à ton retour mon frère | Piotr
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(#) à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leA ton retour mon frère
ft Piotr Medvedev
5 Novembre 1927 | Thème | Antonovitch Piotr arrive. Juste trois mots, écrit en cyrillique, sur une lettre interceptée. Antonovitch Piotr arrive. comme une promesse et une devise, un possible et un présent. Antonovitch Piotr arrive. Et bien sur, à lui d'aller le chercher. Ou non. c'était juste une information, pas même un ordre. Antonovitch Piotr arrive. C'était la plume du Parti. Le Joker te rejoint en France. Nous ne savons pas pourquoi. C'était la seconde lettre, de la plume impeccable du carreau, en latin cette fois. Seul le coeur parlait également la langue des anciens. Antonovitch Piotr arrive. Et puis quoi encore ? Que devait-il faire de cette horreur, de cette information sordide ? Antonovitch Piotr arrive. Alors Alekseï avait rangé ses affaires, ouvert un lit de fortune dans son appartement parisien trop grand. Pour quelque nuits, pas plus. Hors de question que le Joker croise la moindre chose de sa nouvelle vie.
Antonovitch Piotr arrive.
Les lettres brulées, dans la cheminée qui faisait suffoquer. Les papiers rangés, sous clefs, sous sortilège même. Son frère vivrait chez lui mais par tous les dieux, jamais plus il ne lui ferait confiance. La cicatrice est toujours vive sous la chemise et le costume, qu'importe qu'elle fut attaquée par une autre, par la cruauté de nouvelles, offertes par les forêts du Gévaudan. La pleine lune avait beau avoir eu lieu si peu de temps plus tôt, il n'avait pas guérit aussi vite. Il souffrait encore. Et il détestait ça.
Antonovitch Piotr arrive.
Par Merlin que pouvait-il bien faire de cette information. L'heure et l'adresse, offerte par un agent efficace. Il avait pris le train. Comme un moldu, comme un homme sans magie. Le Parti l'envoyait-il ? Venait-il avec de nouvelles informations ? Les lettres d'Alekseï trouvaient réponses mais aucune n'avaient la chaleur des étreintes, le bonheur d'un sourire et d'une vodka pure faite maison, bien au delà de la soupe que buvait le France.
Antonovitch Piotr arrive.
Et Alekseï était là, dans son manteau impeccable d'ambassadeur, son chapeau visé sur la tête, à attendre sur le quai de la gare, que son frère descende. Le panache de fumée et le train ne se firent pas attendre, de ce rouge si caractéristique des belles machines à vapeur. Cabine 12. Porte B. Il ne bougeait pas, se tenait au bon endroit, droit comme le I de l'attente. Son visage n'exprimait rien. Voilà bien longtemps que son visage n'exprimait plus rien. Et alors que la cabine vomissait tant ses refugiés que ses passagers, la main énorme du slave se leva, attirant les yeux bleus. Le visage n'avait pas changé. Bien sur qu'il n'avait pas changé. Qu'était neuf mois face à l'infinité d'une vie.
Antonovitch . tonne-t-il, d'une voix de stentor.
Hors de questions qu'il ne le voit pas. De toute manière, qui aurait pu louper l'imposante stature du bolchevik ?
Antonovitch Piotr arrive.
Les lettres brulées, dans la cheminée qui faisait suffoquer. Les papiers rangés, sous clefs, sous sortilège même. Son frère vivrait chez lui mais par tous les dieux, jamais plus il ne lui ferait confiance. La cicatrice est toujours vive sous la chemise et le costume, qu'importe qu'elle fut attaquée par une autre, par la cruauté de nouvelles, offertes par les forêts du Gévaudan. La pleine lune avait beau avoir eu lieu si peu de temps plus tôt, il n'avait pas guérit aussi vite. Il souffrait encore. Et il détestait ça.
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Par Merlin que pouvait-il bien faire de cette information. L'heure et l'adresse, offerte par un agent efficace. Il avait pris le train. Comme un moldu, comme un homme sans magie. Le Parti l'envoyait-il ? Venait-il avec de nouvelles informations ? Les lettres d'Alekseï trouvaient réponses mais aucune n'avaient la chaleur des étreintes, le bonheur d'un sourire et d'une vodka pure faite maison, bien au delà de la soupe que buvait le France.
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Et Alekseï était là, dans son manteau impeccable d'ambassadeur, son chapeau visé sur la tête, à attendre sur le quai de la gare, que son frère descende. Le panache de fumée et le train ne se firent pas attendre, de ce rouge si caractéristique des belles machines à vapeur. Cabine 12. Porte B. Il ne bougeait pas, se tenait au bon endroit, droit comme le I de l'attente. Son visage n'exprimait rien. Voilà bien longtemps que son visage n'exprimait plus rien. Et alors que la cabine vomissait tant ses refugiés que ses passagers, la main énorme du slave se leva, attirant les yeux bleus. Le visage n'avait pas changé. Bien sur qu'il n'avait pas changé. Qu'était neuf mois face à l'infinité d'une vie.
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Piotr Medvedev lePiotr serait incapable de dire depuis combien de temps les paysages défilent devant ses yeux vides. L'attente l'a plongé dans un état presque méditatif, avachi contre la grande fenêtre de sa cabine. Sa respiration est lente. Il en oublierait presque la douleur latente de la dernière pleine Lune. Une pesanteur vient pourtant le lui rappeler dans chacun de ses muscles. Ses poignets ont été soigneusement dissimulés par des gants en cuir qui remontent sous sa chemise, la sûreté au détriment du confort. Il serait fâcheux que des moldus tombent sur les lacérations que le Loup a laissées en tentant de s'arracher aux chaînes qui l'entravaient dans sa chambre d'hôtel.
« Mesdames et Messieurs, dans quelques instants, le train Nord-Express n°231 534 en provenance de Varsovie et à destination de Paris entrera en gare. Terminus. La CWL vous remercie d’avoir voyagé avec elle et espère vous revoir prochainement dans ses trains. Avant de quitter votre wagon, assurez-vous de n’avoir rien oublié à bord. A la descente, prenez garde à l’écart entre le marche-pied et la bordure du quai. »
Battement de cils. Piotr sort brusquement de sa rêverie, s’arrache à sa prostration pour passer une main lasse sur son visage. Sous ses doigts, la barbe est désagréablement fournie. Il grimace. Le voyage a été long ; il lui faudra se raser avant d’aller côtoyer la bonne société. Se raser et se coiffer, sans doute. Ses boucles brunes restent rarement disciplinées par elles-mêmes, et la durée interminable de la traversée d'Europe ne l'a pas motivé à entretenir ses cheveux. Nul doute qu'Alekseï trouvera quelque chose à y redire.
La pensée lui arrache une grimace alors qu'il se redresse péniblement de son siège. Le roulement du train, dehors, ralentit progressivement, et c'est sans grande émotion que Piotr s'autorise une seconde pour accueillir le paysage urbain qui s'offre à lui par delà les voies ferrées. Paris. Une pointe d'appréhension lutte contre un enthousiasme qu'il peine à réfréner. D'un côté, une mission d'une rare dangerosité. Personne de son côté. Un monde qu'on ne lui a pas appris à maîtriser. De l'autre...
De l'autre, la Liberté. Il n'est personne ici. Le Cœur ne l'a pas - encore - suivi et ceux qui le connaissent assez pour se méfier de lui sont bien peu nombreux dans la ville Lumière. Pour la première fois depuis des années - des décennies ? - Piotr peut respirer sans sentir les regards de sa meute peser sur son dos, leurs souffles sur sa nuque. Un sourire menace l'orée de ses lèvres alors qu'il s'empare de son sac à dos, qu'il retient tout juste.
Il doit s'en souvenir : l'heure n'est pas à la réjouissance. Et s'il s'est débarrassé de l'attention de ses congénères quelques temps, Piotr n'est pas assez naïf pour penser que le Trèfle n'a pas reçu nouvelle de son grand départ. Le plus probable est qu'une missive ait été envoyée au bêta de la meute à peine les billets achetés. "Le Joker agit de nouveau en solitaire", "on ignore ses motivations", "le loup entre dans Paris, surveille ta bergerie". Et Alekseï, dans son infatigable dévotion envers leur chef bien-aimé, aurait aussitôt pris les dispositions nécessaires pour épier celui qu'il appelle frère tout en aiguisant une lame en son nom pour l’échafaud.
Avec un peu de chance, il t'ignorera comme il t'a ignoré jusqu'à présent. Improbable. Peut-être qu'il ne viendra pas te chercher, peut-être qu'il te laissera sans surveillance. Impossible.
Un second soupir échappe à sa bouche contrariée. Le soviet passe ses doigts dans ses cheveux, espérant vainement parvenir à esquiver une remarque désagréable sur sa présentation, puis époussette ses vêtements et lisse son manteau sur ses épaules. La gare prend forme autour du train, dont les freins émettent un son strident qui sature ses oreilles. Une douleur lancinante se répand de ses tympans à son crâne, et il ne peut s'empêcher de secouer la tête dans l'espoir de détrôner la sensation. Le réflexe lupin l'agace.
Frustré, il ouvre sa cabine d'un geste sec qui manque d'en briser la poignée. Calme-toi. Un souffle bouillonnant élargit ses narines tandis qu'il avance vers le marche-pied, mâchoire serrée et, déjà, une pointe de sueur glissant contre sa nuque. Une file impatiente se colmate dans le couloir menant à la sortie, augmentant coup sur coup la température et l'humidité de l'espace clos. La chaussure droite de Piotr s'abat sur le sol en crescendo.
Enfin, au dehors, le sifflement caractéristique du contrôleur. La portière est ouverte brusquement et, avec elle, le flot de passagers se déverse en une vague maladroite sur le quai de la gare de l'Est. Piotr laisse les voyageurs les plus pressés se précipiter à l'extérieur, puis glisse un premier pied sur la marche en métal. C'est là, immédiatement, qu'il le voit. Droit comme un I, taillé comme un immeuble, ses cheveux blonds et son manteau sur-mesure le font ressortir de la foule à la manière d'une lampe à huile en pleine nuit.
« Antonovitch.
- Alekseï. »
La familiarité est volontaire. Irrespectueuse, peut-être. Piotr profite des quelques instants de supériorité physique que lui offre le train pour adresser un sourire faussement débonnaire à son camarade. Trop vite, la quinzaine de centimètres qui les sépare se fait sentir, et le regard glacé du soviet est contraint de se lever pour aller à la rencontre de celui qu’il devrait appeler frère.
« Il ne fallait pas te déplacer, camarade. »
Vraiment pas. Il se serait fait un plaisir de dormir à l’hôtel, dans une auberge, sous un pont même, plutôt que de devoir subir la présence continue du Trèfle à ses côtés. Car il ne s’y trompe pas : si Alekseï est venu le trouver là, c’est pour l’accompagner quelque part. Chez lui, sans doute. Fais chier. La meute ne le laissera-t-elle donc jamais tranquille ? Lui accordera-t-on un jour la chance de respirer sans subir leurs manigances ?
« Je t'aurais manqué ? »
La provocation est délibérée. Peu réfléchie, pour Piotr qui maîtrise si souvent la moindre de ses paroles. C'est plus fort que lui : une frustration furieuse bouillonne dans ses entrailles. Une goutte de Liberté et le clébard enchaîné qu'il est se trouve assoiffé de nouveau, rue contre les entraves qu'on lui impose, voudrait mordre la main qui prétend le nourrir. Déjà dans son regard germe cette colère, cette rage dont le brasier ne tolère plus de s'éteindre.
Un rire sardonique lui échappe. Il faut changer le sujet. Il veut changer le sujet. Son regard se perd sur le toit de fer forgé qui s'étend au dessus de leurs têtes jusqu'aux alcôves de pierre blanche. Paris, Gare de l'Est. Il y est. Il ne doit pas oublier qu'il y est. Ses yeux retrouvent le chemin de ceux d'Alekseï.
« Merci d'être venu me chercher, je présume. Paraît-il qu'il est aisé de s'égarer dans cette ville. »
La poésie ne connaît pas les chiens.
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leA ton retour mon frère
ft Piotr Medvedev
5 Novembre 1927 | Thème | Entre son prénom prononcé de la bonne manière, par une voix aussi familière, ne peut que mettre du baume au coeur de l'agent communiste. Quelque secondes, à peine, avant qu'il ne se souvienne que son frère ne l'est aujourd'hui qu'à son étrange manière. Piotr fut un compagnon de route, l'un des rares hommes en lequel il pensait pouvoir mettre toute sa confiance. La cicatrice de l'entrainement trop brutale qu'il lui avait infligé revenait, trop souvent, comme un phare dans la nuit, comme la preuve qu'ils avaient dépassé une ligne qu'Alekseï ne pensait les voir franchir un jour. L'esprit du Joker était gangrainé par un poison sordide que même le Coeur n'arriverait jamais à soigner.
Et Alekseï, malgré tout, avait de la pitié pour son frère. Une pitié dont il ne parlerait jamais. Piotr était plus russe encore que lui et ils avaient, dans leur ADN, la même fierté patriotique mal ficelée. On disait des Russes qu'ils étaient susceptibles. Eux, loups parmi les agneaux, l'étaient plus encore.
Le sourire ne lui plait pas. Dans leur monde, Piotr a le sourire le plus facile, le plus faux également. Et, quand, enfin, il descend du marche pied -ridicule - Alekseï ne tente même pas de le juger de sa haute. Il ne le toise pas, n'en a pas besoin. En l'absence du Coeur, comme toujours, il devient le penseur, le donneur d'ordre. Et le Coeur n'est pas là. Le coeur ne sera, AlekseÏ l'espère, jamais en France. Car ce ne saurait être pour des raisons stupides.
Je n'aurai pas jusqu'à te mentir Piotr. La question de qu'est-ce que tu fais ici serait plus légitime. Mais nous aurons tout le temps d'en discuter durant la soirée. Je t'invite. Je doute que le Coeur t'es fourni de quoi te loger ou te nourrir.
Rhétorique, toujours. Le Coeur lui aurait dit s'il avait envoyé, de lui-même, le Joker sur les terres françaises. Alekseï était inquiet de sa présence, des dégâts qu'il pouvait commettre. Dans le chaos, Pior était un excellent élément. La morsure avait changé, définitivement, son frère d'arme. Lui se roulait dans le sang.
Paris est immense. Et surtout sur peuplé. Si ton loup souffre du bruit, il y a bien des parcs ou se reposer. Et Elric, qui a une demeure non loin.
Aucune chaleur dans sa voix. De toute manière, y en a-t-il jamais eu ? Alekseï est connu pour être aussi froid que les terres de sa mère patrie. Presque autant que son mentor, dont il a pris toutes les habitudes. L'âge le rapproche du comportement du coeur. Il sait pourtant parfaitement qu'il ne sera jamais aussi doué que lui. Bien contre ses volontés. L'admiration pour l'alpha, qui rend bien trop humble.
Je te laisse me suivre ? A moins que tu veuilles transplaner. Nous y serons plus vite mais tu découvriras moins Paris.
Et Alekseï, malgré tout, avait de la pitié pour son frère. Une pitié dont il ne parlerait jamais. Piotr était plus russe encore que lui et ils avaient, dans leur ADN, la même fierté patriotique mal ficelée. On disait des Russes qu'ils étaient susceptibles. Eux, loups parmi les agneaux, l'étaient plus encore.
Le sourire ne lui plait pas. Dans leur monde, Piotr a le sourire le plus facile, le plus faux également. Et, quand, enfin, il descend du marche pied -ridicule - Alekseï ne tente même pas de le juger de sa haute. Il ne le toise pas, n'en a pas besoin. En l'absence du Coeur, comme toujours, il devient le penseur, le donneur d'ordre. Et le Coeur n'est pas là. Le coeur ne sera, AlekseÏ l'espère, jamais en France. Car ce ne saurait être pour des raisons stupides.
Je n'aurai pas jusqu'à te mentir Piotr. La question de qu'est-ce que tu fais ici serait plus légitime. Mais nous aurons tout le temps d'en discuter durant la soirée. Je t'invite. Je doute que le Coeur t'es fourni de quoi te loger ou te nourrir.
Rhétorique, toujours. Le Coeur lui aurait dit s'il avait envoyé, de lui-même, le Joker sur les terres françaises. Alekseï était inquiet de sa présence, des dégâts qu'il pouvait commettre. Dans le chaos, Pior était un excellent élément. La morsure avait changé, définitivement, son frère d'arme. Lui se roulait dans le sang.
Paris est immense. Et surtout sur peuplé. Si ton loup souffre du bruit, il y a bien des parcs ou se reposer. Et Elric, qui a une demeure non loin.
Aucune chaleur dans sa voix. De toute manière, y en a-t-il jamais eu ? Alekseï est connu pour être aussi froid que les terres de sa mère patrie. Presque autant que son mentor, dont il a pris toutes les habitudes. L'âge le rapproche du comportement du coeur. Il sait pourtant parfaitement qu'il ne sera jamais aussi doué que lui. Bien contre ses volontés. L'admiration pour l'alpha, qui rend bien trop humble.
Je te laisse me suivre ? A moins que tu veuilles transplaner. Nous y serons plus vite mais tu découvriras moins Paris.
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Piotr Medvedev leL'assurance silencieuse d'Alekseï lui déplaît. Elle est le témoin silencieux de cet écart qui les sépare, transformé en gouffre au fil des années et des expériences qui ont achevé de faire de leur statut de "frères" une simple rengaine qu'on leur rabâche pour les imaginer alliés. Piotr n'a pas d'alliés. Pas d'amis non plus. Il doute même avoir eu un jour la chance de pouvoir faire confiance à ceux qui se prétendaient sa famille. Mais cette naïveté ne peut que lui être imputée et, qu'on se rassure, on ne l'y reprendra pas.
La proposition de son interlocuteur lui arrache un rire léger. Le loup hausse les épaules, balance la tête sur le côté :
« Trop aimable, мой брат.* Mais inutile de faire preuve de bons sentiments, nous savons tous deux que le Cœur ne m'envoie pas. Il te l'aurait dit, après tout. »
La dernière phrase se charge d'une tension qui le surprend lui-même. Elle pourrait être une pique, peut-être, s'il gardait encore une quelconque amertume de la différence de traitement que leur leader impose entre eux. Mais cela fait bien longtemps que le soviétique ne s'attache plus à l'opinion que l'alpha se fait de lui. Des ennemis sous un visage familier, voilà ce qu'ils sont. Tout le reste n'est que faux-semblants et manigances.
« Au demeurant, reprend-il d'un ton jovial, j'ai hâte de goûter au restaurant que tu auras sélectionné. Ton salaire d'ambassadeur a ses mérites, hm ? »
Par ses phrasés habiles, Piotr n'est que trop conscient d'esquiver la question de son vis-à-vis. N'est pas certain qu'il se donnera la peine d'y répondre dans l'intimité non plus. Bien sûr qu'on se méfiera de lui quoiqu'il arrive. Évidemment qu'offrir une raison à sa présence, quelle qu'elle soit, n'enlèvera rien aux suspicions qui pèseront sur ses épaules. Alekseï ne croira rien de ce qui sortira de sa bouche, il en est certain.
Alors le loup garde le sourire, ce même sourire qui accroît la méfiance de ses ennemis et apaise à tort ses alliés – ou ceux qui se prétendent l’être. À ses côtés, et devant ses commentaires légers sur la Ville Lumière, son interlocuteur est d’une froideur pragmatique qui lui aurait presque manqué. Presque. Une part de lui se trouve nostalgique, l’autre ne peut s’empêcher de tisser les parallèles entre l’attitude du bêta de la meute et celle de son chef. Il exècre le Cœur.
« Paris est immense. Et surtout surpeuplé. Si ton loup souffre du bruit, il y a bien des parcs où se reposer. Et Elric, qui a une demeure non loin.
- Mon loup ne souffre de rien, Alekseï. »
Brusque aridité dans la voix de Piotr. Le ton est catégorique, presque dur, et le temps d’une seconde ses traits perdent toute trace de jovialité.
Silence.
Un ange passe, puis l’austérité quitte le visage du soviétique comme un mirage. Ses lèvres s’étirent de nouveau, son regard s’illumine, sa face reprend la forme du moule créé pour l’occasion. Lorsqu’il s’exprime, c’est comme si rien ne s’était produit :
« Mais merci. C’est vrai qu’Elric est proche de nous, ici. Tu le visites souvent ? »
La question est lancée à la volée, sans véritable intérêt pour la réponse mais avec, tout de même, un brin plus de sincérité qu’à l’ordinaire. Cela fait des années que le lycan n’a pas vu D’Adhémar et peut-être qu’il lui manque un peu à sa manière. Peu importe au final ; la conversation tient plus du pantomime que de l’échange réel et Piotr n’a aucun intérêt à ce que cela évolue. Trop vite, Alekseï se mettra en tête de le questionner. Jusque là, il devient de plus en plus similaire au Cœur : toujours à interroger, toujours à comploter, toujours à s’imaginer la tête au dessus de la foule.
L’idée manque de faire naître une grimace sur les traits du Russe, mais son ‘’frère’’ intervient avant qu’il ne puisse commettre d’impair. C’est donc un sourire qui dissimule son agacement, toujours le même, celui qui ne veut rien dire mais que les inconnus apprécient, qui prétend à l’amabilité et à la candeur là où son esprit ne souffle que la rage. Cette fois-ci pourtant, un réel entrain se joint à sa réponse:
« Oh, tu me connais bien : je préfère découvrir la ville. Mes vieilles habitudes moldues, hm ? »
C’est qu’il n’a pas visité Paris depuis longtemps. Ni Paris, ni la France, ni… ni grand-chose, à part la Mère Patrie. Au début de son ralliement à l’Ordre, il suivait parfois le chef de meute dans ses épopées transcontinentales, mais cette époque dorée a pris fin aussi rapidement que ses illusions sur les réelles intentions de l’alpha. Retourner en terre inconnue le revigore. Malgré la présence désagréable d’Alekseï, un vent de liberté joue dans ses cheveux désordonnés, et il ne peut s’empêcher d’accélérer.
« Alors, où va-t-on ? Un grand restaurant réputé, ou une petite adresse de connaisseur ? Est-ce que tu as des entrées dans des lieux privilégiés, Monsieur l’Ambassadeur ? »
мой брат.* = mon frère
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leA ton retour mon frère
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5 Novembre 1927 | Thème | Aleksei hausse à son tour les épaules. Bien sur que le Coeur lui aurait dit. Il est le fils prodige, l'enfant roi, celui que fut Piotr avant que le loup ne vienne lui voler la vedette. Après tout, son frère est tout en droit de le detester. Et Aleksei s'en veut pour ça. Ils n'ont pas réagit de la même manière à l'impact, terrible, de la lune. L'un devient fort. L'autre... Les eclats, sombres, dans les iris du garou ne mentent pas. Son odeur est corrosive.
Puis les yeux tournent dans les orbites, se lèvent au ciel. Il est jaloux. Il n'y aura donc, jamais, autre chose entre eux ? Alekseï en est le premier désolé. Il s'offre en chef de file, en supérieur. Comme le Coeur lui a imposé, comme il est devenu naturel pour lui au fil des années. Il n'a plus même besoin de le vouloir. C'est devenu instinctif, un moment qu'il ne choisit pas. Prendre les devants, guider les siens. Un jour, si le coeur meurt, peut-être sera-t-il amené à prendre le contrôle de la meute ? Non... il n'est pas un Alpha; Il est pourtant le plus à même.
Et il arrive même à faire mourir le sourire de Piotr, là, juste une seconde. Alors qu'ils parlent de loup, ce même loup que jamais le frère n'a réussi à contrôler. Alekseï ne soupire pas. Alekseï ne réagit pas, comme si l'information lui avait échappé. Mensonge que ceci. Piotr est un animal blessé et qu'importe le nombre de mains qu'il a pu ou pourra lui tendre. Jamais, au grand jamais, il ne les saisira. Et si Piotr ne se comporte pas en Russe, offrant son sourire comme autant de dents de requin enfoncées dans la chair, il le reste pourtant, profondément. Plus qu'Alekseï ne le sera jamais, lui né en territoire conquis. Mais on ne s'abaisse pas dans leur mère patrie. On ne prend l'aide mais on ne l'accepte pas. Même entre eux. La meute, quand Piotr est là, est finalement une véritable famille. Celle avec ces failles et ces écueils, dans lesquels certain pourraient se perdre.
Parfois. réponse trop parcellaire, pour aller de paire avec les secrets de Piotr. Il fait parti de l'Ordre. S'il le veut, il pourra le savoir. Les rejoindre. Mais là, à l'instant, Alekseï se contente d'offrir une bride. Les mots lui sont toujours aussi désagréables, qu'il fait croire. Tu comptes mordre ou continuer à feuler comme un chat ? finit-il par capituler. Les attaques, à demi mot, aussi sournoises que les méthodes de l'armée blanche l'agacent.
Enfin... Soupire. Réaction abrupte. Je préfère les petites adresses. Les grands restaurants sont pour les grands de ce monde. Et je n'éprouve aucun envie à en faire parti. Et toi, mon frère ? La question est sous jacente. Pas posée. Si Aleksei n'est pas un politicien, comme le Coeur ou le Carreau, il n'en demeure pas moins un élément vocal de leur famille incongrue.
Il impose le silence alors qu'il marche. Le froid commence, enfin, à tomber sur la France. Tant mieux. Peut-être, bientôt, la Seine gelera assez pour qu'il amène Tatiana avec lui, lui racontant des souvenirs de leur pays. L'idée même de penser à sa galante, devant Piotr, lui ferait presque serrer les dents. Son frère pourrait tout détruire, d'un claquement de doigt. Et ça, AlekseÏ le refuse. Il a pardonné, beaucoup trop, à son frère d'arme.
C'est jusqu'à une minuscule devanture qu'il l'emporte. Un restaurant, qui fleure bon la cuisine française, dont des employées du ministère lui ont déjà tant et tant parlé. Ici, en territoire moldu, Alekseï fait plus tâche encore. Son frère a le bon ton de sembler moins communiste que lui. Moins grand. Moins blond. Moins... désagréable ? Alekseï ne saurait dire. Piotr a gardé de soldat son corps mais certainement pas ses iris froids. Il l'est pourtant, il le sait, il le sent. Comment fait-il pour sourire ainsi ? La simple vision de l'émail met le russe sur ses gardes. A tord. Peut-être à raison. Il ne sait même sur quel pied danser.
Comment vont les autres ?
La question pour seule phrase, alors qu'ils s'installent enfin à table. Car même si Alekseï ne voulait pas que son frère soit là, sa présence était un baume sur sa solitude. De tous les loups de la meute, Piotr était celui qu'il aurait le moins voulu revoir. Mais il était un membre de la meute. Et, par la présente, se posait au dessus de tous.
Puis les yeux tournent dans les orbites, se lèvent au ciel. Il est jaloux. Il n'y aura donc, jamais, autre chose entre eux ? Alekseï en est le premier désolé. Il s'offre en chef de file, en supérieur. Comme le Coeur lui a imposé, comme il est devenu naturel pour lui au fil des années. Il n'a plus même besoin de le vouloir. C'est devenu instinctif, un moment qu'il ne choisit pas. Prendre les devants, guider les siens. Un jour, si le coeur meurt, peut-être sera-t-il amené à prendre le contrôle de la meute ? Non... il n'est pas un Alpha; Il est pourtant le plus à même.
Et il arrive même à faire mourir le sourire de Piotr, là, juste une seconde. Alors qu'ils parlent de loup, ce même loup que jamais le frère n'a réussi à contrôler. Alekseï ne soupire pas. Alekseï ne réagit pas, comme si l'information lui avait échappé. Mensonge que ceci. Piotr est un animal blessé et qu'importe le nombre de mains qu'il a pu ou pourra lui tendre. Jamais, au grand jamais, il ne les saisira. Et si Piotr ne se comporte pas en Russe, offrant son sourire comme autant de dents de requin enfoncées dans la chair, il le reste pourtant, profondément. Plus qu'Alekseï ne le sera jamais, lui né en territoire conquis. Mais on ne s'abaisse pas dans leur mère patrie. On ne prend l'aide mais on ne l'accepte pas. Même entre eux. La meute, quand Piotr est là, est finalement une véritable famille. Celle avec ces failles et ces écueils, dans lesquels certain pourraient se perdre.
Parfois. réponse trop parcellaire, pour aller de paire avec les secrets de Piotr. Il fait parti de l'Ordre. S'il le veut, il pourra le savoir. Les rejoindre. Mais là, à l'instant, Alekseï se contente d'offrir une bride. Les mots lui sont toujours aussi désagréables, qu'il fait croire. Tu comptes mordre ou continuer à feuler comme un chat ? finit-il par capituler. Les attaques, à demi mot, aussi sournoises que les méthodes de l'armée blanche l'agacent.
Enfin... Soupire. Réaction abrupte. Je préfère les petites adresses. Les grands restaurants sont pour les grands de ce monde. Et je n'éprouve aucun envie à en faire parti. Et toi, mon frère ? La question est sous jacente. Pas posée. Si Aleksei n'est pas un politicien, comme le Coeur ou le Carreau, il n'en demeure pas moins un élément vocal de leur famille incongrue.
Il impose le silence alors qu'il marche. Le froid commence, enfin, à tomber sur la France. Tant mieux. Peut-être, bientôt, la Seine gelera assez pour qu'il amène Tatiana avec lui, lui racontant des souvenirs de leur pays. L'idée même de penser à sa galante, devant Piotr, lui ferait presque serrer les dents. Son frère pourrait tout détruire, d'un claquement de doigt. Et ça, AlekseÏ le refuse. Il a pardonné, beaucoup trop, à son frère d'arme.
C'est jusqu'à une minuscule devanture qu'il l'emporte. Un restaurant, qui fleure bon la cuisine française, dont des employées du ministère lui ont déjà tant et tant parlé. Ici, en territoire moldu, Alekseï fait plus tâche encore. Son frère a le bon ton de sembler moins communiste que lui. Moins grand. Moins blond. Moins... désagréable ? Alekseï ne saurait dire. Piotr a gardé de soldat son corps mais certainement pas ses iris froids. Il l'est pourtant, il le sait, il le sent. Comment fait-il pour sourire ainsi ? La simple vision de l'émail met le russe sur ses gardes. A tord. Peut-être à raison. Il ne sait même sur quel pied danser.
Comment vont les autres ?
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Piotr Medvedev le« Tu comptes mordre ou continuer à feuler comme un chat ? »
Retenir la moue vexée qui menace de tordre son visage ne devrait pas lui coûter tant d'efforts. C'est peut-être là le plus douloureux au final : ce genre d'échange devrait être drôle, léger du moins. Il y a dans leur facilité à se répondre quelques réminiscences d'une époque où Alekseï et lui-même étaient autre chose que deux étrangers forcés de se fréquenter - l'époque où ce qui les unissait avait réellement l'attrait d'une fraternité. Aujourd'hui pourtant tout est teinté d'amertume, et ce qui pourrait être une taquinerie de bonne guerre lui laisse le goût amer d'une pique aiguisée pour faire mal.
Piotr lève les yeux au ciel sans daigner répondre, se contente de prêter attention à la suite de ses propos. Se force à sourire, faussement narquois :
« Vraiment ? Rien dans ton nouveau poste qui ne te donne des ambitions de grand homme ? »
Oh, Piotr n'a pas loupé l’œillade de son camarade. Il n'est pas non plus passé à côté de ce qu'elle sous-entendait, mais gratifier ce genre de question d'une réplique sincère serait un déshonneur qu'il s'interdit de commettre. Son interlocuteur fait les pieux modestes, mais il n'a aucune idée de ce dont il parle. Il a toujours été nourri à l'argenterie et, si son chemin s'est progressivement parsemé de sang et de violence, rien ne l'a jamais confronté à la brutalité crasse de la misère. Lui sait ce que c'est. Lui s'est façonné dans la glaise. Rien ne fera de lui un grand de ce monde, et c'est ce qu'il veut.
Mais Alekseï s'abstient de forger un dialogue de convenance, et c'est dans un silence imposé que se déroule leur marche. Le loup se dirait bien soulagé de ne pas avoir à entretenir de discussion mais avoir à suivre les commandes de son supérieur hiérarchique lui hérisse le poil. Le mutisme dans lequel ils sont plongés ne fait qu'ajouter à son malaise - raison pour laquelle, sans doute, il n'accepte de se taire que quelques minutes avant de se laisser aller à une logorrhée des plus agaçantes :
« C'est joli comme quartier, en tout cas. »
« Tiens, un bouquiniste. Ils ne sont pas censés être plus au bord des rives ? J'irai regarder après. »
« Tu te rends compte qu'ils ont viré des gens pour construire ces avenues ? » « Quand tu dis qu'on ne va pas dans un grand restaurant, tu veux dire un restaurant de taille moyenne, ou petite ? »
Petit, s'impose la réponse quelques instants plus tard. Si petit en réalité que Piotr lance un regard à son vis-à-vis afin de déterminer s'il s'agit d'une blague. Pas qu'il ait peur de manger dans ce genre de lieu, mais la devanture lui semble clairement moldue d'une part et Alek... Alek fait à lui seul la taille de la porte. Discrétion : zéro.
Un serveur joliment vêtu vient interrompre ses interrogations, et le soviétique se laisse aller à un sourire poli avant de répondre. Il sait que son compagnon déteste ça, et cela le ravit plus encore.
« Bonjour, auriez-vous une table pour deux ? »
Ping-pong de questions-réponses de circonstances alors qu'ils sont guidés vers leur petite table. Lui-même rentre tout juste dans l'espace, qui semble encore plus étroit lorsqu'on regarde Alekseï s'y mouvoir. L'image est assez comique pour lui tirer un rire presque sincère, arraché pourtant l'instant suivant :
« Comment vont les autres ? »
Soupir.
« Le Coeur, hélas, se porte à merveille. Le Carreau aussi. Le Pique suit le mouvement, comme d'habitude. Je me demande si on ne va pas avoir davantage de nouvelles de notre cher dirigeant d'ici quelques jours ou semaines, mais je ne suis pas sûr. »
Il croise les bras, joue avec sa lèvre inférieure:
« Et toi, Alekseï ? Comment se passe ton séjour en France ? »
Ses yeux se perdent autour de lui et autorisent son sourire à devenir plus léger.
« La nourriture a l'air plutôt plaisante, en tout cas. » , souffle-t-il.
Les odeurs sont alléchantes - si alléchantes qu'il doit se retenir de humer l'air, lui qui d'ordinaire exècre les louveries. La cuisine française a une réputation qui la précède et, soit, il peut admettre qu'il lui tarde de dévorer une ou deux assiettes. Pour l'heure toutefois, il a une certitude à obtenir :
« Tu étais sérieux, sur le fait de m'héberger ? Pourquoi ?. »
La poésie ne connaît pas les chiens.
Alekseï DzerjinskiLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leA ton retour mon frère
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5 Novembre 1927 | Thème | Le soupir n'échappe pas. Son poste ne fut pas choisi. Mission de plus. Piotr sait, sans aucun doute, pourquoi Alekseï a été envoyé en France. L'ambassade est une excuse. La Traque une véritable raison. Les Romanov sont une tâche, dans ce monde. Et leur malédiction, trop visible, un danger pour tous, sans aucune exception. Que les moldus apprennent les différences pourrait leur être fatal. N'ont-ils prouvé, à grand renfort de fusil et de gaz, qu'ils pouvaient être aujourd'hui différents ? Les sorciers savaient soignés. mais une balle, bien placée, tuait plus vite encore qu'un Kedevra et n'était pas aussi facilement identifiables; Hors de question qu'une guerre éclate. Elles étaient bien trop mortelles. La première guerre avait accroché aux visages des brides tragiques et enfoncés dans les iris des ombres constantes.
Les voilà qui cheminent, quand Alekseï essaye de faire la sourde oreille aux paroles du Joker. Voilà un temps où Piotr n'était pas comme ça. Où ils auraient pu être réellement frère. Un temps où Alekseï le jalousait, le portait aux nues et rêvait de devenir comme lui. La morsure avait tout détruit. La morsure, qui aurait dû les rendre identique, parfait soldat du communisme, avait emportée sur son chemin l'esprit du Joker. Tristesse, acide, que celle de voir sa famille se détruire.
Les voilà qui s'installent. Piotr offre gentillesse quand Alekseï ne daigne même sourire. Qu'on le considère impoli. Pour ce qu'il en a à faire. Il commande pour plusieurs, il mange pour plusieurs. Il n'est pas dans son pays et il n'aime pas la France. Que Piotr joue au petit parfait immigré s'il le veut. Ils ont l'URSS sur leur passeport et, par défaut, ne sont pas les bienvenues ici.
Je préférai qu'il ne vienne pas en France. Il ose refuse quelque chose du Coeur. L'indépendance viendrait elle l'effleurer ? Non, certainement pas. Le chien est trop bien dressé. Mais il ne veut pas que toute sa meute débarque. Alekseï a besoin de contrôle et plus les russes seront présents, moins il pourra jouer sur son chemin. En solitaire, il est moins fort mais plus puissant. Il a une nouvelle meute, après tout.
Alekseï boit une gorgée d'eau, avant que ses iris ne retournent à son vis à vis.
< J'essaye de m'adapter. Je ne suis pas un politicien, tu as toujours été bien meilleur que moi dans ce domaine. Les français ont l'avantage de tout me sous estimer et me prendre pour une grosse brute communiste sans cervelles. > Le Russe roule de ces lèvres. Parler dans leur langue lui donne l'illusion du secret. Et une facilité plus importante à offrir le bon ton. < C'est dur mais je m'y fais. Je cotoie les grands de ce monde. C'est drôle de voir comme ils sont persuadés d'avoir raison et d'aider le peuple en les opprimants. J'ai retrouvé notre petite Jeanne. Tu sais. Beaufort. Je dois travailler avec elle.>
Non que cela l'enchante, il ne pouvait dire le contraire.
La nourriture ici est bonne. Les Français savent cuisiner.
Concis. Pour répondre à la seconde phrase. Celle dont la question l'interpelle.
< Parce que malgré tout ce qu'il y a eu entre nous, Piotr, tu restes mon frère. Qu'importe les chemins différents que tu prendras. Et je ne te laisserai pas à la rue. >
Il est honnête. Très honnête. Trop honnête. Face à la meute, Alekseï refuse de mentir comme au reste du monde.
Les voilà qui cheminent, quand Alekseï essaye de faire la sourde oreille aux paroles du Joker. Voilà un temps où Piotr n'était pas comme ça. Où ils auraient pu être réellement frère. Un temps où Alekseï le jalousait, le portait aux nues et rêvait de devenir comme lui. La morsure avait tout détruit. La morsure, qui aurait dû les rendre identique, parfait soldat du communisme, avait emportée sur son chemin l'esprit du Joker. Tristesse, acide, que celle de voir sa famille se détruire.
Les voilà qui s'installent. Piotr offre gentillesse quand Alekseï ne daigne même sourire. Qu'on le considère impoli. Pour ce qu'il en a à faire. Il commande pour plusieurs, il mange pour plusieurs. Il n'est pas dans son pays et il n'aime pas la France. Que Piotr joue au petit parfait immigré s'il le veut. Ils ont l'URSS sur leur passeport et, par défaut, ne sont pas les bienvenues ici.
Je préférai qu'il ne vienne pas en France. Il ose refuse quelque chose du Coeur. L'indépendance viendrait elle l'effleurer ? Non, certainement pas. Le chien est trop bien dressé. Mais il ne veut pas que toute sa meute débarque. Alekseï a besoin de contrôle et plus les russes seront présents, moins il pourra jouer sur son chemin. En solitaire, il est moins fort mais plus puissant. Il a une nouvelle meute, après tout.
Alekseï boit une gorgée d'eau, avant que ses iris ne retournent à son vis à vis.
< J'essaye de m'adapter. Je ne suis pas un politicien, tu as toujours été bien meilleur que moi dans ce domaine. Les français ont l'avantage de tout me sous estimer et me prendre pour une grosse brute communiste sans cervelles. > Le Russe roule de ces lèvres. Parler dans leur langue lui donne l'illusion du secret. Et une facilité plus importante à offrir le bon ton. < C'est dur mais je m'y fais. Je cotoie les grands de ce monde. C'est drôle de voir comme ils sont persuadés d'avoir raison et d'aider le peuple en les opprimants. J'ai retrouvé notre petite Jeanne. Tu sais. Beaufort. Je dois travailler avec elle.>
Non que cela l'enchante, il ne pouvait dire le contraire.
La nourriture ici est bonne. Les Français savent cuisiner.
Concis. Pour répondre à la seconde phrase. Celle dont la question l'interpelle.
< Parce que malgré tout ce qu'il y a eu entre nous, Piotr, tu restes mon frère. Qu'importe les chemins différents que tu prendras. Et je ne te laisserai pas à la rue. >
Il est honnête. Très honnête. Trop honnête. Face à la meute, Alekseï refuse de mentir comme au reste du monde.
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Piotr Medvedev le« Je préférerais qu'il ne vienne pas en France. »
Sourcil surpris. Piotr s'interrompt dans sa contemplation de la carte pour adresser un regard à son faux-frère, cherchant sur son visage fermé les raisons pour cette déclaration. C'est que, si la meute est un groupe de lèches-bottes, Alekseï est le chien le plus baveux d'entre eux. Le plus aveuglément fidèle, le plus bêtement obéissant. Aurait-il gagné goût à la solitude ?
L'idée fait germer un sourire vilain sur le visage du soviétique. Il croise les jambes sous la table, pose le menu sur la table, se penche. Ses yeux glacés rencontrent leurs homologues :
« Voyez-vous cela... Toi refusant la venue de ton seigneur bien-aimé? Vraiment, rien ne me surprendra plus. Aurais-tu retrouvé une colonne vertébrale en t'installant en France, Alekseï ? »
La remarque est acide derrière l'apparente douceur de son intonation. Le sourire du soviétique reste doux, faussement bienveillant tandis qu'il lorgne celui qui se voudrait son frère. Qui fut son ami. Ce dernier boit une gorgée d'eau, se recompose après ses interrogations, s'engage dans un discours dont il ne croit pas un seul mot. Contrairement à ses dires, son interlocuteur n'a rien à lui envier en manigances. Il l'a toujours fait.
« Ne sois pas si modeste. Tu n'es pas mauvais et tu le sais. Qui plus est, il n'y a pas de plus grande liberté que celle d'être sous-estimé. Même si je considère qu'il serait idiot de l'appliquer à toi, je ne doute pas que les bourgeois français s'y appliquent : ils excellent dans l'art de ne pas être intelligents. »
Haussement d'épaules. A la mention de la petite De Beaufort, il hoche la tête :
« Oui, Jeanne. Tu vas travailler avec elle dans quel cadre ? »
Dans ses souvenirs, elle n'était qu'une enfant, et il peine à imaginer le visage qu'elle doit avoir aujourd'hui. A-t-elle l'air d'une femme, ou n'est-elle qu'une version plus âgée de la gamine qu'ils ont côtoyé à l'époque ? Cela doit lui faire, quoi... La trentaine ? Difficile à visualiser.
« Je la vois encore comme une gosse. Je présume qu'elle doit faire adulte désormais, mais... »
La conversation s'écueille, s'égare. Passe par la nourriture avant de flirter avec les indicibles qui les unissent. Instantanément, la mâchoire de Piotr se crispe. Son regard glisse vers celui d'Alekseï, qu'il toise sans douceur. Ne jamais le laisser à la rue, vraiment ? Quid d'une prison ? Quid d'un asile ? Quid des griffes du monstre qui se prétend leur meneur ? Cela fait vingt-deux ans qu'il a été mordu, bientôt douze ans qu'il est sorti de l'hôpital, mais la plaie est toujours aussi fraîche. Le soviétique ne s'est jamais senti soutenu, jamais senti accompagné, n'a jamais avancé avec la certitude d'être membre d'un tout. La seule exception est le champ de bataille.
Il a tué aux côtés d'Alekseï, a sauvé, explosé, mis à sac et construit main dans la main avec cet homme. C'est indéniable. C'est le seul chemin qui les unit. Pourtant jamais ils n'ont réellement été ensemble et malgré tous les efforts du Cœur pour faire semblant qu'ils sont un groupe soudé et homogène, rien n'est moins vrai. L'idée d'être logé sous ce genre d'hypocrisie le fait bondir.
« Vraiment, Alekseï ? Qu'est-ce qui fait de nous des frères ? A part un serment vieux de vingt-deux ans. A part le combat. »
Piqué à vif, Piotr se penche sur la table :
« Nous sommes loin de Petrograd. Je veux la vérité. »
La poésie ne connaît pas les chiens.
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Alekseï Dzerjinski leA ton retour mon frère
ft Piotr Medvedev
5 Novembre 1927 | Thème | Il tique, la machoire se crispe. Le bruit de l'émail, aux oreilles des loups, est désagréable. Très désagréables; Ca a le goût du sang dans la gorge. Il tique et ses traits l'offrent, plus froids, plus cruels, plus violents. Sa colonne n'interesse que lui, surtout quand il l'a dressé, encore et encore, pour protéger les siens; Quand le Coeur voulait couper le mal à la racine. Quand... Non, il n'en dira rien. A quoi bon ? Piotr est un fou encagé, un fou qui se croit libre alors qu'il ne trace qu'une route sanglante, emprunté seul. Il est fou et... Alekseï lui en veut autant qu'il s'en veut. Ce frère, là, il n'a pas été capable de le protéger. Comme il n'a pas été capable de protéger la Soeur, au moment où il le fallait. Le coeur, dans sa boite, hantait ses cauchemars, presque autant que les échos des iris d'Olga.
< L'ambassade. Elle croit également pouvoir jouer avec le communisme, me jurant qu'elle en a embrassé la cause. Tu sais, cette même cause qu'elle a fuit la queue entre les jambes pour son petit titre de je ne sais quel rang.> Il est repassé au Russe, quand bien même Piotr parle français. Ne leur a-t-on apprit, parfaitement,; cette langue que lui maitrisait depuis la petite enfance ? Elle a toujours son visage d'enfant. Le Pique en perdrait ses belles promesses d'être passé à autre chose. Elle semble l'avoir parfaitement fait de son côté. Acide. Toujours. Il s'agit de Jeanne. Plus. La remarque, de Piotr, a laissé des traces, assombrit le regard.
Voilà qu'ils mangent. Voilà que les assiettes raisonnent sous les coups de fourchettes. Les loups ont appétis, eux qui furent privé pendant la Révolution alors que les corps réclamaient de la viande crue pour survivre. Alors qu'on les envoyait au combat, aussi féroces que des bombes, aussi destructeurs. L'Arme mortelle, celle avec un grand A. Réarmer l'Ordre, seulement en Russie, seulement sur un test, avait été une réussite que Piotr avait failli envoyer voler.
Heureusement, quand on lui donnait un os, il réussissait à se concentrer. Alekseï l'avait entendu de la bouche même du Coeur. Tentait, encore, de défendre ce frère qui ne voulait pas ce titre. Il renâclait contre la bride à chaque fois, à chaque seconde, à chaque instant. La prendre arrêtait pourtant la douleur et la violence. Rendait même la liberté, à laquelle il semblait tenir si fort.
Un serment justement. Tu étais peut-être un autre quand nous nous sommes jurés tous les trois que se serait pour l'éternité mais tu as juré. La voix grogne. L'honneur est la pire fierté d'Alekseï. Son pire ennemi surtout, lui droit et fort comme une tour de cathédrale. Toujours, quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe. Et quand on balaye ce dernier, les serments comme les droitures, voilà ses babines qui se dévoilent Tu as fait des choix. Tu as subit des choix. Mais tu resteras, toujours, mon frère. Quoi qu'il se passe. Je me fiche que tu oublies tes promesses et que tu les bafoues en nous condamnant de tous tes crimes. La main, sur le couteau, ne tremble pas. Il coupe plus fort. Trop fort. La vaisselle geint. La colère est mal contenue. Et je ne dis ça pour faire plaisir au Cœur, Piotr. Tu étais mon frère avant même que nous ne soyons sous sa coupe. Tu étais notre Modèle. Grave toi bien ça dans le crane. Tu auras beau vomir je ne sais quel fiel à mon visage, j'ai juré. Et la Lune ou je ne sais quelle foutaise n'a rien à voir avec ça.
Les majuscules se sentent. La rage s'enroule autour de la fourrure de l'animal. Mais Alekseï ne craque pas. Jamais. On ne craque pas quand on doit porter le monde.
< L'ambassade. Elle croit également pouvoir jouer avec le communisme, me jurant qu'elle en a embrassé la cause. Tu sais, cette même cause qu'elle a fuit la queue entre les jambes pour son petit titre de je ne sais quel rang.> Il est repassé au Russe, quand bien même Piotr parle français. Ne leur a-t-on apprit, parfaitement,; cette langue que lui maitrisait depuis la petite enfance ? Elle a toujours son visage d'enfant. Le Pique en perdrait ses belles promesses d'être passé à autre chose. Elle semble l'avoir parfaitement fait de son côté. Acide. Toujours. Il s'agit de Jeanne. Plus. La remarque, de Piotr, a laissé des traces, assombrit le regard.
Voilà qu'ils mangent. Voilà que les assiettes raisonnent sous les coups de fourchettes. Les loups ont appétis, eux qui furent privé pendant la Révolution alors que les corps réclamaient de la viande crue pour survivre. Alors qu'on les envoyait au combat, aussi féroces que des bombes, aussi destructeurs. L'Arme mortelle, celle avec un grand A. Réarmer l'Ordre, seulement en Russie, seulement sur un test, avait été une réussite que Piotr avait failli envoyer voler.
Heureusement, quand on lui donnait un os, il réussissait à se concentrer. Alekseï l'avait entendu de la bouche même du Coeur. Tentait, encore, de défendre ce frère qui ne voulait pas ce titre. Il renâclait contre la bride à chaque fois, à chaque seconde, à chaque instant. La prendre arrêtait pourtant la douleur et la violence. Rendait même la liberté, à laquelle il semblait tenir si fort.
Un serment justement. Tu étais peut-être un autre quand nous nous sommes jurés tous les trois que se serait pour l'éternité mais tu as juré. La voix grogne. L'honneur est la pire fierté d'Alekseï. Son pire ennemi surtout, lui droit et fort comme une tour de cathédrale. Toujours, quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe. Et quand on balaye ce dernier, les serments comme les droitures, voilà ses babines qui se dévoilent Tu as fait des choix. Tu as subit des choix. Mais tu resteras, toujours, mon frère. Quoi qu'il se passe. Je me fiche que tu oublies tes promesses et que tu les bafoues en nous condamnant de tous tes crimes. La main, sur le couteau, ne tremble pas. Il coupe plus fort. Trop fort. La vaisselle geint. La colère est mal contenue. Et je ne dis ça pour faire plaisir au Cœur, Piotr. Tu étais mon frère avant même que nous ne soyons sous sa coupe. Tu étais notre Modèle. Grave toi bien ça dans le crane. Tu auras beau vomir je ne sais quel fiel à mon visage, j'ai juré. Et la Lune ou je ne sais quelle foutaise n'a rien à voir avec ça.
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@Piotr Medvedev
Dammit (after dark)
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
missive rédigée par Piotr Medvedev leLe flot de mensonges qui s'échappe des lèvres d'Alekseï lui donne des envies de meurtre. Non, pas de meurtre. Il a envie d'écraser ses poings contre la chair tendre de ses joues, d'éprouver son nez à une nouvelle fracture, de plonger ses crocs dans les artères en relief de sa gorge, de sentir le sang couler contre sa langue pour pouvoir hurler ce qu'il voit dans ces yeux-là. La déception. La méfiance. La consternation. Il est fou, qu'il dit avec ses yeux viles. Son esprit est malade. Il n'est pas comme moi.
Je vaux mieux que ça.
Oh, comme Piotr aimerait le balancer loin de cette table, le faire rouler au sol avant de s'agenouiller sur son torse pour mieux le cogner. Il voudrait lui faire goûter l'infériorité qu'il est condamné à lire sur leurs traits à tous, à ceux qui se jurent sa famille en lui plantant des couteaux dans le ventre. Il voudrait cracher au visage de ce frère juré, qui se permet un piédestal de l'honneur tout en n'ayant pas respecté le moindre de leurs serments autrement que par le nom et les gestes faciles. Il voudrait crier. "Et là ? Et là ? Suis-je assez fou pour toi ?"
Mais il est au restaurant. Il est en public, chez les moldus et, bien que fatigué, le Piotr Medvedev qui débarque en France n'a rien d'instable, rien de méprisable. Piotr Medvedev, en France, sera puissant, en contrôle, et indépendant. Dans l'intimité du pays en forme d'étoile, il se débarrassera de sa laisse, s'éloignera de ses chaînes. Vivra enfin son potentiel.
« Je vois. », assène-t-il donc.
Inspiration. Expiration. Un sourire taquin se répand sur ses lèvres, remplaçant la blancheur de ses mains sur la chaise qu'il tenait jusqu'alors.
« Ton modèle, vraiment ? Tu ne devrais pas flatter mon ego, Alekseï. Et puis tu te sous-estimes : le Cœur a toujours vu en toi le chien le plus fidèle de la meute. »
Le chien, pas le loup. Parce que son interlocuteur a beau avoir la puissance brute de six hommes, il n'est qu'un caniche entre les doigts habiles de leur meneur. Ce dernier le fait tourner sur lui-même, lui apprend des tours pour impressionner ses amis de l'Ordre, le récompense d'un sucre qu'il trouve au sol, et le type en redemande. Un putain de caniche. Et de toute évidence, imaginer Piotr loin de ces ambitions-là lui est insupportable.
« Pour ce qui est des serments, reprend-il, je n'ai pas failli aux miens. Je ne t'ai pas accusé de mes crimes. »
Faux, peut-être. Peut-être.
« Je ne viens pas ici pour être ton ennemi. Je voudrais que notre lien soit différent d'en Russie. Je ne te demande pas de mentir à longueur de temps, de me couvrir. En fait je ne te demande rien : je veux juste arrêter de sentir une laisse autour de mon cou. »
Elle sera toujours là, peu importe s'il s'y refuse ou non, mais les kilomètres entre lui et le Coeur pourraient au moins diminuer son influence. Et s'il énonce cette insécurité en partie pour adoucir son frère, elle n'en demeure pas moins réelle. De même que sa demande : il a beau le mépriser, Alekseï n'est pas de ceux qu'il souhaite avoir en adversaire. Il est trop mortel pour cela.
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(#) Re: à ton retour mon frère | Piotr
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5 Novembre 1927 | Thème | Il voudrait répondre. Il voudrait gronder. Il voudrait... Il voudrait tant, ne s'en permet la moitié. Car Piotr reprends et les iris d'Alekseï ne vibrent de rien. Pas de colère. Pas de sentiments. Pas de ressentiments. Juste la peine, pure et sincère, qu'il éprouve à l'instant T.
Je ne flatte pas ton égo.
Les mots sont offerts avec lenteur. Car les mains d'Alekseï ont lâché leurs couverts alors que les doigts viennent frotter les sourcils, que les yeux se ferment, que le dos se détends. Ô, il est toujours sur ces gardes. Fou que de baisser cette dernière, surtout quand, en face de lui, c'est Piotr qui s'offre. Piotr qui a les babines peinturlurées de sang. Piotr qui pourrait attaquer ici, devant tous les moldus. Piotr qui, durant leur dernier combat, cherchait la jugulaire au milieu des muscles. Piotr, son frère mort au combat qui se tient pourtant droit devant lui. L'esprit a péri quand les dents du Coeur se sont enroulées autour de la chair. Piotr n'est jamais revenu de la même manière.
Mais peut-être qu'ici, loin du Coeur et de la meute, peut-être qu'ici, il pourrait réussir à le soigner. A panser les plaies depuis trop longtemps ouvertes; Piotr lui tend la main. Alekseï peut la prendre. Offrir de comprendre. Offrir de guérir. Et son rôle de beta, malgré la meute d'Apcher, malgré les quelques mois sans les siens, ne se meurt pas lui. Protéger. Servir. La meute avant l'individu même. Alekseï est un chien, un clebard dont la laisse est parfaitement ajustée, si bien qu'elle ne coupera jamais. Et le loup, en face de lui, ronge encore sa patte pour s'échapper.
Le soupir d'acceptation alors qu'enfin les mains quittent les sourcils, lissent ces derniers en s'éloignant et que les yeux s'ouvrent à nouveau, se portent sur le frère avec, à l'intérieur, l'amour qu'on n'offre qu'au frère.
Tu sais que notre relation sera toujours complexes, Piotr ? Tu me reproches tous les maux du monde. Je te reproche ta violence. Mais... Il déglutit. Est-ce de la trahison qu'il offre ? Je veux bien t'aider. Essayer. T'accompagner. Je dois juste comprendre ce qui m'est étranger. Cette laisse, dont tu parles, je ne la sens pas. Et doute de pouvoir jamais réussir à intégrer ce qu'elle représente pour toi.
Je ne flatte pas ton égo.
Les mots sont offerts avec lenteur. Car les mains d'Alekseï ont lâché leurs couverts alors que les doigts viennent frotter les sourcils, que les yeux se ferment, que le dos se détends. Ô, il est toujours sur ces gardes. Fou que de baisser cette dernière, surtout quand, en face de lui, c'est Piotr qui s'offre. Piotr qui a les babines peinturlurées de sang. Piotr qui pourrait attaquer ici, devant tous les moldus. Piotr qui, durant leur dernier combat, cherchait la jugulaire au milieu des muscles. Piotr, son frère mort au combat qui se tient pourtant droit devant lui. L'esprit a péri quand les dents du Coeur se sont enroulées autour de la chair. Piotr n'est jamais revenu de la même manière.
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La nuit du Chasseur - 30STM (Jojo, remeber /PAN/)
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