Changement de design

Loom of Fate se revêt d'un magnifique manteau tout de blanc, de noir et de orange vêtu sous un header signé @Némésis Le Bihan (aka. L'écureuil) qui nous régale une fois de plus avec ses beautés inégalables !

lire l'annonce
Derniers sujets
Toutes les vagues de l'océanAujourd'hui à 19:37Auguste Lestrange
Niamh Lupin | Howling in a golden cageAujourd'hui à 18:43Niamh Lupin
Boutique > Obtenir des bézantsAujourd'hui à 18:32Niamh Lupin
Only one letter appart | feat Maeve Le NoirAujourd'hui à 18:18Niamh Lupin
Top sites > Recenser ses votesAujourd'hui à 18:03Astérie Cassiopée
Fifty words for rainAujourd'hui à 15:56Maeve Le Noir
[+18] la vertu ne s'émeut pas du vice - giaAujourd'hui à 15:47Giacomo de Medici
Audren Le Noir | The Loner Royal GuardAujourd'hui à 15:08Audren Le Noir
astérie cassiopée ▬ what does the fox sayAujourd'hui à 12:42Neith Shafiq
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

wolf and flame (ira)

Maverick ChaumetInvité
Anonymous
Joueur
Personnage

(#) wolf and flame (ira)

missive rédigée par Maverick Chaumet le
  • wolf and flame
    3 décembre | ft. @"Maverick Chaumet" | TW à MAJ
    la ruelle est déserte. la lune, ronde, se dévoile à travers le ciel nuageux du soir, et se reflète dans les flaques qui parsèment les pavés de la capitale. le talon de sa botte claque, sonne et raisonne, indiquant le pas pressé du sorcier qui se fraye un chemin de ce côté malfamé de la capitale. avec nonchalance, il glisse sa main gantée dans la poche de sa veste, en sort une pièce avec laquelle il s’amuse à jouer distraitement. maverick a à faire ce soir, et sa venue à paris n’est pas anodine. sa cape, ballotant au vent, recouvre la baguette qui glisse de sa main gantée, lorsqu’il s’arrête devant une bâtisse abandonnée, vestige des maisons closes qui pullulaient dans le coin. il vient taper à plusieurs reprises sur les symboles gravés de la porte en bois trônant au milieu du mur, prononce quelques mots dans un latin irréprochable, avant que la porte ne s’ouvre, et qu’il s’engouffre dans l’immeuble.

    il n’est pas monté pour rien à la capitale. argent sale tintant doucereusement dans le porte monnaie, échange de hiboux crypté entre lui et un revendeur polonais de passage. l’ankou qui ne cesse de grandir, visiteurs réguliers se lassant des derniers combats, et lui, désireux de vendre le plus beau et le plus horrible des spectacles. en arrivant à l’intérieur du salon particulier, il salue l’homme qui le dépasse d’un tête, et ne perds pas de temps en bavardages en politesse, contrairement à son habitude. cage qui trône au centre de la pièce. bien trop petite, qu’il ne peut s’empêcher de ponctuer, connaissant la taille habituelle de la créature qu’il est venu récupérer ce soir. this is not what we talked about, bartosz *. qu’il lui lance, sifflement de frustration semblable à celui d’un serpent.

    * * *

    il a quitté l’immeuble dans une colère noire, rage bouillonnante qu’il laissa éclater sans la restreindre, manquant presque de commettre l’irréparable. lui n’a jamais été des gentils, de ceux pardonnant facilement. puissance de sa position qu’il s’aime à utiliser, n’accepte pas qu’on le fasse se déplacer pour rien, imagine déjà les explications dues au boss, frissonne de dégout à l’idée de courber l’échine. il transplante sans attendre, atterri à l’autre bout de la ville, et presse le pas pour rejoindre le second rivage de sa soirée. humeur tempête alors qu’il passe la porte du bar moldu, quelques visages circonspects se retournant vers sa personne, alors qu’il sonde la salle du regard. il sait. il sait qu’il est censé être ici ce soir, pas bien compliqué de trouver la trace de quelqu’un même dans cette ville fourmilière. les lumières, tamisés, ne l’aide pas dans sa quête, et impatient, bouillonnement agacé dans le bas ventre, il se dirige d’un pas décidé, accoste le barman pour lui demander si l’objet de ses désirs est ici. geste de la main désintéressé alors qu’il lui sert le whisky qu’il lui a demandé.

    il passe à travers les tables, se cogne violemment contre un homme déjà saoul qui ne se retourne même pas, manque de renverser son verre sur sa cape qu’il à retiré et posée sur son bras droit. prunelles qui se posent enfin sur lui, cheveux bruns qui encadrent la beauté insolente et les yeux noirs du sorcier. son coeur se sert presque immédiatement, et lui se glisse entre les tentures et le velours. son chapeau cache encore ses boucles brunes. son corps reste droit, reposant sur le mur. et il observe alors sa proie, son désir, et il pose alors son verre à côté de celui qui semble déjà être parti bien lui, sans dire mot.

    traduction dialogue
    * ce n'est pas ce que nous avions convenu, bartosz.
    Loom of Fate | 2023
    InvitéInvité
    Anonymous
    Joueur
    Personnage

    (#) Re: wolf and flame (ira)

    missive rédigée par Invité le
  • wolf and flame
    3 décembre | ft. @Maverick Chaumet | TW à MAJ
    Ira est ivre ; encore. Ce qu’il faut pour faire tourner sa tête. Ce qu’il faut pour qu’il presse la pulpe de son pouce sur la paume d’un de ses amis, tentative vaine pour y lire l’ombre d’un futur. Quand il la laisse courir le long des lignes de sa main, la peau, sensible, fait courir un frisson le long de sa nuque. Il rit pour quelques instants, l’odeur d’absinthe vient chatouiller son nez. Les yeux se rouvrent, alourdis par le poids de la paresse. C’est à ce moment qu’il le voit. Il faut quelques secondes pour rattraper la réalité, comme si une bête avait tiré d’un coup sec le sol sur lequel il se tenait. Quelques secondes pendant lesquelles il reste suspendu, enroulé dans son costume en laine, dans son étole jaune d’or, à regarder la silhouette familière de l’autre. Quelques secondes à jauger le faux, jauger le vrai, avant que le vacillement du monde ne s’apaise et que l’évidence s’impose.

    Maverick est là. « Je reviens tout de suite », un murmure à peine à l’ami dont Ira tenait la main. Deux mots supplémentaires restent suspendus sur le bout de sa langue, un « peut-être » qui dit un espoir, peut-être aussi l’ombre d’une honte. Quand il s'écarte du coin du divan sur lequel ils se tenaient tous ensemble, il passe deux longues mains sur sa veste pour en lisser les plis. Il échoue ; c’est en oiseau froissé qu’il déplie son corps. L’alcool l’a rendu docile. Sa tête nue chancelle ; il y a un sourire au coin de sa bouche alors qu’il resserre l’étole autour de son buste, frileux. Le brouhaha du débit de boisson, cette frénésie des soirées parisiennes, manque de noyer le mot que sa voix enrouée coasse alors : « Captain* ». L’anglais glisse naturellement sur sa langue mais, au plein cœur de la France, sonne comme une révérence.

    Il n’a pas changé. C’est presque par réflexe qu’Ira laisse sa main se faufiler jusqu’au sommet de la tête de l’autre pour retirer le chapeau qui y est demeuré perché. Son rictus s’épanche en un rire de délice quand les boucles s’en échappent. Le noir profond brille sous les lampes à pétrole. L’explication qu’il donne sonne comme l’expression sur son visage ; les mots sont teintés d’un fond lumineux : « It would be rude to keep your hat indoors, captain* ». Les autres questions, elles restent tacites. Qu’est-ce que tu fais ici ? Comment m’as-tu trouvé ? Est-ce que tu m’as réellement trouvé, ou est-ce que ça n’est qu’un hasard ? Quelque part, il n’a pas envie de briser les illusions d’une traque ou d’une machination du destin. Sa déception et son orgueil n’ont aucune place entre ces murs ; il a l’arrogance de penser qu’elles ne s’inviteront pas s’il ne les laisse pas entrer de son propre chef. En lieu et place, il laisse glisser quelques secondes de silence en le regardant, la lèvre un peu pincée pour mordre son sourire, avant d’ajouter tout bas : « How may I help you ?* ».

    *Capitaine
    *Il serait malpoli de garder son chapeau à l'intérieur, capitaine.
    *Qu'est-ce que je peux faire pour vous?
    Loom of Fate | 2023
    Maverick ChaumetInvité
    Anonymous
    Joueur
    Personnage

    (#) Re: wolf and flame (ira)

    missive rédigée par Maverick Chaumet le
  • wolf and flame
    3 décembre | ft. @"Maverick Chaumet" | TW à MAJ
    étrangement, la compagnie des moldus ne l’a jamais dérangé, ni mis mal à l’aise. il a toujours secrètement aimé observer les non-maj comme ont les appellent outre atlantique, s’imaginant où ce qu’il aurait pu devenir en appartenant à ce monde qui n’est pas le siens. surement aurait-il arpenté la mer et les eaux malgré tout, la magie et ses mystères en moins. une vie surement plus courte, et plus tranquille. alors lorsqu’il entre dans ce bar sombre aux senteurs de fumée et de bière, il ne dénote pas temps, à l’exception du chapeau qu’il gardé, étrangement, vissé sur sa tête. et il se plait à se terrer dans l’ombre, à observer le marquis presque perdu entre cette plèbe enivré, lui rayonnant tel un prince à côté de ses pauvres penseurs dégrisés. lorsqu’il revêt son d’or, il a quelque chose qui le rapproche de l’astre solaire, et bêtement, maverick appelle à s’y brûler encore et encore, rêve à se laisser attraper par ses rayons, s’approche de lui avec un semblant de la grandeur qu’il avait autrefois, menton haut, regard revêche. et malgré le bruit, les rires et les verres qui s’entrechoquent, c’est dans l’espace d’un instant, comme s’il n’y avait plus qu’eux entre les canapés de velours.

    il lui parle en anglais, et un frisson lui parcours l’échine. trop longtemps qu’il n’a pas entendu la voix de celui qui le hanta pendant trop longtemps, qu’il s’entêta à posséder, sous couvert de la prophétie qu’il lui fut autrefois contée par un vieillard de passage. d’un geste, il laisse sa cape rejoindre un des sièges avoisinant, la posant sans trop d’intérêt sur le dossier d’une chaise. une main libre, l’autre tenant encore fermement son verre encore plein, alors qu’ira s’approche, dans un état qu’il sait second, et s’empare de son couvre-chef. il a un léger rictus en entendant ses paroles, s’empêche de réduire l’espace qu’il reste encore entre eux. i wouldn’t dare to be rude to you, marquis. son accent français roule sur ce dernier mot qu’il prononce dans la langue de molière, laisse sa langue humidifier ses lèvres avant d’y porter son lèvre. l’arôme boisé n’est pas des plus grandes boissons, de celles qu’il se plaisait à boire près du roi autrefois, mais n’est pas des plus déplaisant malgré tout.

    l’atmosphère est étrange, et il se croirait presque dans une rêve, comme sujet d’une des visions du voyant qui se tient devant lui. sa main libre se saisit de l’étole qui recouvre l’objet de ses désir, laisse la pulpe de ses doigts rouler contre la douceur du tissus. ira avait toujours eu quelque chose de spécial. de ses mages inégalables dont lui ne ferait parti, de ses devins ou autres fils de dieu emplissant les récits mythologiques. oh, i’m not looking for help today. différent de son habitude, lui qui toujours s'enlise dans des situations qui le dépassent. il tire la chaise à ses côtés et s’y assoit, laissant l’oiseau de feu le surplomber. but, i came for a special reason. direct, comme il l’a toujours été avec ira. souvenir de leur première rencontre, où persuadé de l’importance du mage dans sa propre destiné, il l’avait invité à le suivre, sans vraiment réfléchir, homme d’impulsion et d’instinct plutôt que de réflexion. i came here for you. qu’il lui lance avant de prendre une nouvelle gorgée ambrée, flatte son égo avant de poser son verre, observant ira d’un regard bien trop sûr de lui. and you know that i always get what i want. qu’il murmure, presque inaudible, sourire mesquin au bord des lèvres.

    traduction dialogue
    * je n'oserai pas vous manquer de respect, marquis.
    ** oh, je ne cherche pas d'aide aujourd'hui.
    *** mais je suis venu pour une raison particulière.
    **** je suis venu pour toi.
    **** et tu sais bien que j'obtiens toujours ce que je veux.
    Loom of Fate | 2023
    InvitéInvité
    Anonymous
    Joueur
    Personnage

    (#) Re: wolf and flame (ira)

    missive rédigée par Invité le
  • wolf and flame
    3 décembre | ft. @Maverick Chaumet | TW à MAJ
    Peut-être que, sobre, il considèrerait son comportement autrement. Peut-être même qu’il aurait honte d’être immédiatement venu aux pieds du capitaine ; doux comme un agneau. Sa main, en redescendant d’avoir décroché le chapeau, frôle pour une brève seconde les doigts de l’autre. Son index et son majeur esquissent un geste, comme s’il regrettait qu’ils n’aient pas été saisis au vol pour un baiser. Oui ; dans la lumière vacillante du café moldu, les deux yeux qui le fixent semblent complètement noirs. Profonds comme la mort. Il sourit ; puis il rit. « They do not call me a Marquis in here. They are still quite sensitive about one of my ancestors…* », il pince toujours sa lèvre pour contenir cette sorte d’exaltation qui le secoue toujours, mais échoue encore : « They just call me Ira* ». Il relève un peu le menton ; son prénom sonne comme un défi, mais un défi bizarrement inversé. Il ne dirait pas à haute voix quel délice il prend à entendre son titre dans la bouche de l’autre. Il n’en pense pas moins, pourtant.
    Les doigts de l’autre ont glissé vers son étole. Ces mains-là sont très différentes des siennes : il le sait parce qu’il en connaît déjà le toucher. Quand les siennes ont toujours été oisives, celles du capitaine ont gardé quelque chose de la mer : c’est comme si le sel de l’eau en avait modifié la texture. Il a poli jusqu’aux callosités du travail des cordes des navires. Son regard s’appesantit-là, rendu traînant, et un peu flou, par les vapeurs de l’absinthe. Alors, la réponse à sa propre question le cueille alors qu’il ne s’y attendait déjà plus. Ses yeux se relèvent, surpris, alors qu’ils s’installent côte à côté ; il dépose le chapeau à leurs côtés. Imperceptiblement et inconsciemment, il s’est un peu plus penché dans la direction de l’autre pour entendre correctement les mots qui sortent de sa bouche.
    « You’ve never struck me as someone who asks. You’re rather someone who takes* », dit-il d’une voix paresseuse. Il se tord vers la droite pour s’emparer du verre qu’il a, un peu plus tôt, abandonné sur la table qu’il partageait non loin avec ses amis. Naïfs du jeu qui se jouent à quelques poignées de centimètres d’eux à peine, ils sont retournés à leurs occupations ordinaires. Le goût de l’absinthe, anisé, épicé et complexe réveille sa langue. « I’m afraid you’re going to have to specify, though. You know there are things I still can’t give you* », qu’il finit par ajouter. Partir avec lui. Le suivre dans ses aventures. Peut-être même que c’est devenu plus compliqué encore, avec le temps ; le marquisat, sa famille, ceux qui comptent sur son don. Même s’il aurait du mal à nier ce besoin ardent, parfois, de lui donner tout ce qu’il peut possiblement réclamer. Il sourit : « You know there are things, however, that I’m more than willing to offer* ». Sa voix, à son tour, à baissé jusqu’à ne devenir guère plus qu’un murmure. Tendre, il se plie aux accents de l’autre et lui renvoie un miroir. Quand il est là, après tout, il l’a toujours laissé mener la danse ; jusqu’à une certaine limite, chaque jour un peu plus tremblante.


    *Ils ne m'appellent pas Marquis, ici. Ils sont toujours assez sensibles au sujet de l'un de mes ancêtres.
    *Ils m'appellent simplement Ira.
    *Vous ne m'avez jamais semblé être le genre de personne qui se contente de demander. Vous êtes plutôt le genre de personne qui prend sans demander.
    *Je suis désolé, mais vous allez devoir être plus spécifique. Vous savez qu'il y a des choses que je ne peux toujours pas vous donner.
    *Cependant, vous savez aussi qu'il y a des choses que je suis plus que prêt à vous donner.
    Loom of Fate | 2023
    Contenu sponsorisé
    Joueur
    Personnage

    (#) Re: wolf and flame (ira)

    missive rédigée par Contenu sponsorisé le