[TERMINE] [TW attentats] De feu et de sang | feat. Arsène & Maeve

Des rires et des joies exclamées à l'horreur. Les oreilles bourdonnantes, des cris étouffés et des hurlements déchirants remplaçant les festivités du Solstice à Vaux-le-Vicomte. Et cette odeur entêtante, celle du sang qui était pourtant si bien  connue du jeune Arsène. Odeur familière appelant à l'appétit mais qui pour l'heure soulevait le coeur.

« Père ? Adélaïde ? Arthur ? »

Le loup fougueux releva la tête, se redressant douloureusement. Un vertige le pris un instant, et lorsque sa main se porta à sa tête il y découvrit du sang. Après un rapide coup d'oeil, il ne semblait pas être blessé outre mesure. Il chercha du regard son père, sa soeur et son meilleur ami, plissant les yeux au milieu de la fumée et fut soulagé d'apercevoir au loin Arthur aidant Adélaïde à se relever. Cléanthis se tenait la tête mais ne semblait pas être trop gravement blessé. Arsène soupira, remerciant la résistance des lycanthropes et la chance de ne pas trouver parmi les victimes les corps sans vie de sa jeune soeur qui avait insisté pour venir rencontrer les héritiers royaux. Il s'en était fallu de peu pour qu'il ne la perde pour toujours. Il se précipita vers elle et la pris immédiatement dans ses bras.

« Par la lune, tu n'as rien. Je vous en prie Père, ramenez ma soeur en lieu sûr. »

La rose noire d'Apcher tenta de répliquer mais elle fut prise d'un vertige et ne pu qu'acquiescer, se faisant escorter par le Baron d'Apcher tandis que le fils Le Noir partait à la recherche de son épouse.

« Rosalie ! Rosalie, par Morgane où es tu ? »

Arsène pris quelques instants pour aider son meilleur ami dans ses recherches, mais ce dernier lui demanda s'il voulait bien chercher sa soeur. Il n'avait le coeur de risquer de trouver Maeve morte. Arsène accepta sans hésiter et parti en recherche de la Le Noir qu'il espérait reconnaître au milieu de tout ce chaos. Les médicomages tentaient de limiter les dégats mais c'était une scène d'horreur qui se déroulait sous les yeux du lycanthrope. Quelle folie avait bien pu ainsi anéantir les célébrations estivales ?

Le loup d'Apcher slalomait comme il le pouvait entre les corps mutilés. S'il avait eu l'habitude de part son affiliation de côtoyer la mort, la vue des corps sans vie de tous ces enfants de noble était une véritable tragédie. Il trouva le corps sans vie de la princesse aînée Yzé entourée et pleurée par une foule de personnes. Puis son attention fut attiré vers un éclair rouge et un bouclier magique. Quelqu'un cherchait à achever les survivants ? Il se précipita vers une jeune femme à genoux. Couverte de sang, il mis un certain temps avant de reconnaître là la princesse Séléné de Valoys. Sa chevelure de neige habituellement immaculée qu'il avait eu le loisir d'apercevoir de loin lors d'événements mondains importants étaient teinté de carmin et gisait un petit corps entre ses bras. Un nouvel éclair arriva dans leur direction, Arsène dégaina immédiatement sa bagette.

« Protego ! »

L'attaque fut déviée, mais il en viendrait probablement une nouvelle bientôt. La princesse semblait dans un état second, serrant le corps de ce bébé de toutes ses forces.

« Votre altesse, venez avec moi je vous en prie. Laissez moi vous mettre à l'abri, avez vous aperçu votre garde ? »

Mais la princesse pleurait à chaudes larmes et ne sembla pas l'entendre immédiatement. Il entendit alors une voix féminine appeler le nom de Séléné et n'hésita pas un instant à hurler à son tour dans sa direction.

« Elle est ici, Séléné est ici ! »

Appelant l'inconnue, il la guida jusqu'à lui et cru reconnaître la soeur d'Arthur. Quel soulagement.

« Vous êtes Maeve Le Noir n'est ce pas ? Est ce que tout va bien, vous n'êtes pas blessée ? »

Tous trois étaient dans un état lamentable. Entre leur propre sang et celui des convives les ayant atteints, l'adrénaline rendait difficile de déterminer si les deux jeunes femmes étaient réellement sauves ou si elles avaient des blessures internes qu'elles ne sentaient pas encore. Arsène grogna en inspectant tout de même rapidement Maeve.

« Ce n'est pas l'avis d'Arthur, laissez moi m'assurer de votre état. Si votre frère vous perd, je perds votre frère et il est absolument hors de question que cela arrive. Alors avec tout mon respect, laissez vous faire, par la Lune. »

Il ne lui fallu que quelques instants pour se rendre compte qu'elle n'avait que des blessures superficielles, aucune ecchymose inquiétante n'était à déplorer et il consenti alors à s'occuper de la princesse et du jeune prince qu'elle tenait entre ses bras frêles.

« C'est bien moi, votre altesse. Nous aurons tout le loisir de nous présenter une fois que nous serons à l'abri, pouvez vous vous lever ? »

Il insistait malgré l'état de choc évident de la jeune femme qui ne semblait une fois de plus pas l'écouter. Un flot de parole continu s'échappait de ses lèvres, après qu'elle eut enlacé la jeune Le Noir. S'il parvenait à garder son sang froid, il était évident que la princesse n'arrivait pas à contenir ses émotions. Pire, le déni dont elle faisait preuve devant la mort du jeune prince était à glacer le sang. Comment lui annoncer tout en faisant preuve de respect et de courtoisie dû à son rang ?

Son regard sombre croisa celui de la jeune Le Noir et tous deux eurent un échange silencieux. Elle avait compris, comme lui, qu'il n'y avait plus rien à faire pour Cyrus. Peu habitué à gérer de telles envolées émotionnelles, Arsène ne su comment réagir. Devait-il lui arracher le nourrisson des bras et la forcer à se lever ? Devait-il faire preuve de tact au risque de devoir compter au nombre des victimes une de Valoys de plus ? Une chose était sûre pourtant, rester ici était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. Alors qu'il allait répliquer, Maeve assomma Séléné et le jeune d'Apcher eut le réflexe de la retenir dans sa chute. Inerte, la tête de la jeune femme reposait alors sur son torse et ses bras retombaient mollement, desserrant son étreinte sur le corps sans vie du nourrisson.

« Bien sûr... » répondit-il à Maeve. « La princesse Yzé est... »

Il fit taire sa voix, ne sachant comment terminer sa phrase. Morte ? Ne s'en est pas sorti ? Quel était le meilleur moyen pour parler du trépas des enfants royaux ? C'était inconcevable, il n'avait pas à le faire, il avait déjà du mal à prendre les responsabilités dues à son rang dans sa propre région, il n'avait pas été préparé à devoir gérer une telle chose. Ni à rencontrer la future Duchesse de Bretagne dans ces conditions. Par la Lune, s'il n'était pas en état de choc, il semblait bien que sa psychée ne se retrouvait pas indemne face à la situation. Pragmatisme poussé à l'extrême dans une situation nécessitant du sang froid, une bonne chose, mais était-ce une raison pour passer pour un mal élevé ?

Il secoua la tête, tâchant de reporter son attention sur la situation qui ne pouvait durer.

« Mais il y a plus important. Peu importe les dégâts, je vous promet que Séléné ne fera pas partie des victimes. Pouvez vous vous occuper du jeune prince ? Je vais porter la princesse. Dépêchons nous. »

La tempête semblait se calmer, pourtant un mauvais pressentiment rongeait les trippes du loup Blanc. Avertissement ou supplique de la Bête de se mettre immédiatement à l'abri ? Il n'aurait su le dire mais il était certain que rester sur place était une mauvaise idée. Il se releva, portant le corps inanimé de la jeune femme dans ses bras puis aida la jeune Le Noir à se relever à son tour.

« Restez près de moi et tâchons de quitter cet enfer. »

Sa baguette fermement empoignée malgré sa charge, il avança prudemment à travers les gravas pour tenter d'atteindre un endroit plus sûr où la fumée serait moins épaisse, et la visibilité meilleure.

“ Vous voulez bien garder ça... pour vous ? ”

Arsène leva un sourcil, ne comprenant pas immédiatement à quoi la jeune Le Noir faisait allusion, et s'exclama en un « Oh ! » franc lorsqu'il eu saisi qu'elle faisait référence au coup qui avait assommé Séléné. Un léger rictus lui déforma les lèvres tant il avait évidemment bien d'autres choses en tête. Le coup porté par Maeve avait été nécessaire pour ne pas risquer la vie de la princesse, et il était suffisamment bien éduqué pour ne pas évoquer ce genre de cas d'extrême nécessité.

« Bien entendu. » déclara t-il simplement « Ne vous tracassez pas pour ça, cela restera entre nous. »

Ils pourraient aisément déclarer avoir trouvé la jeune femme inconsciente, quant à la principale intéressée, il ne serait également pas compliqué de lui faire croire à une attaque de panique l'ayant conduit à un malaise. Peu lui importait en réalité, la seule chose qu'Arsène souhaitait pour l'heure, c'était accompagner les deux femmes hors de danger. Ainsi, lorsque Maeve eut émis le souhait de prendre la tête du cortège, il voulu la contredire mais le regard qu'ils échangèrent le dissuada de la contredire. Il pourrait ainsi protéger ses arrières et pourrait réagir en cas de danger.

« Très bien » dit il en lui faisant signe d'avancer. « Mais ne vous éloignez pas, si c'est votre rôle de protéger la princesse, c'est le mien en tant qu'ami de m'assurer que vous retrouverez votre frère en un seul morceau. »

Pour être honnête, le courage et le sang froid dont la fille ainée de la Duchesse de Bretagne faisait preuve impressionnait le loup blanc. Là où nombre de jeunes femmes partout autour d'eux semblaient effondrée à ne pas souhaiter bouger ou à pleurer les victimes, il semblait que la bretonne était capable de pragmatisme et de discernement dans une situation dramatique. Et cela, il devait bien l'avouer, lui inspirait un immense respect.

Tant bien que mal, ils se frayent un chemin hors des décombres, enjambant les corps sans vie et les morceaux de bâtiments réduits en pièces par la force de l'explosion. Quelle folie avait poussé des individus à commettre une telle chose ? Cibler ainsi le palais royal en pleine fête du Solstice, quel genre de terroristes pouvaient avoir une telle idée ? Que la guillotine les emporte, ils ne méritaient rien de moins ! Dans une accalmie des sortilèges lancés, Maeve et Arsène trouvèrent un chemin vers une zone qu'ils pensaient plus sûrs quand des échos terrifiants ne se fassent entendre non loin de là.

Fronçant les sourcils, il offrit à Maeve un signe de tête lorsque cette dernière se tourna vers lui. Au fracas des sortilèges et aux éclats de voix qui s'élevaient à travers la poussière et la suie, il ne faisait aucun doute que des combats d'une intensité sans pareil faisaient rage.

« Les aurors sont probablement arrivés. » dit il en repositionnant le corps lourd de Séléné qui l'empêchait de se mouvoir correctement. « Ne vous arrêtez pas, il faut nous éloigner. »

Mais alors que le cortège s'avançait un peu plus vers les lourds escaliers de marbre brisés par endroit par l'explosion, un individu masqué fit son apparition, leur barrant la route. Instinctivement, Arsène pris Maeve par le bras et la tira en arrière. La tenant contre lui, il stoppa son avancée en espérant que l'intrus ne les voyait pas.

« Ne bougez pas. » chuchota t-il en empoignant plus fermement sa baguette, prêt à se défendre en cas de nécessité.

Il ne fallu pas plus d'un instant pour que l'homme ne lève sa baguette dans leur direction. Pris aux trippes par un désir puissant de protéger les deux jeunes femmes qui étaient sous sa responsabilité, Arsène serra sa baguette et, lorsqu'il compris que le mage noir lui faisant face n'avait aucune intention de les laisser s'en sortir, le loup blanc fut gonflé d'orgueil et d'adrénaline. Il inonda son esprit de ses souvenirs les plus heureux et d'une volonté appuyée de protéger.

« Spero patronum ! » prononça t-il d'une voix assurée

Immédiatement, un magnifique halo de lumière argentée sorti de sa baguette et se transforma en un immense loup de lumière qui fit barrage au sortilège interdit. Le rayon vert fut dévié de sa trajectoire tandis que la lumière du patronus enveloppait les trois compères. Par la Lune, ses années d'entrainement avec sa tante avaient payé ! Fier comme un paon, il observa le loup repousser les assauts du mage noir jusqu'à ce que des aurors ne viennent le maîtriser. Soulagé, il se laissa déconcentrer et le patronus s'évapora en un instant.

Un long soupir s'échappa de ses lippes alors que son coeur battait à tout rompre. Sa main tremblait sous le coup de l'émotion, et il dû secouer la tête pour finalement retrouver ses esprits.

« Vous n'avez rien ? » s'assura t-il auprès de Maeve.

Quelques instants, un battement de cil peut être semblant durer une éternité pourtant passèrent alors qu'Arsène restait hypnotisé par les combats qui se déroulaient sous ses yeux. Voir à l'action des aurors étaient un spectacle unique à bien des égards, leur maitrise de la magie poussée au point d'en rendre les sortilèges les plus sombres proprement inutiles. Quelle majesté ! Avoir réussi à produire un patronus le rendait déjà tellement fier et pourtant, il s'était évanoui en un instant, balayé par une déconcentration furtive qui avait suffit pour faire disparaître le protecteur argenté si difficilement invoqué. Devant lui, les aurors pourtant semblaient maîtriser les leurs avec une profonde facilité, ce qui ne manquait pas de rendre le jeune Arsène admiratif.

Il avait été bien difficile d'en défaire le regard, mais le jeune homme n'oubliait pas qu'il avait deux jeunes femmes actuellement sous sa protection, et ses sens restaient en alerte car ils n'étaient pas à l'abri qu'un autre mage noir ne vienne les surprendre, serait-il assez fou pour apparaître à une si ridicule distance des renforts du Ministère qui annonçaient à n'en point douter la fin de cette terrible expérience. N'en resteraient plus que les corps sans vie, blessés et les pleurs déchirants des sorciers découvrant leurs proches dans les décombres. Par la Lune, qu'il était soulagé que ni son père ni sa soeur ne soient à compter parmi les victimes !

Acquiesçant à la suggestion de Maeve, Arsène repositionna la princesse - tâchant d'être le plus respectueux possible - avant de reprendre le chemin du vaste escalier, tachant de s'éloigner au maximum du théâtre de l'horreur tandis que le mage noir devant eux fut finalement maîtrisé par les aurors. Il pris instinctivement la main de la jeune Le Noir, l'entrainant avec lui jusqu'à ce que le petit groupe ne fût stoppé dans sa marche par l'un des trois sorciers venus les sauver de leur assaillant.

« Je vous félicite pour votre patronus, jeune homme ! Vous avez été exemplaire dans une telle situation, n'avez vous jamais envisagé de rejoindre les rangs des aurors ? Avec un peu d'entraînement je gage que vous feriez une excellente recrue, vous savez, peu sont ceux qui parviennent à lancer un tel sortilège dans des circonstances aussi dramatiques. Le sang froid est une qualité, vous devriez vraiment venir prendre les renseignements nécessaires au sein du bureau... »

L'homme ne cessait de parler, et bien que le discours fut flatteur, Arsène ne manqua pas de grincer des dents car il savait pertinemment qu'il n'aurait jamais la possibilité de prétendre à ce poste prestigieux, il en était exclu d'office par la loi, quand bien même l'aurait-il souhaité. Son visage se ferma d'autant plus lorsque la jeune Maeve sorti de sa torpeur pour le féliciter à son tour pour son patronus. Un coup d'oeil vers l'auror suffit alors pour que l'homme comprenne que la proposition d'emploi s'arrêterait ici.

« Monsieur d'Apcher... Hum.. Eh bien... Félicitations mon garçon. »

Il lui tapota frénétiquement l'épaule l'air gêné avant de s'éclipser aussi rapidement qu'il fut venu les aborder quelques instants plus tôt. Nul besoin de l'instinct aiguisé du loup pour comprendre la raison d'un tel comportement. La discrimination anti lycanthropes avait de beaux jours devant elle, qu'importait de savoir si oui ou non ce représentant de la dédaignée famille d'Apcher fut effectivement un loup. Le passé sanglant des seigneurs du Gévaudan parlait pour eux, et les raccourcis étaient trop faciles pour ne pas être fait dans de telles situations. Cela excédait Arsène, le confortant d'avantage dans l'idée que le Ministère et le gouvernement n'étaient pas dignes de gérer le pays s'ils refusaient qu'une partie de la population fut apte à intégrer certains postes. Dorimène avait bien fait de cacher sa morsure, quelle honte de reléguer au rang de bête sauvage des hommes et des femmes pourtant très utiles grâce à leur instinct et sens surdéveloppés...

Tâchant de refouler l'agacement pourtant clairement visible sur ses traits, Arsène préféra se concentrer sur les deux jeunes femmes sous sa responsabilité, il aurait de toute façon largement le loisir de médire sur ce pitoyable échange lorsqu'il aurait retrouvé la sécurité des pierres du domaine d'Apcher.

« Espérons que sa majesté le Roi sera plus ouvert que ces laquais du Ministère... » oups, qu'avait-il dit au sujet de se concentrer sur ses responsabilité pour l'heure et médire plus tard ? « Laissons les lauriers pour plus tard, mademoiselle Le Noir, bien que je ne souhaite pas imaginer le pire, commençons déjà par nous assurer que le reste de la famille royale est bien en sécurité. J'ai confiance en mon père pour avoir immédiatement escorté ma jeune soeur à l'abri. Et puis.... »

Il prit un instant pour dégager le visage de la princesse Séléné délicatement, s'assurant qu'elle n'avait pas été atteinte d'un sortilège mortel dans leur dos. Mais elle respirait toujours, bien qu'elle fut toujours évanouie.

« Nous devons impérativement présenter son Altesse aux médicomages. Je me fiche qu'ils soient débordés, la princesse doit être la priorité. Je m'inquiète qu'elle n'ait toujours pas repris conscience. »

Le dévouement dont faisait preuve la jeune Le Noir était pourtant tout à son honneur, elle avait la prestance et le comportement digne d'une jeune femme côtoyant la cour. Le fossé entre les deux était palpable, elle, demoiselle de compagnie de la princesse ainée du Roi, étant habituée à la présence des membres de cette famille qu'Arsène avait toujours mis sur un piédestal tandis que lui, fils du Baron du Gévaudan, n'était aux yeux de la cour qu'un auvergnat de basse noblesse par ailleurs souvent méprisé pour le passif de sa famille il y a de cela 150 ans. Peu habitué des cercles mondains car plus à l'aise dans leurs vastes étendues sauvages qu'au milieu de la foule. Cléanthis semblait s'en accommoder alors qu'Arsène n'avait soif que de reconnaissance. Car rien n'était plus précieux que valoir quelque chose aux yeux de ce que l'on porte en plus haute estime.