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Lycanthrope, mâle alpha de la meute rouge originaire de Russie, magister de l'Ordre du Temple, protecteur du secret magique. 
Mère maquerelle de l'Empire des Sens, italienne au sang chaud et à l'accent méditeranéen prononcé, veuve noire, habile manipulatrice.
Veuve d'Apcher, née Karkaroff, préceptrice des enfants d'Apcher avant leur entrée à Beauxbâtons, contre le secret magique, proche de Tarek Shafiq.
Veuve de l'ancien baron du Gévaudan, candidate à la chambre de la noblesse, magistrat supérieur à la cour de Justice Magique, lycanthrope non recensé.
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Léonore ValletATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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DOMAINE D'APCHER | DÉBUT NOVEMBRE 1927 | FRAICHEUR MATINALE
~ Même lorsque l'entièreté de la lune n'est pas à arpenter le ciel son influence ne semble jamais très loin, triture les esprits et façonne les gestes au bruit d'un drap enlisé. Cette nuit n'aura pas échappé à la règle et c'est du coin de l'œil que le sommeil s'échappe, timide comme bien souvent. Perdue sur le rebord de son lit Léonore doucement soupire, fixe sans lueur ce plafond qui depuis de longues minutes n'a pas bougé et ne le fera certainement jamais. Ce diable de Lestrange, le cas Victoria et surtout... Un accent fort venu de l'est s'accaparent ses pensées. Voilà presque plus de quatre mois de cela que l'écho d'un russe ayant rejoint leur rang lui est parvenu, qu'Arsène a évoqué "la" possibilité et si l'idée ne devrait pas être des plus folle aux oreilles de certains, elle ne peut s'empêcher de penser, de remettre en cause les motivations de cette figure inconnue à présent pourtant bien ancrée. Paranoïaque, simplement malpolie ou mal "lunée", Léonore s'inquiète et divague, peste à l'idée de devoir accueillir un inconnu au sein du domaine mais les faits sont là, elle sait qu'Amaury n'irait certainement pas dans son sens, encore moins sans preuve pour peu que ce diplomate ait des billes capables d'aller dans celui du Baron.
Dernier soupir, dernier grognement avant de se laisser aller dans les bras de Morphée et que de la nuit glaciale ne s'impose le calme morne du jour sous ces premiers rayons de soleil. Ce ciel à la couleur bleuâtre entouré d'un épais manteau blanc est omniprésent. Les terres du Gévaudan ne sont en rien semblables à la capitale encore épargnée et ici rares sont les coins dépourvus de neige sur ce terrain s'étendant à perte de vue, les arbres s'imposent et se déroulent, parfois nus tandis que les champs et les devantures de ce grand village sorcier se dessinent au loin. Un lieu calme, perdu dans son propre temps au plus grand bonheur de la jeune femme qui terminait de fermer les derniers boutons de sa chemise engouffrant l'ombre de nombreuses cicatrices. Si l'heure se veut encore creuse, on devine déjà sans mal le son de loups s'exécutant ici et là, de figures qui d'un détour de couloir passent et s'exclament avant de disparaître. La vie en meute n'a rien d'un long fleuve tranquille et c'est parfois d'un regard en biais que la louve retient par le col l'un de ses cadets, lui intime de baisser le volume avant de le relâcher pour le voir disparaître aussi rapidement qu'il était venu. Le même regard que tous les matins, le même soupir, avant de s'avancer le long des couloirs du domaine familial.
Ce n'est pourtant pas la chaleur d'un café ou l'aspect collant de la farine du pain qui l'attend mais bien un froid mauvais venu mordre sa peau, se glissant sur chaque parcelle de son être et aux côtés de deux jeunes, voilà que la médicomage s'avance, arpente le long sentier menant jusqu'à l'entrée du domaine. Un coup d'œil à sa montre, à ce cliquetis infernal rythmant ses pas alors que se dessinait au loin plusieurs silhouettes. De tout évidence ceux de l'auberge ont un peu d'avance et leur "colis" aussi. Quelques minutes s'écoulent, les figures se précisent et c'est bien rapidement qu'elle croit deviner la raison même de sa venue.
Entouré par quelques paysans et membres de l'auberge du village, un homme auquel il n'est pas difficile de deviner le statut d'étranger : celui qui lui fait face est grand, imposant même et c'est d'un mouvement de menton qu'elle redresse le regard, louve fière comme à son habitude.
"Monsieur Januszew."
Sobre, le ton se veut accueillant, suffisant pour se faire entendre sans s'imposer. Combien de fois pourtant avait-elle dû faire face à son miroir pour espérer caresser la prononciation un peu près supportable d'un nom à s'arracher les rétines, à ne pas laisser son visage se déformer sur un agacement à peine caché ? Trop. Bien trop. Et alors que ses traits s'étiraient afin de laisser apercevoir un de ces dits sourires dont elle avait le secret, ce fut d'un geste qu'elle retira l'un des gants ornant sa main afin de lui tendre.
"Léonore Vallet, un honneur de pouvoir enfin vous rencontrer. J'ose espérer que vous avez fait bon voyage et que vous avez été traité comme il se doit ?"
Siffle-t'elle alors. Bonne actrice, forcée de jouer comme il se le devait en société, ce ne fut que d'un regard qu'elle le détailla. Un invité. Un "exilé" d'un autre pays. Voilà ce qu'il est malgré l'odeur qu'elle devine, ces traits qu'elle détaille dans l'espoir d'y discerner quoi que ce soit.. Mais rien, si ce ne sont les airs durs et marqués d'un homme venu de loin et sûr de lui.
"Si vous voulez bien me suivre, nous avons beaucoup de choses à discuter du peu que j'ai pu en comprendre."
Car voilà bien un certain temps que le russe est à présent des leurs et qu'elle n'a ironiquement jamais vu ni entendu une seule chose le concernant. Amaury avait donné son accord, bien plus flexible qu'elle ne l'était et d'autant plus curieuse que blessée dans son ego, ce fut d'un simple coup de menton pour inciter les plus jeunes à prendre les bagages de cet invité de marque qu'elle n'invita le concerné à lui emboîter le pas dans cet environnement fait de neige et de vent. Ironique.. Cela ne devait pas lui changer beaucoup de ses terres d'origines, de cet enfer blanc à des kilomètres d'ici.
"Avez-vous pu prendre vos marques ? Comment trouvez-vous ces terres ? Ne sont-elles pas trop dépaysantes pour un homme de votre acabit ?"
Pas le Gévaudan, non loin de là mais bien la France et ses habitants parfois indomptables et si... Particuliers.
Alekseï DzerjinskiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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Thème | Ce sera sa seconde pleine lune en compagnie des loups. La première fut douce, calme, sans le moindre accro. Il peinait à ce rôle qui n'était pas le sien, les réponses de Beta courant jusqu'à la plus petite partie de son être. Mais ici, comme il l'avait promis à Arsène, il ne viendrait empiéter sur les plates bandes de autres loups. Amaury avait donné son accord et ne restait que celui de Leonore. S'il avait couru avec la louve, il ne se rappelait plus réellement. Les nuits de pleines lunes lui étaient un cauchemars rougeâtre, qui ne le réveillaient heureusement plus. On s'habitue à tout, même à l'horreur. Il avait laissé Tatiana seule pour quelque jours, s'éloignant à nouveau jusqu'aux belles terres du Gévaudan. C'est qu'abandonner la jeune femme lui devenait plus compliqué qu'autrefois. Était-il en train de tomber amoureux ? L'idée même était risible. Elle le touchait, voilà tout. Grandement, puissamment. Simplement ? Lui aurait-il réellement demandé l'autorisation de la courtiser si c'était seulement aussi simple ? Il n'aimait pas la question qui le taraudait et qui pourtant ne s'éloignait pas de son esprit. Il peinait à l'oublier. Ses rires, ses chants. Sa bonne humeur et surtout la manière, taquine, dont elle le rabrouait gentiment. Tatiana éveillait chez le loup quelque chose qu'il croyait mort depuis bien longtemps.
Alekseï devait se concentrer sur autre choses. Le comité d'accueil n'était pas pour lui faire oublier. Léonore Vallet, la louve au caractère de feu et au minois d'ange. Elle était belle, trop belle peut-être même. Elle ressemblait à une poupée sortie d'un film d'épouvante, faciès offert au marbre. On lui avait déjà raconté tant de choses sur elle mais il avait retenu, parmi tous, qu'elle avait un caractère effroyable et une humeur massacrante. Il ne voulait se la mettre à dos : son avis comptait tout autant que celui d'Arsène et d'Amaury dans son intégration à la meute.
Au moins n'écorchait-elle pas son nom. Lui inclina la tête. Léonore n'était une de ces pauvres demoiselle en détresse qu'on couve d'un baise main. Elle était son égale en ces terres. Sa supérieure même. Il lui serra la main, poigne de fer contre peau immaculée. Il n'y avait nul outrage. Il n'essayerait même. Au sein d'une meute, la hiérarchie était plus stricte encore qu'à l'armée. Leonore était Beta. Lui n'était qu'un Omega au sein du Gévaudan.
Tout c'est impeccablement déroulé, je vous en remercie. offre-t-il dans un français parfait. Je suis on ne peut plus content d'enfin mettre un visage sur votre nom.
Peut de détails dans les mots qui s'offrent des lèvres fines. C'est qu'Alekseï est avare en belles paroles et qu'il ne veut se permettre de trop en dire. Le silence est un aveu mais le silence évite également les erreurs.
On prends ses bagages, qu'il abandonne difficilement. La marche dans la neige lui plait. Le Gévaudan se peint enfin d'un masque qu'Alekseï à mille fois découvert et mille fois embrassé. Les températures, enfin, sont devenues supportables. Le gel et la neige calment les bruits, étouffent les sons. La nature reprends ses droits, immobilisent les Hommes dans une hibernation temporaire qui ne peut que lui plaire. Le rythme se ralentira jusqu'en Février. Puis l'été reviendra, elle et ses dures chaleurs.
La France est bien plus bruyante que mon pays mais je dois avouer lui trouver un charme tout particulier. Paris est une ville magnifique et... il s'interrompt, embrassant des yeux le paysage enneigé. Le Gévaudan est magnifique. J'ai ouï dire que vous êtes originaires de ces terres ?
Discussion offerte, lancée comme un premier gage de paix. Il n'est un danger ni pour la meute ni pour les loups. Ni même pour le Gévaudan. La seule que sa présence menaçait repose six pieds sous terre, corps dévoré par les vers. Il n'est ici que pour les Romanov. Les autres ne sont et ne seront jamais des ennemis. Pas tout à fait. Pas réellement. Car il a bien compris que les entrelacements politiques menaçaient le secret et les plus hautes instances.
@Léonore Vallet
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Léonore ValletATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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~ Les mois passés loin des terres natales auront malmenés ses habitudes, sa constitution et c'est parfois d'un coup d'œil amorphe qu'elle détaille du bout des doigts ces quelques éclats carmins, bien décidés à lui faire comprendre le mordant d'une contrée qu'elle avait pourtant toujours connu. Au sein d'un théâtre blanc duquel on distingue quelques silhouettes, les terres d'Apcher continuent de vivre, bien qu'au ralenti et il n'est pas rare que le tout se mêle en un groupe qu'il convient de tenir en respect.
Alors perdue dans la neige, le regard rivé vers cette coche, il était enfin permis de mettre un visage sur un nom, de préparer ses questions vis-à-vis d'un homme à l'apparence calme mais ferme. Il semble certains que monsieur Januszew s'apparente à une force tranquille et d'une poignée de mains échangée, les choses se confirment, arrachent une petite moue entendue à celle qui vint à reprendre la parole juste après :
"Vous m'en voyez ravie. Il était temps que nos chemins se croisent, il est après tout peu commun de partager une lune sans même avoir pu échanger de vive voix."
Plus strict encore qu'à l'armée. Le terme se veut juste, précis même tant chacun possède sa place, est une petite pièce maîtresse donnant mouvement à quelque chose de plus grand. Si l'une décide d'aller à contre-sens, le tout s'effondre, laissant la meute vulnérable et il s'agit là d'une chose dont Léonore avait horreur. Le petit sourire qui en découle parle de lui-même. Evidemment... Il est facile de deviner la réputation qu'elle s'est faite, le sucre qu'on s'est amusé à lui casser sur le dos mais il a toujours été de rigueur à ses yeux : montrer la force pour ne pas avoir à l'utiliser. Ou presque.
"Si votre emploi du temps vous le permet, visitez. Il y a bien plus à notre chère France que Paris et ses habitants pressés. Bien que je ne peux lui enlever ce dit charme que vous semblez avoir cerné."
Lui qui décrit ce bruit dans tout le pays, elle le concentre dans sa capitale, la parfois en horreur tant l'Hôtel-Dieu et la folie des mouvements se seront imposés à elle une fois sa scolarité terminée. Mais son invité dit vrai : il y a une certaine beauté en ces lieux. Et marchant à ses côtés alors que les plus jeunes finirent par les dépasser, l'une de ses questions les plus brûlantes s'affranchit enfin de ses lèvres.
"Vous semblez avoir fait forte impression au Baron, même à Amaury. Mais je ne peux m'empêcher de me demander : qu'est-ce qu'un homme forcé de quitter les siens puisse espérer trouver ici ? Pourquoi le Gévaudan ? Pourquoi la meute du Baron ? Il y en a bien d'autres, plus discrètes, qui auraient pu convenir à un homme de votre âge et acabit. Surtout lorsqu'on doit maintenir les apparences, surtout pour un étranger."
Il n'est pas jeune, sans expérience et il semble presque surnaturel qu'il se laisse aller à une telle place là où il aurait été une force de proposition, un aîné. Eux loups, ne sont que des animaux aux yeux de beaucoup, des bêtes assoiffées et incapables de bon sens. Telle est la messe délivrée à qui voulait l'entendre dans de nombreuses parties du pays. Rares étaient les gens qui ne craignaient pas ce qui leur était inconnu, d'une simple nationalité à une condition.. Il y avait une part de vérité en cela, mais bien plus aussi. Et alors que le domaine laissa enfin apparaître l'immensité de son entrée les englobant d'une chaleur toute relative, Léonore prit la direction des cuisines.
"Que diriez vous de continuer cette discussion autour d'une boisson chaude ? Votre voyage a dû être fatigant et je dois vous confier ne pas avoir votre résistance au froid monsieur Januszew.."
Car même sous ce manteau de neige, il semble bien être l'un des seuls à évoluer sans engelures ni rougeurs.
Alekseï DzerjinskiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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Thème | Il incline la tête, plus que d'accord avec les mots qu'elle offre; En tant que Beta, lui n'aurait jamais permis à quiconque de courir à leur côté sans l'avoir rencontré. le Coeur ne se trompait que rarement et Alekseï avait toute confiance en son alpha. Mais il faisait son travail et Leonore, à sa posture, offrait qu'elle agissait comme lui. Les betas étaient-ils tous les mêmes, même de l'autre côté du Rhin ? Les meutes ne fonctionnaient pas pareil. Chez les rouges, pas de femelles alpha. Pourquoi donc ? Le coeur était parfaitement à même de se débrouiller seul et si le carreau avait brigué la place pendant quelque temps, elle avait été rappelé à l'ordre d'un coup de croc. Il écoute attentivement les mots de la blonde et tombe enfin la question qu'il attendait. Le loup gris sait qu'il est énigmatique que ce soit spécifiquement sur le Gevaudan que se soit porté son attention et pourtant, il a longuement répété ses mensonges. Parler de Roksana, sa première raison, aurait été une erreur. Il était communiste, ne s'en cachait pas vraiment et il refusait que le moindre lien soit fait entre la dame et lui-même. C'était l'Histoire qui le poussait. Et l'Histoire qu'il offrit comme réponse, sans se départir de son absence de sourire. Il n'avait aucune raison de cacher des choses derrière des simagrées. On disait Leonore de fer. Lui était de gel.
Votre meute a marqué l'histoire. Arrivé en France, je ne voulais passer mes pleines lunes seul. Vous savez comme moi que le loup est un animal de meute. La meute du Gevaudan est la première dont on m'a parlé alors c'est vers votre Alpha qui je suis venu demander. Il s'interrompt à peine, allumant une cigarette. Je ne suis pas si vieux mademoiselle vous savez. parce que la mention de son âge l'avait surprit. Il allume sa cigarette, en fume une bouffée apaisante. Son coeur est calme. Ses traits également. Le loup, ici, est sur ses terres et si l'homme offre toujours allégeance au rouge, l'animal a plié l'échine devant le nouveau maitre.
Je vous suis mademoiselle.
Elle connait mieux les lieux que lui et il sait que ses questions seront bien plus pointus. Face à la femelle, le loup peine à s'incliner autant que face aux autres males. Car le Beta n'a jamais eu de tenant aussi haut placé du sexe de Leonore. Et l'homme comme l'animal se confondent pour penser que cette place n'est pas celle d'une femelle. Alekseï ne le montre pourtant pas. Le Baron prends ses décisions. Et aujourd'hui, le Baron est bien au dessus de lui. La hiérarchie des richesses lui importe trop peu. C'est celle des bêtes qui parle, toujours.
@Léonore Vallet
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~ C'est drôle, la carrure d'un Homme parle d'elle-même, crache parfois plus de détails qu'on ne pourrait en avoir en des montagnes de phrases. En ces terres ils ne sont pas égaux et pourtant Januszew ne démontre pas une once de soumission mal placée. Perdus dans un futur désert immaculé, ne résonne que quelques mots de leur discussion. Et c'est au détour de celle-ci que la blonde ne peut réprimer un soupir à force de se casser la nuque pour n'espérer que capter son regard. Immense de tout évidence... Et dire que cela n'arrivait qu'avec quelques membres de la meute. Peut être rajouterait elle un escabeau à sa liste de Noël pour y palier et préserver son ego parfois un peu trop masculin.
"Il est vrai que notre meute jouit d'une certaine réputation. Triste pour certaine, glorieuse pour d'autres... Elle nous colle à la peau et nous ne saurions nous en séparer. Cela devait être pareil chez vous ?"
Il voit juste : toutes les meutes ne fonctionnent pas sur un même plan et si ici elle se faisait supérieure, la logique d'autres aurait certainement voulu que les places soient inversées. Nombreuses avaient été les fois où ses poings avaient craqué, forcés de s'imposer pour enfin faire entendre sa voix, une chose qui semblait impossible dans d'autres contrées du monde.
"Pas si vieux mais déjà porteur d'une expérience que certains n'auront jamais."
Rétorque-t'elle alors. Et elle respecterait cela, ne chercherait pas à diminuer ce vécu au contraire de certains, un passé qui ne pouvait être occulté mais au contraire utilisé à des fins judicieuses. Pour autant, cette même expérience suscitait une méfiance dont une partie de son esprit ne pouvait se défaire malgré des explications toute à fait recevable. Le voyait-elle comme une arrivée impromptue ? Possiblement. Tel un rival ? Enfin, certaines choses sont à taire. Et au cœur de la bâtisse, la vie bat son plein. Malgré les ragots, les histoires que l'on peut imaginer, même ces gens-là se doivent d'évoluer plus ou moins normalement. Entre quelques échanges, la cuisine se dévoile enfin et avec elle, les premiers ustensiles afin de se débarrasser de cette sensation froide et mordante.
Même en ce lieu, surtout en cette occasion, les mouvements ne manquent pas et voilà déjà que les plus jeunes débarquent et observent, s'attachent d'attention à l'égard de cette grande silhouette aux origines toute particulière. On ne peut en vouloir à la jeunesse de vouloir se faire mais pas ici, pas maintenant. Un regard entendu, une main perdue le long d'une joue qui se verra fermement tirée avant d'être relâchée. De fer mais pas totalement injuste, en tout cas avec les plus jeunes. Et reportant son attention vers cet invité plus totalement inconnu, le son de l'eau bouillante venant à être versé vint à résonner. La boisson chaude s'en alla rejoindre son destinataire avant qu'elle ne tende sa main vers un de ces cubes blanchâtres.
"Sucre ?" elle finit par se servir à son tour, avant de reprendre une fois assise sur sa chaise. "Je dois avouer avoir été surprise, que cela passe par votre "vécu" et occupation, vous êtes de loin quelqu'un au profil atypique. Soyons honnête, cette entrevue tient plus d'une curiosité mal placée que d'un véritable test. Nous avons passé ce stade, j'en ai bien peur."
A qui la faute ? La sienne certainement. Perdue aux détours de Paris, des Lestrange et de cette faim chronophage l'appelant à bien des choses sauf à être auprès des siens, Léonore se retrouvait plus souvent à courir après la meute sans pouvoir la rattraper qu'à évoluer à leur côté.
"Vous connaissez les règles, je n'en ai aucun doute et vous les marteler tel un louveteau n'aurait que peu de sens. Avez-vous des questions ? Des doutes ? Des choses qui sonnent à vos oreilles comme des inepties ?" il n'avait pas l'air idiot, ni même de ceux devant être constamment surveillés par peur de les voir déraper. Sa manière de parler et de faire..
"J'en possède une dernière pour vous.." la tasse vint à reprendre sa place et plantant son regard dans celui du russe, elle se pencha un peu plus en sa direction tentée de discerner la plus infime des réactions. Simple murmure d'un sérieux en contradiction total avec leur précédent échange.
"Jusqu'où votre loyauté pour votre pays natale commence ? Jusqu'où celle pour une meute d'inconnues finie ?"
N'étaient-ils pas que temporaires après tout ? Des bouche-trous judicieusement choisis pour un animal ne pouvant, comme il l'avait si bien décrit, passer ses nuits seul ? Vague question mais là était tout le but.
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Nature du sang : Sang-mêlé (mère sorcière)
Etat Civil : Courtise officiellement Tatiana Du Cirque
Occupation : Ambassadeur au bureau de la coopération magique internationale. Membre de la police secrète bolchevik
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wolf in sheep's clothing
ft Léonore Vallet
Thème | Il se tend d'un silence avant de répondre, dans l'honnêteté. Parce qu'elle est Beta et qu'Alekseï, malgré tout ces secrets, respectera toujours les rangs lupins avant tout. Ma meute d'origine ne peut se targuer de décennies d'existence. Mon ancien alpha nous a crée sans être loup de naissance. Avant lui, il n'y avait rien. Ce n'est pas tout à fait réellement. Mais pouvait-il réellement parler de l'insoumission du coeur ? C'était un politique dans la peau d'un loup. Si prédateur le coeur était, il se montrait moins brutal qu'Alekseï ou Nikita. Bien plus cruel pourtant. Il hoche simplement la tête. Il a de l'expérience. Vingt ans de vie lupine, plus encore de chasse et de violence. Il a tué avec ses crocs et avec ses griffes mais il a également tué avec sa baguette. Il n'est pas né d'hier. Il ne viendra pourtant pas tout confier. Son loup, à l'intérieur, ronronne. Le loup lui offre de croire cette jolie blonde, de la suivre, de l'écouter. Trop rare pour être accepté. Léonore lui fait penser au carreau et le loup a toujours aimé celle qui se jouait compagne. Il questionne l'instinct mais rien en vient lui répondre. Comme toujours. Le silence pour mantra.
Léonore est ici chez elle, Alekseï le voit parfaitement. Si les regards s'attardent sur lui, comme d'habitude, elle n'a que trop rapidement raison de les rappeler à l'ordre. Il l'observe faire. Mère de louveteau dont elle ne pourra pourtant jamais s'attacher. Il y pense le garou en la voyant ainsi avec les enfants. Que se trame-t-il dans les pensées de femme offerte à Hecate ? Vivent-elles réellement bien de ne plus jamais créer la vie ? La nature leur a volé ce qu'elles pouvaient avoir de plus précieux. La question, trop indiscrète, ne sera jamais posé. Le carreau l'avait giflé une fois et avait refusé de lui parler pendant plusieurs semaines après sa demande. Il ne continuera pas.
Il prends sa tasse, refuse poliment le sucre. Ecoute, encore. Il n'est pas bavard Alekseï. On lui reprocherait presque. Mais c'est un combattant, un beta. Lui observe, se tapisse dans les ombres avant d'intervenir. Le soleil est bon pour les alphas. Il n'avait jamais désiré cette place. Il n'en avait ni l'allure ni l'envie. Oh j'aurai bien des questions. Mais j'ai l'impression que le temps sera plus à même de me répondre. J'avoue que je ne m'attendais pas à trouver une femme à la place de beta. Non point par un quelconque machisme mais, votre meute diffère par bien des aspects de celles que j'ai pu côtoyé au fils de mes voyages. L'absence d'une louve alpah, aux côtés du baron, était remarquée et remarquable. Que la beta s'éloigne pour il ne savait quelle mission était compréhensible. Alekseï ne devait attirer l'attention sur Roksana mais il aurait été étrange qu'il ne le fasse. Position encore trop bancale que la sienne.
Il boit une gorgée. Brulante. Lui craint la chaleur mais pas dans les boissons. Combien de fois s'était-il réchauffé l'âme avec du café, dans les tranchées cruelles de Moscou ? Le froid ne touchait pas quand l'âme était réchauffée. Il ne quitte pas le regard de la louve. On ne détourne pas les yeux face à un prédateur et Alekseï avait ce regard trop bleu qui se fiche dans les êtres et ne les lâche pas. Il observe, il analyse. Cette fois, l'homme ne prends pas mille ans avant de répondre.
Je mentirai en disant que je n'éprouve rien pour mon ancienne meute. Mais je ne suis ici ni sur ses terres, ni dans notre pays. En France, c'est au Baron que je réponds, et à personne d'autre. Je sais que la confiance se gagne au fil du temps et j'espère pouvoir l'obtenir. Je ne vous ferai l'affront de vous demander de me croire. Le temps fera son office. J'ai juré allégeance à notre alpha et à travers cette promesse, à vous tous. Vous n'êtes des inconnus : aujourd'hui, vous êtes ma meute.
Il boit. Encore. Sans jamais la quitter du regard ou cligner des yeux.
@Léonore Vallet
Faun & Eluveitie - Gwydion
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And so I'm haunted by shadows of the past. Sorrow that echoes from ash, silence that forever lasts
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~ Le vent n'est ici qu'un vaste rappel, un souffle que l'on distingue parfois en y accordant un peu d'attention ; quelques traces de neige se détachent du bout de leur pied et c'est d'un œil à demi dirigé sur cette grande silhouette que la louve écoute. Une ancienneté toute relative donc. Toute histoire doit bien avoir un début et en cela, on ne pourrait vraiment leur en tenir rigueur. Perdus au sein de la bâtisse, les voilà enfin au milieu de la cuisine et comme on pourrait le craindre, il faut bien peu de temps aux monstres présents pour sentir cette "nouvelle" odeur. Semblable à une exotique attraction, l'homme au regard d'un bleu glacial ne laisse pas indifférent et voilà déjà que les plus jeunes s'efforcent de lui tourner autour, d'attirer son attention en milles et une question. Ils sont encore jeunes, tirent petit à petit vers le loup plutôt que le louveteau mais voilà, même en cet âge de découverte et audace certaines lignes ne sauraient être dépassées. Quelques mains se perdent tirent et exigent alors que des rappels d'un français bien marqué invitent à filer la queue entre les jambes ces quelques garnements.
"Vous pouvez l'être. Vous ne seriez ni le premier ni le dernier. Si certaines se complaisent dans leur place de soumises inutiles, grand bien leur fasse. Ce n'est pas ma vision des choses. Lorsque l'on veut quelque chose, on se doit de le chercher. Quoiqu'il en coûte. Le baron sait voir les gens pour ce qu'ils sont. Ma place n'est pas tant due à mon sexe que mes capacités, mon amour pour la meute. Bien que cela ne doit pas être condition propre à nos terres."
A vrai dire, Léonore, dans sa grande bonté, n'avait jamais été la dernière pour s'acharner sur ses propres comparses. Le pouvoir est le pouvoir et l'incompétence un luxe trop peu permis. Maintenir d'autres plus ras du sol lui permettait de conserver sa place, d'assurer ses arrières. De simples calculs suivant une logique tout aussi simple : elle s'était faite seule et ne prendrait le parti de personne, ne partagerait celle-ci avec personne qui ne le méritait. Comme son comparse, la vérité ne fut pas totalement dite ou plutôt.. Habillement explicitée. Bien que le fait d'être bêta ne la gênait aucunement, Léonore désirait plus tant pour la position que les accotés et le simple fait d'y penser se révélait être une morsure à son âme. Le destin se veut parfois cruel, plus encore lorsque l'on est visible aux yeux de tous sauf d'un. Ce fut d'un haussement de sourcils qu'elle balaya son intérêt pour ces figures sans nom afin de se concentrer sur les dires de l'homme de l'est.
Et elle l'écoute, lui délivre même toute son attention. Léonore ne s'en cache pas : elle boit ses mots, analyse chacun de ses gestes mais la bête ne flanche pas et c'est en tout âme et conscience que leur regard s'accroche. Il ne s'agit pas tant d'imposer sa dominance que sa volonté, de décrire celle de son interlocuteur. Et face aux dires du russe, son assurance certaine, elle sourit. Plus carnassier que poli, elle ne peut que s'en amuser, satisfaite.
"Un homme qui n'oublie pas ses racines et qui sait se tourner vers l'avenir.. Je pense que je vais prendre plaisir à suivre votre évolution parmi nous monsieur Januszew. Bienvenue à vous. Officiellement cette fois-ci.
Sa curiosité est pour l'heure satisfaite mais nulle doute qu'elle ne se priverait pas de regarder en sa direction. Une petite gorgée provenant de sa tasse et voilà déjà quelques têtes au seuil de la porte près à revenir à la charge. De tout évidence, cette nouvelle recrue sait faire parler d'elle sans même dire un mot et on ne peut que sourire doucement à cela.
Alekseï DzerjinskiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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ft Léonore Vallet
Thème | Il l'écoute, attentif. Les yeux de l'inquisition se posent sur elle, l'observent sans détour. Alekseï n'a pas pour habitude de prendre des gants. Il n'y en a pas dans son froid pays et ici, loin de Paris, il n'a plus à jouer les politiciens. Il peut reprendre réel visage s'il n'offrira son véritable nom de famille. Au moins est-il loup et non un énième politicien venu voir sa sainteté le baron. Arsène mérite plus que des courbettes faussées. Des paroles de la meute, il semble être un bon alpha. Des actes qu'il lui a vu, Alekseï le devine homme d'honneur. Et, tout accroché à sa sainté parole militaire, Alekseï aime les hommes d'honneur. Au fond, un pincement au cœur pourrait presque le prendre s'il n'essayait de se convaincre : trahir sera plus dur s'il découvre aiguille sous roche dans la grande famille du Gévaudan. Si risque il y a, tant pour le peuple que pour le secret. L'Ordre, toujours, passera avant les liens. Alekseï mentirait en ne confiant qu'il a fait des rencontres bouleversantes en France. Mais... Et de mais il se coiffe. Car si il doit tous les tuer sur un ordre de son sénéchal, il n'hésitera pas. Nous avions une femme également dans ma meute. Je n'ai jamais vu louve plus combattive et plus dangereuse. Croyez bien qu'elle mettait au pas tous les males de Russie. Vous vous seriez entendu, je n'en doute point. Il se veut amical, quand bien même les zygomatiques peinent à se muscler. Il ne sourit pas assez. Il s'en fiche. Les loups ne sourient pas quand ils dévoilent la gorge.
Il boit une nouvelle gorgée de thé. Ses yeux ne quittent Leonore, qu'importe que ses sens se perdent aux enfants qu'il écoute. Dans son champs de vision, ils l'observent. Alekseï serait ici depuis plus longtemps qu'il se permettrait un bouh amusé. Ils manquaient de petits dans le monde d'homme qui l'avait vu grandir. Son frère ne lui avait donné de neveu. Ses cousins étaient mots à la guerre. Et la meute, jamais, n'avait accueillit de femmes enceintes. Le Joker ne trouverait épouse. Nikita était trop brutale. Le coeur.... Que savait-il réellement des ambitions du coeur ? Il ne l'imaginait sans descendance et pourtant.... Quand au carreau. Jamais plus. Jamais elle ne pourrait. Par amour pour un homme qui ne la regardait pas.
Leonore est terrifiante quand elle sourit. Elle a le regard du prédateur également. Celui de la Beta, celui qui analyse, celui qui comprends. Et ses lèvres dévoilent trop les dents quand elle les présente.
J'ose espérer que nous partagerons de nombreuses lunes. Et instant sans notre Bête. Serez-vous présente à Saimhaim ? Le baron m'a fait l'honneur de m'y inviter.
@Léonore Vallet
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