Changement de design

Loom of Fate se revêt d'un magnifique manteau tout de blanc, de noir et de orange vêtu sous un header signé @Némésis Le Bihan (aka. L'écureuil) qui nous régale une fois de plus avec ses beautés inégalables !

lire l'annonce
Derniers sujets
RP > Recherche de rpAujourd'hui à 2:30Aislin Walstad
Niamh Lupin | Howling in a golden cageAujourd'hui à 2:23Aislin Walstad
Top sites > Recenser ses votesHier à 22:41Astérie Cassiopée
Event #2.2 > Dernière nuit de SamhainHier à 22:37Amaury D'Apcher
Toutes les vagues de l'océanHier à 19:37Auguste Lestrange
Boutique > Obtenir des bézantsHier à 18:32Niamh Lupin
Fifty words for rainHier à 15:56Maeve Le Noir
[+18] la vertu ne s'émeut pas du vice - giaHier à 15:47Giacomo de Medici

[TERMINE] I put a spell on you

Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
Auguste Lestrange
FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
Couleur Dialogue : Aucun.
Messages : 1330
Bézants : 15063
Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)

Âge perso : 32 ans.
Nature du sang : Sang-Pur.
Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
https://loomoffate.forumactif.com/t325-without-dignity-identity-https://loomoffate.forumactif.com/
Joueur
FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
Couleur Dialogue : Aucun.
Messages : 1330
Bézants : 15063
Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)

Âge perso : 32 ans.
Nature du sang : Sang-Pur.
Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
Personnage
FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
Couleur Dialogue : Aucun.
Messages : 1330
Bézants : 15063
Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
Maeve Le Noir (3)
Alessandro de Medici (4)

Âge perso : 32 ans.
Nature du sang : Sang-Pur.
Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.

(#) [TERMINE] I put a spell on you

missive rédigée par Auguste Lestrange le
  • @"Nikolaï Romanov" • 03 Juillet 1927 • Hôtel particulier des Romanov • TW : Erotisme


    Ses pas résonnent sur les pavés du faubourg Saint-Honoré tandis qu’il approche de la haute porte d’entrée de l'hôtel particulier. L’humeur est égale, adoucie par la soirée et la perspective d’un moment partagé avec son amant dans la quiétude d’un bâtiment défait de ses habitants, sans personne pour les déranger. C’est en tout cas ce qu’Auguste espère, tandis qu’il gravit les marches menant au pérron. Que Nikolaï est congédié les serviteurs pour le reste de la soirée, pour n’avoir aucun témoin à leurs retrouvailles alors même qu’on eut attendu d’eux qu’ils restent jusqu’au bout des fééries. Attente trépidante tandis qu’il fait tonner le heurtoir, prunelles fixées sur la surface de bois orné et égrenant les secondes le rapprochant de son aimé.

    Attention détournée, l’espace d’un instant, quand il tire de son veston sa montre d’argent pour s’assurer du temps restant. A son départ, Sergueï n’a donné aucun signe de lassitude, et Auguste estime, au jaugé, que la fête se poursuivra encore pour quelque temps. Bien qu’il eut mille fois préféré recevoir Nikolaï chez lui, en un lieu maîtrisé, il est clair qu’ils disposent encore de quelques heures pour profiter de leur éphémère liberté. Babiole bien vite dissimulée tandis qu’enfin, la porte s’ouvre, sa mire reportée sur la silhouette venue l'accueillir, prunelles ombragées, farouches puis hâtivement apaisée. C’est bel et bien Nikolaï et son esprit cesse de galoper à la recherche d’une excuse pour sa conduite, eut-il été un serviteur malvenu.

    Mon prince.” glisse-t-il d’une voix basse et chaleureuse.

    Il l’observe un bref instant, à la fois prudent et propriétaire, avant d’avancer d’un pas, avalant la distance qui les sépare. Bras qui verrouille sa taille d’un geste, l’attire contre lui dans le sec mouvement du battant se refermant. Nikolaï est sensiblement plus grand que lui, mais la vie en mer et les intenses exercices physiques ont rendus Auguste plus massif, plus fort. Le retenir ne lui coûte rien tandis qu’il l’entraîne dans un baiser autoritaire. Échange qu’il fait durer, dévorant sa bouche comme un festin de premier choix, le poussant à manquer d’air avant de daigner le relâcher. Liberté rendue à regret, non sans caresser ce visage qui ne cesse de hanter ses pensées.

    J’ai été retenu.

    Sans plus d’explications, quoi que Nikolaï le comprendra sans doute davantage promptement, Auguste le relâche et le contourne pour faire quelques pas dans le hall d’entrée. De sa main droite, il tient une bouteille sculptée, remplie d’un liquide au vert clair, sans aucun étiquetage pour l’identifier en dépit de sa couleur parfaitement reconnaissable. Il la dépose sur le guéridon de bois un bref instant, le temps de retirer son léger manteau, puis la récupère, chevalière tintant contre la surface transparente. D’une main glissée entre son col et sa peau, il chasse les mèches sombres prises dans le tissu impeccablement tendu avant d’enfin daigner lui rendre son attention, non sans examiner les environs. Toujours pas de serviteur. Son souhait est-il exaucé ?

    Nous sommes seuls, n’est-ce pas ? Tu as renvoyé les domestiques ?

    Autant s’en assurer. Et cette fois, c’est lui qu’Auguste grâce d’un sourire parfaitement exécuté, complice et charmeur, et vivant. Il n’est pas là pour batailler et a eu plus de temps que nécessaire pour décider de la meilleure tenue à adopter. Il invite Nikolaï sans même cacher connaître la demeure, emprunte deux verres et du sucre dans le service du grand salon avant de se diriger vers le jardin extérieur, accessible au travers d’un patio aménagé avec un raffinement inimitable, sans doute le produit des efforts de Roksana. D’un coup d'œil qui se veut amusé, Auguste observe Nikolaï avant de lâcher, comptant son effet.

    L’homme avec qui tu étais, aux fééries. Eugène je ne sais quoi. Tu devrais faire attention.

    Il n’y a aucune inimitié, dans la voix d’Auguste, juste un détachement calculé.

    Je me suis renseigné rapidement, après ton départ. C’est peut-être un artiste doué mais quelque chose ne tourne pas rond avec lui. Ne te met pas en danger.

    La bouteille et les verres sont placés sur une table basse, le sucre les rejoint un instant après. Auguste observe attentivement, tout en préparant la bouteille.

    Tu n’es pas n’importe qui, Nikolaï. A moins bien sûr que tu n’essaie de me faire jouer les chevaliers en armure, mais je gage que tu préfèrerais me voir avec moins d’atours, et pas davantage.

    Il se redresse, l’invite à le rejoindre, d’un geste. Sous la lueur nocturne, son regard est vigilant mais joueur. Auguste veut lui faire confiance, attendre après lui est déjà un effort suffisant, et avec ses devoirs d’héritier et d’homme d’affaire, il ne peut guère profiter, alors pour une fois, il a réellement envie de croire qu’il s’agit d’une simple promiscuité passagère, une discussion quelconque à la faveur de la soirée, que Nikolaï ne connaît cet homme que de nom, peut-être de prestation, et rien d’autre. Il est là pour lui, ce prince qui le rend fou, et ce soir, il ne désire de sa compagnie que leur passion, leur intimité et leur complicité.

    Codage par Libella sur Graphiorum
    InvitéInvité
    Anonymous
    Joueur
    Personnage

    (#) Re: [TERMINE] I put a spell on you

    missive rédigée par Invité le
  • I Put a Spell on You
    FT. @Auguste Lestrange • 03 Juillet 1927 • Hôtel particulier des Romanov • TW : Erotisme
    De l’instant où j’ai quitté les fééries jusqu’à ce que j’entre dans l’hôtel particulier de ma famille, je n’ai pensé qu’à lui. J’ai senti mon palpitant battre à toute allure, mon souffle s’accélérer, impatient que j’étais de me retrouver enfin seul avec Auguste.  A peine eu-je passé la porte en bois de chêne que je convoquais l’ensemble des domestiques au service de ma famille. Après m’être assuré que pas un seul d’entre eux ne manquait à l’appel, je les congédiais. "Rrrentrrrrrez chez-vous !"ordonnais-je d’une voie sèche, le regard noir. Ils me connaissaient assez pour savoir qu’il ne fallait mieux pas me faire répéter une deuxième fois cet ordre. Avant de partir, l’un d’eux me tandis une potion pour chasser la migraine qu’il supposait que j’avais comme après chaque mondanité. Je m’empressais de la boire sous le regard du serviteur qui s’assurait que je la prenais plutôt que de fuir comme je le lui l’avais demandé. "Merrrci! Je l’ai prrrrise ! Fiche le camp maintenant ! Le maîtrrrre a besoin d’être seul". Seul ? Non, seul en la plus agréable des compagnies. Je pensais le voir arriver d’une minute à l’autre mais il n’en était rien. Le cruel se faisait désirer. Chaque minute était pour moi une minute perdue. Je ne savais pas quand mon père serait de retour et nous devions profiter avant qu’il ne soit trop tard. Nous n’avions pas de temps à perdre. Je faisais les cents pas dans le salon, l’attendant impatiemment. Je pestais contre lui me demandant ce qui le retenait. Je commençais même à en douter. Et s’il ne venait pas ? Est-ce qu’il m’avait vu avec Eugène ? Est-ce qu’il voulait se venger de ma trahison ? A nouveau, la culpabilité se mit à me ronger. Je me détestais. Je me détestais de lui avoir fait ça. Il ne méritait pas ça. Lui qui était si parfait. Je n’étais pas digne de lui. De son amour.  Je n’étais qu’une trainée, incapable d’aimer comme il fallait. D’abord, je le condamnais à vivre un amour secret. Je le condamnais à vivre un amour secret. Il ne voulait pas mais il avait fini par accepter par amour pour moi. Et moi, je n’avais rien de trouver de mieux à faire que de l’humilier. Je me donnais la gerbe.  Le claquement sec du heurtoir contre le chêne massif de la porte me sort de mes remords.  Cela doit être Auguste. J’espère que c’est Auguste. Je reste immobile quelques minutes bien trop habitué à ce que des serviteurs n’ouvrent. Ce n’est que lorsque le heurtoir cogne à nouveau que je me souviens que je les aie tous congédiés. Je me dirige vers la porte. Un sourire ravageur illumine mon visage lorsque je découvre dans l’encolure la silhouette de celui qui a volé mon cœur alors que je n’étais qu’un adolescent.  “Mon prince.” Murmure-t-il un sourire aux lippes. Sourire que je lui rends. J’aime qu’il m’appelle ainsi. D’autant plus que je lui avais sommé l’ordre d’oublier la princesse et de rejoindre son prince. Par ces mots, il me prouve que je suis le seul à détenir la clef de son cœur. "Mon rrrrrrrrroi" répondis-je avec un roulement de « r » qui trahissait mes origines russes mais avait sans doute son charme. L’élever au rang de roi, lorsqu’il me prêtait le titre de prince était ma façon de lui signifier que mon amour pour lui était encore plus fort que celui qu’il entretenait à mon égard. Sans plus de palabre, je me laissais attirer contre lui et aller à son exquis baiser. A côté des siennes, les lèvres d’Eugène auxquelles j’avais goutées quelques heures auparavant étaient bien fades, sans la moindre saveur. Les lèvres d’Auguste avaient un goût suave incomparable. Tandis que ma langue caressait la sienne, je sentais un frisson parcourir mon corps et mon cœur battre plus fort que jamais.  Ce baiser me transportait au jardin d’Eden. Je me sentais enfin vivant, ranimer par le souffle de son baiser. Ce n’est précisément que lorsque le souffle vint à nous manquer que nous laissions une distance s’installer entre nos lèvres. Ses doigts effleuraient mon visage comme pour prolonger cet instant suspendu, cet instant hors du temps qui n’appartenait qu’à nous. Quelques centimètres seulement séparèrent nos labiales et des cris semblables à ceux des mandragores déchiraient mon cœur, me suppliant d’unir à nouveaux mes lèvres aux siennes. Je ne me fis pas prier pour lui offrir à mon tour un baiser digne de ce nom. Un baiser qui traduisait le désir que j’avais refoulé dans cette salle de réception, dans cette queue pour parler à cette foutue princesse que je n’aimerais jamais, parce que je l’aimerais lui, à jamais.

    "Je suis si heureux que tu sois là. J’ai eu peur que tu ne viennes pas моя любовь*". Oui, j’avais eu peur qu’il ne vienne pas. Peur qu’il m’en veuille pour quelque chose ou plutôt pour quelqu’un. “J’ai été retenu.” Il ne donna pas plus d’explications et je m’enfichais. Peu importe pourquoi ou par qu’il avait été retenu. A présent il était là et c’est tout ce qui comptait. Nous étions là tout les deux. Rien que tous les deux. A en juger par la question qu’il me posa, c’était ce qu’il voulait lui aussi. Être seul avec moi : “Nous sommes seuls, n’est-ce pas ? Tu as renvoyé les domestiques ?” J’approuvais d’un hochement de tête. "Tous ! Sans la moindre exception. Il n’y a que toi et moi, моя любовь *" Un sourire illumina le recoin de mes lèvre avant que je n’approche ma langue de sa nuque jusqu’à son oreille pour lui murmurer les mots suivants "mais je peux être ton domestique si tu veux*". Je voulais être tout à lui tout comme je voulais qu’il soit tout à moi. Mais pour l’heure mon amant semblait avoir d’autres plans. S’emparant de deux verres et de sucres et de sa bouteille d’absinthe, il m’entraina vers l’extérieur de la demeure. Je le suivais, exactement comme j’avais suivi Eugène quelques heures auparavant. Et en parlant du vil tentateur, je manque de m’étouffer lorsque j’entends mon amant prononcé son nom.  “L’homme avec qui tu étais, aux fééries. Eugène je ne sais quoi. Tu devrais faire attention. Je me suis renseigné rapidement, après ton départ. C’est peut-être un artiste doué mais quelque chose ne tourne pas rond avec lui. Ne te met pas en danger.”

    Je détourne mon regard de celui d’Auguste rongé par la culpabilité. Je détourne mon regard comme je me suis détourné de lui. Il sait non ? Il ne me parlerait pas de lui s’il ne savait pas. Je m’apprête à m’excuser à lui expliquer que je ne sais pas ce qu’il s’est passé, que j’étais comme envouté mais aucun son ne sort de ma bouche. Je suis incapable de l’avouer. J’ai trop peur de le perdre à jamais. “Tu n’es pas n’importe qui, Nikolaï. A moins bien sûr que tu n’essaie de me faire jouer les chevaliers en armure, mais je gage que tu préfèrerais me voir avec moins d’atours, et pas davantage.” Puisqu’il ne semble pas si offusqué, je me risque à croiser à nouveau son regard. Cela me permet de voir son invitation d’un geste de la main.  Je m’approche de lui et m’empare du verre qu’il m’a servi. Pour fuir cette conversation que je ne veux pas avoir je porte un toast, à cet instant, à notre amour.   "Tout ce que je désire, c’est être à tes côtés моя любовь *  A nous" dis-je en faisant sonner mon verre contre le sien avant de ne faire qu’une gorgée de la liqueur qui me brûle la gorge. J’ai envie de m’enivrer d’elle et surtout de son amour.  Je ne veux plus entendre prononcer le prénom Eugène. Je ne veux pas parler de lui.  Je veux juste profiter de mon Auguste, моя любовь * , mon roi. Je me sers un deuxième verre que j’enfile aussi vite que le premier. Puis je réitère l’opération avec un troisième avant d’attirer à mon tour dangereusement mon amant contre moi et de plonger mon regard ténébreux dans son regard cristallin. "Je t’aime, моя любовь * ".

    * моя любовь  =Mon amour en russe

    Loom of Fate | 2023
    Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
    Auguste Lestrange
    FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
    Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
    Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
    Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
    Couleur Dialogue : Aucun.
    Messages : 1330
    Bézants : 15063
    Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
    Maeve Le Noir (3)
    Alessandro de Medici (4)

    Âge perso : 32 ans.
    Nature du sang : Sang-Pur.
    Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
    Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
    https://loomoffate.forumactif.com/t325-without-dignity-identity-https://loomoffate.forumactif.com/
    Joueur
    FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
    Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
    Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
    Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
    Couleur Dialogue : Aucun.
    Messages : 1330
    Bézants : 15063
    Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
    Maeve Le Noir (3)
    Alessandro de Medici (4)

    Âge perso : 32 ans.
    Nature du sang : Sang-Pur.
    Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
    Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
    Personnage
    FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
    Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
    Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
    Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
    Couleur Dialogue : Aucun.
    Messages : 1330
    Bézants : 15063
    Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
    Maeve Le Noir (3)
    Alessandro de Medici (4)

    Âge perso : 32 ans.
    Nature du sang : Sang-Pur.
    Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
    Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.

    (#) Re: [TERMINE] I put a spell on you

    missive rédigée par Auguste Lestrange le
  • @Nikolaï Romanov • 03 Juillet 1927 • Hôtel particulier des Romanov • TW : Erotisme


    Ils sont seuls. L’hôtel est vide et le patriarche ne sera pas de retour avant des heures. L’assurance éclaire un peu plus ses yeux, assure encore davantage son sourire. Ils peuvent faire de ces quelques heures une éternité entière, s’ils s’en donnent la peine. Une perspective presque aussi excitante que la caresse chaude de cette langue habile venue se perdre sur sa nuque, lui arrachant un frisson involontaire qui se transforme bien vite en un rire contenu à la proposition de Kolya. Son amant l’entend certainement comme un flirt sensuel mais dans sa bouche de petit prince gâté et surprotégé, Auguste le trouve simplement hilarant. Regard pétillant d’affection, cependant, il ravale la saillie qui vexera sans doute son amant en toute légitimité et lui prend à la place la main, y déposant un baiser avant de glisser, la voix chaude de son amusement :

    Je ne t’infligerais pas ça, voyons.”  

    Il abandonne sa main pour lui flatter la gorge du revers de ses phalanges.

    Je n’en ai pas besoin.

    Mais ils avaient le temps et Auguste souhaite se repaître de sa présence de plus d’une façon ce soir. Sans même parler de ses inquiétudes pour lui. Il conduit Nikolaï dans le jardin, lui expose sa méfiance et l’observe réagir, désireux de se voir rassuré quant à l’échange entre lui et ce citoyen de seconde classe qu’était l’amuseur entre-aperçu aux Fééries. Aussi, voir Nikolaï détourner le regard tempère sa liesse et évoque un bref froncement de sourcils, bien qu’Auguste se garde de toute autre confession de ses doutes. Voilà qui n’est pas exactement probant comme assurance. Attendre eut alors été une meilleure idée, laisser Kolya craquer sous le poid du silence mais cela fait plusieurs mois que leur relation s’écoule paisiblement, en dépit du manque de résultat de Kolya au sujet de ses épousailles… Auguste n’a pas envie de sacrifier cela sur l’autel de sa paranoïa.

    Tout eut été si simple s’il lui faisait pleinement confiance.

    Non, à la place, il en rajoute, lui explique combien il est précieux, le taquine… Pour le faire réagir, lui intimer de façon détournée de répondre avant qu’il ne prenne son silence pour un aveu. Cette fois, Kolya relève les yeux et Auguste lui décoche une oeillade ouvertement curieuse, lui tend le verre. Le toast le confond un instant, moins que ses paroles, cependant. Nikolaï ne nie pas, ne dément pas. Il ne lui répond pas mais Auguste a depuis longtemps appris à ne plus se laisser transporter devant ses mots d’amour inopinés, surtout en de tels instants. Mais son humeur reste lascive, d’autant qu’il ne désire pas aller trop vite en besogne dès que cela concerne Nikolaï. Si celui-ci refuse de lui répondre clairement, il n’aura qu’à obtenir ses réponses directement de Monsieur Eugène le Musicien.

    En attendant, il élève son verre, en réponse à ce toast, trempe ses lèvres dans l’absinthe avec délicatesse, souhaitant apprécier l’alcool à sa juste valeur. Les gestes de Nikolaï le surprirent cependant. Un second verre ? Un troisième ? Sourcils de nouveau froncés, Auguste vient calmement mais fermement se saisir de son poignet, alors même que Nikolaï l’attire contre lui.

    Tu m’aimes suffisamment pour ne pas te rendre aveugle avec de l’absinthe, j’espère ?

    Tout, dans son ton, est léger, une taquinerie apparente qu’il sait parfaitement doser. L’exercice s’avère étrange, cependant, comme chaque fois qu’il dissocie. La prudence ne le laisse pas s'appesantir sur le sujet plus qu’un instant. A la place, il lui ceinture la taille d’un bras, achevant de clore la distance entre eux et de sa main libre, s’offre une nouvelle gorgée d’alcool, le laissant enflammer son corps de l’intérieur. Ses yeux ne le quittent jamais, détail ce visage qu’il a tant aimé, qu’il s’est si souvent imaginé et alors que l’absinthe étend ses ailes ignées en lui, Auguste remplace sa mire par ses lèvres, caresse sa gorge et l’angle de sa mâchoire, niche son nez contre les courtes mèches qui lui ourlent le visage, s’imprégnant du parfum de sa peau.

    Kolya…

    Prénom soufflé contre sa peau qu’il couvre de baisers, bras se crispant sur sa taille un bref moment, avant de se détendre, de lui caresser la chute de reins.

    Va t’asseoir.” ordonne-t-il simplement.

    Avec ce que son amant vient d’absorber en quelques instants, Auguste n’a pas la moindre idée de son état quand l’alcool achèvera de se répandre dans son organisme. et il exècre l’ébriété excessive, si ce n’est en de rares occasions. Sa baguette trouva sa main, remplit le verre de Nikolaï d’eau, et Auguste le rejoint pour le lui tendre, non sans un regard tendre pour lui et pour son impulsivité.

    Bois. Ça t'aidera à ne pas tomber saoul trop vite…

    Sa voix a beau être douce et chaude, elle ne souffre aucune discussion et il lui fourre le verre entre les mains après une poignée de secondes d’attente avant de le contourner, debout derrière lui. Ses mains gantées viennent ceindre ses épaules, les masser avec lenteur. Connaissant Nikolaï comme il le connaît, celui-ci a certainement prit une potion calmante à son retour, mais cela ne signifie pas qu’il ne puisse le détendre davantage.
    Codage par Libella sur Graphiorum
    InvitéInvité
    Anonymous
    Joueur
    Personnage

    (#) Re: [TERMINE] I put a spell on you

    missive rédigée par Invité le
  • I Put a Spell on You
    FT. @Auguste Lestrange • 03 Juillet 1927 • Hôtel particulier des Romanov • TW : Erotisme
    Il vient à peine d’arriver, моя любовь*, et pourtant je ne peux m’empêcher de penser à son départ. Je sais qu’à tout moment, il devra s’en aller parce que mon père sera de retour. Je sais qu’à tout moment nous devrons encore maquiller notre amour en amitié. Je chasse cette triste pensée de mon esprit lorsque ses lèvres caressent les miennes et que nos langues exécutent un pas de deux digne du plus grand des ballets. Un sourire coquin illumine mon visage alors que je lui propose de jouer les domestiques. Une proposition qui traduit mon désir de m’offrir complètement à lui. Un désir charnel certes mais au fond, un désir bien plus profond. Un désir réciproque que je lis dans ses yeux pétillants. J’aimerais tellement pouvoir être rien qu’à lui et qu’il soit rien qu’à moi. J’aimerais tellement que nous puissions arrêter de courtiser la princesse et nous aimer au grand jour et pourtant j’en étais incapable. Incapable d’affronter mon père et de lui dire que je n’épouserais ni la princesse, ni aucune fille fortunée car je l’épouserai lui, celui pour qui mon cœur bat depuis 15 ans : Auguste Lestrange.  Celui qui était loin d’être un étranger dans mon cœur. Celui qui lui avait jeté un étrange sort. Je savais pertinemment que lui, il était prêt à tout sacrifier sur l’autel de notre amour et je m’en voulais de ne pas être aussi courageux que lui. Je n’avais beau pas avoir son courage, une chose était certaine. Je ne l’aimais pas moins. Bien au contraire.

    Je ressens un frisson me parcourir l’échine lorsque sa main attrape la mienne et qu’il y dépose un baiser. Chaque contact de sa peau sur la mienne est pour moi le plus exquis des supplices.  Est-ce le fait que notre liaison soit secrète qui la rend si excitante ? Ou bien est-ce l’amour infini que je lui porte qui  me fait cet effet ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je sais juste que je perds totalement le contrôle lorsqu’il arrête de baiser ma main pour m’offrir un nouveau baiser digne des plus grandes comédies romantiques.  Je sens une chaleur envahir mon bas ventre et mon corps, surtout une certaine partie, se raidir. Je m’abandonne à la ferveur de ses baisers et enfonce mes ongles sur sa peau, rêvant qu’il arrache mes vêtements et que le reste de nos corps imite nos lèvres. Je veux qu’il me possède comme il possède mon cœur. Mais mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour mets fin à mes ardeurs en mettant fin à ce baiser et en s’écartant pour prendre de la liqueur, du sucre et des verres et nous conduire dans le jardin.

    Si Auguste est mon jardin d’Eden, le jardin de la demeure familiale ressemble plus au purgatoire lorsque mon amant prononce le prénom d’Eugène. Mon sang se glace. La culpabilité me ronge. Je me déteste d’avoir lâchement trahi l’homme que j’aime. J’ai envie de le supplier de me pardonner mais j’en suis incapable. J’ai bien trop peur de le perdre à jamais.  Je l’ai déjà perdu trop de fois. Je ne peux pas prendre le risque de le perdre à nouveau.  Je sais que je lui fais déjà beaucoup de mal en acceptant pas de vivre notre amour au grand jour. Je me refuse de le faire souffrir davantage même si le mal est déjà fait. Je l’écoute me dire à quel point je suis précieux à ses yeux, à quel point il m’aime. Chaque mot doux nourrit encore plus ma culpabilité et me mue encore plus dans le silence. Tout cela était qu’une erreur. Une grossière erreur. J’ai envie de pleurer. J’ai envie d’hurler.  Je trouve une pirouette en portant un toast  sincère. Qu’importe ce que j’ai fait avec Eugène. Le seul que je désire vraiment c’est lui. J’ai envie de profiter de cette soirée à ses côtés.  Cet instant n’appartient qu’à nous et je ne peux pas laisser Eugène le gâcher.  Pour oublier, pour chasser le fantôme de la culpabilité, j’enchaîne les verres d’absinthe. Ma tête tourne mais j’ai l’esprit léger.  Je ne pense plus à rien à part à lui : mon Auguste.

    En même temps que son poignet se pose fermement sur ma main, j’attire mon amant contre moi. Le souffle court,  dans un murmure qui vient du fond du cœur, je lui crie une nouvelle fois mon amour   "Je t’aime, моя любовь * ". Croyez-moi, je n’ai pas besoin d’être saoul pour être ivre de lui.  Ivre de lui, je le suis depuis la première fois où ma langue à caresser la sienne sous cette douche à Beauxbatons.  Depuis, ce jour, je n’ai jamais cessé de l’aimer.  Alors que je sens sa main se loger autour de ma taille, ma mémoire s’enflamme et me replonge sous la chaleur de cette douche, laissant mon corps tout entier brûler du désir de répéter cette scène torride.  Sa voix me tire de ce souvenir qui  hante si souvent mes nuits solitaires.

    “Tu m’aimes suffisamment pour ne pas te rendre aveugle avec de l’absinthe, j’espère ?” J’ouvre les yeux, et pose mon regard criant de désir sur lui. Je laisse échapper un petit rire. J’étais bien loin d’être aveugle. Je le voyais très bien.  Plutôt trois fois qu’une ! Etait-ce parce que je l’aimais  trop que je le voyais en trois fois ? Ou est-ce à cause de l’absinthe. Qu’importe, c’était trois fois plus de plaisir pour mes yeux.  Trois fois plus de désir aussi. Je me mordais la lèvre inférieure pour retenir mon envie de l’embrasser, ne voulant pas me ridiculiser ne sachant pas parmi ses trois éphèbes, lequel était mon roi.  Alors qu’il s’offre une nouvelle gorgée de cette liqueur qui a tout d’une potion d’euphorie, je lui réponds. "Je n’ai pas besoin d’alcool, ni pour t’aimer, ni pour être ivre de toi. ".  Ces visages s’approchent de moi, et ils m’embrassent. Je me perds dans leurs baisers passionnés.  Je caresse chacun de ses corps. Je veux m’offrir à lui, à eux. Plutôt trois fois qu’une. Les battements de mon cœur s'enflamment à nouveau. Je sens son souffle sur ma peau, mon surnom murmuré dans un souffle court tandis que ses mains se perdent sur mes fessiers. Je l’imite aussi tôt, saisissant le trophée du callipyge, susurrant à mon tour son surnom du bout des lèvres, dans une respiration haletante. "Aug’. ".  Je m’apprête à déboutonner son pantalon lorsqu’à nouveau, il souffle le froid, aussi vite qu’il avait soufflé le chaud. M’intimant l’ordre d’aller m’asseoir et reculant de quelques pas. Mon visage se durcit. Mes yeux se plissent. Je croise les bras, boudeur mais je m’exécute en silence.  Je m’assois sur un fauteuil du jardin et commence  à déboutonner  ma chemise sans détourner mon regard de l’homme de tous mes désirs, l’invitant silencieusement à venir continuer l’exercice.  Il n’en fait rien, se contentant de remplir d’eau mon verre d’un geste de la baguette avant de me le mettre entre les mains et de m’ordonner  de le boire.  Je laisse échapper un nouveau petit rire. "Je ne suis peut être pas ton domestique, mais tu es définitivement mon maître. " dis-je en référence à ma proposition précédente et aux deux ordres qu’il vient de me donner à savoir : m’asseoir et boire.  Je devais avouer que cela me plaisait bien d’être à ses ordres. J’espérais simplement que ceux-ci seraient rapidement moins chastes !

    Je l’observe me contourner sans rien dire avant de venir masser mes épaules. Je laisse aller ma tête en arrière  pour profiter pleinement du massage et pour l’observer. Mes yeux brillent lorsqu’ils croisent les siens. Il est magnifique cet homme. Mon homme. Je savoure l’instant, silencieusement. Ma main droite remonte vers l’une de ses mains pour la caresser, tout en profitant du massage. Je ferme les yeux, et je me laisse transporter à Beauxbatons, en dernière année. Cette année là, on avait réussi à avoir un dortoir que pour tous les deux. Je me souviendrais toujours de ces moments où nous refermions la porte de ce dortoir. Nous étions seuls. Nous pouvions nous aimer librement. Je me souvenais de chaque caresse de sa main sur mon torse. De chaque baiser passionné échangé. De chaque moment torride sous les draps.  De chaque nuit dans ses bras. J'avais eu envie que cette année ne se termine jamais.  J’avais qu’une envie : revivre cela. J’avais envie, comme à Beauxbatons, de m’endormir chaque soir et me réveiller chaque matin dans ses bras.  Je n’étais peut être pas prêt à assumer pleinement notre histoire, mais ça je pouvais le faire. Mettant fin au massage, ou en tout cas une pause, je me redresse rapidement. Je me mets à genoux sur le fauteuil et me retourne  pour lui faire face. Je passe mes mains autour de sa nuque et l’embrasse à nouveau. Je caresse son visage et m’approche à quelques centimètres de ses lèvres. "Je veux pas que cette soirée s’arrête.". Je pose mon doigt sur ses lippes pour lui intimer l’ordre de se taire. "Je veux me réveiller avec toi demain. Me rendormir avec toi demain. Et le lendemain et tous les jours d’après. ".  Je reste silencieux quelques temps, glissant ma main dans la sienne. "Je veux vivre avec toi Auguste ! ". Je sentais les battements de mon cœur s’accélérer, de peur qu’il refuse. Qu’il pense que je disais ça parce que j’étais saoul. Alors qu’au fond, l’alcool m’avait juste aider à dire ce que je voulais le plus au monde.  Je n’en pouvais plus de devoir profiter d’instants volés comme ce soir. Même s’ils étaient parfaits. Je voulais les vivre chaque soir.


    * моя любовь  =Mon amour en russe

    Loom of Fate | 2023
    Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
    Auguste Lestrange
    FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
    Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
    Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
    Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
    Couleur Dialogue : Aucun.
    Messages : 1330
    Bézants : 15063
    Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
    Maeve Le Noir (3)
    Alessandro de Medici (4)

    Âge perso : 32 ans.
    Nature du sang : Sang-Pur.
    Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
    Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
    https://loomoffate.forumactif.com/t325-without-dignity-identity-https://loomoffate.forumactif.com/
    Joueur
    FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
    Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
    Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
    Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
    Couleur Dialogue : Aucun.
    Messages : 1330
    Bézants : 15063
    Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
    Maeve Le Noir (3)
    Alessandro de Medici (4)

    Âge perso : 32 ans.
    Nature du sang : Sang-Pur.
    Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
    Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
    Personnage
    FC + disclaimer : Gaspard Ulliel • @Aery
    Warning : Classisme • Mort / Blessures • Révolution • Capitalisme • Dépression
    Trigger : Aucun. Vous pouvez me MP si vous avez un doute mais je sais prendre du recul.
    Disponibilité RP : Pas de nouveaux RPs pour le moment.
    Couleur Dialogue : Aucun.
    Messages : 1330
    Bézants : 15063
    Multicomptes : Elric d'Adhémar (2)
    Maeve Le Noir (3)
    Alessandro de Medici (4)

    Âge perso : 32 ans.
    Nature du sang : Sang-Pur.
    Etat Civil : Bachelor, phalange libre de tout ornement.
    Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.

    (#) Re: [TERMINE] I put a spell on you

    missive rédigée par Auguste Lestrange le
  • @Nikolaï Romanov • 03 Juillet 1927 • Hôtel particulier des Romanov • TW : Erotisme


    Le trait d’esprit arrache à Auguste un regard circonspect, en dépit de sa relative bonne humeur. Dans la bouche de Nikolaï, il ne sait pas tout à fait ce que le titre de maître lui inspire, ni s’il désire explorer tant la beauté que la noirceur de ce qu’il promet. Quelles sont les chances que Nikolaï en ait lui-même conscience et qu’il l’appâte ainsi volontairement ? Un jour, lors de son houleux retour voilà quatre ans, Auguste lui a bel et bien évoqué ses nombreuses turpitudes de voyage mais jamais il n’a soufflé mot des pratiques auxquelles il s’est initié ni de son appétence pour celles-ci. Alors, fort de cette assurance, de ce rappel tempéré, Auguste range l’appellation au sage rayon des douceurs que Nikolaï sait si bien prodiguer, en particulier lorsque leur relation est au beau fixe.

    Et en lieu et place de sombrer, il lui offre un sourire amusé, taquin,, et vint tracer sa joue de phalanges pleines de tendresse en assénant :

    Il faut bien que l’un d’entre-nous soit vigilant et responsable, Kolya.

    Son sourire se fait carnassier quand il se penche pour venir effleurer sa gorge, laissant son souffle chaud et parfumé par l’alcool s’échouer contre son derme, à peine un instant, avant de reprendre.

    Je suis venu avec l’intention de t’outrager sur chaque surface disponible dans tes appartements, mon prince, il serait extrêmement dommage que nous soyons réduits à complète chasteté parce que tu es totalement saoul. Et puis…

    Ses doigts quittent la joue rappeuse pour se frayer un chemin lent, jusqu’à cette gorge qu’il occupe de ses attentions, qu’il flatte, en l’instant, par gestes choisis, délayant ses paroles jusqu’à susurrer avec plus de froideur.

    ... Tu sais que j’ai horreur de l’ébriété intempestive, surtout si ça vient gâcher un de nos rares moments à deux.

    Son office d’armateur, de même que son statut d’héritier de la famille, ne lui laisse que peu de temps pour le badinage, ou toute activité personnelle et secondaire. Et il n’est pas le seul. Nikolaï aussi est l’héritier de sa famille, sans compter la présence de Sergeï et le dégoût de son amant pour les sorties en extérieur. Tous ces éléments combinés ne font qu’enfoncer l’ultime clou du cercueil de leurs opportunités. En voir une aussi magistrale gâchée par la soudaine fascination de Nikolaï pour l’alcool, surtout aussi fort, lui est des plus désagréables. Sans doute eut-il mieux fait d’apprendre ces vieux maléfices vikings dont certains camarades marins se vantaient lors de ses jours de baleiniers, des maléfices suffisants, à les croire, pour désaouler le pire des ivrognes.

    Souriant davantage, il déposa un chaste baiser sur la peau tendre et sensible sous son oreille, avant de se redresser et de le contourner pour lui masser les épaules. Le mouvement est lent, ferme et profond, répétitif et attentif. L’idée de conjurer de l’huile pour continuer ses attentions moins chastement lui vient naturellement à l’esprit, mais Auguste ravale cette pensée. Patience. Avec la puissance de l’absinthe, il préfère attendre de voir dans quel état Nikolaï va être avant de céder à toute envie charnelle. Le regard de Nikolaï attire rapidement son attention, et Auguste lui dédie une expression taquine, avant de se concentrer de nouveau sur le rythme de ses mains, ne souhaitant nullement le blesser. Un rythme qui le berce rapidement, l’apaise tout autant.

    Oui, il n’a pas besoin de s’empresser. Dès le lendemain, il chargera ses hommes de lui amener le musicien pour qu’il puisse le questionner, les réponses tomberont d’elles-mêmes. Ressasser inlassablement ne lui offrira aucune réponse et aigrira durablement son humeur. Aussi inutilement que s’il avait descendu la bouteille à lui tout seul. Ce soir, il a son amant auprès de lui, pour lui, et si son organisme endure l’alcool suffisamment, peut-être peuvent-ils encore passer l’excellente soirée qu’il s’est imaginé.

    Soudainement, le corps entre ses mains bouge, lui échappe et Auguste quitte ses agréables pensées pour décocher un regard à Nikolaï, à la fois interrogateur, et réprobateur. Toute saillie lui est refusée tandis que son amant le prend de vitesse, le muselant d’un baiser avant qu’il ne le plonge dans une abîme de perplexité. Un sentiment qui, pour une fois, transparaît sur son visage tant il est viscéral. Vivre avec lui, est-ce bien ce qu’il a dit ? Silencieux, Auguste observe Nikolaï à la recherche d’un indice sur ses pensées, et la provenance de ce soudain élan. Vivre avec lui ? Ne devrait-il pas être transporté à cette idée ? Mais en vérité, elle est si étrange et soudaine que l’esprit méfiant qu’on lui a inculqué y cherche surtout les points d’achoppements.

    J’aimerais, mais je ne sais pas si c’est prudent Kolya.

    Ses prunelles océanes caressent un visage aimé, cherche les signes de l’ivresse et s’ils sont là, Auguste ne congédie pas pour autant ses mots. Il lui masse la nuque, sans s’écarter.

    C’est le genre de discussion à avoir à tête reposée, tu ne penses pas ? Dans les jours à venir par exemple ? Je n’ai qu’à prétendre venir te visiter un début de soirée après la fin de mon office. Ou samedi prochain en après-midi, j’ai réussi à me ménager un peu de temps.

    Son pouce caresse le derme chaud, en un geste lent et rassurant. La nuit est bien entamée, et leur temps est compté. Pourtant, il ne fera rien sans l’acceptation de Nikolaï et peut-être, à le voir, est-ce une meilleure idée d’entamer un tel échange maintenant plutôt que de l’étreindre ? Il ne sait pas s’il existe même une bonne réponse à tout cela. Alors par soucis de neutralité, précise avec douceur.

    Sauf si tu y tiens, évidemment.

    Codage par Libella sur Graphiorum
    Contenu sponsorisé
    Joueur
    Personnage

    (#) Re: [TERMINE] I put a spell on you

    missive rédigée par Contenu sponsorisé le