Shattered Silence |ft. Elric
Zinaïda d'AdhémarCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) Shattered Silence |ft. Elric
missive rédigée par Zinaïda d'Adhémar leMais ce soir-là, nul geste affectueux entre mari et femme, qui partagent parfois un contact tendre quand ils sont chacun absorbés dans la découverte d'un quelconque texte. Le feu dans la cheminée du salon est réduit à l'état de braises rougeoyantes, les fauteuils froids, les lectures délaissées. L'obscurité règne, les meubles à peine éclairés du spectre lunaire, mais qu'importe, puisqu'il n'y a aucun vivant à illuminer. C'est par la porte entrebâillée du laboratoire que la lueur dansante de bougies s'échappe. Laboratoire est un bien grand mot. Une pièce, sans doute un petit salon à l'origine, aménagé pour pratiquer l’herboristerie, et travailler à deux, depuis que le couple a commencé ensemble à réfléchir à la malédiction. Un bureau de bois massif et deux sièges, dont l'un est vide pour le moment, occupent presque tout un mur, et deux autres sont occupés par de grandes étagères accueillants livres et carnet, tiroirs de plantes, fioles de potions et pots d'onguents, creuset, chaudrons, mortier et pilons. Il règne dans la pièce une odeur douce de végétaux et de bois, et il s'agit le plus souvent d'un havre dédié à l'étude et au soin.
C'est pourtant un éclat de voix qui s'en échappe.
"Чёрт !" ("Enfer!")
Le russe s'échappe des lèvres de l'ancienne altesse impériale, comme souvent lorsqu'elle est contrariée. Parce que si elle a tant aimé la douceur de Tolstoï et Pouchkine dans sa langue natale, le russe est désormais davantage associé à des émotions négatives. La peur, la fuite, la trahison. La solitude.
Le juron rebondit sur les murs et un récipient de verre se fracasse contre le mur, laissant dans son sillage une coulée épaisse d'un vert de chrome et une odeur herbacée et épicée.
"Почему я не могу сделать это?"("Pourquoi est-ce que je n'y arrive pas?")
Il y a pourtant beaucoup de réponses à cette question. Peut-être tout simplement que la chose n' est pas faisable. Après tout, si les maladies pouvaient guérir, peut-être que quelqu'un aurait déjà réussi. Quelqu'un de plus intelligent, de mieux préparé que Zinaïda d'Adhémar et son petit laboratoire d'herboriste.
Sur la paume de sa main, la plaie laisse couler son sang d'encre. Toujours noir. Peut-être le sera-t-il a jamais. Et malgré la décoction ingérée, elle n'a pas senti la lame du scalpel entailler sa chair. Ou plutôt, elle a senti le contact. La pression sur sa paume tandis que la lame découpait l'épiderme. Mais le froid ou la douleur? Rien. Rien que ce rien frustrant, qui la condamnait, qui avait condamné Alban, qui condamnerait peut-être Gabrielle. Zinaïda serre le poings, tachant ses mains de sang, voudrait frapper de toutes ses forces dans un mur, abîmé ses jointures sur la brique ou les éclats de verre, mais elle frapperait encore et encore sans que rien ne change alors à quoi bon?
Alors elle remonte les pieds sur son tabouret et pose son visage sur ses genoux entourés de ses bras, se laissant sangloter bêtement - une princesse ne pleure pas Zinaida - parce que c'est le seul moyen d'expulser la frustration. Celle de n'avance à rien, celle de ne pas pouvoir avoir d'autres enfants, celle d'être à jamais cette poupée dénuée de vie qu'on l'avait forcé à être pour l'erreur de quelqu'un d'autre. Comment pouvait-on se considérer vivant quand l'on ne ressent pas la souffrance? Quand on est incapable d'ecouter son corps, d'avoir le moindre controle dessus hors d'un environnement soigneusement défini? Elle avait profité de l'absence d'elric. Parce qu'il n'aimait pas la voir se blesser volontairement même si c'était le moyen le plus efficace de tester ses avancées. Peut-être aussi parce qu'elle avait peur de sa soudaine absence, même s'il était chez sa famille et que c'était probablement qu'il en avait besoin. Parce qu'elle avait peur de ce que cela voulait dire, même si peut-être que cela n'avait pas réellement de sens. Pourtant ils étaient honnêtes l'un envers l' autre. Essayez. C'était leur force. Quelque chose qui leur appartenait. Le changement... Le changement l'effrayait. Alors travailler sur ce projet était une manière d'occuper son esprit. De se sentir en contrôle à un moment où elle sentait les choses lui échapper.
Pourtant, à la voir ainsi, ce n'était pas l'idée du contrôle qui venait à l'esprit. Alors, peut-être par la force de l'habitude, peut-être pour cesser de se sentir si démunie, si insignifiante, la fleur de givre déroule ses membres et se redresse. Les yeux rougis mais secs. Bande sa main grossièrement le temps de tout nettoyer : elle s'occuperait de sa plaie plus tard. C'était dangereux de laisser traîner du verre brisé. Elle ne voulait pas que Gabrielle ou même Lucie ne se blesse sur un éclat oublié.
Elric d'AdhémarLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Shattered Silence |ft. Elric
missive rédigée par Elric d'Adhémar leL’air est glacé en ce début de nuit de Novembre, une bise qui saisit et pince avant d’aller s’échouer dans les branches nues des arbres et dans les quelques haies constituées de végétaux vivaces dont la vibrance perdure en dépit de l’avancée saisonnière. Les jardins, silencieux à cette heure, sont couverts d’une fine pellicule de neige qui dissimule le givre, offrant un étrange aspect sous la lueur des réverbères. C’est presque comme si la nature n’est constituée que d’éléments factices, ou bien qu’il se découvrira bientôt à l’intérieur d’une boule de neige comme celles que l’on retrouve déjà dans les vitrines des magasins de jouets, ou peut-être sur une scène de théâtre de l’Ophélia, au milieu d’un décor destiné à quelque fabuleuse représentation.
Elric en sourit, immobile au milieu de l’allée qui mène du portail de Mousse d’Alrune à l’entrée principale. Il s’octroie une dernière observation de la rue et des maisons voisines avant de se détourner, pour reprendre sa marche, non sans toutefois se promettre de ne pas oublier ses pensées, pour les partager plus tard. Elles lui semblent importantes, non comme quelque illumination philosophique, ou comme la solution à un problème ou un autre, mais de cette importance primordiale que peuvent avoir les choses simples de la vie lorsqu’elles se rappellent à vous en dépit d’un climat tendu, l’importance des petits plaisirs du quotidien, lorsque l’on oscille et combat de noires pensées. L’assurance que, quelque chose, à un moment, ira bien, peu importe le reste.
Advenu devant l’entrée, il prend la peine de tirer la sonnette dissimulée dans l’une des sculptures de la porte, celle qu’il a fait installer à leur seule intention, et qu’ils sont les seuls à utiliser, celle qui, de façon imparable, signalera toujours le retour de l’un ou de l’autre. Il est encore suffisamment tôt pour qu’il ne risque pas de réveiller son épouse ou leur fille. La porte se referme derrière lui, et la chaleur contenue à l’intérieur vient l’envelopper comme une bulle soyeuse, provoque un léger frisson et un début de chair de poule. Là encore, il en sourit, à la fois heureux de ce bienfait et surtout soulagé, quelque part dans un recoin plein d’angoisses et de culpabilités qu’il enferme souvent à double tour. De nouveau, il se fige, observe cet intérieur devenu si familier, leur œuvre à tous deux, Zina et lui.
Il est heureux de continuer à l’apprécier. L’idée fait son chemin, tout comme son regard, finalement attiré par le feu de cheminée qu’il entrevoit dans le grand salon. C’est cependant vers la cuisine qu’il se dirige, silencieuse et obscure à cette heure. D’un coup de baguette, il met de l’eau à chauffer, prépare la base d’une infusion pour atténuer les douleurs de sa jambe causées par le froid extérieur. Puis il retire enfin son manteau et son béret, les accroches dans le hall. Lucie est partie depuis longtemps. Où Zina peut-elle être ? Dans son bureau, à écrire ? Dans une de leurs salles de lecture peut-être ? La serre d’hiver, qu’ils ont installés l’an dernier après quelques travaux ? En parcourant les pièces du rez-de-chaussée, la réponse lui vient dans la lueur ambrée du laboratoire.
Changeant de but, il claudique jusqu’à la porte, toc doucement avant de l’entrebâiller, passant la tête pour jeter un œil curieux à l’intérieur.
“