Blackest hand | ft Anya
Giacomo de MediciCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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Succès
(#) Blackest hand | ft Anya
missive rédigée par Giacomo de Medici le14 novembre 1927 ft @Anya d'Apcher
I'm a dead romance, see me
Le mois de novembre a resserré ses doigts glacés sur le Gévaudan, jetant un ciel de plomb au-dessus de ses bois et du domaine d'Apcher. Le jour n'est guère plus lumineux que la nuit, distinct seulement par l'absence de la lune si chère aux seigneurs locaux. Une bien étrange saison pour qu'un Medici se risque en cette région. Les rituels de Samhain se sont achevés, sans sa présence pour leur majorité. Giacomo a beau apprécier les fêtes, et rarement manquer une occasion de sociabiliser, il a eu sa dose de traditions au cours de ses années corses. Au demeurant, rejoindre un cortège de pleureuses ou marcher pendant des heures dans le froid de novembre ne lui paraissent pas des options d'un grand attrait. Les morts appartiennent au passé ; il ne voit guère l'intérêt de perdre du temps en vaines considérations sur ce qui aurait pu être en leur présence. Ces beaux principes ont tout de même connu une exception à l'occasion des célébrations parisiennes - difficile d'ignorer la fête lorsqu'elle se tient juste sous votre fenêtre. Et sans doute espérait-il aussi y croiser des visages familiers. Ce qui fut le cas, mais ne l'a pas empêché de rester sur sa faim, car celui qu'il voulait vraiment voir se rendait aussi insaisissable qu'au cours du mois écoulé.
Raison pour laquelle ses errances l'ont entraînées loin de la capitale, au cœur de la région qui a vu Guilhem grandir. Il en avait entendu parler, encore et encore, car son ancien amant aimait se confier - tout comme il appréciait d'entendre sa propre voix, mais c'était là une caractéristique qu'ils partageaient. Les descriptions prennent donc vie sous ses yeux, tandis qu'il s'avance dans les allées du domaine d'Apcher. Elles se révèlent aussi fidèles et étrangères à la fois que peuvent l'être des fresques peintes par la mémoire autant que les émotions. Mais parcourir ces lieux réveille aussi des obsessions qui n'ont rien de nouveau, fantômes d'une époque où il se fascinait du sang lupin, et où il parcourait les archives du Ministère pour se nourrir d'informations sur le baron et sa famille - c'était toujours plus intéressant que le poste qu'il occupait alors réellement dans l'administration française. Il n'avait jamais poussé la curiosité jusqu'à aller visiter lui-même leur fief, toutefois. Bien plus tard, c'est un rejeton du Gévaudan qui avait terminé d'étancher son inexplicable soif de connaissances - et de la meilleure des manières. Penser à lui fait hâter son pas, attise l'insatiable appétit réveillé par leurs retrouvailles, un mois plus tôt. Oh comme il a du mal à l'imaginer parcourant ces chemins austères, ces forêts que l'automne rend plus tristes encore ... Sa présence rayonnante s'accordait bien mieux aux paysages corses. Tout au contraire de la domestique qu'il aperçoit au loin, s'éloignant de l'imposant fort qui fait office de demeure à la famille d'Apcher, et dont la démarche raide, pesante, ainsi que la tenue d'une affligeante sobriété s'accordent parfaitement à la rudesse ambiante.
L'italien change aussitôt de direction pour se diriger vers elle d'un pas assuré. Légère inclinaison du buste lorsqu'il arrive à sa hauteur, avant qu'il ne se présente sans faire aucun effort pour camoufler les sonorités méditerranéennes qui accompagnent toujours son français - peut-être pourront-elles apporter un peu de soleil à ce triste paysage. « Vous travaillez pour les d'Apcher, je présume ? Je suis Giacomo de Medici. » Et il sourit comme si sa présence n'était que naturelle, comme si son nom avait été mille fois évoqué en ces lieux. L'expérience lui a appris qu'il s'agit encore de la meilleure manière d'en convaincre les autres. Regard aigu pour la jeune femme, presque inquisiteur. Guilhem lui a parlé de sa famille, de sa demeure - en long, en large et en travers - mais sans portraits pour illustrer les mots, ils ne lui sont pas d'une grande aide. D'autant que les petites gens n'ont sûrement pas la chance d'avoir leur visage exposé où que ce soit. « Je suis à la recherche d'Ap - Guilhem d'Apcher. » Interruption juste à temps, quand le souvenir lui revient des discordes familiales évoquées sur l'oreiller. « Je songeais qu'il était peut-être repassé au domaine familial. » Le ton est parfaitement courtois, presque surprenant aussi loin des beaux salons parisiens, dans cette campagne qui paraît encore bien proche du Moyen-Age.
fragile & unholy
my love will bite you until you bleed ☽ will you forgive me ? please forgive me, for it is the only way i know how to love. quench my hunger and i'll feed your pain.
Anya d'ApcherATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Occupation : consultante en magie noire | Présidente de la FESP | Conseillère de l'Aube Sorcière
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(#) Re: Blackest hand | ft Anya
missive rédigée par Anya d'Apcher leElle essuie les mains sur son chiffon et se passe ce dernier sur son front. Les odeurs de décomposition la prennent à la gorge mais Anya ne bronche pas. Elle sait que cette odeur allait s’accentuer plus elle allait pratiquer sa magie noire. Mais c’était là le cadet de ses soucis. Pour l’instant, tout était masqué avec son parfum et elle s’en accommodait bien. Son expérience n’avait pas fonctionné comme elle aurait dû mais elle avait appris beaucoup de choses et ne regrettait pas les résultats. Le temps tournait pourtant et la bulgare se devait de retourner à ses activités dans le domaine.
Défaisant le tablier tâché de sang, elle le laissa choir sur l’établi avec le chiffon magique devenu rouge de sang. Ses mains, elles, étaient propres comme si rien ne s’était produit. Attrapant son manteau, Anya l’enfila rapidement. La pièce de son Antre n’était pas si douillette, sa fonction principale ne résidant certainement pas dans son confort. Lorsqu’elle fut prête à sortir, elle s’assura que tout était en place d’un dernier coup d’œil puis actionna la poignée de la porte pour sortir.
Son antre n’était pas dans le domaine même mais enfoncé dans la forêt à deux kilomètres de là. L’endroit était discret, perdu dans la forêt et elle savait qu’elle ne risquait nullement d’être dérangée dans ces moments-là à moins qu’on est réellement besoin d’elle. D’un pas habitué à traverser la forêt depuis des années, Anya avançait parmi les arbres et la neige avec aisance. Silhouette sombre, ses yeux glacés virent les premières fortifications du domaine. Bientôt, elle sortit de la forêt et arriva dans la partie dégagée. Si elle allait à droite, elle tomberait directement sur la petite cour qui menaient aux cuisines mais c’était dans ses appartements qu’elle souhaitait se rendre. Elle devait se laver, se changer et vaquer aux occupations du domaines. Clarisse avait attiré son attention sur quelques détails qu’elle souhaitait inspecter.
Elle fut presque arrivée lorsqu’elle vit de loin une des domestiques, Héloïse, femme de chambre se faire approcher d’un homme qu’elle ne reconnaissait. Cet homme, étranger au domaine était assurément un visiteur. Personne ne l’avait prévenue et Anya sentit l’agacement poindre. Qui était donc cet individu qui arrivait à l’improviste ? Elle décida de s’approcher.
« … Guilhem d’Apcher. Je songeais qu'il était peut-être repassé au domaine familial. »
Si le ton est courtois, la bulgare au regard d’acier constate bien la manigance du jeune homme qui devait avoir à peu près le même âge de Guilhem. Peut-être plus jeune ou suffisamment jeune pour être son fils dans tous les cas. La mention de Guilhem fit tiquer Anya. Voilà des années que personne ne demandait après Guilhem ici et pour cause : il n’avait aucune raison de revenir étant renié. Ne s’alarmant pas, mais sentant une méfiance insistante la saisir, la bulgare termina de s’approcher et s’éclaircit la voix.
« Héloïse, dit-elle d’une voix glaciale faisant tressaillir la femme. Veuillez me préparer une nouvelle robe pendant que je m’occupe de monsieur. Merci bien. »
La femme s’incline avec raideur et s’en retourne vers le château. Anya, elle, laisse tomber son regard sur le nouvel individu. Son regard le dissèque des pieds à la tête. Ses vêtements sont de riche fabrique. Malheureusement, elle n’en sait pas plus. Qu’il fusse un ami ou non de son fils, cela ne changeait strictement rien pour elle. Il le cherchait ici et c’était suffisant pour qu’elle décide qu’elle allait savoir pourquoi.
« Pourquoi cherchez-vous Monsieur d’Apcher, Monsieur… ? » demanda-t-elle enfin avec froideur.