce que d’aucuns nommeraient « le syndrome papa-poule » et que Léopold se fait fort d’écarter du dos de la main comme les naturelles inclinations d’un père à l’inquiétude toute attendue, revient au galop lui grignoter l’écheveau de neurones. Mange-t-il bien ? A-t-il quelques vues sur une douce personne ? A-t-il le sommeil réparateur ? Car l’héritier du duché n’est pas seulement celui promis à lui succéder, il est avant tout le récipiendaire de toute sa tendresse paternelle, autant que l’étiquette engoncée des nobliaux lui permette de l’exprimer. Et à son ampoulée façon, toute pleine de citations, de lyrique et de convenances, Léopold trouve toujours matière à exprimer ce doux souci de sa progéniture, et toute l’affection qu’il porte à la prunelle de ses yeux.
Le pas est léger, mesuré. De cette discrétion acquise après une vie à hanter les couloirs où se meuvent les intrigues et frappent les assassins, sans doute. Il s’approche de son fils, incline la tête sans chercher à deviner les lignes que le jeune homme déchiffre – chacun a droit au plaisir de ses lectures, et il sait que son enfant lui en parlera s’il en éprouve le désir. Le voilà assis sur un fauteuil tout proche de la table de travail où s’est affairé son aîné. « Bonjour, Louis » La voix est paisible. « Vous voilà bien affairé aux aurores, avez-vous déjà petit déjeuné ? » Il aime à croire que l’on pardonne aisément aux pères leurs élans de protection mais suppose qu’ils peuvent être étouffants pour un jeune homme en pleine possession de son intellect. Il se limitera donc aux politesses d’usage et s’accordera à ne pas devenir de ces oies qui couvent leurs oisillons avec la rage de se faire marionnettiste de leurs destinées. Il faut dire qu’il a, dans leur petit entourage au sang bleu, matière à voir maints exemples de familles où se tissent et se détricotent les fils de la sincère affection. Son propre aîné est, après tout, une bien belle épine dans son flanc, et s’il est une chose au moins qu’il se peut bien dire, c’est qu’Adelstan et sa tendre se sont au moins bien trouvés en aspirants despotes.
Les jambes sont croisées, le dos droit, il s’est installé confortablement, aux côtés de son fils, une curiosité sincère sur le visage. Il a cette expression ouverte et affectueuse qu’il réserve aux seuls proches, lorsque tombe la coiffe ducale et que ne demeure qu’un homme, certes tout empesantis de cette réserve de la noblesse, mais probablement plus détendu avec sa famille que ne le sont un certain nombre de ses congénères, son père – qu’il adorait pourtant – compris. Si l’ancien roi avait en plus de cette distance royale, un certain degré d’indisponibilité du fait de sa charge, Léopold a certainement fait de son mieux pour ne pas déléguer entièrement à madame son épouse, la charge de ses enfants, et il espère que ses enfants, filles comme garçon, pourront connaître le même bonheur conjugal et familial que celui qu’il a connu, tout comme sa filleule.
861 mots
Louis de ValoysLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Siehst, Vater du den Erlkönig nicht ? | ft. Louis de Valoys
missive rédigée par Louis de Valoys leLes premiers rayons du soleil viennent effleurer les lourds rideaux de la demeure ducale sans que tes yeux n’aient pu trouver le repos. Encore une nuit sans sommeil, une nuit à lutter contre des démons impalpables, contre des images cruelles qui ne cessent de te hanter. Tiré violemment de ton lit par un cauchemar, tu t’es réfugié dans la bibliothèque familiale, un refuge où noyer ton esprit entre les pages familières des livres que tu aimes. Douce ironie quand tu te retrouves à lire l’ouvrage préféré d’Aubin, alors qu’il demeure encore la plaie la plus douloureuse, celle qui te vole tes rêves la nuit. Chaque page tournée semble pourtant te rapprocher de lui. Ou t’en éloigner, tu ne sais plus vraiment. Aubin ne reviendra pas, il est resté sur le champ de bataille. Et parfois, tu as le sentiment qu’une part de toi y est allée avec lui. Tu n’as pas pu te battre à ses côtés et c’est un regret qu’aucun combat ne pourra jamais effacer. Ce livre c’est tout ce qu’il reste de lui, avec la lettre qu’ils ont retrouvée sur son corps. Et tu ne sais plus quels mots tu connais le mieux, ni même lesquels sont les plus douloureux. Les mots ont un pouvoir, une vie propre. Ils peuvent donner du courage, ou bien détruire. Pour toi, ils sont des souvenirs précieux. Et cette bibliothèque est, en réalité, une boîte pleine de trésors. Enfant, tu t’y réfugiais pour ne pas avoir à affronter les êtres bien réels, leur préférant ceux qui ne pouvaient pas t’entendre bégayer, enfermés dans leur prison de papier.
Une page se tourne, puis une autre, et tu n’entends pas ton père s’approcher. Lorsqu’il s’incline vers toi, tu sursautes légèrement, surpris de le trouver ici, si tôt le matin. Alors qu’il s’assoit que l’un des fauteuils voisins, tu reprends une contenance, lui offrant un sourire fatigué qui ne duperait personne, encore moins ton père. « Bonjour, Louis » Tu réalises alors que sa voix est le premier son que tu entends depuis des heures dans le silence feutré de la pièce. « Vous voilà bien affairé aux aurores, avez-vous déjà petit déjeuné ? » Ton regard se porte vers la fenêtre afin d’observer l’extérieur. Quelle heure peut-il bien être ? Tu n’as rien mangé depuis le souper, la veille au soir. Et tu ignores si tu as réellement faim mais un bon café pourrait éventuellement te faire du bien. Un sourire qui se veut plus rassurant vient étirer tes lèvres, tandis que tu te tournes vers ton père, refermant le livre que tu étais en train de lire. « Bonjour père » Conscient de la chance que tu as d’avoir un père qui pose un regard si bienveillant sur toi dans une société si distante, même en famille, tu fais preuve de la même affection à son égard. Malgré tous les secrets que tu gardes précieusement pour toi, ta famille compte plus que tout à tes yeux. « Je n’ai pas encore petit déjeuné, non. Et vous ? » Volontairement, tu omets de relever le fait que tu es déjà debout, si tôt. Il est évident que tu ne viens pas de te lever, tes cernes et ton teint te trahissent, tu en as conscience. Mais tu refuses d’inquiéter ton père qui n’a pas besoin de raison supplémentaire pour se soucier de sa progéniture.
« Comment allez-vous ? » Inquiet à l’idée qu’il ait été, lui aussi, tiré d’un sommeil réparateur par une quelconque préoccupation qui lui serait propre, tu l’observes soudain plus attentivement. Tu as conscience que tu es loin d’être le seul être accompagné de ses vieux démons dans la famille. Au moins, tes parents sont un couple toujours uni, qui a toujours inspiré tes rêves d’enfant. Leur amour est un idéal à tes yeux. Un idéal que tu ne pourras jamais atteindre malheureusement, mais que tu souhaites à tes cadets. Leur bonheur est quelque chose pour lequel tu es prêt à te sacrifier. C’est ton devoir d'aîné.