[TERMINÉ] La saveur du secret
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(#) [TERMINÉ] La saveur du secret
missive rédigée par Alessandro de Medici le05 Décembre 1927 • Allée des lanternes violettes • @"Yamanu Shafiq"
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C’est un lieu dans lequel s’entrecroisent le regard mort d’un cyclope et ceux de deux têtes siamoises, où des squelettes difformes semblent avoir commencé à fondre, avant de se figer à nouveau, des organes ravagés, conservés en fluides et des statues hideuses témoignent d’une réalité que même les pires cauchemars n’oseraient imiter. C’est un lieu aux vitres enfumées, opaques, aux allées exiguës et poussiéreuses ponctuées de silhouettes empaillées et d’artefacts de formes comme d’usages sinistres.
Le propriétaire vous accueille dans un panache de poussière et d’encens, le regard vif et brille qui dément son apparence antique et désséchée. L’accès à la boutique se paie par le sang, quelques gouttes pour observer, et davantage pour payer. Mais c’est ici que viennent s’échouer les articles uniques et sordides, les témoins de la sombre prolixité humaine à s’adonner au vice, les progénitures dégénérées et éternelles de leurs égarements, à tout jamais protégés et monnayés.
Une abysse de trésors aussi précieux que déviants pour ceux suffisamment courageux, ou corrompus, pour les rechercher. Des trésors qu’Alessandro observe avec une attention détachée, jaugeant tantôt l’éclat de l'œil d’un rapace, tantôt la forme sensuelle et mortelle d’une athamée. La folie de Castor est un lieu où la patience est la clef, un labyrinthe d’allées tordues et de vitrines obscures, d’étiquettes à demi effacées et de boîtes de bois usées par les ans.
Les rayonnages s’élèvent parfois jusqu’au plafond, dans cette atmosphère pesante et recluse, et il est souvent impossible de distinguer d’autres clients avant de leur faire, très littéralement, face. C’est d’ailleurs l’excuse parfaite, lorsque sa foulée contourne l’immense écrin du cavalier de l’apocalypse, dans toute sa gloire écorchée, et que son corps frôle celui de l’homme enchâssé dans le décor prégnant d’étrangeté de la boutique avec la justesse d’une phalène dans une ruine abandonnée.
“Je vous prie de m’excuser.” souffle-t-il d’une voix dont la douceur se fond avec le calme ambiant.
Sa mire quitte les silhouettes irrégulières des coffrets, s’attarde sur les traits, la mise, avant qu’Alessandro ne mime la surprise, puis l’intérêt. Il effectue un pas en arrière, calculé, offrant quelque précieuse distance entre sa personne et celle de Yamanu Shafiq, si cavalièrement abordé. Le silence ne dure qu’une poignée de secondes calculées. Suffisamment pour flatter la reconnaissance, mais rien qui ne put se transformer en gêne affectée par une étude poussée.
“Vous êtes Monsieur Shafiq, n’est-ce pas ? Vous étiez l’invité de Monsieur mon père, il me semble ?”
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(#) Re: [TERMINÉ] La saveur du secret
missive rédigée par Invité leTW Imagerie Horrifique
Yamanu aurait aimé prétendre n’être ici que par erreur, s’être introduit dans cette échoppe aux allures sombres sans vraiment savoir où il était, mais ce ne serait qu’un mensonge vite effacé par la manière naturelle qu’il avait eu de payer le prix d’entrée, glissant le doigt blessé à ses lèvres pour arrêter le flux de l’ichor qui s’échappait doucement. Non ce n’était pas une erreur, c’était comme à son habitude, la curiosité morbide qui l’avait guidée ici, le frisson de frôler l’interdit, jeune homme de bonne famille dont les intérêts penchaient bien souvent sur les limites de la légalité, ou du moins, les limites de la bienséance. Il avait adressé un hochement de tête au tenant, disparaissant bien vite dans des rayons surchargés, le regard perdu sur artefacts et curiosités qui devant lui s’exhibaient naturellement. Il y avait une sorte d’attraction puissante dans chacun des objets présents ici, une histoire qu’ils racontaient à leur manière, souvent couverte d’ombre et de ténèbres dans lesquelles l’Egyptien osait aveuglément se perdre. Prenant gare à ne rien toucher pourtant, bien trop de récits et de contes de son enfance mettaient en scène des gens curieux effleurant le mauvais artefact ou un os qu’on avait pas dérangé pendant bien trop longtemps.
Tout ici semblait l’appeler, aux organes qui flottaient paresseusement, les yeux arrachés qui semblaient suivre ceux assez fous pour s’aventurer ici, les œuvres étranges, sculptures anciennes et amulettes dont se dégageaient quelque chose de particulièrement sombre. Son regard passait d’une vieille armure à une taxidermie d’un animal façonné d’avantage par l’homme que par la nature, une chimère étrange qui défiait l’existant pour sortir d’un cauchemars d’enfant, le regard de l’Egyptien s’appuyait sur les pierres qui brillaient là où des yeux devaient se trouver, voyant à travers les facettes du rubis ses reflets lui rendre son regard empli de curiosité. C’était presque attirant, presque tentant de les toucher, de sentir leur forme qui semblait parfaite. La précision du travail était particulièrement troublante. Il détournait les yeux avant de se perdre dans cette réflexion, trouvant une vieille main desséchée, reconnaissant là une main de la gloire, il hésitait à se la procurer, il avait toujours pensé que ces dernières pouvaient être particulièrement utiles dans des explorations souterraines, ou des tombeaux dans lesquels Neith avait parfois pu l’emmener quand son emploi du temps lui permettait encore de jouer les apprentis archéomages. Mais finalement c’était un autre objet qui l’attirait d’avantage, reconnaissant une amulette à l'effigie d’Isis, ce n’était pas rare de trouver ici des vestiges Egyptiens, probablement perdus ou vendus, disséminés à travers le monde avec la facilité avec laquelle s’envolaient les sables de son pays natal. Certains n’étaient que de piètres contrefaçons, des attrapes nigauds promettant des rêves de fécondité ou de richesse. D’autres enfermaient des sortilèges anciens qu’il valait mieux laisser endormis. Perdu dans sa contemplation de cet objet des temps anciens son coeur ratait un battement en sentant un corps frôler le sien, se retournant d’un sursaut pour faire face à un visage qu’il avait croisé quelques temps plus tôt, Yamanu ne parvenait pas à cacher la surprise de croiser ici quelqu’un qu’il reconnaissait, habitué à être seul dans cet endroit, ou alors y croissant certains clients qu’il ne connaissait pas. Son coeur s’emballait alors qu’il s’imaginait devoir justifier sa présence ici, avant de se dire que de toute évidence si le Medici y était aussi il n’aurait peut-être pas à le faire. Les secondes défilaient pourtant, jusqu’au moment où elles étaient trop nombreuses sous le regard qu’il lui lançait, et Yamanu détournait le sien, un peu gêné d’ainsi le dévisager. ” Ce n’est rien ne vous en faîtes pas “ Répondait-il face aux excuses de son vis à vis. Un sourire léger revenait sur ses lippes, se forçant à reprendre une certaine composition, ces traits particuliers qu’il avait face aux membres de la société ” Lui-même, mais appelez moi Yamanu je vous en prie Monsieur de Medici. Après les honneurs que votre mère nous a fait, nous ne pouvons que vous considérer comme de véritables amis “ Il se reculait légèrement, vite bloqué par l'étagère dans son dos, obligé de constater l'exiguïté de l’endroit où il se trouvait. ” Nous n’avons pas eu le temps de discuter à cette soirée, je suis heureux d’en avoir une nouvelle opportunité. “ ajoutait-il comme pour s’obliger à trouver sujet de conversation à lancer, intrigué tant par la présence de l’héritier de Medici ici que par l’envie de converser avec ce dernier, il n’avait fait que croiser Alessandro pour le moment, et il y avait un je ne sais quoi d’intriguant chez lui. ” Vous trouvez quelque chose qui attire votre attention ici ? Il y a de nombreuses raretés exquises à observer, pour ceux qui savent où chercher “ Un sourire quelque peu teinté de malice se glissant sur son visage, prenant cet endroit et ses merveilles que certains jugeaient trop perturbantes avec une légèreté particulière, n’y voyant définitivement que des moyens d’abreuver sa soif de découverte.
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(#) Re: [TERMINÉ] La saveur du secret
missive rédigée par Alessandro de Medici le05 Décembre 1927 • Allée des lanternes violettes • @Yamanu Shafiq
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L'espace d'un instant, intemporel, Alessandro maintient sa mire, son étude de ces traits chaleureux et expressifs. Puis, devant l'évidence de la gêne qu'offre son interlocuteur, le gracie d'un sourire qui se veut engageant, confiant. Le sombre magnétisme de l'échoppe n'impose pas sa griffe sur la candeur qu'il cherche à montrer. Tous deux eurent tout aussi bien pu se croiser au sein des allées bigarrées du parvis Valériane, ou au café Arbinger. Opinant, c'est sans hésitation qu'il offre :
"Appelez moi Alessandro, en ce cas."
Familiarité jetée en pâture à ses desseins, là où père et mère entonnent à peine cet auguste prénom. Nonobstant cet aveu de distance filiale et le caractère étranger de l'égyptien à ses cercles, Yamanu ne représente aucun danger. Un comble d'ironie, sans nul doute, lorsque l'on s'accointe de leur environnement lugubre. La courtoisie exergue d'une toute autre manière, lorsqu'on l'offre à l'ombre de quelque antique zograscope hanté.
"Je suis heureux de voir l'opportunité se renouveler. Il y eut bien trop à faire pour une seule soirée après tout."
Un contrecoup de la grandiloquence parentale, sans nul doute. Une vétille que la folie de Castor, grâce à Dieu, ne commet pas. Mais alors même qu'il s'apprête à entonner, c'est Yamanu qui prend les devants, allumant un éclat passager dans le regard limpide du Medici. Alessandro opine, sans hésiter, laissant son sourire fleurir sur un air amusé, puis un rien ironique, son regard embrassant l'amoncellement de boîtes, cartons et vitrines alentours.
"Il se trouve que je recherche un bien spécifique, que l'on m'a assuré pouvoir se procurer ici. Malheureusement je ne suis pas coutumier du lieu et le propriétaire semble s'être évaporé, ou je lui eu demandé d'aiguiller ma prospection."
Sa mire revint s'ancrer sur Yamanu, se voulant complice.
"Et vous ? Êtes vous ici avec un but précis, ou souhaitez-vous vous laisser surprendre par ce que la boutique peut offrir ? Si vous êtes de ceux possédant la précieuse capacitée de naviguer ces trésors, je vous serais infiniment reconnaissant de votre assistance...."
Ses mains se nouent sagement dans son dos tandis qu'il offre une œillade d'expectation bon enfant au Shafiq, qui ne peut guère savoir que cette boutique l'érige en patron coutumier depuis déjà des années. Depuis ses débuts en médecine, lorsque le clique de jeunes étudiants audacieux bravaient les rayonnages jusqu'aux antres enfumées et obscures des arrière-salles à demi enterrées, au sol squalide jonché de débris impossibles à identifier, dans le seul but de faire affaire avec quelque résurrectionnistes dépourvus de scrupules.
"Mais je ne souhaite pas troubler vos achats, bien sûr."
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(#) Re: [TERMINÉ] La saveur du secret
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Le sourire d'Alessandro avait définitivement quelque chose de contagieux, rassurant légèrement Yamanu sur la présence du Medici dans cet endroit, non pas qu'il craignait réellement cette famille, simplement qu'il ne connaissait pas suffisamment ses membres pour être entièrement à l'aise en leur présence, convaincu alors qu'être courtois et amical avec Alessandro pourrait lui apporter un point d'ancrage dans l'organisme qu'était la Famille de Medici, puisque toutes les familles fonctionnaient de cette façon, tous étaient des pions destinés à poursuivre leur objectif. La seule question était de savoir quels étaient ces objectifs.
Il hoche la tête lorsque l'offre de familiarité lui est étendue, c'était bien plus simple ainsi, parfois Yamanu devait avouer ne pas adhérer à la politesse extrême de cette société dans laquelle ils gravitaient, souvent le bon parlé était enrobé d'acide, les mots se faisaient armes et rapidement ne restait du respect que les relents de pitié et d'insolence. Alors peut-être était-ce le cadre intime de cette rencontre qui l'avait poussé a prendre cette décision, ou l'envie de rassurer l'homme qui lui faisait face, de se rassurer également. Un sourire courtois échappe à l'Egyptien dont le regard ne quitte pas celui de l'Italien " C'est souvent le cas dans ce genre de soirées " Laissait-il échapper sans le moindre jugement dans sa voix, lorsque ce genre d'évènements étaient organisés, ceux qui s'y détendaient le moins étaient bien probablement les hôtes. Mais la soirée fut à sa connaissance sans heurts, hormis à son égo et celui de Neith, mais rien qu'ils ne pourraient corriger.
Il se retrouve néanmoins surpris à entendre que l'Italien était à la recherche de quelque chose en particulier, évidemment ce n'était pas entièrement étonnant, Yamanu ne pouvant que se penser seul à venir ici pour flâner. Il retenait un léger rire quand la question lui était retournée. " Je crains que notre hôte ne soit bien trop friand de nouveautés et quelque peu trop bordélique pour que quiconque ne puisse réellement les naviguer " Yamanu se tournait vers les étagères remplies, peut-être détournant volontairement son regard de celui d'Alessandro, sa main glissait sur l'une des étagères " Je ne cherche rien, je ne repartirai probablement pas avec quelque chose. En réalité je trouve cet endroit étrangement reposant. Empli d'histoires qui ne demandent qu'à être entendues. Si un défaut fatal devait m'être attribué, je crains que ce ne soit la curiosité. Et cet endroit est un temple de curiosités en tous genre. " Il secouait doucement la tête, se tournant vers Alessandro, un sourire franc sur le visage " Enfin, vous allez finir par me prendre pour un illuminé " Un léger rire lui échappait " Je me porte volontaire pour être votre guide alors, tenez vous prêt il y a bien des choses ici qui feraient perdre face au plus brave des hommes. " Il tendait la main pour ouvrir le chemin. " Pourriez vous me donner plus de détail sur ce que vous cherchez ? Peut-être ai-je déjà eu la chance de croiser cet artefact lors d'une de mes visites ici. " Il se faisait quelque peu curieux, sans trop pousser toutefois, après tout si Alessandro lui avait demandé son aide il accepterait probablement de lui offrir quelques informations complémentaires au sujet de ce qu'il cherchait.
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(#) Re: [TERMINÉ] La saveur du secret
missive rédigée par Alessandro de Medici le05 Décembre 1927 • Allée des lanternes violettes • @Yamanu Shafiq
TW • Imagerie horrifique
C'est à l'aune des mots de Yamanu qu'Alessandro goute la pleine mesure d'une ironie perdue pour l'innocence de son vis à vis. Il n'en est pas plus dupe, cependant. Les Shafiq n'ont pas goûté les choix maternels et pour cette fois, Alessandro ne peut qu'appuyer l'insatisfaction de Lorenzo. Une rare occurrence s'il en est et qui n'augure souvent rien de bon, qui n'en a pas conscience désormais ? Yamanu eut-il été un proche qu'il n'eut sans doute guère fait plus que raser les murs, mais en lieu et place, le voilà qui offre cette avenante façade dont Alessandro n'eut pas su affirmer si elle est ingénue ou factice.
"En effet," convient-il sans excès, mais en tentant d'offrir une once de gêne.
L'instant n'est pas le bon pour aborder à nouveau la comédie mal ajustée offerte par Agnès. Non, pour l'heure, il se laisse saisir l'opportunité que Yamanu semble décider à offrir, non sans noter combien le rire de cet homme jure avec le décor de la boutique. Un nouveau sourire de sa part semble de mise, aussi Alessandro l'offre-t-il, miroir de l'humeur de son vis à vis. Il suit son regard avec un instant de retard, s'intéressant aux étagères présentes dans leur environnement immédiat. Impossible de savoir exactement le thème de rangement mis en place par le boutiquier, mais Alessandro ne peut que rejoindre Yamanu : elle est pour le moins chaotique.
"J'en viens à me demander s'il ne classe pas ses biens par degré de dangerosité en lieu et place de méthodes usuelles."
Œillade qui se veut complice, là où il ne sourit pas suffisamment. Guilhem n'est pas subtile et Alessandro ne lui a jamais vu d'expression adéquat à l'instant. Complaisamment, Yamanu semble ne guère y prêter attention, ou il est trop doué pour laisser transparaître ses émotions. Puisqu'il ne peut s'en assurer, inutile de s'y attarder, d'autant qu'il le gracie de sa bonne volonté. Il l'accueil ainsi sans jugement, expression se voulant plaisamment attentive, lorsque Yamanu se tourne à nouveau vers lui.
"Eh bien, si vous entendez que je puis vous croire fou, soyez assuré que ce n'est pas le cas," assure-t-il d'une voix paisible, "mais si je me fie uniquement à ce qu'un illuminé est censé être, je ne peux me prononcer."
Son regard, un instant fixé sur Yamanu, s'égare vers les étagères, caresse les contours d'une vitrine, puis celles d'une chouette empaillée, juchée haut sur un portant cloué au mur à demi occulté par les monceaux de marchandises lugubres ou inconnues. Un sourire fleurit, et meurt à ses lèvres en l'espace d'une seconde, remplacé par la caresse d'un voile pensif. Il hoche la tête, venant nonchalamment croiser les bras tout en s'abreuvant du décor grotesque, avant de laisser finalement filer un souffle court et amusé.
"Je trouve l'idée fascinante. Que ce lieu soit un temple. De curiosité, d'audace peut-être, de connaissances secrètes ou même d'intentions obscures. Après tout, les divinités forment l'anthropomorphisme de tout le spectre de la psyché humaine n'est-il pas ? Ou bien est-ce peut-être l'inverse. Et si ce lieu est un temple, c'est un lieu des plus adéquats pour être touché par une sagesse divine..."
Il reste une poignée de secondes immobile, laissant le temps filer avant de reporter une expression bon enfant vers Yamanu.
"Pardonnez-moi, cela ressemble sans doute à une accroche de débat théologique stérile, non ? Mais vous aviez accepté de m'aider je crois ?"
Se détournant de l'étagère ayant retenu son attention, il fait un pas dans la direction indiquée. Les allées ne sont ici que des amas sinueux dont l'orientation perd les sens au profit de cette ambiance à la fois furtive et grandiose, d'une majesté liminaire. Leurs pas ne produisent aucun bruit, ou si peu qu'ils en sont négligeables, mais chaque mouvement fait ondoyer les particules de poussière dans l'air ambiant, statique et sec.
"There are so many things which are impossible to explain. Why should certain chords in music make me think of the brown and golden tints of autumn foliage? Why should the Mass of Sainte-Cécile send my thoughts wandering among caverns whose walls blaze with ragged masses of virgin silver?*"
Il récite lentement, le ton soyeux se fondant dans le calme ambiant, la diction parfaite, verbe dépourvu d'accent s'il n'est absolument parfait. Les mots sont aisés, comme seules les images fantasques transposées peuvent l'être, offrant un royaume à l'imaginaire de celui qui a suffisamment de courage pour en suivre le cheminement. Les mots sont les pavés d'une route impalpable, domaine métamorphe qui ne s'arroge une forme fixe qu'au travers des chaînes des grandes académies et des dictionnaires, ou ploient dans les luttes des philosophes comme un mercure instable.
Alessandro sourit.
"Vous êtes Directeur du département de la culture n'est-ce pas ? Est-ce que vous reconnaissez ?"
* *
- Traduction:
- Tant de choses sont impossibles à expliquer. Pourquoi certains accords musicaux me font-ils penser aux teintes brunes et dorées du feuillage d’automne ? Pourquoi la messe de Sainte-Cécile fait-elle errer ma pensée parmi des cavernes dont les parois flamboient de masses déchiquetées d'argent immaculé?
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(#) Re: [TERMINÉ] La saveur du secret
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La gène qu'il lui semble apercevoir dans le regard d'Alessandro est quelque peu rassurante, aussi semblaient-ils être en accord avec cette aventure peu agréable, mais Yamanu n'avait de toute évidence aucune raison de s'amuser à en infecter la plaie, si cette gène était là c'était bien que Alessandro regrettait cet incident. Et Yamanu estimait plus rentable pour eux de mettre cette histoire de côté. C'est un petit rire qui lui échappe à la théorie de l'homme qui l'accompagne. Bien que Yamanu ai du mal a s'imaginer ça " Je crains que ça ne lui demenderait bien trop d'organisation. D'autant plus que je le soupçonne de ne pas connaître la nature réelle de la moitié de ses articles " Sinon certains seraient vendus à prix bien plus élevés, et d'autres n'étaient que des attrapes nigauds facilement trouvables ailleurs qu'ici.
Mais il y avait quelque chose dans ces doutes, dans les théories que l'on pouvait se faire sur cet endroit et son propriétaire qui ajoutaient à la magie du lieu, le plaçant bien à part face au reste des établissements que les membres de leur société avaient pour habitude de visiter. Ne voyant pas de jugement dans le regard de son vis à vis quand à son plaisir sincère de faire ici du lèche-vitrine, Yamanu se sent un peu plus à son aise, plus le temps passe et plus Alessandro semblait être un homme tout à fait respectable. L'égyptien se permettait alors de se détendre un peu, riant ouvertement. " Passez quelques heures avec moi ici et je suis sûr que vous finirez par vous prononcer. " Laissait échapper Yamanu un peu joueur. Oh sur bien des points le fils des Pharaons était habitué à être vu comme bien différents de ses comparses européens, il lui avait fallu quelques années pour apprendre à fixer le masque requis des fils de bonne famille sur un visage trop expressif, et parfois, comme ici, dans un lieu bien plus incroyable et effrayant que n'importe quel sorcier ou sorcières, ce masque n'avait que peu d'utilité. Alessandro arrive pourtant à éveiller un feu particulier dans l'esprit de Yamanu, avec cette manière de tourner ses phrases, instillant un débat tout en le lui retirant aussi tôt né ? C'était cruel pour un esprit qui s'abreuvait de ce genre de discussions.
" J'ai rarement entendu de débats théologiques qui puissent être stériles. La foi est une source inépuisable de débats, et chacun s'en sort vainqueur. Qui vient en premier ? L'homme ou le Dieu ? Selon moi les divinités nous entourent, œuvrent avec nous dans tout ce qu'on fait, ce qu'on voit, ce qu'on dit. Mais peu importe ce qui attirera vos yeux, ou qu'elle sagesse vous découvrirez, elle viendra autant de votre foi que de votre propre esprit de déduction. " Et c'était là l'important aux yeux de Yamanu, que la foi n'empêche pas la réflexion. Tout ne pouvait être expliqué, mais ce qui ne pouvait pas encore être expliqué n'était pas forcément du fait d'un ou d'une divinité.
Yamanu se mit à bouger légèrement, fronçant les sourcils en écoutant Alessandro, les mots lui échappaient à peine prononcés, il y avait dans l'attitude de l'italien quelque chose de terriblement magnétique, et il fallu quelques secondes à Yamanu pour se rappeler de ces quelques vers. Alors même qu'il aurait probablement té plus civil de prétendre ne pas reconnaître pour le coup, un sourire léger se glissait sur ses lèvres, ravi de pouvoir répondre au positif, il aurait eu l'air idiot à ne pas savoir maintenant que son poste avait été précisé. " Chambers. Le Roi en Jaune " Yamanu s'immobilisait aux côtés de Alessandro. " Une œuvre suffisamment particulière pour être ici pas vrai ? " Puisqu'il supposait que c'était ça qu'Alessandro cherchait. Et finalement l'intérêt qu'il avait pour le de Medici se précisait. Peu de gens se perdaient à ce genre de lectures, plus encore dans leur monde où ce genre d'évènements n'étaient pas tout le temps simples contes.
Yamanu se glissait entre l'italien et une étagère, passant derrière celle-ci, son regard balayant les vieux bouquins poussiéreux " Un véritable génie du fantastique Chambers, mais n'avez vous pas peur que les rumeurs soient vraies ? Que la simple lecture du Roi Jaune suffise à vous rendre fou ? " Yamanu souriait en réapparaissant un peu plus loin, les mains dans les poches " A moins qu'il ne s'agisse d'un cadeau ? " Il inclinait doucement la tête, un air de défi dans les yeux " Alors dîtes moi...Alessandro, avez vous vu le signe jaune ? " Il jouait, Yamanu, sans peur réelle, jouait d'un mythe, d'un texte qui bravait les frontières entre fiction et réel, comme l'essence même de l'endroit où ils se trouvaient finalement. Entourés de macabres quand eux même débordaient de vie.
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(#) Re: [TERMINÉ] La saveur du secret
missive rédigée par Alessandro de Medici le05 Décembre 1927 • Allée des lanternes violettes • @Yamanu Shafiq
TW • Imagerie horrifique
L'invitation échoie entre eux avec naturel et Alessandro offre une expression appréciatrice, sourire aisé, immédiat. Son attention, elle, détaille avec application l'expressivité si vivante de son vis-à-vis, telle une palette chamarrée constituée exclusivement de couleurs neuves, inconnues. En l'instant, il ne fait qu'en effleurer la surface, curieux et quelques heures de plus à l'étudier représentent une opportunité qu'il ne peut qu'éhontément saisir.
"Ce serait avec plaisir. Peut-être pourriez-vous m'apprendre à naviguer ce labyrinthe ?"
Il semble par ailleurs que cette invitation ne soit pas la seule surprise que Yamanu a décidé de lui réserver. Alessandro l’observe du coin de l'œil, cherchant discrètement les signes qu’il a commencé à apprendre des émotions humaines, de leur innocence ou de leur factice. Il offre surprise, puis appréciation, opine sensiblement du chef avant de se perdre en une expression pensive mais amusée.
Offrant un instant d’hésitation, Alessandro souffle une réponse empreinte d’un éclat de bonne humeur :
“J’ai rarement entendu de débats théologiques qui ne soient pas stériles.”
Il semble retenir un éclat de rire, secoue la tête, les lèvres bataillant sur un sourire qui souhaite se dessiner sans réellement y parvenir.
“Mais je pense que vous envisageons des auditoires vastement différents au travers de nos affirmations, n’est-ce pas ?”
Les chœurs et les nefs des cathédrales, et le collègue romain de la chrétienté, ne sont pas des lieux de débarras ouverts. On y discute les interprétations des psaumes, des livres de Job et Jean, des révélations de l’apocalypse, mais certainement pas de savoir qui de l’homme ou de Dieu existât le premier. Et que le Seigneur prenne en pitié l’hérétique qui osera affirmer que la sagesse put venir des hommes.
Tout ce que Yamanu évoque eut sans aucun doute fait pâlir Agnès, là où il n’y voit qu’un sujet stimulant pour l’esprit. Surtout en un lieu tel que celui-ci, là ou la morale n’est qu’une question de perspective et l’intellect peut créer tout un monde. Il n’a réellement jamais vu un débat théologique qui ne soit stérile. Qui ne se résume pas à l’un des partis, si ce n’est les deux, s’enfonçant dans une forme ou une autre de violence.
Pourquoi ? Il n’en a aucune idée et ne cherche pas réellement de réponse. L’hypothèse que l’on puisse accepter de débattre en bonne intelligence est à la fois fascinante et exotique. Tout comme l’occasion de rencontrer un amateur des œuvres de Chambers.
“En effet,” confirme-t-il d’une voix douce.
Alessandro l'accueillit volontiers à son côté, se tournant même vers lui, là où il n’a fait que le gracier de quelques œillades. Cette fois, Yamanu a bel et bien son attention. Non celle qu’il montre vouloir offrir, qu’il porte en étendard de ses gestes, de ses mots, de son expression. Non. Cette fois, il l’intéresse. L’idée d’en apprendre davantage sur l’Aube Sorcière est encore bien présente mais elle est pour l’heure reléguée au second plan.
Derrière lui. Cet homme qui semble capable de sourire et de créer des dieux tout en batifolant avec la folie dans ce temple du clair-obscur. Il eut été mentir, comble de l'hypocrisie, d'affirmer qu'il n'a pas ferré son intérêt. Conséquence ingénue de leur échange, ou bien stratégie prévue à l'avance, impossible de l'affirmer. Et il l'observe, Alessandro, l'observe fixement, tandis qu'il se glisse entre les rayonnages poussiéreux et oubliés.
Lui ? Il poursuit son chemin le long de l'allée opposée à celle empruntée par Yamanu, leurs silhouettes apparaissant et disparaissant entre les jours des rayonnages. Une reliure attire sa mire, confond son regard et lui fait un instant perdre la trace de Yamanu, qui réapparaît au coin du rayonnage. Alessandro l'observa, chef tourné dans sa direction, mains sagement croisées dans le dos. Son regard est stoïque et vif, ses lèvres mutines.
"Que d'audace. J'eus pu être un cultiste, ne pensez-vous pas ?"
L'idée même est ridiculement fantasque. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est amusante. Divertissante. Au diable la roideur tombale des obséquieux évêques drapés de leurs cantiques à la gloire du Dieu le créateur, le triomphe même de Lucifer n'est plus un concept novateur depuis déjà des siècles.
"Mais est-ce même la simple folie Yamanu ?" Il penche la tête, se détourne des rayonnages d'un pas à la grâce d'un danseur. "Vous vous souvenez ?" Sa foulée, bruissement spectral, glisse une étagère entre Yamanu et lui, sa lumière de son regard bleu avalée par l'obscurité là où ses mots s'égrènent comme un fil d'Ariane. "Dix-huit cent quatre-vingt seize, un an à peine sépare la première publication de Chambers de la montée sur scène d'une troupe d'artistes déterminés à donner vis à son œuvre."
Il l'observe, pas après pas après pas, éclat furtif au travers des interstices. "L'humble théâtre du quartier latin est bondé, la foule exaltée. La représentation débute aux alentours de vingt-heure, portes et guichets fermés. Et pourtant... Le lendemain ne voit pas les battants s'ouvrirent, nulle âme retournée à la vie quotidienne, l'âme encore chargée d'inspiration. Rien... Si ce n'est le silence de l'entrée du théâtre." Sa voix est douce, lente et complice.
Sa foulée cesse, les pas s'immobilisent proche d'un rayonnage, et Alessandro se penche dans la travée où il a abandonné Yamanu. "Aucun des représentants de la maréchaussée présent lorsqu'ils défoncèrent les portes n'osa jamais suggérer ce qu'ils trouvèrent à l'intérieur. Ils ont juré que leur histoire ne pourra jamais s'ébruiter. Mais il y en a des traces. Car rien ne peut jamais être tout à fait contenu, n'est-ce pas ? Les souvenirs s'échappent toujours...."
Contournant le portant bringuebalant au bout duquel se perche la silhouette grotesque d'un squelette atteint de malédiction, Alessandro approche à nouveau, rejoint Yamanu, sans se défaire de son innocence patinée de mutine connivence. "Let the red dawn surmise, What we shall do, When this blue starlight dies And all is through,*" souffla-t-il, tel un secret, et il laissa un sourire crocheter le coin de sa bouche, lui noyer le regard.
"Peut-être serais-je prudent, si l'exemplaire censé se trouver ici est un original. Je n'en suis pas encore certain. Et vous ? Le seriez-vous ?"
- Traduction:
- Laissons l'aube rouge deviner, ce que nous ferons, quand cette lumière bleue céleste mourra et que tout sera fini.
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(#) Re: [TERMINÉ] La saveur du secret
missive rédigée par Invité leTW Imagerie Horrifique
" Je promets de faire de mon mieux pour vous transmettre mes vastes connaissances sur les échoppes obscures " Laissait-il échapper un peu joueur. En toute honnêteté, s'il savait se situer dans cette boutique, il savait également que beaucoup d'articles changeaient de place entre deux visites, d'autres rejoignaient les étagères poussiéreuses. Un balai sans fin où le nouveau et l'ancien se fondaient pour finalement ne faire qu'une unité étrange et hors du commun. Ensemble que Yamanu se plaisait à déchiffrer lorsque le temps le lui permettait, et en compagnie actuelle, il estimait pouvoir se perdre à ses contemplations et explorations sans trop de mal. Après tout, sa propre curiosité semblait ainsi répondre en écho à celle d'Alessandro.
Un sourire provocateur se dessinait sur les lèvres de l'Egyptien, alors que la théologie faisait son entrée dans cette discussion blasphématoire. Yamanu ne peut s'empêcher de remarquer un changement léger sur le visage de son interlocuteur, peut-être était-ce la promiscuité de l'endroit, où l'intimité offerte par les étages trop chargés, mais Alessandro avait l'air plus approchable que lors de cette fatidique soirée où ils n'avaient put que se croiser. " Probablement " Il souriait un peu " Et probablement des auditoires qui ne seraient pas ravis de converser ou de débattre " ajoutait-il sur un ton léger et plaisantin, en réalité les conversations de religions étaient toutes plus ou moins épineuses, et c'était probablement ce qui poussait Yamanu à en parler, piquer l'égo de certains de son auditoire était particulièrement agréable et amusant. En revanche, ne sachant pas réellement où le Medici se posait, bien qu'il semblait à Yamanu qu'un homme intéressé par l'ouvrage qu'il réclamait ne pouvait qu'avoir l'intelligence nécessaire pour débattre de tout sujets, il décidait de ne pas pour l'instant élaborer sur ce sujet. Peut-être, et Yamanu se perdait même à l'espérer maintenant, cette conversation serait tenue un autre jour.
Voyageant à travers les étals et revenant graviter autour de l'italien, Yamanu garde son regard dans celui qui trouve le sien, mouvements légers et pourtant les deux hommes semblent baisser légèrement la garde qu'ils maintenaient, du moins, Yamanu a laissé la sienne s'envoler, bien plus intéressé par l'homme en face de lui que par le devoir familial qu'il avait à faire bonne impression et à dire les bonnes choses. Cet endroit n'était après tout pas fait pour les bonnes mœurs et la morale. Et ici, Yamanu se perdait à tomber dans les griffes de sa curiosité, curieux de savoir ce qui tournait derrière les yeux énigmatiques de l'homme qui lui faisait face, de savoir également jusqu'où les méandres de son esprit pouvaient le porter. Savoir ce qui motivait un homme à chercher de la sorte une relique d'une folie trop ancienne, un mythe à travers les âges. Il l'observait se déplacer, tentant de ne pas le quitter es yeux alors même que ses pas répondaient au sien, des côtés différents de cette étagère.
C'est comme une danse particulière qui s'installe, avec la voix d'Alessandro comme métronome en charge de chacun des déplacements, et Yamanu se fait spectateur alors que les mots ont l'effet d'un opéra, agrippant son intérêt et sa fascination. Il lui paraît clair maintenant qu'Alessandro a un don avec les mots, bien rares étaient ceux qui pouvaient si simplement être captivants. Il le suit du regard, alors même que l'étagère entre eux semble n'avoir que peu d'importance. Yamanu n'avait jamais entendu parler de cette affaire, pas même dans de vieux dossiers du Ministère. Un sentiment étrange enserre le cœur de l'Egyptien, comme s'il était maintenant garant d'un secret bien trop grand pour être partagé autre part que dans une pièce ou la mort et la vie se retrouvent dans un combat constant. Et quand finalement, après cette histoire dont la morbidité pourrait faire fuir beaucoup de bon pensants, Yamanu se retrouve victime d'autre chose, derrière le sourire qu'il lui envoi, le regard qui porte en lui une légère flamme mutine que Yamanu n'avait pas encore capté. Il reste immobile, une inspiration légère vient briser peut-être la magie du moment alors que Yamanu se force à reprendre un peu de contenance. " Peut-être que l'idée que vous soyez un cultiste n'est pas si ridicule...vous savez éveiller la curiosité chez quelqu'un Alessandro " Yamanu ne se déplace pas pourtant, il fixe ce regard azur qui semble sonder jusqu'aux secrets cachés de son esprit. " Vous ne m'avez pas l'air de ceux qui se contentent d'être prudents..." Peut-être parce que quelque chose chez le Medici était familier, pour l'avoir vu dans la glace, peut-être parce qu'il se demandait si Alessandro n'était pas prêt à tout pour la connaissance ? " Je ne le serai pas. " Finissait-il par répondre simplement, souriant un peu avant de prétendre un intérêt pour une babiole " Si les dieux ont l'hybris, moi c'est la curiosité qui un jour aura raison de moi. Je ne suis pas sûr de ne pas ouvrir ce livre si je tombais dessus. " Il relevait son regard vers Alessandro " Je ne pourrai simplement le contempler et garder les questions sans réponses. Et puis...je suppose qu'il y a quelque chose de particulièrement grisant à regarder la folie en face...chercher à savoir si elle nous ressemble. Plus encore si vous ajoutez à un mystère des faits divers glaçants de réalisme " Yamanu aimait marcher sur le fil tendu du danger, pousser les limites du connu, et surtout il détestait les questions laissées sans réponses.
" This is the thing that troubles me, for I cannot forget Carcosa, where black stars hang in the heavens, where the shadows of men's thoughts lengthen in the afternoon, when the the twin suns sink into the Lake of Hali, and my mind will bear forever the memory of the Pallid Mask. " Il relevait les yeux vers l'italien, un éclat malicieux cherchant son semblable dans le regard de l'autre " Un livre avec ce pouvoir, de marquer dans l'esprit même du lecteur un souvenir si prenant. Peut-être qu'il ne fait finalement que révéler ce qui sommeille en nous, ce qu'on masque tous les jours pour correspondre a la société qui nous entoure. Le livre retire peut-être ce masque pour montrer le pire comme le meilleur...folie, romance, fantaisie...peut-être que le but de Chambers était que chacun retire ce masque, et comme l'étranger face à Camilla et Cassilda porte fièrement l'horreur qui sommeille...« 'truths' which send men frantic and blast their lives » "
Il laissait échapper un nouveau rire, léger, s'envolant avec mélodie dans la pièce étouffante. " Je crains qu'il vous faudra m'empêcher de le lire "
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(#) Re: [TERMINÉ] La saveur du secret
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La vie persiste en ces lieux, par le souffle dont ils troublent l'atmosphère statique, par la lueur connivente d'un regard échangé, par les battements inaudibles de leurs cœurs fracassant le silence. Quel meilleur lieu que celui-ci, là où la mort hante les rayonnages et la folie grince contre les socles de bois, contre les verrous des vitrines, quel meilleur lieu pour complimenter la vie ? Pour la complimenter, lorsqu'elle éclos des traits fascinés, cascade de ses lèvres entrouvertes. Alessandro hausse les sourcils, insolente invitation dont il ne forme aucun mot. Mais Yamanu n'a certainement nul besoin de mots, créatif qu'il est.
“Un compliment on ne peut plus flatteur, venant de vous Yamanu.”
Délicat mouvement de la tête, salut à peine ébauché tandis que l’entournure de ses lèvres crochète un amusement sobrement suggéré. Serait-ce pécher que d’avouer sa curiosité ? Scion d’une famille de pécheurs, il en faut bien un qui le fasse tomber à son tour, certainement. L’âme teintée d’obscurité là où ses aînés se noient embourbés. Alessandro se veut l’exception, parfait là où les autres ont échoué, mais quand bien même, la première marche de l’illumination n’est-t-elle pas à tout jamais de reconnaître ses médiocrités ? Il ne sourit que davantage, sans offrir de réponse, ni réfuter sa conjecture, lui laissant tout loisir de faire courir ses pensées autant que son verbe.
Il l’écoute, tout ouïe, marchant volontiers sur le sentier de ses idées, l’accompagnant de son attention comme de son intérêt, lèvres expressives mais l’autel ivoirin scellé jusqu’à sentir le souffle de sa diction expirer dans l’air immobile. “Curiosity killed the cat and satisfaction brought it back,*” susurre-t-il, permissif, “Je me dois de confesser ne pouvoir être votre rempart à ce sujet.” Les mains qu’il croise sagement dans son dos frémissent pourtant de l’envie de se saisir de son rire comme il l’eut fait d’une phalène, un seul geste pouvant broyer ses ailes délicates, une seule épingle le tenir en place éternellement.
“Qu’est-ce que la folie, en fin de compte ? Notre esprit cessant de s’illusionner face à la réalité d’un univers que l’on ne peut appréhender ? Une fièvre passionnée consumant notre psychée de la connaissance ou de son absence ? L’impatient bouillonnement d’une humeur que plus aucune logique ne peut dompter ?” Un silence, souffle retenu, puis offert au sacrifice d’un rire mort-né. “Peut-être tout autre chose ? Peut-être tout cela à la fois ? Comment savoir sans l’avoir goûté au moins une fois dans sa vie ? L’avoir goûté… sans pouvoir aucunement le réfuter. Sans aucun doute possible.” Alessandro offre sa mire sans hésiter, connivente.
Voilà un débat qui eut envoyé à la tombe toute la chrétienté, verbe sacrilège inspiré par un écrit blasphématoire. Un débat qui a parfaitement sa place au milieu de ces rayonnages poussiéreux où sombre la moralité. “J’ai le sentiment que ces vers sont un appeau. Qu’en dites-vous ? Un appeau pour ceux dont l’âme frôle l’extrémité du voile, fourmillant de le lever. Qu’est-ce qui se dissimule entre les lignes ? Qu’est-ce que ces artistes ont invoqué, derrière les portes closes, qui eut demandé un tel tribut ?” Rythme et diction, le ton pensif, aisé. “Plus d’une fois, je me suis trouvé hanté par ces considérations, fasciné par la somme des possibles, imaginant ce qu’ils ont pu vivre. Peut-être aurais-je ma réponse ?”
Ou peut-être ses rêves frôleront-ils les eaux noires de Haali pour le reste de sa vie. Serait-ce un si terrible destin ? Il ne sait l’affirmer avec certitude, ou ne le veut, en tout état de cause. La justesse de cette pensée lui importe beaucoup moins que la promesse suspendue dans l’air, entre eux. “Je me demande ce que l’ouvrage révélerait, sous votre masque, Yamanu. Je me demande si j’en serais alors bouleversé. Peut-être serais-ce une bonne chose. Qu’en dites-vous ? Êtes-vous prêt à révéler ce qui rampe sous votre masque ?” Il retint ses prunelles de sa mire, plongeant dans l’océan de son essence, brave marin prêt à lever les voiles au-delà de la ligne d’horizon.
Un instant, son expression se fait curieuse, intensément inquisitrice, avant de laisser place à un sourire nonchalant. “Bien évidemment, si nous lisons de concert, cela signifierait que je révèlerais ce que dissimule le mien. Cela fait si peu de temps que j’ai fait votre connaissance, votre curiosité vous pousserait-elle déjà à m’ôter ma façade ?”
- Traduction:
- La curiosité tue le chat et la satisfaction le ramène à la vie
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