dante - audren
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(#) dante - audren
missive rédigée par Lorenzo de Medici ledante
ft Audren Le Noir
Thème | Son cousin était une âme blanche, une douceur sur le bord de la gorge, près à tomber au moindre sursaut et au plus petit soupir. Au départ, Lorenzo aurait voulu l'emporter avec lui vers les rivages glissants du club Ecdysis. Puis il s'était souvenu qu'il ne le possèdait plus et que Maeve aurait bien trop fait de venir chercher son petit frère par la peau des fesses, l'éloignant de l'influence toujours plus sombre du Medici. C'est que Lorenzo avait de nombreux plus pour le Le Noir. Lui apprendre sa place de vrai homme. Le faire sortir du gang des folles qu'il côtoyait trop. Audren avait du potentiel et Lorenzo n'avait de cesse de lui montrer.
Il lui avait donné rendez vous loin de Paris et des regards inquisiteurs. L'Italie aimait le Sud et il aimait particulièrement Marseille. La ville vivait à un rythme effréné et l'accent chantait lui rappelait le sien. Les marseillais, contrairement aux parisiens, avaient tout compris. Plus encore que tout ça, c'était le flux et le reflux de la mer qui lui faisait du bien. Il aurait pu rester des heures à regarder les caprices de Neptune, à se prendre pour un dieu ou simplement à dorer sur le sable clair.
Ce soir, il n'était pas là pour ça. Lorenzo écrasa sa cigarette, offrit un dernier regard à la mer et pénétra dans la Taverne. Elle n'en avait que le nom. Son cousin devait déjà être là. Ils allaient boire ce soir. Boire un peu trop, boire longtemps. Le château n'était pas bien loin et si ce n'était le cas, il trouverait au moins une villa pour passer la nuit. C'est qu'il souriait déjà Lorenzo, à l'idée de ce qui les attendaient. Ils allaient passer un bon moment. Et s'il pouvait, en prime, se battre avec il ne savait quel imbécile au passage, ce ne serait que du bonus.
Audren ! offrit-il en apercevant le jeune homme. C'est que l'Italien avait la voix qui porte et qu'il ne passait pas inaperçu. Il tendit les bras, lui offrit une accolade tout ce qu'il y avait de plus sudiste avant de lui planter une bise sur chaque joue. Enfin je te retrouve ! Il n'avait pas même eu le temps de se retourner et de le chercher. Mais exagérer était bien là un des symboles du Medici. C'est un plaisir de te voir.
Comme si c'était une surprise. Il lui avait donné rendez-vous. Et ce soir, les poches pleines de billets, Lorenzo comptait bien jouer aux cartes et gagner un maximum d'argent... ou dilapider une partie non négligeable de sa fortune, comme toujours.
Il lui avait donné rendez vous loin de Paris et des regards inquisiteurs. L'Italie aimait le Sud et il aimait particulièrement Marseille. La ville vivait à un rythme effréné et l'accent chantait lui rappelait le sien. Les marseillais, contrairement aux parisiens, avaient tout compris. Plus encore que tout ça, c'était le flux et le reflux de la mer qui lui faisait du bien. Il aurait pu rester des heures à regarder les caprices de Neptune, à se prendre pour un dieu ou simplement à dorer sur le sable clair.
Ce soir, il n'était pas là pour ça. Lorenzo écrasa sa cigarette, offrit un dernier regard à la mer et pénétra dans la Taverne. Elle n'en avait que le nom. Son cousin devait déjà être là. Ils allaient boire ce soir. Boire un peu trop, boire longtemps. Le château n'était pas bien loin et si ce n'était le cas, il trouverait au moins une villa pour passer la nuit. C'est qu'il souriait déjà Lorenzo, à l'idée de ce qui les attendaient. Ils allaient passer un bon moment. Et s'il pouvait, en prime, se battre avec il ne savait quel imbécile au passage, ce ne serait que du bonus.
Audren ! offrit-il en apercevant le jeune homme. C'est que l'Italien avait la voix qui porte et qu'il ne passait pas inaperçu. Il tendit les bras, lui offrit une accolade tout ce qu'il y avait de plus sudiste avant de lui planter une bise sur chaque joue. Enfin je te retrouve ! Il n'avait pas même eu le temps de se retourner et de le chercher. Mais exagérer était bien là un des symboles du Medici. C'est un plaisir de te voir.
Comme si c'était une surprise. Il lui avait donné rendez-vous. Et ce soir, les poches pleines de billets, Lorenzo comptait bien jouer aux cartes et gagner un maximum d'argent... ou dilapider une partie non négligeable de sa fortune, comme toujours.
@Audren Le Noir
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(#) Re: dante - audren
missive rédigée par Audren Le Noir lePuis, il y avait @Lorenzo de Medici, son cousin. Audren possédait bon nombre de cousins, issus des mariages de ses oncles et tantes. Lorenzo était le fils d’Ernesto de Medici et de Nolwenn Le Noir, sa tante. L’homme était bien plus âgé que lui. Quasiment vingt années les séparaient mais l’entente entre eux était comme s’ils avaient le même âge. Audren se savait facilement influençable par cet homme au charisme incroyable. Mais au moins, il était à l’écoute et permettait à Audren de chasser les mauvaises pensées. Le jeune sorcier était un esprit fragile derrière cette arrogance de plus en plus présente. Il se cachait derrière son assurance fausse, manipulant qui voulait bien le croire. Mais il ne pouvait pas duper son cousin, encore moins sa sœur Maeve ou Neith. En dehors de ces trois-là, c’était un jeu d’enfant pour lui. Se préparant pour quitter le château, se revêtant plus convenablement pour l’occasion, Audren était attendu à Marseille par Lorenzo. Sans plus tarder, il se rendit, en transplanant, non loin de la ville bordée par la Méditerranée. Une fois arrivé, il devait trouver le lieu du rendez-vous : la taverne du jeu de paumes. Il y entra, s’y installa et attendit le bel italien. Plongé dans ses pensées, il n’entendit pas sur le moment le serveur qui voulait prendre sa commande. Une fois l’information montée au cerveau, Audren déclina poliment, clamant attendre quelqu’un qui devait le rejoindre sous peu. Le serveur repartit donc bredouille, sans rien dire, allant s’occuper d’autres clients. Il attendit donc plus longtemps jusqu’à ce qu’il entende, cette fois du premier coup, son prénom. La voix de Lorenzo était reconnaissable entre toutes. Une accolade et deux bises plus tard, voilà les deux hommes – surtout Lorenzo – prêts à attaquer la soirée.
- Plaisir partagé Lo’. Mais, c’était vraiment nécessaire de venir jusqu’à Marseille pour passer la soirée ensemble ? Tu sais qu’on aurait pu le faire aussi à Paris ?
C’est quelqu’un qui adorait le dépaysement qui clamait cela, d’une voix beaucoup moins portante et beaucoup moins enjoué que Lorenzo. Audren n’était pas dans son assiette ces derniers mois et il avait même failli annuler leur rendez-vous de ce soir. Mais, il s’agissait de Lorenzo, son cousin, un homme qui avait cette fâcheuse tendance à lui faire oublier tous les soucis des gens. Certains pouvaient lui reprocher son côté extravagant, fêtard, vantard mais Audren reconnaissait en lui un ami sur qui on pouvait compter. Il était certain qu’il ne regretterait aucunement d’être venu ce soir et se moquait bien de l’état dans lequel il serait probablement d’ici quelques heures. Le tableau se dessinait quelque peu et les deux hommes, dans cette taverne, étaient sur le point d’entamer une soirée de jeux et d’alcool.
#5EB6DD : Audren
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(#) Re: dante - audren
missive rédigée par Lorenzo de Medici ledante
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Thème | Le sourire de l'italien se fait plus grand encore alors que ses yeux pétillent de malice. La question de son cousin est légitime et pourtant Lorenzo y a déjà mille réponses. Ils ne sont pas venus par hasard. Et rester auprès des commères qui épieront le moindre de nos gestes ? Hors de question que tu m'accompagnes en une du Cri de la Gargouille. Ta soeur m'arracherait ce que j'ai de plus précieux ! Ce qu'il comptait leur faire faire ne regardait personne. L'âme du jeune homme était encore malléable et Lorenzo se prenait pour Lucifer en cette nuité. Qu'il se serait arraché la langue d'avoir de telles pensées. L'ange déchue n'était un modèle pour personne, certainement pas pour un fervent catholique comme lui. Mais si faire d'Audren un homme passait par quelque petite entorse au règlement, il le ferait sans même frémir.
Car son cousin ne pouvait rester dans cette détestable situation. Lorenzo adorait Maeve mais il ne pouvait mentir que les réactions de le Noir l'agaçait prodigieusement. Elle avait fait de sa petite princesse une féministe convaincue. Heureusement, contrairement aux Le Noir, Marie était suffisamment intelligente pour ne pas hurler les folies qu'on lui avait enfoncé dans le crâne. Audren souffrait de l'hégémonie des dames dans un monde où les hommes devaient contrôler. Il était fragile, presque faible. Lorenzo comptait l'aider à devenir quelqu'un. Tous les moyens étaient bons quand on parlait de la famille. Et, malgré tout, Lorenzo n'oubliait pas qu'une partie de son sang fleurait la Bretagne.
Puis je suis certain que tu ne connaissais pas cet endroit. Marseille est une ville magnifique, chargée d'histoire. Cette taverne est chargée de mes histoires. et de ses mille défaites aux jeux de carte. Il devait finir par se rendre à l'évidence : il n'avait pas de chance. Accroche moi autre chose que cette mine déconfite à tes lèvres et accompagne moi avec un wisky. Avec de l'alcool, tout tes soucis s'envolent. Si seulement c'était vrai. Etait-ce pour ça qu'il avait commencé à boire ? A moins que ce ne soit l'attrait de l'oubli, de l'insouciance et l'oublis des responsabilités. Aujourd'hui, il était parrain. Pouvait-il vraiment continuer à se permettre cela ?
Il ne s'attarda pas sur ses pensées, entrainant son cousin par l'épaule jusqu'à l'étage des gens importants, là où le bas peuple ne se melait qu'à travers les filles de joie. Là haut, l'alcool était meilleur et les tables de jeu déjà installées. Pas tout de suite. C'est dans un fauteuil de cuir que Lorenzo s'installa et avec un sourire plus que charmeur qu'il demanda à une serveuse deux de leur meilleures boissons pour son cousin et lui. L'argent importait peu, pour l'un comme pour l'autre. Lorenzo régalerait cette nuit.
Comment vas-tu mon cher cousin ? Tu as l'air d'avoir vu des fantômes. Comment se porte la Bretagne ?
Trop de questions, comme toujours. Mais lesyeux clairs de Lorenzo se posaient déjà sur son cousin, avide de réponse. Il écoutait sincèrement. Lorenzo avait beau éblouir de ses belles paroles et de sa grande gueule, il savait se taire. Uniquement pour sa famille. Audren avait la chance de partager du sang avec lui. Et que Lorenzo ait décidé de le prendre sous son aile, des années plus tôt.
Car son cousin ne pouvait rester dans cette détestable situation. Lorenzo adorait Maeve mais il ne pouvait mentir que les réactions de le Noir l'agaçait prodigieusement. Elle avait fait de sa petite princesse une féministe convaincue. Heureusement, contrairement aux Le Noir, Marie était suffisamment intelligente pour ne pas hurler les folies qu'on lui avait enfoncé dans le crâne. Audren souffrait de l'hégémonie des dames dans un monde où les hommes devaient contrôler. Il était fragile, presque faible. Lorenzo comptait l'aider à devenir quelqu'un. Tous les moyens étaient bons quand on parlait de la famille. Et, malgré tout, Lorenzo n'oubliait pas qu'une partie de son sang fleurait la Bretagne.
Puis je suis certain que tu ne connaissais pas cet endroit. Marseille est une ville magnifique, chargée d'histoire. Cette taverne est chargée de mes histoires. et de ses mille défaites aux jeux de carte. Il devait finir par se rendre à l'évidence : il n'avait pas de chance. Accroche moi autre chose que cette mine déconfite à tes lèvres et accompagne moi avec un wisky. Avec de l'alcool, tout tes soucis s'envolent. Si seulement c'était vrai. Etait-ce pour ça qu'il avait commencé à boire ? A moins que ce ne soit l'attrait de l'oubli, de l'insouciance et l'oublis des responsabilités. Aujourd'hui, il était parrain. Pouvait-il vraiment continuer à se permettre cela ?
Il ne s'attarda pas sur ses pensées, entrainant son cousin par l'épaule jusqu'à l'étage des gens importants, là où le bas peuple ne se melait qu'à travers les filles de joie. Là haut, l'alcool était meilleur et les tables de jeu déjà installées. Pas tout de suite. C'est dans un fauteuil de cuir que Lorenzo s'installa et avec un sourire plus que charmeur qu'il demanda à une serveuse deux de leur meilleures boissons pour son cousin et lui. L'argent importait peu, pour l'un comme pour l'autre. Lorenzo régalerait cette nuit.
Comment vas-tu mon cher cousin ? Tu as l'air d'avoir vu des fantômes. Comment se porte la Bretagne ?
Trop de questions, comme toujours. Mais lesyeux clairs de Lorenzo se posaient déjà sur son cousin, avide de réponse. Il écoutait sincèrement. Lorenzo avait beau éblouir de ses belles paroles et de sa grande gueule, il savait se taire. Uniquement pour sa famille. Audren avait la chance de partager du sang avec lui. Et que Lorenzo ait décidé de le prendre sous son aile, des années plus tôt.
@Audren Le Noir
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(#) Re: dante - audren
missive rédigée par Audren Le Noir le- Je ne me souviens pas y être déjà venu, je te le confirme. Je crois même qu’en ce qui concerne le sud-est, je ne suis jamais descendu en dessous de Grenoble.
Audren fut alors amusé par la remarque de son cousin quant à la taverne dans laquelle ils avaient élu domicile pour la soirée, la nuit et le lendemain matin sans doute. Il ne faisait aucun doute que le bel italien avait semé bon nombre d’histoires et d’anecdotes en tout genre çà et là en France, et pas uniquement en France d’ailleurs. Sourire timide, regard observateur, Audren suivit le mouvement et demanda alors un whisky. Le jeune sorcier n’était pas le genre à se laisser plonger dans l’alcool, même pour une soirée. Mais les derniers semblaient bien plus difficiles que les précédents et lorsqu’il toucha le fond la dernière fois, il était là bien trop jeune pour songer à s’alcooliser. Il n’y en avait pas à porter de main à Castel-Rohan. Pas pour les mineurs en tout cas. De toute manière, ce n’était pas quelque chose vers laquelle il courrait. Sa souffrance, il ne l’avait pas noyée, il l’avait détourné. Seulement, la diversion ne tiendrait qu’un temps. Aujourd’hui, elle revenait au galop alors que tout le monde dans le milieu noble se remémorait, avec tristesse et horreur, les attentats perpétrés dix ans plus tôt. C’est ce qui faisait qu’Audren avait une mine déconfite, bien trop déconfite pour son cousin fêtard qui profitait bien mieux de la vie à son âge que ne le faisait le jeune sorcier au sien. Cette soirée serait sans doute bénéfique pour lui, qui ne sortait jamais, ne fêtait jamais, ne buvait presque jamais. Il s’y était mis durant son voyage en Europe, mais occasionnellement pour découvrir. Rares étaient les moments où il se saoulait jusqu’à ramper par terre.
- Ça va, ça va… La routine, tu sais. Être garde royal, c’est pas non plus la folle aventure.
Il semblerait que la vie de Lorenzo en soit une, cependant, de folle aventure. Chef d’entreprise et chef de la famille de Medici, son quotidien ne semblait pas de tout repos et devait être clairement moins monotone que celui d’Audren. À la question sur la Bretagne, il se posa quelques millisecondes avant de finalement répondre, très neutre.
- Aux dernières nouvelles, tout va bien. Désolé… je n’ai rien de bien joyeux à te raconter.
En présence de son cousin, Audren préférait mieux écouter que parler. Il s’était toujours senti inférieur par rapport à lui. Cela n’avait aucun rapport avec l’âge, bien qu’ils aient forcément vécu des choses différentes. Ils avaient près de vingt ans d’écart, ce n’était pas rien. Seulement, Lorenzo semblait toujours prendre la vie du bon côté. Bon vivant, blagueur, charmeur, bavard, cela frôlait même l’arrogance mais une arrogance qui plaisait à Audren. Ils étaient désormais à l’étage où Lorenzo semblait être bien à l’aise. Ils s’étaient tous deux installés dans de grands fauteuils en cuir. Audren était très observateur, croisant le regard d’autres clients du soir et autres personnes présentes dans cette immense salle. Boissons, jeux, rires, danses, discussions discrètes, discours grandiloquents, il y avait de tout ici et il ne faisait aucun doute que l’ennui ne viendrait pas ce soir pour les deux cousins.
#5EB6DD : Audren
@Lorenzo de Medici
@Lorenzo de Medici
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(#) Re: dante - audren
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Thème | Pas plus loin que Grenoble ? Mais quelle indignité ! Lorenzo ne comptait pas vraiment la ville comme du Sud. Les herbes y étaient encore vert et pas le moindre cactus pour réchauffer l'atmosphère. Grenoble n'était bonne que pour ceux qui aimaient la neige et les pistes. Ils pourraient s'y rendre, qui savaient. Glisser comme des bourgeois sur des luges de bois. Lorenzo n'aimait pas assez le froid pour ça.
Audren ne va pas bien. Voilà tous ce que Lorenzo pouvait accepter et comprendre en voyant son visage. Sa mine déconfite, ses cernes. Il a le poil terne, comme dirait sa grand-mère. Qu'a-t-il pu se passer pour que son cousin s'enferme ainsi dans les ténèbres ? Une amante l'avait-elle éconduite récemment ? A moins que son poste ne lui offre la vie trépignante dont il aurait pu rêver. Les gardes royaux étaient pourtant utiles, et au plus proche de la noblesse couronnée. C'est que Lorenzo cherchait à se rapprocher de ces créatures hors d'atteinte. Il rongeait son frein à voir ainsi les Lestrange si proche du pouvoir. Encore plus suite à ce que susurrait les journaux. Heureusement que la poupée blafarde des De Valoys n'arriverait certainement à donner d'enfant à la france. Le De Valoys avaient d'autres cordes à leur arc, d'autre fils et d'autre fille qui, eux, pourraient certainement être couronnés. Tant mieux. Lorenzo avait deux enfants, des deux sexes. Marie se plierait à la bride et Alessandro n'aurait le choix. Du moins, il l'espérait. le souvenir du corps mort le hantait encore. On ne s'attaque à la famille royale. Même les Medici ne s'y seraient jamais essayé.
Tu te ferais cachotier mon cher cousin ? offre-t-il avec un petit rire, avant de laisser ses yeux courir jusqu'aux visages féminins. Les courbes, comme toujours, y sont enchanteresses. Ne va pas me dire qu'il ne se passe rien en Bretagne ? Tes soeurs se sont calmés et arrêtent de comploter ? Je n'en crois pas un mot.
Il lui sourit, avant d'attraper son verre. Bienheureux que ce dernier. Se ne serait pas le premier de la journée. Lorenzo avait besoin de la chaleur de l'alcool comme on a besoin d'une tendre demoiselle. Il peinait à s'imaginer vivre sans aujourd'hui. Son propre malheur faisait le bonheur de bien des tenanciers et il appelait jusqu'à son distilleur par son prénom. Les soucis se réglaient de manière bien différentes. Ceux d'Audren semblaient profond quand ceux de Lorenzo s'étalaient sur des années. lui les cachait sous le tapis. Et il se sentait responsable d'apprendre à Audren à faire de même. On ne pouvait, quand on portait leur nom, afficher si facilement le mal être.
Audren ne va pas bien. Voilà tous ce que Lorenzo pouvait accepter et comprendre en voyant son visage. Sa mine déconfite, ses cernes. Il a le poil terne, comme dirait sa grand-mère. Qu'a-t-il pu se passer pour que son cousin s'enferme ainsi dans les ténèbres ? Une amante l'avait-elle éconduite récemment ? A moins que son poste ne lui offre la vie trépignante dont il aurait pu rêver. Les gardes royaux étaient pourtant utiles, et au plus proche de la noblesse couronnée. C'est que Lorenzo cherchait à se rapprocher de ces créatures hors d'atteinte. Il rongeait son frein à voir ainsi les Lestrange si proche du pouvoir. Encore plus suite à ce que susurrait les journaux. Heureusement que la poupée blafarde des De Valoys n'arriverait certainement à donner d'enfant à la france. Le De Valoys avaient d'autres cordes à leur arc, d'autre fils et d'autre fille qui, eux, pourraient certainement être couronnés. Tant mieux. Lorenzo avait deux enfants, des deux sexes. Marie se plierait à la bride et Alessandro n'aurait le choix. Du moins, il l'espérait. le souvenir du corps mort le hantait encore. On ne s'attaque à la famille royale. Même les Medici ne s'y seraient jamais essayé.
Tu te ferais cachotier mon cher cousin ? offre-t-il avec un petit rire, avant de laisser ses yeux courir jusqu'aux visages féminins. Les courbes, comme toujours, y sont enchanteresses. Ne va pas me dire qu'il ne se passe rien en Bretagne ? Tes soeurs se sont calmés et arrêtent de comploter ? Je n'en crois pas un mot.
Il lui sourit, avant d'attraper son verre. Bienheureux que ce dernier. Se ne serait pas le premier de la journée. Lorenzo avait besoin de la chaleur de l'alcool comme on a besoin d'une tendre demoiselle. Il peinait à s'imaginer vivre sans aujourd'hui. Son propre malheur faisait le bonheur de bien des tenanciers et il appelait jusqu'à son distilleur par son prénom. Les soucis se réglaient de manière bien différentes. Ceux d'Audren semblaient profond quand ceux de Lorenzo s'étalaient sur des années. lui les cachait sous le tapis. Et il se sentait responsable d'apprendre à Audren à faire de même. On ne pouvait, quand on portait leur nom, afficher si facilement le mal être.
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Trigger : Aucun.
Disponibilité RP : Disponible
Couleur Dialogue : #5EB6DD
Messages : 185
Bézants : 5002
Multicomptes : Aucun pour le moment.
Âge perso : 27 ans.
Nature du sang : Sang-pur.
Etat Civil : Célibataire.
Occupation : Garde royal.
Personnage
FC + disclaimer : Barry Keoghan (by L'écureuil)
Warning : Dépression, mal-être, suicide, mutilation, harcèlement, deuil.
Trigger : Aucun.
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(#) Re: dante - audren
missive rédigée par Audren Le Noir le- Je ne suis pas derrière elles pour voir ce qu’elles font, tu sais. D’autant que je ne suis pas le frère à qui elles disent tout.
Audren et sa fratrie, c’était compliqué. Seule Maeve semblait tenir une place dans le cœur du sorcier. C’était la seule qui le comprenait, la seule qui savait comment le prendre, comment il fonctionnait. Les autres, il n’avait que peu d’affinités avec elle et cela lui allait bien. Il imita alors son cousin et but son verre, cul-sec pour le coup. Il n’y avait pas de temps à perdre après tout et l’alcool permettait de tout nettoyer, parait-il. Audren n’était pas adepte de ce genre d’endroit, de ce genre de soirée, de ce genre de comportement. S’il avait, de nombreuses fois, souhaité faire demi-tour, il n’en avait rien fait et demeurait bien là, face à son cousin au sourire bien charmeur. Reprenant un verre, il n’en but alors que deux gorgées. Il ne fallait pas non plus tomber par terre si tôt dans la soirée. Sentant les tous premiers effets, les faibles prémices de l’alcool dans le sang, Audren commença à se détendre, se força à se détendre et à ne pas plomber l’ambiance.
- Mais assez parler de moi. Raconte-moi ce que tu deviens. Cela sera forcément plus intéressant que ma vie.
Il but alors la fin de son verre cul-sec. Peut-être que finalement c’était une bonne idée d’être venu. Boire et oublier. Oublier et boire. S’amuser, rigoler, danser, débrancher, s’évader. Cette soirée venait à peine de commencer et contre toute attente, Audren se voyait intriguer par ce qui l’attendait ensuite. Suivre son cousin l’avait toujours plus ou moins réussi. Ce soir ne serait pas différent des autres fois. La seule inconnue était le dénouement de ce que serait leur aventure éphémère. Entre deux rires, deux gorgées, deux discussions, Audren demeurait observateur de ce qu’il se passait aux alentours. Les clients. Les jeux. Les discussions. Il y avait vraiment de tout dans ce lieu et Audren commença alors à se convaincre de finalement se prêter à ce jeu. C’était là une opportunité pour lui de lâcher prise, de laisser de côté tout ce qui le tracassait, de ne se soucier de rien ni de personne, juste de sa propre personne. C’est là sans doute ce que lui demandait, implicitement, son cousin en l’invitant ce soir. Reportant son attention sur celui-ci, il ne put s’empêcher de remarquer au loin, un regard inconnu qui le toisait avec un large sourire.
#5EB6DD : Audren
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(#) Re: dante - audren
missive rédigée par Contenu sponsorisé le
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