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Slow night, Good night

Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
Auguste Lestrange
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(#) Slow night, Good night

missive rédigée par Auguste Lestrange le
  • 25 Octobre 1927 • Paris Moldu • @Victoria de Valoys


    L’invitation fut lancée sur un coup de tête, saisissant une opportunité lorsque celle-ci se présenta, sans qu’il n’eut d'arrière-pensées. Auguste a déjà évoqué l’hypothèse lors de leur rencontre à Vaux-Le-Vicomte et ne fait que l’appliquer. Missive transmise d’un hiboux formel, là où la suggestion en est dépouillée. Boire un verre avec une princesse, tout un concept, vraiment. Auguste le pousse même à l’absurde en lui proposant de se retrouver du côté des moldus. Peut-être n’est-elle pas tout à fait à son aise en leur compagnie, mais il gage que ce sera toujours mieux que d’être continuellement observée en sa présence dans le monde sorcier. Après tout, impossible d’ignorer l’image donnée : le plus sérieux prétendant à la main de la princesse invitant sa cousine à une rencontre sans aucun décorum ? De quoi faire les choux gras de tous les journaux à sensation, quand bien même il s’agira d’une rencontre tout à fait innocente. De quoi avoir son père sur le dos pendant des jours.

    Dix-huit heure trente, fin des offices, début de soirée déjà sombre en cette période de l’année. Auguste s’est installé contre la balustrade séparant le quai des eaux du canal, cigarette perchée entre ses lèvres, fumée s’élevant paresseusement dans le froid salutairement sec de la nuit. Son regard observe les devantures bigarrées, les pavés éclaboussés de lumière chaude, laissant son esprit vagabonder au son des rires et de la musique des guinguettes, des restaurants populaires et des bars. Les lieux l’ont inspiré, lorsqu’il les a repérés avec Tatiana quelques jours plus tôt. L’ambiance est agréable, défaite de toute mondanité, joyeuse et simple. Franchement, qui viendrait donc les chercher dans un lieu pareil ? Alors il attend, se sentant plus qu’à son aise et il ne reste finalement qu’à accueillir Victoria lorsqu’elle se présentera. Ce qu’elle ne tarde pas à faire, d’ailleurs. Auguste perçoit sa présence au moment où il consulte sa montre avec détachement, la silhouette de l’aurore attirant sa mire un bref instant.

    Il se relève, range l’objet et écrase son mégot sous son talon avant de la rejoindre, mains dans les poches. Puisqu’ils sont du côté moldu, Auguste se passe de courbette et de baise-main mais la salue d’une inclinaison de son chapeau, non sans retenir un sourire au rappel des taquineries de Tatiana.

    Bonsoir, Victoria.

    Redressant le couvre-chef, Auguste observe la jeune femme avec intérêt, cherchant à jauger de son teint et de son expression, de sa posture et du lustre de son regard, tant de détails pouvant lui permettre de déceler son état de fatigue, après une journée qu’il imagine bien chargée.

    Ta journée s’est bien passée ?

    Par pure fierté sans doute déteste-t-il demander directement comment va quelqu’un lorsqu’il le peut, préférant la culture de l’intérêt à l’orientale, apprise au cours de ses séjours en chine et dans le sud de l’Asie. Une façon comme une autre de ne pas rester dans le générique mais de prouver son intérêt.

    Comment se passe ta réintégration ?

    Se décalant légèrement, il observa les alentours, puis Victoria de nouveau et indiqua l’une des devantures, celle d’un bar au coin de la rue, dont la vitrine laisse voir des banquettes profondes et des tables plus espacées et isolées dans un style nautique et bohème.

    On m’a recommandé celui-ci. Sauf si tu as ta propre idée d’un lieu où l’on peut boire tranquillement.

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    (#) Re: Slow night, Good night

    missive rédigée par Victoria De Valoys le
  • Les journées sont épuisantes.

    D’une part, j’ai à remplir mes devoirs en tant que princesse de la maison De Valoys. J’ai à participer à bien des événements et diners mondains. Si certains sont intéressants ou ont des impacts positifs, bon nombre brillent pour sa superficialité et son hypocrisie. D’autre part, ma fonction d’auror est de plus en plus prenante. Les dossiers commencent à s’accumuler joyeusement sur mon petit bureau, les vieilles habitudes oubliées sont réapprises bien assez vite sous le bon tutorat de ce cher Delacour. Etonnement, je prends davantage plaisir à trainer mes guêtres dans cet emploi mal payé, que de parader dans de jolies robes au milieu de hyènes admiratifs. Ce constat me conforte davantage dans mon choix : je suis là ou je dois être.

    Autant dire, l’invitation d’Auguste est une promesse d’une belle parenthèse dans la dualité de mon existence. Je n’ai pas à me plier aux protocoles royaux avec lui et il n’a rien à se reprocher – du moins, je le suppose – pour qu’il développe un malaise, une allergie ou une animosité à ma seule présence. En somme, je n’ai pas à feindre, je n’ai pas à m’interroger. Je peux être simplement Victoria, esprit curieux, femme indépendante, brunette pétillante. Oh, la vie a été une belle garce, mais je ne peux pas me morfondre pour autant. J’ai quatre vies à honorer, quatre vies pour lesquelles je dois vivre à quatre cents pour cent. Je dois accomplir, expérimenter et ressentir ce qu’ils n’ont pas pu. Telle est la dette des vivants à l’égard des morts. Alors, aux grandes retrouvailles, je raconterai tout … absolument tout.

    - Bonsoir Les … Auguste.

    Mon très cher partenaire m’a bien vite habitué à l’utilisation des noms de famille. Elle n’est pas critiquée ou décriée au sein des cercles sociaux. Au mieux, on me sourit. Au pire, on fronce les sourcils pour l’absence des titres – mais peu ont l’audace de le dire à haute voix à un membre de la royauté. Or, ce soir, j’aime à penser que j’ai un ami en face et que nous avons à nous appeler par des prénoms. Je suis à l’image d’une plante asséchée, en grand besoin d’être entourée, d’être appréciée et surtout d’être comprise. La solitude pèse dans la maison, dans ce cercle social.

    - J’ai échappé au repas avec la Dentelle grâce à mes obligations d’auror. J’ai eu à patauger dans la boue, mais j’ai été bien plus heureuse !

    La Dentelle est une figure des plus connues parmi la noblesse. La dame est connue pour adorer la dentelle et en parer chaque objet, tissu et robe ! Evidemment, prendre un thé avec signifie avoir droit à ses présents de dentelles et avoir à transformer sa pièce – ou sa propre robe – en support à dentelle. Le tout, en parlant encore et toujours de ce sujet, de la dernière mode à travers chaque pays. La passion tourne au ridicule avec son laquais qui a droit au même traitement et, selon les rumeurs, serait son amant secret. Le mari est un marin qui s’absente bien souvent et longtemps. Lorsqu’il mouille bateau au port, comme on dit, il se mêle que peu aux mondanités – à moins qu’il ne vît dans un splendide déni. Qu’importe, en toute honnêteté ! Toujours est-il que nous pouvons nous demander pourquoi la supporter ? Parce qu’elle fait partie de ces personnes dont on n’arrive pas à se débarrasser, qui font partie de votre décor, qui apporte la couleur auxdits décors.

    - Je retrouve mes repères.

    Je suis volontairement vague. Je vais lui éviter que les critiques fusent dans mon dos. La principale est « snob » ou « son altesse la princesse ». Il semble que j’avais quelques bonnes relations, mais superficielles, relations avec bien des aurors. Mon subit éloignement – ou ma froideur – a été interprété comme une attitude condescendante. Quelques rares creusent, tentent de renouer le contact. J’essaie d’apporter ma contribution. Malheureusement l’affaire est tendue. Ils exigent ce que je n’ai plus, je tente d’offrir une nouveauté bancale et chancelante.

    - Qu’en est-il de toi ? Qu’est-ce qui te motive à quitter ton douillet lit chaque matin ? Si le mal de mer existe, avez-vous le mal de terre ?

    Question posée d’un ton aussi malicieux que curieuse. Lorsqu’il m’invite à entrer dans un établissement moldu, je suis aussi muette qu’une carpe. Je fixe le lieu avec grande attention. Je ne le quitte du regard que pour étudier le voisinage. Si ce n’est pas mon premier voyage dans le monde moldu, mes déplacements restent assez rares et dans un but bien précis. Il n’a pas été question de se balader librement, d’apprécier l’un de leur lieu de rassemblement ou de se mêler à leur quotidien.

    Subitement, je jette un coup d’œil à ma tenue. Est-ce que je suis assez bien habillée pour me fondre dans cette masse anonyme ? Une passante répond vite à cette question, avec un chapeau des plus exquis et splendides. Les couleurs, les formes et les matériaux se marient splendidement. En comparaison, mon propre chapeau est bien fade et simple. Je fronce les sourcils et me tourne vers l’ami du soir. Je mets les mains gantées dans du velours noirs sur les hanches. Je me recule de quelques pas et je le fixe.

    - Je n’ai pas l’habitude du monde moldu. Suis-je présentable ? Et est-ce qu’il est nécessaire d’adopter une certaine attitude ?

    Contrairement à moi, Auguste semble plus à l’aise.

    PS : Tenue similaire à la modèle n.3 en partant de la gauche. Veste noire, le reste en vert kaki, bottine brune en cuir, gants velours noirs.

    Spoiler:



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    (#) Re: Slow night, Good night

    missive rédigée par Auguste Lestrange le
  • 25 Octobre 1927 • Paris Moldu • @Victoria de Valoys


    Un bref tic du coin des lèvres vient ponctuer le nom de famille avorté dont elle manque l’affubler, mais Auguste se passe de tout commentaire. Eut-il passé la journée à oeuvrer pour son affaire qu’il eut sans doute ses propres biais, et celui qui ressort chez la jeune femme est plus amusant qu’il n’est irritant. En outre, sa belle humeur s’affirme davantage, dans une légère grimace espiègle.

    Ah bon ? Voilà qui est très surprenant. Tu n’aimes pas la dentelle ?” joue-t-il, narquois.

    Fieffé chanceux qu’il est, ses chances - ou malchances - de se trouver inviter par la bien nommée Dentelle sont des plus réduites. Il est, après tout, un homme. Et s’il est question de ce sujet précis, Auguste ne peut que se féliciter de l’inéquité entre genres. La perspective même le glace jusqu’à l’os et lui broie la gorge d’une angoisse profonde.

    Que quelqu’un l’invite chez cette femme et il reprendra la mer immédiatement pour ne jamais se retourner, quitte à tout abandonner derrière lui. Ou simplement à prétendre avoir disparu de la surface de la terre pendant quelques semaines. Arsène ne verra sans doute jamais d’inconvénient à l'accueillir en Gévaudan… et entre ses bras, gage-t-il.

    C’est bien.

    Sans cette fatigue abrutissante qui a manqué le rendre fou ces derniers mois, jongler entre la profusion de ses pensées et la discussion entretenue avec Victoria est des plus aisés. Et il ne peut qu’être heureux pour elle, qui a semblé si soucieuse de sa réintroduction au sein de son service, en entendant affirmer que tout se passe bien. Que peut-on lui souhaiter d’autre ?

    Lui-même interrogé, Auguste joue de grâce et d'espièglerie.

    Si ce n’est le mal de terre, je dirais que j’ai au moins eu le vague à l’âme. Rester sur la terre ferme a longtemps été insupportable pour moi. Je dormais mal, je me sentais oppressé et piégé. Le roulis me manquait, et me manque toujours d’ailleurs. On finit par s’y habituer. Il y a mille délicates nuances à la vie en mer que l’on ne retrouve pas sur terre, toute une symphonie de l’existence qui est bien différente.

    Sans doute est-il pleinement honnête, cette fois. D’une honnêteté au goût de liberté, de renouveau, peut-être mieux encore, de paix. Chaque jour est un nouveau pas en avant dans sa rémission, pas uniquement physique, mais aussi mentale et plus profondément encore, émotionnelle. Auguste réapprend ses propres sentiments et ses propres limites, ainsi que sa relation avec les autres.

    Mains dans les poches, il marche un peu en sa compagnie, inspirant profondément l’air frais de la nuit.

    Mais je ne t’apprend rien en disant que même ainsi, il faut savoir se secouer et avancer. Même si je préfèrerais repartir en mer, j’ai des obligations, alors je fais avec. Et puis, je peux encore naviguer sur mon temps libre. Et la France possède de nombreuses régions encore vierges d’industrie où il fait bon se ressourcer, sans avoir besoin de se perdre au large.

    Comme il l’a découvert auprès d’Arsène, les vastes landes et la beauté de la nature verdoyante sont bien assez pour son besoin de grands espaces lorsqu’il est bien accompagné. Jamais auparavant n’a-t-il fait le rapprochement entre la misère de sa vie conjugale et sa vision excessivement négative de paysage au sein de l’hexagone. Il lui a fallu sortir la tête de la fange pour le comprendre.

    Être capable d’apprécier sa vie sans un quelconque souci grattant à l’arrière de son crâne est… une sensation agréable, vraiment. Sans doute sa félicité sera-t-elle de courte durée, car aucune perfection n’endure le passage implacable du temps, mais cela importe peu, tant qu’il ne plonge plus la tête sous l’eau, tant que ses soutiens sont sains. Il le sait. Cela importe peu.

    Tandis qu’ils avancent et entrent dans le bar proposé par ses soins, Auguste ne fait que raffermir cette réflexion. La porte poussée, une bulle de chaleur et de fort parfum d’alcool vient les envelopper, apportant avec elle des rires et des conversations enthousiastes. Le lieu est populaire, loin du luxe dans lequel tous deux sont nait, mais pour une soirée, pour une heure même, c’est bien suffisant.

    En voyant Victoria se tourner vers lui, Auguste lui dédie son attention, la mine avenante.

    Tu es tout à fait présentable et non, ne t’en fait pas, nous ne sommes pas dans un lieu huppé, c’est un quartier populaire ici, les consommateurs sont pour la plupart des travailleurs. Tu peux être toi-même sans qu’on vienne te juger.

    Un coup d'œil lui permet de repérer une table dans un coin de la pièce, proche de l’entrée d’un petit jardin intérieur utilisé par les consommateurs voulant fumer sans étouffer à l’intérieur. Il invita Victoria à le suivre, et alla s’y installer, en attendant que l’une des serveuses viennent prendre leur commande. Et d’ailleurs, en parlant de prendre la commande, peut-être devrait-il aiguiller Victoria.

    Tu n’auras pas d’alcool de grande qualité ici, ni d’ailleurs d’alcool ‘compliqué’ mais j’imagine que la bière devrait être raisonnable, les huîtres et la charcuterie aussi si tu as la dent creuse.

    Il lui offrit de prendre la chaise ayant dos au mur, lui-même se plaçant entre la salle et elle, juste par sens de la sécurité.

    Alors il paraît que tu es chargée de l’enquête sur la tentative d’enlèvement de mon neveu. Du moins, celle-ci et d’autres ? Je suis surpris de savoir que c’est la brigade des aurors qui se retrouve avec cette affaire entre les mains. J’aurais pensé que la police magique suffirait…

    Un léger tic agita ses sourcils.

    J’espère que ce n’est pas Neith qui a causé une scène pour vous forcer la main…

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    (#) Re: Slow night, Good night

    missive rédigée par Victoria De Valoys le
  • - La dentelle est une étude qui ne me fascine aucunement. Je préfère encore les cours de …

    Je m’interromps subitement, confuse. Je ne me rappelle plus du nom de ce professeur. Son expression, sa voix, ses tics corporels et de langages sont aussi clairs que l’eau de roche dans mon esprit mais je suis bien incapable de mettre un nom ou un prénom – ou même un surnom. Est-ce un oubli quelconque, dû aux capacités limitées de notre cerveau ? Est-ce encore une séquelle de mon amnésie ? Je me mords la lèvre inférieure, tente de retrouver mon petit sourire et de faire impasse à ce lapsus.

    - … de zoologie.

    L’homme me parle de sa vie en mer, avec poésie. Je l’écoute sans l’interrompre, tentant de m’imprégner tant de son récit que de cette ambiance marine. Les embruns salés de la mer chatouillent mes narines, le doux clapotis des vagues claque à mes oreilles et, enfin, ma peau est criblée de ces petits grains de sable volant au vent. Là où il me décrit une existence sur un navire, je me vois au milieu d’un grand espace. J’ai toujours été grande amatrice d’espaces verts que de villes ou d’espaces clos.

    - Penses-tu que je me peux me cacher dans ce navire et t’accompagner dans ces lieux vierges de toute industrie ? Je découvrirai cette symphonie que tu aimes tant. Si elle me déplaît, j’ai au moins la certitude de découvrir une nature que j’ai toujours affectionné. Et si elle me plaît, alors je pourrais envisager d’avoir mon propre petit bateau.

    Le scandale n’est jamais loin avec le nom De Valoys. En prime, Auguste est un des nombreux prétendants de ma cousine. Autant dire, si les yeux ne sont pas rivés sur lui, ils seront rivés sur moi. Or, je n’ai vraiment pas envie d’avoir à gérer de telles rumeurs mensongères ou de voir une possible amitié infectée par le poison de la diffamation. Autant dire, je ne peux que féliciter le choix de l’établissement. Effectivement, si des sorciers osent s’aventurer ici, ils doivent chercher autant la simplicité que l’anonymat que nous.

    - Je n’ai jamais autant visité notre France que depuis ma reprise de fonction. Nous pouvons découvrir des alcools très fascinants et délicieux dans les lieux les plus improbables ! Va pour les huîtres ! Ton éloge de la vie en mer m’a ouvert l’appétit pour la grande bleue et les trésors gustatifs qui s’y cachent.

    Je suis déjà impatiente de déguster. Le pétillant de mon regard laisse place à la surprise, puis à la gêne, lorsqu’il me parle de l’enlèvement de son neveu. En faisant des recherches de routine sur la généalogie de l’enfant – et de la famille -, je suis bien tombée sur le nom des Lestrange. J’ai deviné que je ne risquais pas de m’échapper d’un possible interrogatoire, médité ou non médité. Je ne me démonte pas pour autant, et ne me fais pas menaçante non plus.

    -  Je ne peux pas divulguer les détails d’une enquête à quiconque, incluant les membres immédiats des victimes, Auguste. Ton neveu a été au mauvais endroit, au mauvais moment.

    Je ne peux pas lui dévoiler qu’il y a plusieurs cas de kidnapping d’enfants sur un temps très court sur ces derniers mois, qu’il n’y a eu aucune demande de rançon et, surtout, aucun retour desdits enfants – vivants ou morts. La police magique peut suffire si les doutes d’un rituel de magie noire ne se sont pas implantés dans l’esprit de notre chef – et maintenant du nôtre. En prime, les méthodes possibles utilisées par les ravisseurs détonnent : ce n’est pas de la magie, mais des méthodes de moldus. Nous n’avons pas affaire à des amateurs, en sommes.

    -  Je doute que je vais avoir une réponse positive mais est-ce que tu penses que quelqu’un peut vouloir cibler spécifiquement ton neveu ? Je veux dire, les conflits entre les familles sont monnaies courants et les récents engagements politiques des uns et des autres peuvent exacerber certains actes.

    Je doute sincèrement d’avoir une réponse positive pour la simple et unique raison que je ne pense pas que ces enlèvements soient liés à la politique ou, encore, à des conflits familiaux. Mes tripes me disent que c’est un mal isolé, mais sombre et viscéral.



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    (#) Re: Slow night, Good night

    missive rédigée par Auguste Lestrange le
  • 25 Octobre 1927 • Paris Moldu • @Victoria de Valoys


    La question, saugrenue, attire à Victoria un coup d'œil amusé d'Auguste. Est-ce une plaisanterie ? Rien chez elle ne semble l'affirmer alors c'est tout naturellement qu'il la prend au sérieux, toujours égayé par l'idée. Un instant, il se prend à tenter de dépeindre l'image évoquée de son amie de jeunesse se dissimulant dans une cale encombrée, poussant le vice jusqu'à se narrer sa mésaventure avec une cargaison de peaux de bêtes qui transite entre Le Havre et Douvres. Mais il est tout aussi divertissant de l'imaginer se faisant passer pour un marin, s'arrachant presque un rire saugrenu. Non, à l'évidence, Auguste ne la laissera jamais en arriver à de telles extrémités, surtout pour elle.

    "Pourquoi devrais-tu te cacher ? Si c'est ton père qui t'inquiète, je peux le rasséréner. Séléné m'a déjà accompagnée, voilà quelques mois et tu es plus capable qu'elle de prendre soin de toi."

    Puis, l'idée que ce puisse être en raison de son statu vis à vis de Séléné fit justement émergence dans sa psyché. Il se prit d'un air pensif avant d'ajouter.

    "Et si c'est les racontars, je ferais en sorte que nous voguions depuis un port secondaire, où les journalistes ne sauraient nous attendre."

    Personne ne gagnera quoi que ce soit à voir Victoria et lui dans les gros titres, surtout pas quand c'est exactement cette trame narrative qui coûta à Crepus de le voir déjà uni aux De Valoys justement. Nonobstant, ce n'est pas non plus sous de telles auspices que Auguste souhaite vivre sa vie. Ce serait tout de même d'une ironie dramatique qu'il puisse voir son amant sans être inquiété mais ne puisse pas proposer une plaisante sortie à une de ses plus vieilles amies. Céder à cette menace diffuse ne lui plaît pas et cette soirée, si elle est concluante, prouvera bien assez qu'il suffit de prendre garde pour s'octroyer la liberté d'interagir tous deux sans le moindre charognard perché près d'eux.

    Installés dans le bar moldu qu'il a sélectionné, c'est avec une certaine bonne humeur qu'Auguste commande une demi-douzaine d'huîtres fraîches, une demi-douzaine d'huîtres gratinées au parmesan et vin blanc, et deux boissons, suivant les préférences de Victoria. Si les papilles de son amie s'en réjouissaient, ils auraient tout loisir de recommander.

    Lorsque le serveur repartit, et qu'ils furent de nouveau en tête à tête, l'expression de Victoria lui confesse sans ambages qu'il vient de la mettre mal à l'aise. Auguste prend sur lui, la laissant s'exprimer, et opinant simplement du chef pour l'accompagner, non sans que son regard ne se teinte d'une contrition sincère.

    Lorsqu'elle se tait, Auguste lui offre un léger sourire confiant.

    "Je suis navré de t'avoir mise mal à l'aise. Je conçois que ça a été indélicat de ma part. Je souhaitais juste m'assurer que votre enquête n'était pas due à une ingérence de ma famille."

    S'il n'a pas pensé à mal, Auguste peut sans problème se projeter dans ce que cela peut sembler être maintenant qu'il y est alerté. Une ingérence, justement, exactement celle qu'il prétend vouloir éviter. En l'instant, il ne peut que compter sur l'image que Victoria a de lui et qu'il espère suffisamment élogieuse pour ne pas souffrir indûment de sa maladresse. Une confiance qui semble sommes toute bien placée, puisque Victoria l'a interrogé en retour. Ou bien est-ce simplement un paiement pour la remboursée de sa gêne ? L'un dans l'autre, c'eut été de bonne guerre mais non pas des plus fûtés. Peut-il même lui en parler ? C'est avant tout une affaire de famille et Victoria n'en est pas...

    Mais elle est aurore, une amie, et surtout, une De Valoys. Les sombres secrets de polichinelle, elle connaît bien.

    "Détrompe-toi."

    Par pur réflexe, le voilà qui surveille les environs d'une œillade circonspecte, avant de poursuivre.

    "Tu n'es sans doute pas sans savoir que Père a eut une affaire avec Isabella de Medici, par le passé. Même quelqu'un qui ne cherche pas à se renseigner sur les potins finit invariablement par l'apprendre... Nous n'étions déjà pas en bon termes avec eux, mais l'incident a mit le feu aux poudres. Bien entendu, pour l'heure, je n'ai aucune certitude, mais je recherche des preuves reliant Lorenzo de Medici à la mort d'Alaric, le père de Ruben, mon frère aîné si tu te souviens de lui."

    Il s'interrompit. Quoi qu'il fasse, quelles que soient les réserves qu'il émette, cela reste une très lourde accusation et Auguste le sait. Et pourtant, depuis qu'il a commencé à consulter les carnets de son frère, sa suspicion n'a fait que se renforcer. Son regard, tempéré par l'austérité du sujet, reste fixe lorsqu'il se pose sur Victoria, mais voracement vigilant dès qu'il la quitte, comme si elle était, soudain, l'œil de la tempête. Le pivot sur lequel son attention se repose avant de s'aiguiser de nouveau à la recherche de menaces. Ce soir, il n'a pas demandé à ses gardes du corps de l'accompagner, et Victoria est seule également. Seul l'anonymat de ces lieux moldus les protègent, aussi efficaces qu'ils soient.

    "Néanmoins, si mes suspicions se confirment, alors il n'est pas absurde de penser qu'il s'en prendra aussi à Rubens. Bien sûr, tu comprends que c'est délicat de t'en parler, n'est-ce pas ?"

    Un léger sourire, pour moitié caustique et pour moitié sérieux, vient creuser ses fossettes.

    "Ma gaucherie nous a fait prendre une pente glissante. On devrait peut-être revenir à notre discussion sur l'alcool."

    Ainsi, il lui ouvre une porte si elle souhaite s'éloigner de ce sujet.

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    (#) Re: Slow night, Good night

    missive rédigée par Victoria De Valoys le
  • Oh, l’ami ! Si seulement je pouvais tout raconter. Les mauvaises langues ne sont pas les seules raisons de ce jeu de cache-cache aussi sordide que ridicule. Je fuis, avec maladresse, autant ceux qui pourraient deviner mon mal – et tirer profits d’une façon abjecte – que ceux qui sont la cause même de ce mal – et les rassurer, ou les enhardir, dans l’espoir de terminer leur œuvre.

    Ces deux années passées en huis-clos quasiment, avec peu ou aucune interaction en dehors du cercle très intime de la famille ou les amis les plus proches, n’ont pas servi qu’à me remettre d’aplomb ou à me donner le temps nécessaire pour la remise à niveau de la formation auror. Il a été question d’éplucher chaque événement auquel j’ai participé et les enquêtes que j’ai menées, les personnes rencontrées publiquement ou interrogées etc ….

    Or, il y a des événements qui échappent aux scribes des gazettes et à l’attention de parents ou de l’entourage, qui se déroulent dans le secret d’alcôves ou de ruelles étroites. Qui ai-je aimé durant ce laps de temps ? A qui ai-je pu causer du tort volontairement ou involontairement ? Enfin, est-ce que le criminel est dans mon entourage immédiat, ou un homme inconnu que je ne reverrais plus ? Je ne sais pas. Cette ignorance est bien le pire des châtiments, car elle nourrit la peur de l’autre, la folie dans un sang déjà vicié par un mal ancien et, surtout, cette paranoïa absurde envers et contre tous.

    - Ce sont bien les racontars. Je ne souhaite pas que notre début d’amitié soit teinté des absurdités de ces gens.

    Ce n’est ni un mensonge, ni une vérité. Pour certains, c’est une demi-vérité. Pour d’autres, c’est un demi-mensonge. En somme, tout est question de voir le verre à moitié-vide ou à moitié-rempli.

    - Mon père, pour sa part, serait ravi d’une telle opportunité. Il pourrait même te demander de me convaincre d’abandonner cette voie d’auror.

    S’il s’est résigné à ma fonction, il n’a pas complètement abandonné l’espoir que je lâche cette charge un jour ou l’autre. Il semble que nous sommes bien têtus, père et fille !

    Je profite qu’Auguste passe la commande pour observer l’endroit ou encore tendre l’oreille. Mon regard papillonne avec autant de curiosité que de crainte, mes sens sont aussi agités qu’excités. J’ai eu très peu d’opportunités de visiter le monde moldus. Mes rares sauts ont été très brefs, dans le cadre de missions diplomatiques ou alors de petites balades très rapides avec des sorciers. Ils ont les mêmes rires ou airs bougons, les mêmes amours de la bonne chair et de l’alcool … Nous sommes bien ressemblants, à la différence que l’un de nous brandit baguette et magie, là où d’autres balances fourches et bombes.

    L’ami Lestrange me sort de mes pensées, en s’excusant.

    - Disons que le nom Shafiq a eu son pesant d’or, mais il n’est pas la raison principale de cet intérêt. Si nous traitons en priorité, et uniquement, ceux qui ont un nom noble, il y a bien des mères avec un nom simple qui pleureraient partout.

    Sans l’avouer, je le lui confie qu’il y a davantage d’enlèvements, touchant davantage le peuple que la noblesse. Cette dernière n’a que pressé l’affaire, poussant certaines autorités à admettre que l’intervention des aurors est nécessaire. Nous attendons encore que certains éléments de dossiers similaires nous soient transmis, mais l’administration prend un temps considérable.

    Je remarque la subite tension d’Auguste. Je me rapproche légèrement de lui, tends attentivement l’oreille et l’écoute. J’acquiesce. En effet, j’ai eu des échos vis-à-vis de cette affaire – assez lointaine, assez variée. Certains De Valoys ont ri, d’autres ont critiqué … bref. J’ai été de ceux qui préfèrent se taire et observer l’interaction entre les familles. Autant dire, Lestrange et De Medici ne font pas très bon ménage dans une même pièce.

    Je fronce les sourcils, lorsqu’il dit qu’il cherche à rassembler des preuves sur la mort de son ainé. En tant qu’auror qui s’est déjà pris une sacrée blessure – et d’autres, à en juger certaines cicatrices sur mon corps –, je ne peux que critiquer une telle attitude. Il doit laisser ce genre d’actions aux autorités compétentes. Cependant, je sais aussi qu’il est fou de raisonner un noble et, surtout, un Lestrange.

    - Est-ce que tu enquêtes seul ou es-tu assisté ? C’est trop tôt pour relier les deux affaires et … je ne sais pas. Je ne pense pas. Il serait trop stupide de s’en prendre au père et au fils … C’est trop évident comme lien.

    Et puis, la réputation De Medici n’est plus à faire – au sein de ma maison, parmi les aurors, voire la société sorcière. La tentative sur Rubens a été trop hasardeuse pour que ce soit un coup d’une famille dont la réputation sulfureuse la précède, fait grincer les dents du Ministère et des aurors. Je devine que je suis encore sur la pente glissante.

    - Sache que tu es la bienvenue dans la résidence secondaire de ma famille, enfin maintenant résidence de mon père et moi surtout. Je ne vais à la résidence royale que si ce n'est nécessaire. Sinon, je préfère me retirer dans notre petite manoir. Si tu souhaites discuter plus calmement de tels sujets, je serais ravie de t’écouter, te guider évidemment. Je ne peux pas garantir une aide … je n’ai pas encore les droits et, surtout, je dois me référer à mon supérieur pour toute demande de ce style.

    J’hausse les épaules. Je parcours la salle du regard.

    - En dehors de nos talents, est-ce que nous sommes vraiment différents de ces gens, Auguste ?

    Je me concentre à nouveau sur Auguste.

    - Toi qui a navigué si longtemps parmi eux, que penses-tu ?



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    (#) Re: Slow night, Good night

    missive rédigée par Auguste Lestrange le
  • 25 Octobre 1927 • Paris Moldu • @Victoria de Valoys


    Ah, les racontars. Le paiement des bien-nés envers la population, disent certains. Là où les nantis jouissent de leurs fortunes et de leur lignage, la population se repaît de leurs défauts, de leurs faux-pas et de leurs bizarreries à défaut de se repaître de leur sang. Pour espérer apaiser la farouche flamme de l'envie et l'amertume acide, ceux qui naissent dans de bonnes familles sont contraints d'accepter être déshumanisés, objectifiés, simplifiés et donnés en spectacle. Eux n'ont qu'à peine le droit d'avoir des sentiments, et encore est-ce permis le plus souvent pour le divertissement d'autrui, à moins bien entendu d'être une figure extrêmement appréciée du peuple, comme les Delacour, auquel cas on les autorisés à être des humains comme n'importe quel autre. Autrement, gare ! Parce que l'argent règle évidemment tous les problèmes, c'est bien connu. Enfin, il ne peut réellement les blâmer. Ils n'ont pas tout à fait tort non plus.

    "Traites-moi de naïf, mais j'aurais espéré qu'avec toi au moins, ils aient la main légère. Tu risques ton intégrité au quotidien."

    Lui... Et bien il a depuis longtemps commencé le lent deuil d'arriver à faire au moins profil bas. Pas avec l'idée d'épouser Séléné et pas quand Crepus est si ouvertement un soutient à l'Aube Sorcière. L'image des Lestrange n'est pas la meilleure qui soit et les chances sont grandes que cela rejaillisse sur ses contacts. Peut-être devrait-il changer de tactique, cependant. Au bout du compte ce ne sont pas les idées qui manquent pour essayer de prendre meilleure presse. Chassant cette idée, Auguste réprime fermement un rire à la mention d'Amaury de Valoys essayant de lui faire convaincre sa fille de quoi que ce soit, par pur respect pour le Duc de Valois. Amaury est loin d'être un incompétent profitant de son illustre nom pour ne rien faire de ses journées, même si tout un chacun peut avoir son opinion de ses décisions.

    "Un père a bien le droit de rêver. Mais je ne toucherais pas ce genre de sujets même avec une perche de vingt mètres."

    Surtout quand il s'agit de s'immiscer dans des affaires de famille et de cette nature. Non madame. Il n'y touche pas, il tient à son intégrité. Fort heureusement, il ne semble pas question d'y revenir. Installés en intérieur, attendant leurs commandes et leurs boissons, les questions se tournent vers des sujets plus sombres, si pas moins délicats. Et en un sens, il est soulagé que Neith n'est pas été la seule raison de cette enquête. Il opine, bien sûr, parce que Victoria prêche un convaincu mais Auguste n'est pourtant pas suffisamment aveugle pour ignorer les passe-droits que la fortune peut offrir. Est-ce réellement si bizarre que de s'en inquiéter ? Là n'est pas le cœur du sujet, cela dit. Ce n'est, finalement, qu'accessoire. Ainsi, il y a plus d'une occurrence de rapt d'enfants... Voilà qui n'augure absolument rien de bon pour qui que ce soit. Malheureusement, les hypothèses ne doivent pas manquer, mais pour que ce soit les aurors qui s'en chargent...

    "Je vois."

    Il ne peut gère l'interroger, malheureusement. Victoria est déjà magnanime, exiger davantage d'elle eut été aussi égoïste que sot.

    "J'enquête seul pour l'heure. Et... je ne présume de rien, dès qu'il s'agit de cette engeance. Mais je comprends parfaitement que, sans preuves solides, il soit impossible d'en faire quoi que ce soit."

    Elle s'est montrée généreuse, et Auguste lui rend la pareille. De toute façon, l'enquête est close et sans éléments supplémentaires, impossible de la rouvrir de façon officielle. C'est pour cela qu'il a prit les choses en main et l'offre que Victoria lui fait est accueillie avec la reconnaissance qui lui est due, si elle n'est pas des plus vocales. Un profond signe de tête et une attitude pensive tandis qu'il pondère la chose. Être invité au sein de la résidence Ducale devra se faire avec discrétion, mais rien qu'il ne puisse finalement réussir en étant extrêmement prudent, et sans doute avec l'emploi d'un double. En espérant que celui-ci ne soit pas de nouveau assassiné à sa place... Mais la perspective de bénéficier de l'expertise de Victoria est une aubaine qu'il ne peut décidément pas refuser. Elle a fait de la chasse aux mages noires sa vocation, et elle a déjà montré être plus que compétente.

    "Avec plaisir, Victoria. Ta perspective serait effectivement providentielle pour moi. Je ne suis pas enquêteur de formation."

    Un bref silence et Auguste se prend à penser que changer de sujet est sans doute la meilleure tactique à adopter s'il ne veut pas que la situation devienne gênante. Fort heureusement, Victoria lui offre une ouverture ... royale.

    "J'en pense que nous sommes pareils, si ce n'est que nous vivons plus vieux, et à l'évidence, que nous connaissons la magie."

    Aucune hésitation sur ce sujet, et au diable les grands dieux de Crepus s'il savait même ce que son fils pense de tout cela. Auguste ébauche un haussement d'épaule, défait de tout décorum en ce lieu et manque enchaîner alors que le serveur amène leurs assiettes de fruits de mer. Par soucis de bien faire, il dégage le centre de la table, en prenant garde à ne pas faire chuter la verroterie, remercie l'homme pour la rapidité du service et le laisse les quitter. En dépit du joyeux hourvari ambiant, il préfère ne prendre aucun risque avec un moldu directement à leurs flancs. Mais dès celui-ci retourné à ses tablées, Auguste revient à Victoria, commençant par prendre son verre pour en boire une gorgée salvatrice avant de reprendre.

    "Nous avons les mêmes émotions, les mêmes qualités et les mêmes défauts. La même physionomie aussi. Beaucoup de valeurs communes. Pour tout dire, je ne comprends pas la gymnastique intellectuelle qui permet à certains sorciers de se penser supérieurs. Et... Je dirais même que j'admire beaucoup les moldus."

    Relevant le regard, pour observer Victoria, il hésite, davantage sur les mots exacts que sur sa pensée, pondère avant d'expliquer :

    "Il y a des actes si simples pour nous. Réparer un objet, par exemple, ou prendre un portoloin. Tous ces actes sont beaucoup plus durs pour les moldus, mais ils compensent leur absence de magie par leurs découvertes. Mais leurs visions ne sont pas exactement tournées vers les mêmes questions. Au final, ce qui nous différencie beaucoup relève de l'acquis plus que de l'inné, si tu es sensible aux théories de John Locke."

    Il joue avec son verre, ne sachant réellement s'il peut s'attendre à être comprit. Victoria est différente de beaucoup de sang-bleus et de sang-purs, mais il ne la connait pas encore assez, du moins dans cette version adulte d'elle, pour savoir ce à quoi s'attendre. Il sait néanmoins que ces questions sont à éviter dans la majeure partie des cercles mondains si ce n'est aux Halls de St-Felix, bien à l'abris de la sainteté académique. Peut-il pousser plus loin ? Il apprécierait le faire pour sûre, ces questions le passionne et il est d'autant plus frustrant de ne pouvoir s'en ouvrir aisément. Il y a tant à dire sur ce simple thème, et même si elle n'est pas de son avis, tant qu'elle ne le fustige pas, il est prêt à discuter, à échanger...

    "Et puis tu sais..." s'entend-t-il poursuivre, incapable de se discipliner face à l'opportunité. "Beaucoup de grands penseurs sont moldus. Pas sorciers."

    Un sourire danse à ses lèvres, allant et venant tandis qu'il tente de le réprimer.

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    (#) Re: Slow night, Good night

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