(f) Sophie Teyssier - cracmolle déshéritée
Emile TeyssierATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Rythme de jeu : Papillon
Warning : famille toxique, maltraitance d'enfant, discrimination, sexualité, alcool
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Bézants : 1657
Multicomptes : Non, aucun.
Âge perso : 42
Nature du sang : Sang-mêlé
Etat Civil : Romantique au coeur qui sonne creux
Occupation : Couturier, habilleur
Joueur
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Personnage
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Succès
(#) (f) Sophie Teyssier - cracmolle déshéritée
missive rédigée par Emile Teyssier leNom
Teyssier, famille de tisserands occitans depuis 1688. L'Atelier, fondé dans la Cité sorcière de Carcassonne par Germain, moldu et premier de la lignée Teyssier, s'est longtemps vanté de mêler artisanat sorcier et moldu en créant des pièces runiques avant que l'Affaire Alphonse, menaçant le secret magique, ne les pousse à rompre toutes amitiés et complaisances moldues. La famille, au fil des décennies, s'est inscrite dans la bourgeoisie occitane, habillant la noblesse sorcière du Sud-Ouest. Pour Sophie, naître dans cette Maison fut une malédiction.Prénom
Sophie, du grec sophía, la sagesse ; deuxième prénom au choix. Elle peut, au cours de sa vie, s'être fait connaître sous d'autres noms.Naissance
Grossesse imprévue, au plus grand désespoir de la mère, qui se contentait bien de ses deux garçons. Sophie naît le 18 mars 1895, à Carcassonne. Elle a dix ans d'écart avec Emile, douze avec André.Parents
Père, Louis Teyssier, homme froid et stricte, directeur de la Maison Teyssier, fils unique de la famille. Spécialiste des runes, il avait un désintérêt profond pour la création et a rapidement délégué les missions de l'Atelier à ses fils. Il tient en horreur les moldus, qu'il injure volontiers. Sophie, à ses yeux, n'est qu'un échec. Il aura tenté, pourtant, par milles techniques retorses, de provoquer en sa fille sa magie. Ses fils, s'ils s'autorisaient de la tendresse et de la gentillesse pour leur jeune soeur, se voyaient punis en retour. Prendre la décision de la faire disparaître, lorsqu'ils ne reçoivent aucun courrier au 1er juillet de ses 11 ans, lui est d'une facilité déconcertante.Maman, Joséphine née Castel, assistante principale de la Maison Teyssier. Dernière de la famille Castel, grands bourgeois et spécialistes des enchantements, elle avait toujours baigné dans un certain confort et prenait plaisir à s'entourer du beau monde. Elle n'avait que très peu d'affection pour ses enfants, préférant rapidement les délaisser à leur nourrice - il ne fut que trop facile pour elle d'oublier Sophie, quand vint l'heure de la faire disparaître. Arrivée si tard, elle n'était que moins souhaitée. Elle n'aura, toutefois, jamais participé activement aux tentatives du patriarche pour débloquer la magie de Sophie.
Sophie a deux frères aînés : André et Emile. Ce dernier claque la porte de la demeure familiale lorsqu'elle s'en fait chasser, et jure de la retrouver.
Nature du sang
Bourgeois coincés entre la petite et la haute société, le seul écueil social que les Teyssier ne sauront passer sera celui du sang : maudits semblent-ils à toujours s’acoquiner de moldus ou autres sang-mêlés.Situation matrimoniale
Libre, sur tous les aspects.Occupation
Difficile de prédire ce que fait Sophie de sa vie, tant elle a mal commencé. Revendue sur le port de Marseille à ses 11 ans, où s'est retrouvée la jeune fille ? Qu'a-t-elle fait de ces dernières années ? Est-elle au plus bas ? A-t-elle pris une revanche sur son passé ? Seul impératif : Sophie peut difficilement évoluer dans un milieu artistique ou créatif sorcier sur Paris, puisqu'Emile serait trop facilement tombé sur elle. Il faut qu'ils aient été, au moins jusqu'à la période de jeu actuelle, dans des cercles aux antipodes.ENFANCE
Sophie naît dix ans après le plus jeune frère Teyssier, à la surprise de tous. Ses premières années sont, sommes toutes, assez communes. Ses frères l'adorent, Emile toujours plus heureux de pouponner sa princesse. Ce n'est qu'à six, sept ans passés que la Maisonnée s'inquiète. Contrairement à sa fratrie, dont les pouvoirs s'étaient révélés autour de ces années-là, Sophie ne semble pas faire signe de magie. Les parents prennent l'habitude de la retirer régulièrement de la société, la disant malade, pour ne pas avoir à expliquer les quelques reliques des tentatives du père. C'est qu'une cracmolle, dans leur rang, allait faire ressortir des mémoires les troubles du début du siècle ; il fallait, vite, la casser, la briser, pour qu'elle soit réparée. Pour que son sang se révèle, magique, comme tout digne Teyssier. À ses onze ans, toujours sans nouvelle de Beauxbâtons, on l'avait fait disparaître - c'était le terme, chez les bourgeois de chez eux, pour ces filles vendues aux meilleurs preneurs. André, l'aîné, avait simplement détourné les yeux, le soir où Père avait annoncé qu'elle ne serait plus des leurs. Emile, lui, avait claqué la porte. Sophie est sa plus grande quête.
MARSEILLE, 1906
Une des pistes pour retrouver Sophie qui aura très vite été remontée, sans pour autant encore réussir à la dérouler. C'est que la mafia qui s'est occupée de son trafic est très secrète - serait-ce les Savelli à l'oeuvre derrière son rachat ? La jeune fille, en tout cas, a été revendue sur le port de Marseille. Pour quoi ? Vers où ? À qui ? Sous quelles conditions ? Emile oeuvre actuellement (en jeu RP) à démêler cette première mésaventure de Sophie. Ses suites pourront être co-réfléchies avec le.a joueur.euse !
COMPIÈGNES, 1919
Comment s'est-elle retrouvée, en 1919, à battre le pavé du couvent de Compiègnes ? Emile est porté sur cette trace en tombant sur une photographie de la jeune femme chez Léopold de Valoys, duc et Frère du Roi. Il y a croisé Sophie, au milieu d'autres femmes qui avaient obtenu l'asile pendant la guerre, hébergées grâce à la charité des sœurs et des donateurs. Y était-elle depuis longtemps ? La mère supérieure du couvent n'a pas su remonter sa trace ; Sophie a-t-elle fait effacer son dossier ? Son nom était-il autre dans les archives ? Elle se souvient uniquement d'une femme fatiguée par la vie, d'une gentillesse pourtant inébranlable, travaillant durement pour réunir des orphelins de guerre avec des familles charitables. Il faudra peut-être toquer à la porte d'Elric d'Adhémar, qui se mêle à de nombreuses oeuvres associatives, pour qu'Emile trouve plus de traces de Sophie au sein de charités. Est-ce en vain ? Sophie a-t-elle vraiment mis les pieds dans ce couvent ? A-t-elle été aidée à d'autres reprises ?
ET MAINTENANT ?
Déjà tant de trous à remplir, mais c'est que la France vit en 1927, et les traces pour retrouver Sophie sont minimes. Qu'est devenue la jeune femme ?
Sophie naît dix ans après le plus jeune frère Teyssier, à la surprise de tous. Ses premières années sont, sommes toutes, assez communes. Ses frères l'adorent, Emile toujours plus heureux de pouponner sa princesse. Ce n'est qu'à six, sept ans passés que la Maisonnée s'inquiète. Contrairement à sa fratrie, dont les pouvoirs s'étaient révélés autour de ces années-là, Sophie ne semble pas faire signe de magie. Les parents prennent l'habitude de la retirer régulièrement de la société, la disant malade, pour ne pas avoir à expliquer les quelques reliques des tentatives du père. C'est qu'une cracmolle, dans leur rang, allait faire ressortir des mémoires les troubles du début du siècle ; il fallait, vite, la casser, la briser, pour qu'elle soit réparée. Pour que son sang se révèle, magique, comme tout digne Teyssier. À ses onze ans, toujours sans nouvelle de Beauxbâtons, on l'avait fait disparaître - c'était le terme, chez les bourgeois de chez eux, pour ces filles vendues aux meilleurs preneurs. André, l'aîné, avait simplement détourné les yeux, le soir où Père avait annoncé qu'elle ne serait plus des leurs. Emile, lui, avait claqué la porte. Sophie est sa plus grande quête.
MARSEILLE, 1906
Une des pistes pour retrouver Sophie qui aura très vite été remontée, sans pour autant encore réussir à la dérouler. C'est que la mafia qui s'est occupée de son trafic est très secrète - serait-ce les Savelli à l'oeuvre derrière son rachat ? La jeune fille, en tout cas, a été revendue sur le port de Marseille. Pour quoi ? Vers où ? À qui ? Sous quelles conditions ? Emile oeuvre actuellement (en jeu RP) à démêler cette première mésaventure de Sophie. Ses suites pourront être co-réfléchies avec le.a joueur.euse !
COMPIÈGNES, 1919
Comment s'est-elle retrouvée, en 1919, à battre le pavé du couvent de Compiègnes ? Emile est porté sur cette trace en tombant sur une photographie de la jeune femme chez Léopold de Valoys, duc et Frère du Roi. Il y a croisé Sophie, au milieu d'autres femmes qui avaient obtenu l'asile pendant la guerre, hébergées grâce à la charité des sœurs et des donateurs. Y était-elle depuis longtemps ? La mère supérieure du couvent n'a pas su remonter sa trace ; Sophie a-t-elle fait effacer son dossier ? Son nom était-il autre dans les archives ? Elle se souvient uniquement d'une femme fatiguée par la vie, d'une gentillesse pourtant inébranlable, travaillant durement pour réunir des orphelins de guerre avec des familles charitables. Il faudra peut-être toquer à la porte d'Elric d'Adhémar, qui se mêle à de nombreuses oeuvres associatives, pour qu'Emile trouve plus de traces de Sophie au sein de charités. Est-ce en vain ? Sophie a-t-elle vraiment mis les pieds dans ce couvent ? A-t-elle été aidée à d'autres reprises ?
ET MAINTENANT ?
Déjà tant de trous à remplir, mais c'est que la France vit en 1927, et les traces pour retrouver Sophie sont minimes. Qu'est devenue la jeune femme ?
@Emile Teyssier
Liens découlant d'Emile
Sur la demande d'Emile, qui a longuement travaillé pour, Galahad Anderson, homme de mains des Savelli, garde un oeil sur une potentielle réapparition de la jeune Sophie. Ils s'imaginent qu'elle a circulé sur leur réseau de trafic, enfant ; peut-être cherche-t-elle à s'en venger ? Peut-être y est-elle toujours active, a-t-elle réussi à se faire une place parmi la pègre ? Ou, sait-elle qu'on la traque, et s'assure-t-elle d'effacer toutes les traces qui peuvent mener Galahad (et donc Emile) jusqu'à elle ? Un jeu de chat et de la souris peut s'engager avec l'employé des Savelli.
Sophie est un personnage essentiel à l'histoire d'Emile, aussi je ne peux que frémir de bonheur à l'idée de te savoir penser la jouer
Concrètement, de très nombreuses choses sont à créer et inventer avec ce personnage, puisqu'il n'y a finalement que son enfance, jusqu'à ses 11 ans, qui est déterminée. Cela inclut nécessairement son âge, son sang, son prénom, mentionné à de nombreuses reprises en jeu. Comme dit plus haut, Sophie peut avoir au cours de sa vie endossé d'autres identités - logique, étant donné qu'elle est techniquement déclarée morte, et revendue.
En prime, jouer une cracmolle, avec des liens dans le monde sorcier, dans le contexte politique actuel peut être très marrant. Surtout que Sophie peut faire ce que tu souhaites de sa vie - on s'amusera, ensemble, à imaginer les pistes qu'Emile peut dérouler pour arriver (ou non) à retrouver sa petite soeur. Est-elle très impliquée dans le monde sorcier ? Va-t-elle faire exploser la demeure royale - oui, encore - ou s'acoquine-t-elle du fils de Léopold de Valoys, lui-même cracmol évoluant entre les deux mondes ? Cherche-t-elle à démonter la mafia sorcière ? Tant de possibilités, et je suis ouverte à tout, vraiment Sophie étant une partie active du jeu d'Emile, ce scénario peut être amené à évoluer et à gagner toujours plus de liens.
Vu le personnage et les perspectives de création, je préférerai évidemment un.e joueur.euse adepte de co-création, friand.e de discussions et de plans machiavéliques. L'idée n'étant pas de te bloquer des envies, mais bien de les rendre d'autant plus folles et surtout, cohérentes sur le long-terme. Pas d'impératifs de présence, seulement la gentillesse de prévenir en cas de disparition ou d'absence
J'ai très (trèèèèèèès) très hâte de la voir en jeu