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    TW : aucun pour l'instant -  @Neith Shafiq
    Auguste était convaincu que je maitriserais bien mieux mon don, si j’arrêtais de m’isoler.  D’après lui, j’avais accentué ma malédiction en me coupant du monde. Parce que j’avais fui mon don, plutôt que d’apprendre à le maîtriser. Il croyait vraiment que c’était si simple ?  Et puis, de toute façon, au-delà de ce qu’il appelle un don alors qu’il s’agit d’une malédiction, c’était  aussi de sa faute, si je m’étais coupé du monde. Parce qu’à cause de lui, j’avais arrêté de vivre, le jour où il était parti la première fois. Il était donc totalement responsable de l’accentuation de ma malédiction. Si tant est que sa théorie était bonne.

    Mais Auguste avait insisté et j’avais fini par céder. Soyez sûrs que si celui qui me fait tourner la tête n’avait pas autant insisté, je ne serai pas venu. Je serai, comme à mon habitude, resté chez moi.  Chez moi, c’était mon refuge.  Seul, loin des gens, de leurs pensées et de leurs émotions, je me sentais vivant. Vraiment vivant. Au milieu des autres, je me sentais condamné. Au milieu des autres, je n’existais plus. Les autres existaient en moi. Ils me tuaient avec leurs émotions et leurs pensées. Parmi eux, je devenais fou. Parmi eux, je n’avais qu’une envie : mourir pour ne plus rien sentir, mourir ne plus rien entendre. Oui, j’avais envie de mourir pour enfin être en paix. Alors oui, une chose était certaine, jamais je ne serai venu à la pommeraie si Auguste n’avait pas insisté hier soir lorsqu’on s’était quittés. En posant un dernier baiser sur mes lèvres, il m’avait supplié de venir passer l’après-midi avec lui et Neith à l’hippodrome demain. Lorsqu’il m’embrassait comme cela, je ne pouvais rien lui refuser. J’étais incapable de résister. Un seul sourire et j’étais envouté alors je vous laisse imaginer un baiser. Moi qui m’apprêtais à lui dire  « je ne veux plus rien entendre, laisse ma tête se détendre. Je ne veux plus rien sentir, sur ta peau je veux mourir. » J’avais fini par lui promettre que je serai présent demain.  Je savais que j’allais le regretter à l’instant même où les pensées des autres allaient se bousculer dans ma tête, mais c’était Auguste et pour lui j’étais vraiment prêt à tout.

    Comme à chaque fois que je sortais dans un endroit où il y aurait beaucoup de monde, j’avais avalé un philtre de paix pour essayer de me calmer.  Je devais arriver à fermer mon esprit aux pensées et aux émotions des autres le plus possible, mais cela ne suffirait pas. Je ressentirai  forcément les émotions les plus fortes, j’entendrai forcément les pensées les plus vives.

    Je marchais le long des écuries jusqu’au gradin, essayant de retrouver Auguste et Neith. Juste après être passé devant un groupe d’enfants qui courrait, je ressentis une douleur dans le genou gauche juste avant d’entendre un enfant pleurer. Je n’eus pas besoin de me retourner pour comprendre que c’était sa douleur que je ressentais. La douleur d’un enfant qui venait de tomber en courant et de s’érafler le genou. J’entendais les pensées d’une dame qui devait être sa mère et qui se demandait comment il allait avant de se précipiter vers lui. Je marchais de plus en plus vite, malgré la douleur, pour partir loin de ces émotions et de ses pensées.

    Au loin, j’aperçois Neith avec un groupe de filles dont certaines me semblent familières. Neith est l’ancienne belle sœur d’Auguste, la veuve d’Alaric. Elle est aussi une amie de ma sœur, Zinaïda.  Ces filles sont probablement également des amies de Zinaïda.  Au fond, j’ai l’espoir que Zina soit là aussi. On se voit beaucoup moins depuis que j’ai arrangé son mariage. Elle m’en veut je le sais. Je le sens.  Parfois, je le regrette car j’ai fait ça pour sauver mon histoire avec Auguste mais au final, qu’est-ce que ça a sauvé ? Un jour ou l’autre, je devrais épouser mon destin. Épouser une de Valoys Est-ce que j’ai eu raison d’arranger le mariage de ma sœur, pour repousser mon hymen qui est inévitable ? N’aurais-je pas dû avoir le courage d’accepter de perdre Auguste ou d’accepter d’afficher notre amour ? Je continue d’avancer dans la direction du groupe de filles, perdu dans mes pensées. Soudain j’entends une pensée. Une pensée d’une fille qui m’observe. Tiens voilà le frère de Zinaïda.  pense-t-elle. Puis elle se dit qu’il faut qu’elle demande à ses amies, si elles seront à la fête donnée par Zina pour la naissance de son deuxième enfant. Elle se tourne vers ses amies, dont Neith et pose la question.  Je me concentre pour infiltrer leur esprit. Pour entendre leurs réponses qu’elles pensent avant de dire. J’entends celles qui disent oui, dont Neith qui dit « évidemment ».  J’entends celles qui disent non, qui disent ne pas connaître Zina. Moi, je ne bouge pas. Je me demande qu’elle est cette fête et pourquoi je n’ai pas été invité. Je suis énervé à l’idée de ne pas être invité.  Je dois savoir quand aura lieu cette fête.  Je dois m’y rendre. Il s’agit de ma future nièce ou de mon futur neveu.

    Je m’avance vers le groupe d’amies, je les salue. "bonsoirrrr Mesdames" avant de leur baiser successivement la main comme il se doit.  Je me tourne en dernier vers Neith.  "Auguste n’est pas encorrrre là ? Il m’a invité à vous rejoindrrrrre, j’espèrrrre que ma compagnie ne t’opporrrrtunes pas Neith. " Je lui adresse un sourire charmeur. Tout en essayant d’entendre les pensées de ses amies et d’avoir connaissance de la date de cette fête. Pour une fois, cette malédiction pourrait bien s’avérer être une bénédiction non ?


    Loom of Fate | 2023
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    (#) Re: Faîtes vos jeux

    missive rédigée par Neith Shafiq le
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    TW : aucun pour l'instant - @Nikolaï Romanov
    Neith Shafiq n’avait jamais tant aimé les jeux d’argents. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Alaric Lestrange et qu’elle devienne sa femme. Ces moments partagés à deux sur le tarmac équestre avait toujours été des moments de franc amusement saupoudré de beaucoup d’argents. Ils avaient bien sûr toujours eu leur monture préférée, différentes et se disputant gaiement pour savoir qui était le ou la meilleure. Neith n’aurait jamais cru qu’il fut possible de se passionner pour les courses, mais grâce à Alaric à l’époque, elle avait découvert un monde qui l’avait enchantée. Si elle ne montait que rarement elle-même, elle admirait les cavaliers qui le faisaient. Et même avec la disparition de ce dernier, elle n’avait pas renoncé à cette passion de riche, il fallait bien l’admettre.
    Elle avait donc toujours la même place, le même numéro et la même coupe de champagne, parfois accompagnée ou non d’un Lestrange. Il n’était jamais difficile de la trouver, ni de converser avec elle.
    Ce fut exactement ce que firent des dames que Neith connaissait à peu près à un moment où Auguste s’était éclipsé. Neith n’était pas parfaitement friande de ces dames sans doute parce qu’elle savait très bien ce qui courrait dans son dos à son propos et qu’elles étaient les premières à faire aller ces rumeurs. Mais élevée tout de même pour être polie et courtoise et parce que Neith savait que beaucoup de leur sociabilité se faisait parmi ces dames, elle discuta donc avec elles. Aussi sans doute parce que Kamila avait de très bonnes relations avec ces dames. Le sujet venant d’ailleurs à cette dernière et sa baby shower, Neith comptait évidemment s’y rendre même si elle ne comptait certainement pas s’attarder parce qu’elle allait avoir envie de tuer chacune de ces femmes présentes lentement et dans d’affreuses douleur avec la cuillère d’un gâteau qu’aura bien sûr commandé Kamila. Ou ces cupcakes. Ou des pâtisseries françaises. Bref, Neith aurait sûrement des envies de meurtre comme cette conversation ci lui semblait vide de sens et juste être un prétexte pour ces femmes de s’enquérir de quelques ragots, à propos d’elle toujours célibataire, seule, à propos d’Auguste sans doute ou encore de Kamila.
    Ce n’est que lorsqu’une des femmes se tourne vers un nouveau venu que Neith en fait autant … et est surprise de constater la présence de Nikolai Romanov ici. Ce n’était pas réellement le genre d’endroit sur lequel elle aurait parié le croiser. Mais il était là et les saluait. Juste après que le sujet de discussion fut à propos de Kamila.
    « Bonjour Nikolai. » répondit Neith calmement et en russe au frère de sa chère amie.
    Elle savait bien que les relations entre eux deux étaient particulièrement tendues. Pour avoir été avec Kamila lorsque cette dernière avait la menace d’un mariage imminant sur le dos, elle en avait entendu parlé de Nikolai en plus de le croiser aussi régulièrement. Elle n’avait rien contre lui mais elle savait qu’elle se tiendrait toujours du côté de Kamila, fidèle et loyale comme toujours. Pour autant, elle n’enviait pas la place de l’aîné des Romanov sur beaucoup de points et en tant qu’aînée d’une fratrie, Neith savait à quel point il était parfois compliqué de faire des choix et qu’ils passent auprès des siens.
    « Oh vraiment ? » demanda-t-elle, essayant de se rappeler si Auguste avait évoqué la présence du Romanov. Sans doute. Il fallait dire qu’elle était concentrée sur les jeux présentement. Mais bien décidée à ce que la présence de Nikolai la fasse s’échapper des poufferies imbéciles des dames présentes, elle décida d’en profiter. « Absolument pas. » répondit-elle avec un sourire avant de se tourner vers les dames et de les congédier poliment, un peu froide sans doute.
    Ces dernières tinrent absolument à faire la bise non sans lui dire ouvertement qu’elles se verraient à la baby shower de Kamila. Neith eut un sourire mais ses yeux eux étaient froids. N’étant pas idiote, elle savait bien que Kamila n’avait pas invité son frère. Pourtant, parfaitement bien maitresse d’elle-même, elle ne laissa rien paraitre de son agacement de ces dames qui jouaient là un tour particulièrement cruel au russe. Une fois qu’elles furent éloignées et hors de portée d’oreille, Neith se tourna vers Nikolai et soupira :
    « Par Merlin, j’espère qu’elles vont s’étouffer avec leur champagne. Quoi que, ce serait du gâchis pour le dit champagne. » Elle lève les yeux au ciel avant de finalement repose son regard sur Nikolai. « Je n’aurai pas parié que tu viennes à un tel évènement. Je ne sais pas quel montre de trésors Auguste a utilisé pour t’attirer ici, mon cher, mais c’est réussi. » Lui souriant, Neith s’appuya contre la rambarde. « Comment vas-tu ? »
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    (#) Re: Faîtes vos jeux

    missive rédigée par Invité le
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    TW : aucun pour l'instant -  @Neith Shafiq

    Je n’en crois pas mes oreilles. Ma sœur est à nouveau enceinte et je ne suis pas informé.  Non seulement je suis surpris mais en plus je suis énervé. Ce ne sont pas des façons de faire. Comment se fait-il que ces greluches en soient informées avant père ou moi. La bienséance voudrait que Zina en ait informé sa famille après en avoir informé son époux. Après tout, elle avait beau être une d’Adhémar depuis ses noces, elle n’en restait pas moins une héritière de la famille Romanov et ses enfants aussi. Qui sait, un jour peut être l’enfant qu’elle porte, si tant est qu’il soit né avec le bon sexe,  pourrait succéder au trône impérial. Cela suffit à justifier que père et moi en soyons informés, non ? En tout état de cause, je remerciais aujourd’hui cette foutue malédiction de m’avoir donné l’opportunité de capter cette pensée. Je remerciais aussi Auguste de m’avoir attiré jusqu’ici. Si ce n’était pas pour ses beaux yeux, je ne serai pas là et je n’aurais sans doute jamais su du moins jusqu’à la naissance de l’héritier que j’allais à nouveau être tonton.  C’était avec la ferme attention d’en savoir plus que je m’étais avancé vers le petit groupe. Le fait que ces filles soient en train de parler avec Neith était parfait puisque c’était avec elle qu’Auguste était venu ici et c’était lui que je venais rejoindre.

    Je souriais à Neith qui me saluait en russe. Tout le monde dans la haute société semblait décidément maitriser ma langue maternelle ou du moins ses rudiments. Mon arrivée paraissait surprendre l’ancienne Lestrange.  Auguste l’avait-il prévenue ? Peut être voulait-il faire semblant qu’on se croise par hasard pour ne pas éveiller les soupçons ? Si tel était son plan, c’était raté, j’avais mis les deux pieds dans le plat. Ce n’était pas si grave non ? Tout le monde était habitué à nous voir ensemble. Les deux meilleurs amis. Les frères de cœur, les inséparables. C’est assez ironique ? On nous qualifie d’inséparables alors que tout nous sépare, surtout ma condition d’héritier d’une famille royale, et cette foutue princesse que l’un de nous devrait épouser un jour ou l’autre ? Oui, je ne doutais pas que de tous les prétendants, à cette course ce serait lui ou moi qui serait choisi. Ca va vous sembler égoïste mais je préfèrerais que ce soit moi. Je ne supporterais pas de savoir Auguste loin de moi et en plus avec une couronne que je convoite.  Si Neith semblait surprise, elle semblait pour autant ravie de ma présence. Une occasion pour elle de se défaire de la compagnie de ce groupe de filles qu’elle ne semblait pas vouloir voir.  Je les observais se saluer. L’une d’elle mentionna encore la baby shower de Zina. Je ne manquai pas de m’introduire à elle. "Nikolaï RRRomanov. Le frrrrèrrrrre de Zina ! Votrrrre beauté à ensoleillé ma journée et j’espèrrrre avoir le plaisirrrr de vous rrrrevoirrrrr à cette fête donnée par ma soeurrrrrr !   "  dis-je en lui baisant à nouveau la main et en l’aidant à descendre les marches.  Ses joues se tintèrent de rouge et je lui adressais mon plus joli sourire. J’avais beau aimer les hommes et surtout un en particulier, Auguste, je savais que je plaisais aux femmes et n’hésitais pas à jouer de mes charmes quand il le fallait. "Je suis un coeurrrrr à prendre   "  lui dis-je en marchant quelques mètres avec elle et lui montrant mon doigt dénoué d’alliance. Mensonge. Mon cœur, n’était pas à prendre. Mais je n’étais pas marié et c’était l’information que je voulais troquer contre la date des festivités. "Pouvez-vous me rappeler la date des festivités, que je compte combien de jourrrrrs, je devrais souffrrrirrr de votrrre absence avant d’avoirrrr la chance de vous revoirrr ?  "  Il n’en fallut pas plus pour obtenir la date. C’était vraiment trop facile.  

    Je retournais ensuite auprès de Neith concentrée sur la course. Neith était une femme d’une beauté à couper le souffle. Je m’étonnais qu’elle ne se soit pas remariée depuis la mort d’Alaric. Parfois, j’avais peur qu’on lui demande, pour faire honneur au nom des Lestrange, d’épouser Auguste, le petit frère de son défunt mari. Si les Lestrange voulait mettre la main sur les affaires des Shafiq,  Alaric n’étant plus, la marier à Auguste était le meilleur des paris.  C’était sans doute, cette histoire de possibilité pour la princesse d’accéder au trône qui avait rebattu les cartes et qui faisait que l’on avait pas cherché à marier Auguste à son ex-belle sœur. De toute façon, le connaissant, il aurait refusé. Il aurait considéré que cela serait injurier la mémoire de ce frère qu’il aimait tant. Pour le moment, lui comme moi nous étions sans fiancée officielle et pouvions secrètement profiter de notre amour. Je me demandais parfois si cela serait plus simple ou plus compliqué pour nous de s’aimer lorsque nous serions mariés à une sorcière digne de ce nom. Lorsque l’un de nous aura épousé la princesse et qu’on aura donné à l’autre un lot de consolation. L’avenir nous le dira.

    La phrase de Neith me surpris de plus belle. « Par Merlin, j’espère qu’elles vont s’étouffer avec leur champagne. Quoi que, ce serait du gâchis pour le dit champagne. » Ces filles n’étaient-elles donc pas ses amies ? Et celles de Zina ? Je n’y comprenais plus rien. "Ne s’agit-il pas de tes amies ? Et celles de ma sœurrrrr, j’imagine que si, si Zina les invite à fêter l’arrivée de la petite soeurrrr ou du petit frrrrèrrrrre de Gabrrrrrielle ? " J’étais persuadé qu’elle ne m’en dirait pas plus sur l’événement ou sur la grossesse mais après tout nous étions ici pour jouer non ? Donc autant tenter ma chance.

    « Je n’aurai pas parié que tu viennes à un tel évènement. Je ne sais pas quel montre de trésors Auguste a utilisé pour t’attirer ici, mon cher, mais c’est réussi. » dit-elle en m’adressant à sourire. Je lui rendis son sourire. Ou plutôt je souriais à ce qu’elle disait. Auguste était le seul trésor dont j’avais besoin. Sa simple présence suffisait à me donner envie d’être ici. Peut importe que je ne puisse pas tenir sa main ou l’embrasser. Le simple fait d’être à ses côtés me rendait heureux. Je voulais profiter de chaque seconde avec lui. J’avais toujours peur qu’il reparte. Quand il partait, j’avais peur qu’il ne revienne jamais. Qu’il trouve quelqu’un d’autre à aimer, qu’il veuille s’installer dans un autre pays ou bien pire encore que la mort l’emporte. " Auguste veut que j’arrrrête de rrrrrester enfermé chez moi. Il veut que j’affrrrrronte la foule.  Je ne sais pas si j’en suis capable mais il est mon meilleurrrr ami alors je fais ça pour lui. Et puis qui sait combien de temps il va rrrrester. Tu le connais comme moi. A tout moment, il va rrrressentirrrrr l’appel de la merrrr et nous abandonner pour des jourrrrs, des semaines, des mois et peut être même des années. Alors j’ai décidé de venirrrrr et de profiter de passer du temps avec lui. Comme au bon vieux temps. Comme à Beauxbatons. ".  En pensant à Beauxbatons, je ressens un petit pincement au cœur. A cette époque, Zina et moi étions très proches. Ça c’était avant que je ne la trahisse, enfin selon ses termes.  Je donnerais tout pour retrouver ce temps perdu. Pour retrouver ma petite sœur. Elle était la seule qu'il me restait et je l’avais perdue.

    « Comment vas-tu ? c’était bizarre qu’elle me pose cette question maintenant non ? Alors qu’on parlait d’autres choses. Peut être avait elle remarqué la tristesse sur mon visage.  "Je vais bien. Je suis juste un peu fatigué avec le travail. Et toi ? Comment vas-tu ? Tu as l’habitude de venirrrrr ici d’après ce que m’a dit Auguste ! Moi, c’est la premièrrrrrre fois.".Toute, toute, toute première fois.

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    (#) Re: Faîtes vos jeux

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    TW : aucun pour l'instant - @Nikolaï Romanov
    Neith sait qu’elle va devoir être prudente. Quand bien même maintenant Nikolaï était au courant de la babyshower, elle tenait à ce que ce soit Zinaïda qui l’invite si elle le souhaitait. Quelque chose lui disait que cela ne serait pas le cas et si elle comprenait les positions de Zinaïda, elle ne tenait pas à être l’instrument qui lui forcerait la main. Elle ne savait pas à quel point son amireuse s’était rabibochée ou non avec son frère. Zinaïda ne lui avait rien dit de toute manière. Écoutant le jeune homme répondre à la femme que Neith avait envie de pousser sous les sabots des montures, elle ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin. Si elle ne connaissait pas tant que cela Nikolaï contrairement à Zinaïda, elle savait reconnaître quand la politesse était teintée d’hypocrisie. Elle nota tout de même qu’il était particulièrement doué à susciter le trouble chez l’autre pimbêche. Il fallait dire que la beauté russe de l’homme devait également jouer.
    En revanche, quand elle comprit son manège pour obtenir les informations, Neith prit la décision qu’elle préviendrait Zinaïda de la possibilité que son frère ne se pointe. Elle ne dit rien cependant lorsque Nikolaï revint vers elle, observant de son regard sombre les montures qui se préparaient à la course. Elle nota la monture qu’elle préférait avec Alaric, ils avaient toujours eu leurs préférés. Elle décida qu’elle miserait sur elle et aussi sur une autre qui avait du talent. Neith continuait à se renseigner sur les joueurs et leurs montures. C’était après tout, une passion comme une autre et une dont elle n’avait pas réussi à se détacher après le décès de son mari. Un de ses moments qui la faisait se sentir proche de ce dernier.
    Revenant à Nikolaï qui semblait perdu sur ses potentielles amitiés avec ses dames, Neith eut un sourire sans joie. Sans doute que Nikolaï ne comprenait pas les aspérités des relations féminines de la haute société. Tout ce dont il venait d’être témoin était de l’hypocrisie saupoudrée de politesses. Neith avait toujours du mal lorsque cela ne concernait pas la politique. Les enjeux maternels étaient toujours un calvaire pour elle et l’avaient été lorsqu’elle avait été enceinte de Ruben et jeune maman à l’époque. Cela ne changerait pas plus aujourd’hui que son fils était scolarisé à Beauxbâtons. Elle admirait Zinaïda de se prêter à ce jeu, qu’elle-même avait abandonné à sa mère, Rawiya, bien plus douée à ce jeu qu’elle. Neith était bien plus intéressée par les jeux politiques dont les hommes semblaient vouloir s’emparer. Maintenant que la voie était ouverte aux femmes depuis le récent édite, elle comptait bien en profiter comme la femme ambitieuse qu’elle avait toujours été.
    « Les amis de Zinaïda plus que les miennes. » répondit néanmoins Neith. Son regard resta un instant sur Nikolaï. Pas réellement naïve qu’il essayait encore de grapiller des informations sur Zinaïda. Elle décida de ne pas révéler s’il s’agissait d’un garçon ou d’une fille pour Gabrielle. En fait, elle considérait que ça n’était pas à elle de le faire… aussi délicate et terrible soit la situation de Nikolaï. Quelque part, il lui faisait un peu de peine. Elle comprenait très bien ce qui l’avait poussé à faire ce qu’il avait fait. C’était jeu dans leur société et elle était la mieux placée pour savoir que lorsque Zinaïda était en colère, elle était teigneuse. Elle supposait que les choses finiraient par s’appaiser avec le temps. La consolation de Zinaïda était qu’elle était heureuse avec son D’Adhémar et cela avait été aussi la sienne lorsqu’elle avait appris leurs fiançailles, puis leur mariage. Elles n’étaient déjà à l’époque plus ensemble mais elle devait admettre qu’elle avait eu mal.
    Mais ainsi était la vie et Zinaïda restait une femme précieuse pour Neith peu importait son nom de famille.
    Ramenant la conversation à Auguste qui était, elle ne savait où, sujet bien moins épineux pour Neith en présence de Nikolaï, elle écouta le russe avec intérêt. Un petit rire s’échappa des lèvres de Neith.
    « Je pense que tu ne devrais pas trop t’inquiéter pour ce qui est de la mer. Il a des priorités différentes. » Ce qui était terrible pour Auguste, elle le savait très bien. Mais sans Alaric maintenant, c’était à lui que les charges de l’héritage des Lestrange revenait.
    Si la nostalgie sembla se lire sur le visage de Nikolaï, elle nota aussi cette tristesse. Neith comprenant que les choses ne devaient pas être facile pour l’homme qui venait d’apprendre que sa sœur était enceinte par des inconnues, décida de s’enquérir un peu de son état, bien consciente qu’il pouvait tout à fait répondre en surface. Comme elle s’en douta, il répondit en surface. Elle décida de ne pas insister et à la place répondit, souriante :
    « Mon fils me manque. Il est rentré pour sa deuxième année à Beauxbâtons. » Il n’y a pas de tristesse, ni de nostalgie. C’était juste un fait et aussi une façon peut-être d’aider Nikolaï à sentir qu’il pouvait aborder certains sujets avec elle. Elle avait beau choisir Zinaïda et le ferait toujours, elle pouvait aussi être une oreille attentive parfois et donner quelques conseils, ne souhaitant aucun mal au russe qui faisait ce qu’il pouvait, comme il le pouvait. « Mais je vais bien. Beaucoup de travail, beaucoup de temps libre aussi… » Elle a un rire léger avant de faire un geste de la main pour désigner un peu tout cela, l’hyppodrome, les futurs paris. « Et oui, je viens régulièrement. Alaric m’avait initiée aux jeux. C’est très addictif. » Quand bien même, elle avait beaucoup de retenue. « Si c’est la première fois pour toi, tu dois avoir des questions ? » Elle se pencha sur la rambarde et lui désigna un cheval numéroté du chiffre trois. « C’est Figue. C’est ma monture préférée. Il a beaucoup de puissance, surtout sur la fin. Son cavalier Jean Contésa est une personne vraiment adorable... Je mise sur lui. » Elle reposa son regard sur le blond. « Mais si tu veux miser comme Auguste, je te conseille de miser sur le numéro vingt. » Elle fit un clin d’œil à Nikolaï, charmante et légère. Heureuse également de parler un peu de cela avec un non initié.
    Puis, elle demanda, curieuse : « Tu montes de temps en temps ? Personnellement, je n'ai pas l'occasion de le faire souvent, mais j'aime bien quand j'en ai la possibilité. » Depuis son veuvage, elle avait moins la possibilité, il était vrai. Même si les Lestrange l'accueillaient toujours avec chaleur, elle préférait éviter de passer du temps dans leurs domaines et leurs étables. Simple politesse.
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    « Les amis de Zinaïda plus que les miennes. » J’hausse les épaules et lui adresse un sourire en guise de réponse. Les filles sont tout de même compliquées non ?  N’importe quel sorcier qui aurait été là à observer la scène aurait juré que l’égyptienne et ses filles étaient amies. Il n’en était en fait rien. Elle fendait l’amitié avec elles. Tout était une question d’apparence. Un peu comme entre Auguste et moi en fait.  Cette pensée me fît rire intérieurement. Je ne pu m’empêcher de le chercher du regard. Où était-il ? J’étais impatient de le retrouver. Il m’avait tellement manqué la nuit dernière. Ce matin, quand je m’étais levé, j’avais pensé à lui et l’idée de le retrouver ici avait fait battre très fort mon cœur. J’avais attendu avec impatience l’heure de notre rendez-vous.  Il était l’heure et il n’était pas là. Du moins, il était bien ici, à la pommeraie mais il n’était pas là avec Neith et moi.  Cela ne nous empêchait cependant pas de parler de lui.  Neith était curieuse de savoir comment mon « meilleur ami » m’avait trainé par ici. La conversation avait vite dérivé sur mes craintes de la voir repartir, lui qui était si sensible à l’appel de la mer. « Je pense que tu ne devrais pas trop t’inquiéter pour ce qui est de la mer. Il a des priorités différentes. »  A une époque, j’avais été sa priorité. Ce jour où il était venu m’annoncer qu’il partait et qu’il m’avait demandé de faire annuler mon mariage si je voulais qu’il reste. Je lui avait promis de tout faire pour le faire annuler et il était resté. Il était resté pour moi.  Je l’avais déçu, je le savais. Je l’avais déçu en allant pas jusqu’assumer notre amour.  Aujourd’hui, avec la mort d’Alaric, il était l’héritier de sa famille et comme moi, le poids du mariage et de l’honneur de la famille pesait sur ses épaules. D’une certaine façon,  j’en étais heureux. Il pouvait ainsi mieux comprendre le poids qui pesait sur mes épaules. D’une autre j’en étais très malheureux car à présent nos paternels convoitaient le même objectif : que leur fils héritier convoite le cœur de la princesse.  Sa priorité, c’était elle. Du moins, c’est comme ça que je compris la phrase de Neith même si ce n’était sans doute pas ce qu’elle avait voulu dire. Et ce n’était surement pas la priorité de mon amant. "Comme conquérrrrirrrr le cœurrrr d’une prrrrincesse et devenir prrrrince consort." dis-je en soupirant.  Ce soupire traduisait ma jalousie. Espérons qu’il ne la trahissait pas. "Je suis fatigué de cette histoire de prrrrrincesse à convoiter. Tu sais que mon pèrrrre aussi veux que je la courrrtise. Cela est énerrrrrvant d’être en compétition contre son meilleurrrrr ami".  Je lâchais un nouveau soupir.  "J’ai l’avantage de venirrrr d’une famille rrrrroyale. Il a l’avantage de venirrrr d’une haute famille frrrrrançaise. Qui l’emporrrrtera ?  Faîtes vos jeux" dis-je en laissant échapper un petit rire et en désignant l’assemblée de la pommeraie. Lui et moi, nous ne valions donc pas mieux que ces cheveux sur lesquels on allait parier aujourd’hui. Nous étions en course, en compétition, et on pouvait être sûrs que les paris allaient bon train sur qui gagnerait le cœur de la future reine.  

    Neith expliqua que son fils, en deuxième année à Beauxbâtons lui manquait. Je lui adressais un sourire compatissant. En voyant comment Zina était avec Gabrielle, je pouvais imaginer  à quel point la séparation devait être dure pour une mère. Zina avait encore le temps, avant l’entrée de Gabrielle à l’Académie mais cela serait sans aucune doute une épreuve pour elle.  Sourire aux lèvres, je tentais de rassurer la mère de famille "Je suis sûrrrrr qu’il prrooofite à Beauxbâtons !" Moi j’en avais bien profité, avec Auguste.  J’étais souvent nostalgique de cette époque. Surtout la dernière année où nous partagions un dortoir rien que tous les deux et pouvions nous aimer librement une fois la porte refermée. "Il ne rrrrentre jamais le week-end ?!" demandais-je ?

    La conversation se focalisa ensuite sur l’événement du jour. « Si c’est la première fois pour toi, tu dois avoir des questions ?   me dit-elle plein d’entrain avant de me présenter un cheval portant le numéro trois.  Un numéro qui me renvoya au manège à trois dans lequel on se trouvait avec Auguste et la princesse. « C’est Figue. C’est ma monture préférée. Il a beaucoup de puissance, surtout sur la fin. Son cavalier Jean Contésa est une personne vraiment adorable... Je mise sur lui. Mais si tu veux miser comme Auguste, je te conseille de miser sur le numéro vingt. »  Le vingt !  Voilà de quoi me faire sourire. C’était notre nombre avec Auguste.  Le 20 avril c’était le jour où l’on s’était embrassés (et bien plus encore) pour la première fois sous cette douche à Beauxbâtons à 20H00 et quelques minutes.  Le 20 juin, c’était le jour où on s’était dit « je t’aime » pour la première fois et on avait décidé qu’on était un couple. C’était ce numéro sur lequel il choisissait de parier ? Ce n’était pas un hasard. Cela n’avait rien à voir avec le cheval. J’en étais sûr. Mon cœur battait plus fort encore. Il n’était pas là et j’avais furieusement envie de l’embrasser pour le remercier pour cette preuve d’amour. "Et comment il s’appelle le vingt ? Et où il est ?  Je ne le vois pas !" J’étais curieux de voir à quoi ressemblait son cheval, notre cheval.

    : « Tu montes de temps en temps ? Personnellement, je n'ai pas l'occasion de le faire souvent, mais j'aime bien quand j'en ai la possibilité. »  ajouta la veuve.  Je fermais les yeux, me remémorant ma première fois. C’était avec Auguste. C’est lui qui m’avait appris à monter. Je me souvenais aussi de moments intimes dans l’écurie.  Ces souvenirs me réchauffaient le cœur.  "Parrrrfois avec Auguste? C’est lui qui m’a initié !  Je suis loin d’avoirrrr son niveau". Auguste, il m’avait initié à l’équitation certes. Il m’avait surtout initié à l’amour.

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    (#) Re: Faîtes vos jeux

    missive rédigée par Neith Shafiq le
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    TW : aucun pour l'instant - @Nikolaï Romanov
    Si Neith ne connaissait pas tous les tenants et aboutissants de la relation d’Auguste et Nikolai, elle les savait suffisamment proches pour savoir que les responsabilités d’Auguste en tant qu’héritier actuel des Lestrange depuis le décès de son frère, avaient eu des conséquences sur leur relation à tous les deux. La disparition de son mari avait visiblement enchaîné des conséquences pour tous et chacun. Parfois, Neith s’en rendait compte avec une sorte de tristesse nostalgique. Sa présence manquait et pas qu’à elle. Son absence occasionnait également des procédés de pouvoir visiblement maritaux. Neith était bien au courant du fait que la princesse Séléné était courtisée par les deux hommes. Elle se demandait néanmoins si cela n’aurait pas raison de leur relation. Elle imaginait cependant mal Crépus accepter que son fils ainé abandonne le nom des Lestrange pour devenir prince consort… Cela équivaudrait à passer l’héritage direct au dernier de ses fils, Aurélius que Neith appréciait beaucoup. Ou sinon de laisser la voie libre à Ruben, qui était après tout le seul héritier, ce qu’elle souhaitait également. Mais Auguste était Auguste et elle se disait que si les Lestrange auraient un argument de taille de cette union si Auguste parvenait à l’avoir, elle ne doutait pas qu’il devait y trouver son compte. Et si c’était Nikolaï qui devenait prince consort… Sans doute que les Romanov auraient là un avantage considérable sur le trône qu’ils avaient perdus suite à la révolution russe.
    Écoutant Nikolaï, Neith lui adressa un sourire compatissant. Si très souvent, elle aurait aimé être un homme pour être plus puissante qu’elle ne l’était déjà, parce que sans aucune commune mesure elle aurait un pouvoir bien différent, elle n’enviait en revanche pas certaines positions de ces derniers. Celle-ci en faisait partie. La compétition à la princesse devait être épuisante ce que traduisait très bien Nikolaï. Un rire s’échappa ses lèvres de Neith à la dernière phrase du russe.
    « Je comprends. Il n’est jamais agréable d’être en compétition avec ses amis sur des sujets aussi sérieux. Mais je ne doute pas que cela transformera votre relation peu importe l’issue. » Que ce soit en positif ou négatif. Neith ne pouvait pas dire à Nikolaï qu’elle misait sur lui. Objectivement, elle était plus persuadée que les Lestrange avaient plus à apporter aux De Valoys que les Romanov qui avaient tout perdu, étaient dans le déclin et surtout aussi maudit que pouvaient l’être les De Valoys. Mais, le sang royal appelait également le sang royal. Bien sûr, elle soutiendrait toujours Auguste puisqu’il était sa famille, mais elle lui souhaitait une issue qui lui conviendrait à lui et qui n’était peut-être pas celle de la main de Séléné. Elle souhaitait également cela à Nikolaï quand bien même y avait-il des mauvais moments à passer. « Ne perd pas de vue l’optimisme, Nikolaï. » reprit-elle néanmoins, encourageante.
    Dérivant un peu le sujet pour parler d’autre chose, elle adorba le sujet de Ruben et Beauxbâtons. « Une fois par mois seulement. Pour une mère comme moi, c’est bien trop peu. » rit-elle, se voulant légère. Surtout lorsque son enfant avait été son ancre depuis le décès d’Alaric. Ils avaient passé ensemble ces étapes importantes et leur relation ne s’en était que renforcée. Ruben était son tout et elle était capable de tout pour lui. Mais il fallait le laisser grandir et elle, elle devait trouver d’autres activités.
    Les paris sportifs en étaient une qui avait le mérite de la divertir autant que de la rapprocher de son mari défunt. En voyant l’intérêt de Nikolaï, elle fut satisfaite de le dérider de ces problèmes de princesse et surtout de dériver du sujet de Zinaïda et sa grossesse.
    « Étoile. Je crois que… Ah, il est là ! » s’exclama Neith en cherchant le cheval qui était beaucoup plus loin et la trouvant rapidement selon les box.
    Puis, elle s’autorisa à poser une question au russe. Elle remarque un air serein et léger sur le visage de ce dernier comme s’il se remémorait des moments agréables. Un sourire se dessine sur les lèvres de Neith. Elle n’est nullement étonnée d’entendre encore le prénom d’Auguste. Elle, elle monté que tardivement dans sa vie, n’ayant jamais eu trop d’attrait à cela avant, sans doute par esprit de contradiction et préférant largement les tapis volants d’Égypte. Il avait cependant fallu céder à l’envie de plaire aux Lestrange. Elle avait fini par apprécier avec le temps.
    « Tu peux miser sur le vingt si tu veux. Il y a un panier magique qui passe et qui enregistre les gains. » Elle, elle comptait toujours miser sur son cheval préféré. « Ca te dit après la course d’aller dire bonjour aux chevaux et cavaliers ? Sauf si tu as quelque chose de prévu avec Auguste. » Ce qui n’était pas dramatique. Elle, elle irait.
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    (#) Re: Faîtes vos jeux

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