Faux-semblants et ronds de jambe (avec Fernand)
Blanche de WendelLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Faux-semblants et ronds de jambe (avec Fernand)
missive rédigée par Blanche de Wendel leLa vie était pleine de surprises.
Et des surprises comme celle-ci, il n’y en avait pas tous les jours. Blanche n’avait pu retenir une exclamation d’étonnement, tant elle était saisie par les propos de son père. La Saint Éloi était achevée et toute la famille était animée par l’envie de tout remettre en ordre d’ici à la prochaine soirée. Leur folie ménagère avait été interrompu par Monsieur le Duc, la mine bien trop sombre pour une période pourtant si appréciée. A plus d’un titre, la Saint Éloi était au moins aussi importante que Noël, pour les leurs. Voir le patriarche aussi calme, aussi morne, était tout sauf normal ou attendu. Alors, chacun avait abandonné sa tâche pour se réunir dans le petit salon. Seuls les enfants furent tenus à distance, placés sous la bonne garde de quelques Gobelins.
« Fernand est revenu ? Est-ce une plaisanterie ? lança Blanche, alors que tous ici semblaient pris de stupeur.
- Mahaut saurait reconnaître son fils entre tous. Je suis enclin à la croire, bien que tout cela soit fort inattendu, en cela nous sommes d’accord. » répondit simplement son père.
Ces quelques phrases suffirent à rendre la parole au reste de la famille. On en vint rapidement aux interrogations, aux soupçons que cela soit de vol d’identité ou des raisons qui forçaient Fernand à réapparaître. Il fallut plusieurs minutes au silence pour réapparaître, aidé en cela par la voix du Duc qui passait au-dessus de tout ce raffut ! Alors, enfants comme beaux-enfants se turent, attendant la suite de toute cette histoire. Mahaut s’était bien cachée de les prévenir en amont de leur petite sauterie familiale. D’un autre côté, la venue impromptue d’un presque étranger n’aurait pas manqué de faire grincer des dents aux organisateurs. Les de Wendel étaient ouverts, c’était un fait. Ils n’étaient pas idiots pour autant ou dépourvus de sens commun.
« Tante Mahaut a-t-elle des craintes à ce sujet ? tenta Blanche.
- Je le pense, en effet. Le Duc semblait songeur. Fernand, ou cette personne qui se fait passer pour lui, semble avoir quelques projets pour la famille. André était un homme bon mais point versé dans les affaires. Le coma de votre cousin n’arrange rien, il fallait s’attendre à voir des vautours planer au-dessus de Rouen. »
Blanche s’était contentée d’acquiescer, avant que son père n’en vienne au nœud du problème. Contrairement à son beau-frère André, Amédée avait été un homme prudent et astucieux, ce qui leur avait permis de survivre même à la guerre et aux rapines de circonstances. Il fallait se renseigner sur ce Fernand, ou tout autre personne que cela soit. Il en allait aussi bien de leur sang que de capitaux plus ou moins importants. C’était tout naturellement que Blanche s’était proposée pour mener cette enquête à bien. Après tout, qui pouvait se méfier d’une humble professeur de Beauxbâtons ? Qui plus est, elle avait l’avantage d’avoir connu Fernand, tout en étant restée assez éloignée pour ne pas tomber aisément dans un quelconque piège le concernant.
C’était ainsi qu’un hibou avait quitté Arras pour Rouen, invitant Fernand à déjeuner au Griffon Buveur afin de fêter dignement cette nouvelle année qui débutait. Un sorte d’ode à la famille retrouvée, en quelques sortes. Blanche doutait que son cousin, ou qui que ce soit d’autre, ait l’envie de se frotter à un grand restaurant parisien. Ce serait parfait pour débuter. Ils auraient tout le temps de sortir davantage de deniers si tout cela n’était pas une vaste farce.
7 janvier – Paris :
Le jour dit, la de Wendel était arrivée en avance, s’asseyant à sa table préférée. Proche de la fenêtre pour observer les allées et venues mais assez loin de la porte pour ne pas souffrir de quelques courants d’air soulevés par les nouveaux venus. Un serveur, l’ayant reconnue, lui proposa un verre de vin léger, qu’elle accepta bien volontiers. Comme on disait chez elle, commencer à boire ferait venir son invité. Le stratagème ne manqua pas, et une dizaine de minutes plus tard, on lui présenta un homme qui disait se nommer Saint-Cyr. Alors, Blanche leva la tête du menu qu’elle consultait jusqu’à présent, nonchalante, son verre de vin dans l’autre main.
Oui, elle discernait un semblant de ressemblance avec Aureus, cela elle ne pouvait pas le nier. Il lui en faudrait cependant plus pour se ranger à l’avis de sa tante. Dans un sourire, la de Wendel reposa verre et menu, invitant son cousin à s’asseoir devant elle. Le naturel revenait au galop, elle ne pouvait s’empêcher de commencer à le sonder. Sa manière de s’asseoir, son regard, le port de son visage. En bonne métamorphomage, la dame était physionomiste. Sans trop savoir pourquoi, il lui semblait que Fernand avait grandement souffert. A moins que cela ne soit du à des années d’excès en tous genres ? Sans doute le découvrirait-elle plus tard.
« Cousin Fernand, vous voilà donc. Blanche se fendit d’un sourire. Bonne année, mon cher, qu’elle vous apporte toutes les surprises nécessaires à la rendre inoubliable. »
D’un signe, la future duchesse intima à un serveur de servir son invité. Un second verre de vin vint rejoindre le sien, auquel on fit le niveau. Satisfaite, Blanche remercia l’homme avant de reprendre sa tulipe et de la tendre dans la direction de son cousin.
« Trinquons, voulez-vous ? A notre santé, qu’elle soit physique, mentale ou financière, celles de nos familles à nos projets et surtout, à votre retour. »
Les verres se rencontrèrent et tintèrent. Puis, Blanche reprit une gorgée du liquide pourpre qui valsait encore dans sa main. Observant Fernand du coin de l’œil, elle attendait de voir s’il lancerait la conversation de lui-même où si elle devrait s’en charger. En attendant de pouvoir jauger de la situation, elle se rencogna dans sa chaise, faisant preuve d’une nonchalance tout ce qu’il y a de plus naturelle pour elle. Une pointe d’amusement naissait dans sa poitrine. Après tout, le goût de l’espionnage ne l’avait jamais quitté. Au-delà des enjeux, tout cela était fort intéressant.
@Fernand Saint-Cyr !
Fernand Saint-CyrATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: Faux-semblants et ronds de jambe (avec Fernand)
missive rédigée par Fernand Saint-Cyr leLe temps était clair et la nuit approchait.
Je revenais au domaine familial, ce qui restait de notre ancienne grandeur, au milieu des terres délaissées et des pierres marquées par le temps. Je n'avais pas foulé ce sol depuis des années, mais la silhouette de la vieille bâtisse, bien que délabrée, m'était familière. Les Saint-Cyr avaient bâti leur vie ici, accumulant richesses et secrets, et malgré ma répulsion pour ce que ce lieu représentait, il me fallait y retourner. Je savais que, quelque part à l’intérieur, ma mère devait encore vivre, elle qui n’avait jamais quitté le domaine, sans doute incapable de l’abandonner ou trop attachée à ce que les souvenirs avaient été autrefois.
À peine avais-je franchi le palier que je la vis apparaître, droite, sans surprise ni émotion trompeuse, comme si elle savait que je reviendrais un jour. Elle me scruta un moment, et j’en perçus toute la dureté d’une mère ayant vu tant de choses se briser autour d’elle. Mais, contre toute attente, elle ne manifesta aucune hésitation, aucune méfiance. Elle me reconnut immédiatement, en dépit de mes années d’absence et de ce que j’étais devenu. Je n’eus même pas besoin de m’annoncer.
« Fernand… », murmura-t-elle.
Je lui fis un léger signe de tête, mes traits assouplis pour l’occasion, feignant un peu d’émotion pour elle. J'étais là pour me réapproprier ce domaine, et peu importait ce que j’avais laissé derrière moi. Mais je savais bien qu'il lui fallait un peu de réconfort, et je m’efforçai de le lui donner.
« Mère, vous savez, j'ai été peiné d’apprendre la disparition de Père et d’Eugène. J’aurais voulu revenir plus tôt, mais… disons que certaines obligations m’en ont empêché. »
Elle sembla percevoir la sincérité dans mes paroles, ou du moins ce qui en donnait l’apparence, et un bref éclat passa dans ses yeux, comme une lueur d’espoir.
« Quant à mon jeune frère, je regrette de le savoir dans cet état », continuai-je avec une certaine gravité. « Mais je suis ici maintenant. Je suis là pour redonner une nouvelle vie à notre nom. Le domaine est sur le point de sombrer, mère, et je refuse de voir notre famille disparaître. »
Elle hocha la tête, silencieuse, attentive à chacune de mes paroles. Je lui fis comprendre que je comptais reprendre le titre des Saint-Cyr, non seulement pour restaurer ce qui pouvait encore l'être, mais aussi pour redonner à notre nom la place qu'il méritait. Je savais que ces mots faisaient écho en elle, touchant cette part d'orgueil familial qu’elle avait toujours nourrie et que mon père et les siens avait dégradé par leurs échecs.
Je perçus un soupir discret. Peut-être était-ce une prière pour le retour de son plus jeune fils, celui qui, au fond, aurait toujours été son favori. Je ne comptais pas m’attarder là-dessus, car mon objectif était bien différent. Ce retour au domaine n’avait rien de sentimental ; il s’agissait d’une promesse d’avenir et de pouvoir. Notre nom, souillé par les maladresses de mes prédécesseurs, allait retrouver sa gloire, et rien, ni personne, ne se mettrait en travers de mon chemin.
7 janvier – Paris :
Une fois l'invitation de ma chère cousine "Blanche" reçue, j'ai ressenti un curieux mélange d'intérêt et de méfiance. Blanche… Non, pour moi, elle avait toujours été Yael, une enfant fougueuse que j’avais connue bien avant mon départ. Ma mère m’avait appris qu’elle avait pris ce prénom quelques années après que j’avais quitté le domaine, un choix significatif, parait-il, d’une volonté d’indépendance peut-être. Peu m’importait la raison que je n'avais chercher à savoir; pour l’heure, il me fallait décider si cette rencontre valait le détour.
La perspective d’évaluer ma famille de l’intérieur, et de jauger les forces en présence, a fini par avoir raison de mes doutes. Le choix du lieu, « Le Griffon Buveur », en plein Paris, me parut symbolique. Un endroit où une noble comme Blanche pouvait être vue sans excès, jouant le rôle d’observatrice avisée, comme il lui siérait parfaitement. D’un portoloin rapide, je rejoignis la capitale, puis pris la direction de la brasserie.
À mon arrivée, j’ai aperçu Blanche installée à une table près de la fenêtre, un verre de vin à la main, l’air nonchalant mais attentive. Elle releva la tête de son menu, me détaillant sans discrétion. Après avoir échangé des vœux formels, elle leva son verre pour trinquer. J’ai accepté cette invitation sans faire grand cas des mots qu’elle choisissait soigneusement. Elle se nourrissait sans doute de ces échanges chargés d’ironie et de sous-entendus ; pour ma part, j’observais davantage son attitude que ses paroles.
Lorsque nos verres se sont entrechoqués, son regard restait scrutateur, comme pour confirmer la validité de mon identité. Ses traits calculés, son calme affiché dissimulaient mal cette curiosité fébrile. Je me suis penché vers elle, levant mon verre avec un sourire :
« À nous, à notre santé, et au temps, qui marque chacun à sa façon. »
Un léger éclat d’amusement passa dans mon regard, mais je me contenais, fidèle à mon personnage. Elle buvait en silence, m’invitant à lancer la conversation. Alors, d’un air faussement décontracté, je brisai la glace.
« Ma chère Cousine, tu sembles… inchangée, à défaut peut-être de quelques années de maturité et d'un prénom somme tout singulier. »
Je percevais bien qu’elle n’était pas dupe de mon intérêt feint. Nous avions tous deux conscience que le véritable enjeu n’était pas la politesse d’usage, mais la nature de mon retour et mes intentions à l’égard de la famille. Elle me sourit avec une lueur d’ironie, un peu comme si elle accueillait une bête curieuse qu’elle s’apprêtait à examiner.
« Quoi qu'il en soit, j'ose à penser que cette entrevue, à somme tout but de rassurer vous autres Flandrois, de ma véritable nature... Soyez donc rassurer, je suis bien celui que je prétend être, au delà de la double décennie d'absence qui fut mienne. »
Buvant une gorgée de vin, je vins reposer soigneusement ma coupe et reprendre.
« Si tu as des questions chère Cousine, Yael ou Blanche, peut m'importe, poses les donc. J'y répondrais avec le plus de sincérité possible. »
Blanche de WendelLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Faux-semblants et ronds de jambe (avec Fernand)
missive rédigée par Blanche de Wendel le« Flatteur que tu es, cousin. répliqua Blanche, amusée, délaissant ce vous bien trop poussiéreux. Je n’ai fait que rendre honneur à l’une de nos ancêtres, Blanche d’Anjou. Qui plus est, cette couleur me va fort bien au teint. »
Alliant geste à la parole, sa chevelure de blé se para d’ivoire. Tout cela n’était qu’un jeu pour elle, rien de plus. Un rappel à leur enfance partagée, à ces souvenirs enfouis qu’elle percevait sous cette silhouette si changée. Un jeu innocent en apparence mais qui cachait des desseins bien plus importants. Quant à l’origine exacte de son prénom, cela resterait entre Saint Éloi et elle. Même ses parents, pas plus que sa fratrie, ne connaissaient la raison de ce choix. Yael n’avait existé qu’une vingtaine d’années, Blanche persisterait durant des décennies, des siècles même.
« Comprends bien, cousin, nous n’avons été prévenus de ton retour que fort récemment. Ce repas vise à réparer à notre erreur de ne pas avoir pu te recevoir à l’occasion de la Saint-Eloi. Tu es ce que tu prétends être, je n’ai que peu de doutes à ce sujet, ton visage parle pour toi. Tu tiens fort de notre côté de la famille, plus que je ne l’imaginais quand nous étions encore enfants. Déclara Blanche, comme s’il s’agissait de la plus grande banalité. J’ose espérer que tu tiens bien la bière, sans quoi aucun flamand ne voudra t’accueillir sous son toit. » acheva-t-elle, sur une pointe d’humour.
Aureus pourrait presque être troublé de ces ressemblances, il faudrait que Blanche s’en ouvre à lui durant leur prochaine rencontre. Lorsque son prénom de naissance fut prononcé, Blanche se retint de répliquer. On ne prononçait guère le nom mort d’une personne, une fois celui-ci oublié. Une coutume familiale que Fernand avait sans doute oubliée. Il fallait dire que vingt années, bien que cela ne représente que peu de choses à l’échelle d’une vie sorcière, suffisait pour expliquer quelques oublis. Pour autant, il fallait régler la méprise au plus vite, afin de ne pas causer quelques désagréables remarques si leur cousin venait à agir de même à Arras ou à Noyon.
« Blanche est et restera mon nom. L’autre appartient à une autre vie. La sorcière se tut, tendant un menu à son invité. Choisis ce qui te fait plaisir, j’offre le repas. Mes questions peuvent bien attendre quelques minutes encore. »
Quelques minutes qui passèrent bien vite, le temps de faire un choix des plus simples, tout était bon ici, et d’héler un serveur. Une trêve qui, bien que courte, fut bénéfique. Blanche, bien que fantasque, n’était pas sans esprit. Et il aurait fallu être idiot pour ne pas se rendre compte que Fernand ne ferait preuve que du minimum de franchise avec elle. Des informations qu’elle se ferait un plaisir de décortiquer et de passer en revue minutieusement. Tel était son avantage, elle avait pour elle une carrière d’espionne dont l’existence n’avait jamais été éventée.
« Commençons par le début, proposa la sorcière. Où es-tu parti après Beauxbâtons ? La situation de ta famille ne m’est pas inconnue mais nous aurions pu trouver une solution, si c’est cela qui t’as poussé à disparaître. »
Il y avait toujours une place dans les industries et autres entreprises de Wendel pour quiconque voulait prêter sa force de travail. Il devait y avoir autre chose. Des ambitions personnelles ? Une autre personne dans le tableau ? Tous les détails étaient bons à prendre. Surtout dans cet océan de mensonges qui s’étendait devant elle.
@Fernand Saint-Cyr !
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