Ses premiers tourments sont vos premières rides | Inès & Octave
Octave DefresneATROPOS | THEN, LET IT BURN.
FC + disclaimer : Neil Patrick Harris par l'écureuil
Rythme de jeu : Lièvre
Warning : xénophobie (subie par le personnage), meurtre, deuil, rejet familial, activités criminelles, violences physiques et verbales
Trigger : description de nuque brisée
Disponibilité RP : full (9/9)
Couleur Dialogue : #993333
Messages : 99
Bézants : 2639
Multicomptes : Zuhra de Fronsac
Âge perso : 50 ans
Nature du sang : né moldu
Etat Civil : Marié
Occupation : Inventeur de la photographie magique, premier photographe du monde magique, peintre et faussaire
Joueur
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Rythme de jeu : Lièvre
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Personnage
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Succès
(#) Ses premiers tourments sont vos premières rides | Inès & Octave
missive rédigée par Octave Defresne leL’Atelier Defresne se démarque au milieu de la rue, immeuble d’art-nouveau sur trois étages aux grandes fenêtres habillées de fer forgé, aux façades aux motifs géométriques et balcons arrondis, qui dissimule tous ses secrets aux passants derrière des vitraux colorés et des pierres blanches. La grille qui entoure la bâtisse représente des animaux et des plantes imaginaires stylisées, idées fantasques tout droit sorties de l’imagination de leur créateur. La porte enfin est massive, de bois, de verre et de métal, elle semble figurer quelque monde marin et s’ouvre sur une arche de pierre taillée représentant une sirène comme une figure de proue.
Emma avait peur que cela fasse trop, mais le résultat est remarquable, imposant sans être grotesque - unique. Plusieurs années plus tard, tu abordes toujours le même air bienheureux en redécouvrant les détails, en appréciant les commentaires que les passants font encore souvent en admirant la façade.
L’atelier s’ouvre sur une grande entrée ouverte sur l’escalier qui mène à l’étage, baignée des couleurs des vitraux qui donnent à la salle crème et dorée des reflets multicolores, se poursuit dans un long et large couloir qui mène aux salles de classe et de travail du rez de chaussée jusqu'à une véranda pareille à une serre sur deux étages et dont les vitres enchantées donnent l’illusion de pouvoir s’ouvrir sur un immense parc. Un escalier en fer blanc donne sur un balcon intérieur où un petit salon a été aménagé pour recevoir et impression les éventuels clients, et où le maître des lieux et ses convives surplombent cet univers végétal.
Sur le costume de velours bordeaux parfaitement ajusté, tu portes un tablier de peintre de cuir et de tissu, maculé de couleurs. Tu profites du calme que t’offre l’attente pour peindre toi aussi, au pied de l’escalier et tout près de la petite fontaine, ta toile dévoile une côte déchaînée où les vagues violentes viennent se briser sur des rochers qui ne sont encore qu’ébauchés. Personne ne viendra troubler ton travail : c’est samedi, tes étudiants ne sont pas là, et le travail a retenu jusque tard dans la nuit les autres. Il n’y a que toi ce matin, comme seul au monde, perdu dans l’image que tes coups de pinceaux font apparaître.
C’était un peu arrangé il faut dire, ta curiosité avait été piquée au vif par le nom de celle qui souhaitait faire appel à tes services : Inès Delacour. Une Delacour qui viendrait poser dans ton atelier - l’idée t’amuse beaucoup. La fille de Camille devant ton appareil… Cela promet au moins d’être divertissant. Le chant de la sirène annonce la cliente, la porte ensorcelée par tes soins à ton arrivée ne se serait ouverte pour personne d’autre. Tu essuies tes mains, tes pinceaux, ôte rapidement le tablier et te rend d’un pas rapide là où elle doit t’attendre. Sa silhouette se découpe sous les lumières colorées, et ton sourire se fait admiratif alors que tu avances. Tu n’es pas le seul à avoir eu de beaux enfants : ton ancien camarade peut se vanter d’avoir réussi le même exploit ; tu aimerais pouvoir dire que le visage qui te fait face ne te le rappelle en rien et qu’elle a tout hérité de sa mère, mais ce serait faire preuve de trop de mauvaise foi même pour toi, certes agaçant au possible Camille n’en était pas moins joli garçon.
– Mademoiselle Delacour, c’est un véritable plaisir.
Tu t’inclines légèrement avec respect, mime un parfait baisemain sans la toucher - tes idées politiques n’ont pas empêché ta femme et tes ambitions de t’apprendre les bonnes manières.
– Je ne crois pas que nous ayons été un jour formellement présentés, Octave Defresne, pour vous servir mademoiselle. Nous avons l’atelier pour nous ce matin, aussi j'espère que je pourrais au mieux répondre à vos envies et besoins. Mais suivez-moi, je vous offre à boire et vous pourrez me dire comment vous voulez que je mette mes talents à votre disposition.
Tu l'entraînes jusqu’au petit salon dans la véranda, vous croisez sur la route les photos et peintures les plus réussies de l’atelier, disposées sur le trajet afin de montrer l’étendue de la maîtrise de ceux qui travaillent ici. Les sujets comme les techniques diffèrent, mais chaque œuvre a été précisément sélectionnée et produit son effet sur qui la contemple.
– Que puis-je vous offrir à boire ?
Tu demandes, alors que vous vous installez sur les canapés garnis de coussins moelleux. Un geste de ta baguette et une belle carafe à l’italienne te sert un café, un autre et c’est la boisson qui lui plaît qui glisse devant elle. Bien sûr, toute cette petite prestation que tu lui sers participe au prix de tes services, mais c’est une Delacour, elle peut bien se permettre le meilleur.
– Votre demande évoquait un portrait. Pouvez-vous m’en dire plus sur ce que vous souhaitez ?
dans une sorte de minuscule basse-cour au fond de son cerveau il engraissait un petit troupeau de rancunes que le temps accroissait - Si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes que je possède une arme et que je sais tirer.