faux jumeaux (camille)
Neith ShafiqCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) faux jumeaux (camille)
missive rédigée par Neith Shafiq leL’idée avait germé au cours d’un dîner des plus sérieux dans le foyer Shafiq. Comme à son habitude lorsque Camille se trouvait dans la même pièce qu’elle, qu’elle ne l’avait pas vu depuis très longtemps et qu’elle s’ennuyait (bien que la compagnie de sa famille fut charmante et divertissante), Neith laissait son cerveau vagabonder pour relâcher la pression. Elle avait toujours trouvé un formidable allié dans ces moments en la compagnie de Camille. Alors, le sujet avait été évoqué, mais interrompu par Rawiya qui pressait tout le monde d’aller à table. Même s’ils n’avaient pu revenir sur l’idée au cours du dîner, un échange de hiboux avait été suffisant pour convenir d’une date.
Une heure avant de se rendre jusqu’aux appartements, Neith s’assurait de terminer de prendre quelques affaires féminines. Bien qu’elle savait que Camille avait l’argent nécessaire pour s’acheter une garde-robe féminine ou utiliser celle d’Eugénie par exemple que Neith admirait toujours dès qu’elle la voyait, elle jugeait que certaines choses pouvaient très bien se mélanger et ne rechignait pas à lui prêter certaines affaires si besoin était. Le problème étant qu’elle n’avait pas trop su choisir et les « quelques » affaires s’étaient déclinées à plusieurs jeux de vêtements. Pour toutes les circonstances. Au cas où. Plus le maquillage, les bijoux, les parfums…
Au moins, il aura du choix ?, pensa-t-elle un air forcément chipie sur le visage.
D’un coup de sortilège informulé, le sac sans fond se referma et Neith décida qu’elle devait se dépêcher sans quoi elle serait en retard. Manteau en main, elle l’enfila à toute vitesse. Déjà, dans les escaliers qui menaient à l’entrée, elle entendit des bruits de pas et sans attendre qu’on la retienne, elle sortit rapidement pour prendre le portoloin que lui avait envoyé Camille.
Personne ne lui gâcherait sa soirée, sa nuit ou… ses heures ? Elle ne savait même pas quand est-ce qu’elle rentrait. Elle savait juste que lundi matin à dix heures, elle devait être à son bureau comme tous les lundis matins depuis son retour. Peu importe son état du week-end.
Le portoloin l’emmena de la fin de soirée particulièrement fraîche à un des domaines du Sud des Delacour. Neith avait cessé de compter combien les Delacour en possédaient, mais elle était persuadée qu’elle n’avait même pas vu la moitié d’entre eux. Elle sentait l’air marin des calanques et sourit un peu plus, enchantée par la vue sur le marché flottant que la propriétaire offrait. Le sud semblait souvent se rappeler à elle depuis octobre dernier. Laissant sa veste au personnel qu’elle salua avec politesse et chaleur, elle se fit emmener jusqu’aux appartements de Camille.
Ce ne fut que lorsqu’elle le vit qu’elle laissa tomber son sac au sol dans un coin qui ne gêna pas et ouvrit grands les bras.
« Bonjour ou bonsoir mon cher ! »
Sa voix était aussi légère qu’une plume et aussi joyeuse que les premiers rayons du soleil. En quelques pas, elle s’approcha de lui pour déposer des baisers sur ses joues à la Française. Loin du Louvre ou des Antiques Rêveries ou des dîners familiaux, elle pouvait se permettre plus de familiarité qu’elle aimait plutôt appeler naturel.
« Tu m’as manqué depuis la dernière fois. » dit-elle, sincère, presque enfantine mais pas moins malicieuse.
Ils avaient beau avoir échangé des lettres et partagé un dîner, elle trouvait qu’ils n’avaient pas passé assez de temps ensemble dernièrement ce qui était sans doute mieux pour apaiser les hideuses rumeurs qui courraient. Mais cela lui laissait un goût de manque qu'elle n'appréciait pas.
« J’ai l’impression que c’est Noël. » rit-elle. Puis, elle désigne son sac. « Je n’ai pas pu m’empêcher de prendre quelques affaires. Je me suis dis que ça te laisserait le choix comme ça. »
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when my hand touched your hand and my lips touched your lips there is only joy, joy, joy forever and ever. It is joy that burns me now, and joy that makes my back ache for wings. But it is love that makes me pause, that tethers me to this body and this life, that I may always fly home to you.(c) chibi/wildheart
Camille DelacourATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: faux jumeaux (camille)
missive rédigée par Camille Delacour leCe n'était pourtant qu'une goutte d'eau dans la collection du Delacour et pourtant la question persistait : serait-ce suffisant pour sa complice ? Elle qui allait sûrement débarquer avec quinze valises et autant de malles toutes engorgées de froufrous féminin en tout genre, de cosmétiques et d'accessoires... Pourra-t-elle se contenter de la sobriété de ces messieurs ? Quelque part, Camille était certain que ce serait le cas et que son amie jouerait le jeu jusqu'au bout sans rien gâcher d'une bouderie déplacée. Mais Neith restait une femme. Et une très belle femme avec ça !
Alors Camille appela son Valet de chambre et lui demanda de sortir aussi les cannes, bretelles, ceintures et tous les chapeaux et béret qui correspondaient aux costumes présentés ici. Il lui ordonna de les présenter sur la commode et une portion du lit s'il le fallait. Pour le reste, cela se passera dans la salle de bain avec les eaux de Cologne et les différentes crèmes pour les mains et le corps. Quel dommage qu'il n'ait pas l'opportunité de lui apprendre à se raser avec une lame et un blaireau... Peut-être pour une autre fois ?
Un serviteur toqua à la porte de la chambre pour annoncer l'arrivée de Mademoiselle Shafiq, veuve Lestrange, et Camille ne pu s'empêcher d'avoir un sourire ravi malgré la lourdeur de la présentation 'officielle' de son amie. Il demanda qu'elle soit directement amenée à lui, dans cette chambre et personne parmi ses employés ne sourcilla. Ils étaient trop bien formés pour émettre le moindre jugement ou la moindre pensée déplacée à l'encontre du maître des lieux. Ils s'assurèrent juste que les rideaux soient bien tirés, les cheminées ravitaillées de bois et qu'un thé chaud aux notes d'orange et de cannelle soit servi sur une petite desserte, à disposition du couple d'amis.
D'un sourire ravi ce fut tout le visage de Camille qui s'éclaira à la vue de la jeune femme. Il ouvrit lui aussi les bras pour l'engouffrer dans une étreinte sans arrière pensée, venant baiser chastement chacune de ses joues en prenant soin à ne pas déranger son maquillage -si elle en portait- ou ses cheveux -s'ils étaient coiffés avec soin- tandis qu'une main lui pressait le haut du dos et que l'autre serrait tendrement l'une de ses mains. Il respira son parfum, familier et aux épices exotiques, raffinés. Il s'écarta ensuite d'un pas pour l'observer et s'assurer qu'elle se porte bien, toujours inquiet pour elle qui travaillait tant et sur trop de front à la fois.
"- Bonsoir, ma tendre amie. Tu m'avais manqué."
Mais elle était absolument radieuse, ce qui rassura le parisien et dérida le pli au milieu de son front. A la mention de la fête moldu, il se fendit d'un léger rire et haussa des épaules. Chez les sorciers qui suivaient davantage les fêtes celtes, il n'y avait pas de célébration pour la naissance d'un apôtre quelque part en Israël quelque deux millénaires plus tôt. Ils fêtaient davantage les cycles naturels, les solstices et tout ce que les druidesses leur demandait de prier. Mais il connaissait, au moins en terme de culture générale, quelle était l'intention derrière l'expression utilisée par Neith. Il lui désigna deux fioles qui attendaient sur la table basse.
"- Ce sont nos polynectars signés de la maison "Rosier". Nous sommes assurés d'avoir l'apparence et la voix de nos modèles pendant vingt-quatre heures. Il s'agit d'Iphigénie et Antoine, un frère et une sœur qui habitent en Picardie et font partis de la petite bourgeoisie. Deux apparences propres avec des corps en bonne santé donc."
Il regarda vers le sac et hocha brièvement du chef. Ses yeux pétillèrent d'amusement à peine contenu à l'idée de tout ce que ce sac contenait réellement sous ses airs innocents de bagage à main.
"- Tu as bien fais, je n'ai pas de tenues féminines ici. Cette résidence... Elle n'est pas familiale. C'est une acquisition personnelle que je n'ai jamais réellement eu l'occasion d'utiliser."
Un achat impulsif lorsqu'il avait appris que Lidia était partie dans le Sud. Au cas où il eut envie de rencontrer son épouse sans pour autant empiéter sur son désir d'isolement ou encore marquer sa petite maison, son sanctuaire, des traces de sa présence. Il n'avait pas voulu prendre le risque de lui faire perdre ce sentiment de confort et de sécurité qu'elle chérissait tant. Alors il avait fait l'acquisition de cette villa sans lui en parler et l'avait gardé ainsi, laissant les lieux aussi sobres et neutres que possible, depuis les affaires apportées jusqu'à la décoration. Et puis les mois, les années même, étaient passés sans qu'il ne vienne. Par question de temps ou de courage.
"- Nous prétendrons la louer pour l'occasion, c'est ce que je fais pour certaines de mes proches connaissances." Il claqua et se frotta les mains, un sourire mutin fleurissant sur ses lèvres. "Bon ! Et pour quelles raisons sommes nous ici d'ailleurs ? Un frère et une sœur : cherchons nous à découvrir un peu le monde avant d'être rappelés à nos devoirs ? De mémoire, leur seule demande est que nous n'utilisions pas leur véritable identité, évitions d'être pris en photo et commettions des crimes."
Rien de bien déraisonnable donc. Laissant à Neith le temps d'y réfléchir ou de partager les idées qu'elle avait pu déjà concocter de son côté, Camille vint leur servir deux tasses de thé dont il savoura les notes riches d'une première gorgée.
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(#) Re: faux jumeaux (camille)
missive rédigée par Neith Shafiq leLe sourire grandiose de Camille, si différent de son air très sérieux de directeur du Louvres, illumina un peu plus le visage de Neith et ragaillardit sa bonne humeur. Le bonheur tenait à peu de choses et les sourires de Camille en étaient un dans sa vie. Cela et simplement cette affection mutuelle d’embrassade toute platonique. Camille avait toujours cette façon d’embrasser en faisant attention à l’autre ce qui avait toujours mis à l’aise l’égyptienne. Sa main baguée serre avec délicatesse la sienne et sans aucun mot mais avec un sourire, elle lui exprime toute sa gratitude d’être simple là. Si elle voit son œil inspecteur, elle en fait de même, non sans sourire à ses tendres mots.
Si elle a envie de passer sa main sur le pli d’inquiétude pour l’effacer comme autant de djinns qui viendraient le tourmenter, elle voit disparaitre l’humeur et les voilà qui passent aux choses presque sérieuses. Son regard suivit la main de Camille qui désigna les deux fameuses précieuses fioles qu’ils devront boire. La mention des Rosier ne parvint même pas à la faire se dérider d’un sourire satisfait. Au moins, ces derniers sont-ils pour une fois utiles que d’apporter des problèmes aux femmes. Enregistrant les informations de Camille, elle acquiesça.
« J’espère que tu les as remercié de ma part. Mais je comptais leur envoyer un cadeau également. Tu les connais mieux que moi, est-ce que tu as une idée ? »
Ils donnaient de leur corps, c’était le cas de le dire, et elle comptait bien leur rendre un peu de cette légèreté qu’ils lui offraient.
« Ma prévoyance est donc toujours une bonne chose. » s’amuse-t-elle en entendant le fait qu’elle était donc dans sa garçonnière.
Redevenant silencieuse, l’égyptienne écouta la suite des instructions. Elle adorait l’idée d’être son frère pour les prochaines vingt quatre heures, trouvant l’idée fabuleuse. Riant légèrement quand il parla de crimes, Neith répondit :
« Je ne comptais pas commettre de crimes, promis. L’illégalité, c’est surcoté. Et pour les photos, cela me va. Mais oui, réfléchissons... »
Le remerciant pour la tasse qu’elle prit avec plaisir, Neith souffla un peu, son regard se perdant dans le vide, la ride de la concentration comme s’il s’agissait de quelque chose de très sérieux apparut légèrement sur le coin de sa joue gauche.
« Si nous gardons l’idée qu’ils viennent de Picardie, cela ne me semble pas déraisonnable qu’ils soient là pour des vacances allant de villes en villes dans le Sud. » Elle but un peu avant de sourire. « D’ailleurs, ont-ils donné une indication sur les noms ? Pouvons-nous en inventer ? Etant donné que nous serons anonyme, peut-être est-ce mieux de ne pas utiliser leur identité ne serait-ce que pour les protéger ? »
Comment aimerait-elle être appelée ? Des prénoms français masculins, elle n’avait jamais eu de coup de cœur sauf pour Ruben qui était d’ailleurs un prénom d’origine hébreux et qui avait une signification particulière pour le couple qu’elle avait formé avec Alaric. Autant dire qu’elle ne s’appellerait pas comme son fils. Ce serait bien trop étrange. Tous les noms qui lui venaient étaient en arabe et elle finit par soupirer :
« Allez, je te laisse me nommer et j’en ferai de même. Ma seule requête est que ce soit un prénom qui ne soit pas du genre « Childeric »... Royal d’accord, mais pas démodé. » Elle lève les yeux malgré elle, une moue enfantine de contrariété sur le visage. Elle décida d’expliquer le pourquoi de sa réaction : « Pour la petite histoire, quand on a choisi les prénoms de Ruben, Alaric m’a fait croire qu’il tenait absolument à l’appeler Childéric. Autant te dire que je l’ai menacé que je ferai en sorte qu’un mauvais djinn le hanterait jusqu’à ce qu’il renonce à cette idée. Je suis persuadée que mon frère a passé un pari avec lui sur ce prénom. Aucun des deux n’a jamais lâché le morceau. »
Balayant de la main cet épisode dont elle n’aurait jamais le fin mot mais qui avait le mérite d’être léger, elle posa finalement sa tasse et se tourna vers sa valise sans fond. D’un mouvement gracieux de la main et d’un sortilège informulé, Neith ouvrit la valise magiquement. S’en échappa alors tissus, chaussures, mallette de maquillage, bijoux et froufrous dans un tourbillon harmonieux de couleurs et de froissements. D’un autre mouvement de la main, Neith s’assura de disposer les robes, rares pantalons, vestes et autres vêtements de manière à ne pas déranger trop la pièce. Les palettes, bijoux, parfums et autres accessoires se posèrent sur l’une des tables disponibles. Après un léger un instant de réflexion, elle intervertit la disposition de deux sacs à main, trois paires de chaussures, et deux robes, puis se tourna satisfaite vers Camille, un sourire en coin.
« J’espère que tu trouveras ton bonheur. J’ai essayé de ne pas prendre des choses trop égyptiennes et rester... plus traditionnellement française. »
Ce qui était toujours un crève-cœur pour elle de gommer certains aspects de sa garde-robe. Mais pour rentrer dans le moule français elle avait toujours fait un effort.
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(#) Re: faux jumeaux (camille)
missive rédigée par Camille Delacour leLa pensée, fugace, fut aux saveurs de mélancolie.
"- Je ne les connais pas personnellement, ma douce amie. Je n'ai lu qu'une fiche descriptive à leur propos lors de l'achat de nos potions. Il y avait les infos basiques et les conditions quant à l'utilisation de leur apparence que je t'ai fourni tantôt. Rien de plus." Rectifia-t-il avec douceur. "Je soupçonne même qu'ils ne sauront jamais qui a utilisé leur apparence ou que les Rosier acceptent de nous en dire davantage sur eux. Par soucis de confidentialité et... de sécurité."
Il laissa son regard s'égarer sur la valise que la sorcière vint ouvrir d'un geste de la main, faisant une démonstration exemplaire de sa magie sans baguette. Camille sentit son tatouage picoter quand les flux magiques gonflèrent soudainement dans l'air réduit de la chambre, mais il n'en montra rien. Mettre Neith dans le secret serait potentiellement la mettre en danger plus tard, s'il se décidait un jour à utiliser sa particularité magique pour les plans les plus sombres et tourmentés qu'il avait concocté pour sa vengeance, bien des années plus tôt.
Camille préféra chasser ces sombres pensées de son esprit pour se concentrer à la place sur l'affolant défilé de mises féminines que son amie déroulait sans ce qui semblerait connaître une fin. Il haussa un sourcil, partagé entre la consternation et l'admiration pour la variété de vêtements que le beau sexe avait à disposition. De son côté, ses costards et accessoires lui semblèrent soudainement très fades. Il n'y avait qu'à espérer que l'attrait de la nouveauté satisfasse suffisamment son amie pour faire passer à la trappe le nombre réduit de ses choix.
"- Je ne vois pas où est le problème avec Childeric. C'est un mélange anglais de child et de chilvaric pour faire "enfant chevaleresque"... Tout petit garçon rêverait de ce genre de prénom !"
Il lui fit un clin d'œil, ses yeux bleus pétillant de malice. Voulant boire une nouvelle gorgée de thé, il réalisa avoir fini sa tasse par mécanisme, lorsqu'il s'était brièvement perdu dans ses pensées. Camille se redressa pour aller déposer la tasse sur le plateau, puis se frotta une joue en faisant mine de réfléchir sérieusement à la question du prénom. Mais il était évident qu'il préparait une sottise plus grosse encore que Childeric, acceptant le défi indirecte que l'on venait de lancer à son mauvais goût.
"- Tu pourrais être un Mathurin, Alambert, Samson, Cléopold, Créséophe... Ou bien préfères-tu Philbert, Richemond, voire Tangy ? Non, non ! Ne te fâche pas. Plus sérieusement, je pense que Philippe ou Thibaud t'iront très bien"
Il souleva délicatement une robe qu'il prit le temps d'observer d'un œil particulièrement critique. S'il n'était pas aussi callé en la matière que son frère, Camille mettait un point d'honneur à connaître (et reconnaître) la griffe de tous les grands couturiers de Paris et d'ailleurs. Il reposa la robe pour observer le reste des vêtements et à quelques exceptions près ? Tout semblait dater de quelques mois. Des commandes récentes donc ! Camille passa un bras autour de la taille fine de son amie et baissa sur elle un regard satisfait.
"- C'est la dernière collection annoncée pour cet hiver, non ?" Il lui embrassa la tempe, profitant de leur proximité pour se permettre cet élan d'affection. "Tu as recommencé à faire ta garde-robe, c'est bien. Tu as toujours été bien trop lumineuse pour rester en monochrome de noir. Même si la couleur t'allait à merveille, cela va sans dire."
Ils en avaient parlé le mois dernier, mais la voir actuellement mettre les efforts pour tourner la page sur son deuil avait quelque chose de rassurant. Cela voulait aussi dire qu'il pourrait une fois de plus la couvrir de cadeaux, dont des robes de l'atelier Teyssier ou des Malefoy, pour ne citer qu'eux. Il reporta son attention sur les tenues offertes, appréciant en silence que son amie ait eu la gracieuse initiative de lui préparer des sets parfaitement accordés.
"- Et je te remercie de ne pas avoir apporté des tenues égyptiennes. Pas que je boude l'esthétique, mais en ce mois de décembre je préfèrerai quelque chose de plus chaud, surtout que c'est la première fois que j'irai dehors aussi peu... vêtu."
Il eut un léger sourire, relâcha Neith et s'avança pour prendre les deux fioles. Il s'assura d'avoir celle d'Iphigénie et tendit celle d'Antoine à sa complice. Le sorcier préféra d'ailleurs se déshabiller avant de boire son contenu. Il le fit sans aucune pudeur et sans la moindre recherche de sensualité. Les corps nus avaient pour lui beaucoup de charme, sous toutes leurs formes, couleurs et leur caractère unique, mais ce n'était ni une exposition artistique, ni une situation plus intimiste.
Alors il fut nu devant Neith sans la moindre once d'excitation, dévoilant un corps à la peau pâle et marquée de quelques cicatrices. Son large dos musclé ne possédait pas l'ombre d'un tatouage grâce à un sort de désillusion appliqué quelques heures plus tôt. La fraicheur de la pièce, malgré le chauffage, vint couvrir son épiderme d'une légère chair de poule et il frissonna. Sans attendre donc, Camille déboucha la fiole et essaya de ne pas grimacer à l'horrible odeur du Polynectar qui lui chatouilla le nez.
"- Voyons déjà quelle apparence nous avons avant de nous décider sur la mise. De toute, j'ai un elfe de maison en attente de l'autre côté de la porte s'il faut faire la moindre retouche sur mes costards pour qu'ils te soient parfaitement ajustés." Précisa-t-il à l'intention de Neith.
Il regarda vers son ami sans lubricité, voulant simplement s'assurer qu'elle ne soit pas inconfortable de son côté. La pensée semblait lui venir à rebours, comme si l'évidence de la pudeur ou de la gêne qu'il pourrait causer n'était pas la sienne. Neith était une amie beaucoup trop précieuse à ses yeux. Des yeux qu'il gardait d'ailleurs plongés dans ceux de la jeune sorcière et pas ailleurs. Il se détourna toutefois pour attraper dans un tiroir proche l'un de ses peignoirs et le tendit à son amie avec un sourire penaud.
"- Tu m'excuseras j'espère. Je n'ai pas réfléchi... Veux-tu plutôt que l'on procède dans des pièces séparées ?"
La demande était sincère et il était déjà en train d'enfiler lui-même un peignoir bien que le mal soit déjà fait si tant est que s'en fut un.
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