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[TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

Cosmo ValletLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

missive rédigée par Cosmo Vallet le
  • Let me be your everlasting light. The sun when there is none


    TW : alcool, drogue + 18




    「 15.06.1927 」  Il a l’impression de ne pas être revenu à Paris depuis des mois. Impression assez fausse, assez vraie. Ce n’est que par des passages rapides qu’il est revenu pour certains rendez-vous mondains dont il aimerait pouvoir se passer. Il ne le peut. S’il veut continuer le travail de son père, ne pas abandonner ce que les de Runes ont mis tant d’années à construire, il doit être présent. S’il veut parvenir accepter la présence d’Alcryst non loin sans flancher : il le doit aussi. Juste ce qu’il faut pour qu’ils retiennent un nom qu’ils n’oublieront pas aussitôt vu leurs soirées arrosée de cette liqueur qu’il prépare comme un jeu. Ce jeu de pouvoir deviner quels seront les meilleurs alliages là-bas en Champagne ou il retrouve l’alchimie alliée au raisin. Amie de toujours  des de Runes : il aimerait bien. Il n’admettra pas avoir oublié dans un coin de sa tête brune ces dates qu’il aurait pu lancer avec facilité si la pleine lune ne s’était pas invitée comme tous les mois depuis deux ans.

    Sans doute n’a-t-il pas choisi le bon moment pour venir se changer les idées, retrouver ce chez lui curieux de la Place Cachée qui sera bientôt différent, plus proche du peuple. C’est ce qu’il espère avec ce projet, ses dessins hasardeux mais justes dans l’intention. Il regarderait bien du côté moldu de Montmartre pour allier leurs idées à la magie. C’est ce qu’on toujours fait leur famille. Il aime cette idée qui n’est pas nouvelle dans le monde dans lequel il vit, qu’il s’apprête à quitter après un dernier regard dans ce lieu. Il ne sait pas dans combien de temps il reviendra. Il a les plans de la future boutique dans les mains pour ne pas revenir vérifier sans profiter du lieu si ses idées tiennent la route et peut-être que d’idées, il n’en aura aucune. Il est plutôt nerveux à l’idée de cet endroit qu’il quitte pour un autre qu’il ne connait pas si bien. Il y est allé pourtant, quelques fois, à visiter ces endroits moldus qui pour toujours le fascineront.

    Il donne l’impression d’être un imposteur pas sur de ses pas quand il grimpe facilement ces deux cent vingt-deux marches pour parvenir à cette butte récemment construite. En combien de temps ? Voilà qu’il l’ignore, sans magie, ce temps semble indéniablement long et beaucoup sont celles et ceux qui n’auront pas pu voir ce chef d’œuvre terminé. L’art ? Il n’y connait rien, mais peut apprécier ces endroits-la empreints d’Histoire. Il profite de la vue, du calme relatif dans cette ville : cela fait du bien. L’idée de venir pour un but précis est reléguée dans les méandres de cet esprit trop fasciné par cette culture moldue dont il a tant à apprendre. Il ne comprend pas cette méfiance, cette supériorité. Sans magie ils sont capable comme eux de l’exceptionnel comme du pire. Comme cette petite main voleuse dans la poche de ce veston bleu roi qu’il remarque juste à temps pour repérer le fuyard. Mauvaise pioche, ce n’est qu’avec le plan qu’il s’en ira, le chapardeur n’y trouvera que des tracés sans noms, juste des mesures qui ne bougeront pas. Le suivra t-il par principe ? Bien sur que oui. Le voilà déjà sur ses talons même si ses années d’Auror lui montre bien qu’il tente de le semer dans ces ruelles aux multiples artistes qu’il ne connait pas encore.  Il hésite quand il le voit s’arrêter. Il ne doit avoir pas plus de vingt ans, surpris de le voir pas si loin, redoublant de vitesse sans avoir pris la peine de voir ce qu’il avait volé.

    Le laisser filer n’est pas une option. Il a toujours été rapide et le loup l’aide plus encore mais ça l’empêcherait de regarder ces tableaux d’un peu plus près des deux galeries d’un style différent à ses côtés. L’un paysagiste, l’autre portraitiste, c’est ce qu’il suppose comme cette odeur de peinture présente qu’il rejette d’un coin de sa tête en regardant le nom de Crystal de Vere. Si un lien se fait dans son esprit, les connexions ne se font pas, l’anagramme du prénom restera comme un déni de plus au moment ou Cosmo choisi d’entrer. Il aime ce sentiment de nostalgie qui semble parvenir d’un tableau en particulier. La nostalgie, ce n’est pas toujours triste. Il y a des souvenirs heureux, qui ont cette importance qu’il ne veut pas leur donner.

    C’est compliqué

    Comme ce tableau qu’il tente de décrypter sans vraiment y parvenir, comme lorsqu’il tente de comprendre ce qu’il se cache sous le poids de la monarchie du porteur de cet anagramme indéchiffré. Il ne pense pas avoir entendu de bruits, pourtant il y a cette impression que quelqu’un n’est pas loin. La personne est peut-être occupée dans ses papiers d’une récente vente. Il ne veut pas importuner plus qu’il ne le fait sans réelle raison autre que de tenter de comprendre cet art qu’il effleure du bout des doigts pour s’arrêter aussi tôt, un léger rouge aux joues. C’est interdit, il le sait bien. « Je pourrais rester des heures à tenter de déchiffrer ce tableau, je n’aurais pas de réponses. » Il est tant concentré sur le tableau qu’il entend à peine les bruits de pas qui se rapprochent, qu’il ne prend même pas la peine de se retourner.

    LOOM OF FATE | 2023
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Alcryst de Valefor le
  • LET ME BE YOUR EVERLASTING LIGHT. THE SUN WHEN THERE IS NONE.

    #VALERUNES  @"COSMO DE RUNES".
    「 15.06.1927 」 Crystal De Vere. Ce n'est qu'un pseudonyme. Peudonyme de fortune, Crstal, Alcryst, ce n'est qu'une inversion de syllable. Mais, qui y songerait.  Comme s'il pouvait se permettre d'être librement un ariste. Le vent de liberté qui souffle sur le monde ne fait que l'effleurer. Si la couronne s'est éloignée de sa tête blonde, elle n'en reste pas moins une entrave invisible. Menottes dorées.  Signature tant sorcière, que moldue. Pourtant dans son monde, condamné à n'apparaître nul part. Ni vernissage, ni exposition. L'amour de l'art transcende la haine de l'autre.  L'exutoire des démons enchainés à son être. La peinture comme le moyen d'expulser ses obscures visions.

    Une proposition. Quelques tableaux affichés. La promesse qu'un acheteur puisse s'y intéressé. Il feint bien sûr l'intéressé. L'argent n'était pas une nécessité, mais quel artiste serait-il de cracher si impunément sur quelques francs ?  Il joue le jeu. Mais, il n'a ni les manières, ni l'apparence de quelqu'un qui attendrait sur ses œuvres pour vivre. Mais, aucune question n'est posée. Tant mieux. Il n'avait pas envie de converser d'autre chose que d'art avec un moldu. Quelque chose de plaisant, comme un jeu de rôle. N'être personne était intrigant. Pas passionnant, être quelqu'un avait cet éclat qui était grisant. Mais qu'il s'agisse de la face sorcière, de la face moldue, Alcryst n'était qu'enchaîné à un rôle qu'on lui avait bien souvent imposé, fort bien incapable de s'en défaire et de se montrer sous son vrai jour. Le vrai lui, sous clef depuis sa tendre enfance.  Une réalité, une identité, muselée sous le poids de la couronne. C'est toujours la couronne qui gagne.

    Un rôle de composition, les cheveux ne sont pas aussi bien disciplinés qu'à son habitude, et les folles boucles blondes qui d'après le protocole mériteraient d'être raccourcies tombe en cascade sur son front. Il s'agissait parfois d'échanger, parfois de parler de technique, parfois de n'évoquer que la météorologie parisienne, les actualités. Parfois, il s'agissait de ces instants de solitude au cœur de la foule où l'on est au calme bien qu'immergé dans une marée humaine. Un peu de peinture sécher sur ses mains à la blancheur délicate, contrairement à ses pairs artistes, on voyait qu'il n'avait pas de labeur à son actif. Un peu de peinture sur le revers de la manche de sa chemise blanche mal boutonnée, l'illusion était presque parfaite. Assis, un calepin entre ses doigts, un fusain de l'autre, c'est un paysage qui se dessine sous ses doigts.  La banalité du monde était un bon exercice. Un enfant charpardeur brise l'harmonie de sa vision paisible. Un soupire las, le momentum s'en était allé.

    Un flâneur s'arrêt devant l'une de ses oeuvres. Une illusion de plus songe Alcryst. Une sombre illusion encore. Un fantôme dont il voudrait se détacher. Pourtant...   Je pourrais rester des heures à tenter de déchiffrer ce tableau, je n’aurais pas de réponses.     La voix est familière. Un frisson qui transperce sa colonne. Non, pas ici, pas maintenant. Pas après ces deux années, ces quelques sept cent jour et quelques à lâcher prise. S'attendait-il à le trouver ici, sur les contrefort de Montmartre, errant dans la foule où amoureux des arts, artistes en devenir, et simple badaud se mêlaient en parfaite harmonie ? Non, certainement pas. Mais la garde est baissée. Incapable de se dire qu'il aurait pu le croiser ici.  Il pourrait simplement fuir. S'en aller, laisser ses oeuvres au bon soin des quelques connaissances qu'il s'était fait en chemin. Bon sang, il aurait dû. Les addictions sont tenaces. Il se lève, son esprit le suppli de faire marche arrière. Il n'y arrive pas. Son carnet sous son bras. Un peu en retrait. Parce qu'il avait s'agit de lys tigré. La fleur est peu commune en Europe, importation exotique dont l'esthétique et l'élégance avait le don de fasciné la royale tête blonde. Une perche piégeuse, certes. S'il mord à l'hameçon.  C'était, l'une de ses fleurs favorites.   Pardon, de Lilium lancifolium - auriez-vous été plus à même de nous faire un exposé maître de Runes ?     N'étaient-ils donc pas tous maîtres alchimistes dans cette famille ? Il n'en sait pas plus. Il sait que l'auror s'en est allé. Sans commentaire. Alcryst n'a jamais demandé pourquoi, à feint de ne jamais vouloir savoir pourquoi ce changement de direction soudain. L'envie de savoir le dévorait mais les questions feignent un intérêt. Interêt, un luxe qu'on ne peut se permettre habituellement. Le vouvoiement de rigueur un moyen de le provoquer, rien de plus. Il savait jouer avec lui, entre le public et le privé, marchant tel un funambule sur un fil. La ligne imaginaire qu'ils avaient fixé  comme limite. Cette ligne qu'ils avaient bougés selon leurs désirs, sans jamais concèder que c'était ce qui les régissait.

    Il n'a d'yeux que pour lui. Un peu en retrait. Comme pour essayer de percer ce qui avait pu changer. Comme un jeu des différences. Mais dés lors, il repose son regard sur l'oeuvre. Ne rien laisser transparaître. S'il avait pu, il ne l'aurait jamais quitté des yeux. Pas une seule seconde. Parfois, observer des heures une œuvre ne fais que soulever davantage de question. Parlait-il de l'œuvre ou bien du sorcier qui se tenait à ses côtés ? Comme ces relations où finalement rien n'est plus en suspend que la vérité qui ne trouve jamais son chemin. L'art n'est pas une affaire de réponse à quelques questions, c'est une affaire de ressenti. Les émotions. Ce quelque chose qu'il occulte péniblement à chaque seconde depuis qu'il se tient à côté de lui. Habile manieur de mots. Habile acteur qui revêtit son sourire assuré.   Une affaire d'émotion, le but de l'oeuvre est d'interroger les tréfonds de l'âme. Le verbe est toujours assuré, le phrasé parfaitement maîtrisé. Une éducation impeccable, où il ne transpire pas une seule seconde le dur labeur qui se trouve par delà le vernis royal.

    L'œuvre est simple. La scène est simpliste. Mais il n'est souvent pas bien question de plus quand il s'agit de mettre en exergue les émotions. La peinture est l'une de ses plus récentes. Le coup de pinceau n'est pas aussi torturé qu'il peut parfois l'être. Les lignes ne sont pas si floues qu'elles ont pour habitude de l'être. Mais es-tu seulement capable de ne laisser tes émotions s'exprimer sans te laisser dicter d'interminables tergiversations métaphysiques ? Une répartie qui pourrait lui être appliquée et imputée sans honte. Lui-même n'était pas honnête sur ses émotions, ce luxe, on ne le lui avait jamais offert. Dis-moi, qu'est-ce ce que tu vois Cosmo ? Songe-t-il.  Et s'il avait eu l'occasion de le faire, de s'ouvrir, le prix à payer en aurait été trop élevé. L'orgueil.
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Cosmo Vallet le
  • Let me be your everlasting light. The sun when there is none
    「 15.06.1927 」  Il y a des significations en toutes choses, les tableaux en font partie, ce nom du lieu moldu où il se trouve : assez étrange pour certains, plutôt sensé pour d’autres qui aiment observer, savoir aussi. Quand il entre dans cette galerie, c’est la curiosité qui vient d’abord en mettant de côté l’impression étrange que ce nom lui est familier. S’il avait suivi ses pressentiments, il ne serait jamais entré ou cela n’aurait-il rien changé ? Nul ne le saura jamais. C’est le clair obscur qui l’a intrigué dans les peintures de la devanture. Il serait resté un moment face au penseur pour flâner ainsi entre les tableaux, comprendre, tenter de comprendre chaque signification par rapport à ce qu’il sait du peintre : pas grand-chose. Du moins le pense t-il quand il est là à se demander pourquoi ce brun orangé crépusculaire, cet air songeur, le regard perdu sur un point dans le paysage absent. Il aime comprendre, deviner, tenter des réponses qui seront justes même si ce n’est pas le cas bien souvent quand il est en terrain plutôt inconnu tel ce type d’art. Alors il s’intéresse, reste à lire ce titre et brève description de l’œuvre quand les pas se rapprochent. Il ne joue pas à celui trop absorbé par l’œuvre qui n’entend rien à ce qu’il se passe autour de lui. Il ne l’entend que trop bien mais cette phrase ainsi posée à qui veut l’attraper en plein vol, n’était-ce pas là le simple fait de quelqu’un s’en posant des questions mais ne cherchant pas de réponse, parler à voix haute aide parfois. Mais de la poser ici, pas si sur que cela ait été l’effet recherché même en restant là, sans aller vers l’autre qui s’avance, qui parle, le laisse interdit quelques secondes. Cette voix bien que soudaine mais toujours autant familière l’interrompt dans son introspection, le fige un instant seulement dans ce mouvement du bras qui revient contre son corps.  

    Ses yeux se ferment eux aussi, pour prendre un moment, réaliser qu’il est tout proche, plus qu’il ne l’aura jamais été pendant ces deux dernières années quand les battements de son cœur lui soufflent qu’il n’est pas prêt pour cette confrontation. Il n’est pas certain de ses propres réactions pour ce qui suivra, cette joute verbale comme avant, dans ces serres et bien après. « Il y a des symboles derrière chaque être qui vit dans ce monde. » Il se risque néanmoins à hocher doucement de la tête pour continuer d’un air quelque peu nostalgique en continuant le vouvoiement commencé par l’homme dans son dos. Celui qui ne sera jamais royal pour le monde moldu, celui qui le restera de l’autre côté malgré tout, malgré la couronne qui ira à sa sœur. « Auriez vous oublié que nous les connaissons toutes ? Du Lilium lancifolium à la Bellis perennis ? » Mensonge que de dire que ces fleurs n’ont pas de signification particulière, qu’il les pose sur un pied d’égalité. Quand Alcryst entre dans l’équation, c’est mentir. Ce qu’il fait face à lui quand il daigne se retourner. Il ne peut nier cette envie de le voir comme celle de le fuir. Si le regard n’est pas fuyant, l’esprit l’est sans surprise, craignant une rechute, comme ceux que l’on dit malades.

    Il essaye Cosmo mais n’ose pas l’approcher alors qu’il l’aurait fait quelques années plus tôt. « Parfois, observer des heures une œuvre ne fais que soulever davantage de questions. » Combien d’heures a-t-il passées à se demander ce qu’il se passait sous ces boucles blondes rarement autant indisciplinées ? A se demander où était sa place, s’il ne devait pas mettre fin à cette histoire sans y parvenir ? « Comment le pourrais-je ? » La discussion serait déroutante pour quiconque entre dans la galerie. Eux ne fonctionnent que par des non-dits qu’ils doivent déchiffrer. Se laisser dicter par les émotions et en oublier tout le reste. Aurait-il trouvé la réponse sans craindre les répercussions de leur monde, sans se brûler les ailes ? Il y a toujours eu une part d’incompréhension qui entoure la personne royale mais qui est bien plus à ses yeux, cette façon qu’il a de le surprendre encore aujourd’hui pour ces vérités qu’il lui lance pour ne les réaliser qu’à travers ses peintures. Il se protège Cosmo d’une autre manière, chacun d’entre eux pour ne pas dire de façon claire ce qu’ils pourraient ressentir pour l’autre.

    Il jette un regard circulaire. Il y a de la couleur mais peu, voilà qu’inconsciemment il semble avoir choisi le tableau le plus lumineux de l’ensemble. Quasi. Son regard s’attarde sur certains d’entre eux pour ne regarder d'autres que quelques secondes. L’impression de voler cette intimité de la vie d’Alcryst pourtant ainsi exposée. « Tu es doué. » Il ne l’avait pas vu peindre mais dessiner quelques croquis. Cette facette de l’amant passé, artiste : il la découvre comme ses côtés bien plus sombres. Il baisse légèrement les yeux, hésitant, pour retrouver sa franchise d’antan sans trembler. « Le clair obscur est un thème qui revient souvent. Ce crépuscule est comme un renouveau. » Quand il compare le tableaux aux plus anciens, celles là peintes quand il était peut-être encore dans sa vie.  « Tu fais dans la suggestion pour que l'on devine, comment ne pas s'en poser des questions ? » Telle celle de savoir s'il va bien, mieux, ce qui le taraude dans les heures les plus sombres tout en sachant que tout ce qu'il pourra désormais c'est le croiser de façon hasardeuse si le destin en décide ainsi.

    LOOM OF FATE | 2023
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Alcryst de Valefor le
  • LET ME BE YOUR EVERLASTING LIGHT. THE SUN WHEN THERE IS NONE.

    #VALERUNES  @"COSMO DE RUNES".
    「 15.06.1927 」  Jouer avec le feu. Une spécialité. Une passion. Un passe-temps. Toujours sur le fil, Alcryst se plaît à être un funambule adroit, habile. Animal social il sait s'approprier les convenances des uns pour se fondre dans la masse pour mieux en émerger avec élégance. Chez les moldus, il ne faisait pas exception. Joueur de tout temps, cela faisait son charme. Parait-il.  Observateur. Il scrute chacune de ses réactions tant qu'il peut l'analyser sans trop dévoiler qu'il le fixe. Ce besoin d'observer ses traits après deux années sans les avoir vu, un jeu des différences auquel il aimerait se prêter sans avoir à se cacher. La fierté le pousse à fuir du regard dés qu'il sent qu'il peut lui le regarder. L'art de feindre l'indifférence. C'est si difficile, après tant de temps. La tentation était si grande.   Une à une, les raisons lui reviennent en mémoire. Les raisons ? Celle d'avoir été sous son charme, longtemps, des années. C'était indéniable, il ne l'avait jamais avoué à voix haute, mais un part de lui savait. Une part de lui savait qu'il avait succombé. Il apprécie qu'il joue leur jeu, celui de se vouvoyer. Auriez vous oublié que nous les connaissons toutes ? Du Lilium lancifolium à la Bellis perennis ? Le voilà qu'il mordait à l'hameçon. L'art de vouloir étaler ses connaissances, il y avait quelque chose de touchant dans sa façon de réagir.   On ne pourrait lui retirer son intelligence. Cosmo était l'incarnation de tout ce qu'Alcryst ne serait jamais, brillant, un cerveau qui brille.  
     
    Tu es doué.    Il se mord l'intérieur de la joue pour ne pas sourire bêtement. Aucunement envie d'être ce genre de personne, celui qui sourit bêtement. Ne rien laisser transparaître, Alcryst ne voulait pas lui laisser penser que ces mots pouvaient l'atteindre.    Et puis, il ne s'agissait pas de ne rien laisser transparaître, il s'agissait de ne rien ressentir. En deux ans, il avait tout oublié, il fallait qu'il est tout oublié.  Jamais Alcryst n'avait admis de sentiment à son égard, jamais l'ombre d'une émotion. Sourire à cela ce serait admettre que ces mots le touchent. Il refusait d'être touché par cela. Déni total. Il ne peut s'empêcher le scruter quand il regard son œuvre, cherchant à savoir si cela lui plaît, l'intéresse. Plus il y pense, plus Alcryst réalise qu'il n'a jamais peint avec lui, en sa présence. Par Merlin, qu'elle aurait été inspirante. Quelques croquis parfois, jamais de lui. Jamais de trace de ce qui pourrait hanter son esprit. Le clair obscur est un thème qui revient souvent. Ce crépuscule est comme un renouveau.    C'est là que l'on voit la différence de perspective.  Le crépuscule était la fin du jour. Certes la promesse d'une nuit, mais le pessimisme d'Alcryst prenait le dessus. Si solaire d'apparence, son âme était plus obscure. Mais il l'aimait cette perspective. Aimer, quel grand mot. L'envie de se gifler dans son esprit. Tu fais dans la suggestion pour que l'on devine, comment ne pas s'en poser des questions ?    N'aimes-tu pas les énigmes Cosmo ?

    Un petit rire amusé s'échappe de ses lèvres. Rire sincère qui traduit son amusement à ses mots. Il a eu l'habitude de ce rire, Cosmo. Mais qui trouve de l'intérêt dans ce qui est clair et limpide ?   Question de pure rhétorique. Il y a de l'arrogance de ses mots. Mais cela faisait partie du personnage, cette arrogance assumée, cette envie d'être au dessus du lot.  Il était élevé pour être quelqu'un. Elevé pour être roi et finalement destiné à n'être personne.  Le rapport de force avait un peu changé depuis la dernière fois, il n'était devenu que l'héritier de secours depuis leur dernière rencontre. Le second en ligne, derrière une soeur qui était destinée à règner, à enfanter et à lui souffler la place qui lui revient de droit. Second derrière quelqu'un avec qui il avait peu d'atome crochu, personne qui finalement n'était qu'une illustre inconnue. Le prince se meut pour ranger l'un de ses carnets de dessin poser sur l'une des tables. Un pas plus loin de lui, comme ce besoin de prendre un peu de distance.  Il se retourne pour le regard, en face pour la première fois peut être. Et moi qui pensais me souvenir que tu affectionnais les énigmes, me voilà presque déçu de te voir perdre de l'intérêt pour l'un de ces hobbies d'intellectuel.     Il flatte son égo, quand même. Il l'a toujours reconnu, Cosmo était brillant. C'était un fait. Peut être Cosmo avait-il prétendu ne rien y connaître à la botanique pour se faire aider quand ils étaient à Beauxbatôns. Jouer le prince idiot avait ses avantages, les professeurs ne lui avaient jamais cherché trop de noise.

    Le regard fixe, d'innombrables questions lui traversent l'esprit. Qu'était-il advenu de lui durant ces deux années ? Pourquoi avait-il cessé d'être un auror ? Avait-il fait cela pour quelqu'un ? C'était pensé lui serre la poitrine, plus que de raison.  Il voulait savoir ce qui avait changé chez lui. Le besoin de réviser chaque détail de son être. Mais c'était impossible, même ici, en terrain neutre où ils n'étaient personne, rien que deux amateurs d'art en pleine discussion. Enfin, si quelqu'un rentrait sur ces entrefaites, la tension serait palpable. Les jeux de regards pourraient tromper les âmes innocentes. Il réussit à contenir un sourire trop heureux pour ne laisser que son sourire en coin, arrogant. Bon sang, il avait envie de s'approcher. Avait-il toujours ce même parfum ? Avait-il... Puis, il se souvient de cette vision. Celle qui lui avait fait prendre conscience qu'il ne fallait ni s'attacher, ni se laisser aller à de sombres sentiments. Il se met dos à Cosmo, comme pour cacher son soudain malaise. Comme pour regarder son œuvre, narcissique. Parfois, il se souvient des visions des gens qu'il côtoie. Parfois il oublie qu'il n'est qu'un oiseau de mauvais augure parmi tant d'autre, une pythie maudite. L'avantage de l'art, c'est qu'il n'y pas de bonne ou de mauvais réponse. Tout n'est que sujet à interprétation.   Comme dans la vie, dans les relations, tout était sujet à interprétation. Moi j'y vois la fin d'une ère. Le crépuscule est la fin du règne du soleil, la lumière se meurt doucement, caressant une dernière fois le monde avant de s'éteindre, annihilée par la nuit. Solaire, Alcryst l'était par son sourire. Ses mots, plus ambivalents étaient bien plus pessimiste.   Deux années avaient suffi pour qu'il ne puisse parfois plus feindre une joie de vivre qui s'émiettait à vue d'œil. Comment pourrait-il rester autre chose dans le fond ? Le monde, son monde, il se brise jour après jour, comme son esprit à la merci de vision de plus en plus envahissante. Le sourire se brise un peu, ne laissant que le vague vestige d'un masque qu'il revêt habituellement.
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Cosmo Vallet le
  • Let me be your everlasting light. The sun when there is none
    「 17.06.1927 」 La réponse est facile pour ne tomber qu’à moitié dans le piège pour parler de cette fleur qu’il aime tant. Ce n’est pas pour rien qu’il l’a mise dans son jardin en Champagne ou Alcryst ne mettra jamais les pieds. Une part de lui aimerait bien, comme elle aimerait bien qu’ils cessent les non dits qui le fatiguent. A moins que cela ne soit la lune tout juste décroissante qui le rende ainsi quelque peu las de leur façon d’agir depuis des années. Il ressent la douleur des os qui craquent pour laisser place à l’autre plus grand, plus violent mais aussi les bleus et griffures sur ses mains et un peu partout sur le corps de celui-là même qui s’est déchaîné dans la cave qui lui est réservée pour pouvoir fuir. Un jour peut-être, il y parviendra et ça le terrifie depuis un peu plus d'un an qu’il y parvienne, que quelqu’un soi présent. Il n’est pas prêt pour une vie parisienne alors qu’il gère à peine ses transformations. Il n’a peut-être plus le temps pour les devinettes en dehors de l’alchimie qui lui pose sans cesse des questions pour lui montrer qu’il peut encore être intéressé, stimulé par ce qu’il avait oublié toutes ces années à Paris.

    C’est drôle comme ces deux réalités ne peuvent pas s’entremêler. Il ne voit pas de porte de sortie pour eux si l’improbable devait arriver, s’ils ouvraient les yeux. Il ne le peut, ce serait de tout lui dire et ça l’angoisse. S’il n’est pas l’habitué des crises d’angoisses, il est persuadé que ce jour amènera l’une d’entre elles si puissante qu’il ne parviendrait à la calmer, pas tout seul. Ironiquement. Pas sans lui. Mais cela il est incapable de lui dire, pas aujourd’hui, pas ici, pas dans ce monde ou deux hommes qui se cherchent de cette façon si particulière est passible de prison. C’est la loi des moldus, pas la leur et encore voilà qu’il ne peut pas les résumer à cette loi là même s’il sait que la peur les motive qu’ils soient sorciers, loups-garous ou deux hommes qui semblent s’aimer malgré l’apparence qu’ils donnent. Et heureusement pour le moment cette apparence est solide. Dans leur monde c’est différent mais dans leur cas pas vraiment. Probablement ne toucheraient-il pas un cheveux d’Alcryst. Il ferme les yeux soulagé, alors qu’il n’en sait rien dans la réalité des faits, préfère le croire.

    Alors pour le moment d’accord, il va jouer son jeu parce qu’il n’a pas trop de choix, qu’ils ne sont pas au bon endroit pour parler d’autre chose que d’art et que le Prince aux cheveux d’or ne le souhaite pas. Le souhaitera t-il un jour, ne restera t-il qu’un secret ? Il n’en doute pas une seule seconde qu’ils sont repartis pour un tour, que ses interrogations, angoisses amenées par celui qu’il pense encore aimer ont été nombre de leurs différences, raisons de leurs ruptures aussi nombreuses que celles de sa vie officielle, fausse, vraie. Il ne sait plus trop. S’il y a une once de vérité dans ce que véhicule la presse, il s’en veut d’être encore présent même sous le fruit du hasard, de ne pas pouvoir détacher son regard sur ce qu’il est incapable de réaliser. Il est doué. Il le pense. Il ne joue pas aussi bien du piano que lui peint. Il ne voit pas cette difficulté à cacher un semblant de sourire quand il regarde encore, tente, devine, se trompe sur les réponses qu’Alcryst se refuse à lui donner.

    Il a un sourire attendrit qu’Alcryst ne peut voir, balayant ses envies de certitudes quand le rire sincère quoiqu’un brin moqueur raisonne. « Mais qui trouve de l'intérêt dans ce qui est clair et limpide ? » Parfois cela aide, de savoir, de ne pas perdre l’esprit à se poser trop de questions, comme il le disait plus tôt pour l’art ou Alcryst, cela revient au même. Il rougirait presque en les associant à cet art qui est bien imparfait pour le Prince mais dont il ne peut se passer. Il pourra un jour, peut-être, tirer un trait sur eux, leurs façons qu’ils auront eues de se chercher, de s’abimer toutes ces années. « Et moi qui pensais me souvenir que tu affectionnais les énigmes, me voilà presque déçu de te voir perdre de l'intérêt pour l'un de ces hobbies d'intellectuel. » « Si tu veux que l’on débatte sur tes œuvres jusqu’à la fin des temps, tu sais que j’en suis capable même si cette sorte d’art m’est étranger. »  Il ne fait que dessiner des plans, des notes de musique. Il semble plus mathématique. Il ne peut qu’hocher la tête à l’affirmation suivante, si juste. L’autre teintée de pessimiste qui lui ressemble là ou il essaye de ne pas noircir le tableau d’avantage. C’est parce qu’il l’a trop noirci qu’il en est venu à ne pas résister au Morpheus et s’il n’avait pas promis à son père de ne plus y toucher, surement lui aurait-il supplié de lui en donner ces soirs ou la douleur est si forte sans être reliée à Alcryst. C’est moins douloureux quand il est là même si rien ne change. « Il y a des énigmes qui ne sont pas bonnes pour l’esprit d’autres qui le sont. Chaque énigme apporte une réponse qu’on aime l’entendre ou non. Le soleil ne devrait pas y voir cette fin de règne. N’est-ce pas comme cela que le monde fonctionne par ère ? » Il s’exprime mal, il a du mal aujourd’hui, de devoir cogiter entre ce qu’Alcryst veut bien lui dire et tout ce qu’il veut garder caché si tôt après la pleine lune. « Le soleil renait Alcryst. La nature en a besoin. » Et il ne parle presque pas en métaphore, en énigme. C’est une réalité. Sans soleil, ils ne sont rien. Il a plus besoin de son soleil que de la lune. Une vérité qu’il cache à moitié, qu’il sera prêt peut-être un jour à lui dire. Il s’arrête un moment pas si sur de la suite. « Ca m’avait manqué. » Leurs désaccords, qu’ils se retrouvent même dans des endroits aussi improbables que Montmartres.


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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Alcryst de Valefor le
  • LET ME BE YOUR EVERLASTING LIGHT. THE SUN WHEN THERE IS NONE.

    #VALERUNES  @"COSMO DE RUNES".
    「 17.06.1927 」  Le temps suspendu. Puisse le temps rester en suspend autant de temps que possible. C'était une parenthèse moldue. Une parenthèse inattendue, mais ô combien nécessaire. Qui aurait cru qu'il soit suspendu à ce besoin ? Un manque ? Diable non, il n'est pas en manque. Il a d'autres addictions. De nombreuses autres addictions. C'est faux : il a tenté de le remplacer par d'autres addictions. Il n'a jamais réussi. Jamais. Toujours plus d'alcool, de Morpheus. L'excuse de ses visions, réelle  souffrance. Mais dont l'esprit désordonné, perdu et sans repère est à l'origine de tout. L'excuse de la maladie qui prend de plus en plus le dessus. Réelle, cette fois.  Mais, cet instant éloigne toute préoccupation. Et quelle bouffée d'air. Il se retient de sourire de façon béate. De sourire de façon sincère. La retenue, par peur de flancher. La peur, toujours la peur. Il ne l'avouera jamais, cette peur viscérale. Entre la peur de l'avoir près de lui, et celle de le perdre. Dualité insoutenable qui embrume l'esprit.  Cette influence, il veut la fuir. Être maître de lui-même. Retrouver, conserver son être.

    Mais, ne fais pas ce genre de proposition songe-t-il à ses mots, Si tu veux que l’on débatte sur tes œuvres jusqu’à la fin des temps, tu sais que j’en suis capable même si cette sorte d’art m’est étranger.  Comme une invitation à débattre jusqu'à la fin des temps ? Oh que oui, s'il le pouvait, mille dois dirait-il oui. S'il pouvait envoyer valser toutes les obligations qui étaient les siennes, il le ferait, sur le champ. S'il arrivait à s'échapper, tout abandonner, sans regret. Il le ferait.   Mais, ça ne s'oublie pas, les mauvais souvenirs restent, et viennent hanter ces moments suspendus. Il n'oublie Alcryst, le mal-être, la détresse, la peur. La vision, elle le hante encore, parfois. Mais il se tenait à côté de lui vivant. Tant qu'il restait en dehors de sa vie, il s'était persuadé qu'il ne lui arriverait rien. Rien qui ne soit de sa faute. Pourtant, rien dans la prémonition ne relie l'horreur à sa présence, à son influence, absolument rien. Pourtant, il avait cette étrange culpabilité, celle d'être l'impuissant témoin des affres du monde.

    Narcissique qui ne se cache pas, c'était un mécanisme de défense comme un autre. Le sang bleu qui permet cette excentricité, pire, qui la normalise. L'oblige. L'enfant ignoré qui en société devient le centre de l'attention.  L'artiste qui contemple son œuvre est selon lui le narcissisme ultime. Pourtant quand bien même décrit-il sa vision de sa propre peinture, il ne voit que les défauts. Les coups de pinceaux mal placé, l'usage des couleurs qui auraient dû être différente, le croquis qui aurait dû être refait. Plus il regarde, moins il l'aime. Un raté. Mais l'interprétation reste sinistre, le reflet d'une âme qui s'est noircie avec les années. Les rêves se sont envolés, brisés parfois. Il y a des énigmes qui ne sont pas bonnes pour l’esprit d’autres qui le sont. Chaque énigme apporte une réponse qu’on aime l’entendre ou non. Le soleil ne devrait pas y voir cette fin de règne. N’est-ce pas comme cela que le monde fonctionne par ère ?   Bien sûr, tout n'est fait que d'ère. Il n'avait jamais eu la sienne, celle du roi qu'il aurait dû être. Comme pour Cosmo entre regret et soulagement. Le soleil renait Alcryst. La nature en a besoin.    Le soleil n'était pas éternel, rien ne l'était. La nature avait besoin de soleil, et parfois certaines personnes ne sont plus aptes à être solaire. Il n'arrive pas à ses sourires à ses mots, il est aveugle ou simplement dans le déni. Comment pourrait-il prétendre y voir quelque chose au delà de ses mots ? Pour ces derniers mots le connectent à une autre réalité : Ca m’avait manqué.    Quoi ? Ca, lui, eux, ces moments ? Ca n'est pas fair-play. Une vérité, un piège, qu'importe. Les mots sont lâchés. Pas comme ça, pas maintenant, pas après tous ces efforts.

    Des efforts, des efforts, une prise de distance. pire encore, ils avaient coupés tous liens. Il avait essayé de passer à autre chose, de trouver une autre obsession. Il a cru qu'une colombe l'y aiderait, quelle drôle d'idée. Aussi douce puisse-t-elle être, aussi malléable, aussi adorable, rien n'était aussi doux que l'amertume, le sarcasme, la tension, les non-dits.  Il y a dans les sous entendus quelque chose qui n'était qu'à eux, ce déni qu'ils cultivaient depuis trop d'années. Tu l'as dit.  Songe-t-il laissant échapper un petit soupir entre ses lèvres, comme pour se forcer à garder sa contenance. Pour ne pas flancher.  Il n'y a que deux réactions possible : fuir ou attaquer. Alcryst n'a jamais été partisan de la fuite, il n'aime pas l'idée qu'on puisse lui dire qu'il n'a rien fait pour gagner.   Je prends le "ça" comme un compliment. Trop mal à l'aise pour admettre mon simple nom. Ne soit pas timide, ici personne ne peut juger ton penchant monarchique.    Il n'est pas capable de rester trop sérieux. Il peut noyer le poisson.  La rage de vaincre, celle qui puisse le faire sourire à nouveau sincèrement. Mais tu l'as dit..   Le ton est bien joueur que les mots de son esprit. Peut être que mon esprit me joue encore un tour...  Il tourne la tête vers lui. Côte à côte. Aussi proches qu'ils ne l'ont pas été depuis au moins deux années. Il faut maintenir le masque au moins le temps de remporter la manche. Il battra en retraite, Cosmo, il en est certain. Il ne jouera pas le jeu, pas après tout ce temps. ...mais viens-tu de dire que je t'ai manqué ? Sourire en coin, le voilà qu'il le fixe. Tête tourné vers lui, leurs épaules côte à côte, proches, et lointaines en même temps. Dans une autre vie, sans doute l'aurait-il... embrassé ? Non, il chasse l'idée de son esprit. Le masque, toujours le masque, celui de l'être assuré, l'être royal que rien ne semble pouvoir déranger. Il se brise facilement ses derniers temps, ce foutu masque. Tout doit rester en place, même s'il n'était qu'un artiste ici, il était aux yeux de Cosmo le prince égoïste qui n'en fait qu'à sa tête, qui ne respecte rien, ni personne. Un rôle de composition à travers lequel il a laissé Cosmo entrevoir les brides de ce qu'il était réellement. Quelques brides. Pas tout.
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Cosmo Vallet le
  • Let me be your everlasting light. The sun when there is none
    「 17.06.1927 」 Il ne parvient pas à regretter d’être là et à la fois, il y a cette impression qu’ils ne parviennent pas à se parler. La faute à des années de façon d’être, à ne jamais vraiment se dire les choses. Il essaye Cosmo mais toujours ce sera par métaphores plus ou moins subtiles pour ne pas dire qu’il aime d’être à ses côtés même si ce n’est plus pareil. C’est de leur faute, la faute au temps, à la politique qui dès le départ par leurs statuts, leurs différences, s'immisce entre eux. Encore plus aujourd’hui par la lycanthropie qu’il taira. Il n’est pas prêt. Il devrait partir, retrouver Montmartre, ces autres artistes qu’il a pu croiser en venant précédemment. Ce n’est pas la première fois. Il aurait dû poursuivre sa route. Si Cosmo sait pourquoi il s’est arrêté, il ne veut pas admettre qu’il devinera peut-être toujours quand il sera présent. S’il s’approchera comme aujourd’hui ? Probablement pas. C’est désarmant de se dire qu’il ne pourrait peut-être tout simplement pas s’empêcher de franchir ces quelques mètres qui le sépareraient du lieu ou Alcryst est présent. Il reste alors, ne ment qu’à moitié en disant qu’il pourrait rester jusqu’à la fin des temps pour connaitre ses œuvres et le connaitre d’avantage : c’est tout ce qu’il souhaite. Il reste silencieux après cette tirade approximative, cette autre phrase plus sincère que tout ce qu’ils auront pu échanger aujourd’hui. S’il a du mal, ne sait pas comment lui parler : il ne dira jamais qu’il regrette.

    Le problème c’est qu’il ne peut pas lui demander ce qu’il ne va pas quand lui ne lui dira assurément pas ce qu’il devrait savoir alors qu’il sait qu’Alcryst ne se fait pas tant des étrangetés des autres. Mais la sienne ? Ce danger qu’il représente désormais par ce qu’il est, ce que d’autres pourraient tenter à travers lui lors de pleine lune ? Il tente de ne pas y penser bien souvent mais l’approche d’Arsène d'Apcher le mène à se méfier même s’il ne tiendra probablement pas bien longtemps en loup solitaire. Il se méfie. Même d’Alcryst ? C’est qu’il sentirait presque le loup gronder à l’affirmative, ce dernier ne fait confiance à personne, lui arracherait la tête s’il se trouvait dans les parages lors de pleines lunes. Il lève la tête à ses paroles qui le tirent de cette introspection dont il se serait bien passée. « Je prends le "ça" comme un compliment. Trop mal à l'aise pour admettre mon simple nom. Ne soit pas timide, ici personne ne peut juger ton penchant monarchique. » Il ne devrait pas l’attaquer ainsi, pas ici alors qu’ils sont si proches. Il aurait été plus prudent de reculer, mais prudent, voilà quelques mois qu’il ne l’est que lors des pleines lunes. S’il est amusé par ce choix de mots de celui qui semble avoir oublié la prudence dans un palais royal sorcier, légèrement. Il regarde l’entrée avec méfiance mais revient toujours à lui. « A t’entendre parler, tu n’aurais pas été le seul. »  Le bon sens lui souffle de reculer, de laisser aux amateurs d’art l’occasion d’approcher l’artiste plutôt que de se l’accaparer en l’emmenant un peu plus loin en priant tous les saints qu’il le laisse l’emmener ainsi vers d’autres toiles plus loin.

    Ils ont encore quelques minutes, pas beaucoup plus avant qu’ils ne retrouvent ceux qu’il a distanciés. Si la salle n’est pas bien grande, le stress est grand pour les quelques secondes de son temps avec eux qu’il leur vole impunément. « Tu es pénible tu sais ? » Oui, il doit s’en douter puisqu’il le lui balance juste comme ça, parce que c’est le cas et que même ainsi difficile, il ne voudrait personne d’autre sauf, qu’il ne va pas lui dire, pas comme ça : il sait. Les habitudes sont difficiles à évincer. « Ta royale présence m’a manquée, ça te va ? » Ce n’est pas comme cela qu’il voulait le lui dire non plus. Il avait le don de lui faire perdre pieds à moins que ça ne soit l’angoisse de ne plus les savoir si seuls dans le monde moldu. C’était long deux ans sans toi. C’était plus juste mais il n’a pas le temps, pas l’envie peut-être non plus d’être sur cette pente dangereuse avec celui qui est après tout presque marié. « Cela fait partie des choses que tu ne devrais pas avoir à me demander pour le savoir. » Et c’est peut-être parce qu’ils n’arrivaient déjà plus à se parler qu’il est parti en plus du poids de la couronne qui n’est plus valide aujourd’hui. « Mais je t’accapare. » Il reste sur le côté. Il devrait le laisser à ce don d’artiste écorché tout en peinant à le lâcher du regard. Dilemme d'une vie.



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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Alcryst de Valefor le
  • LET ME BE YOUR EVERLASTING LIGHT. THE SUN WHEN THERE IS NONE.

    #VALERUNES  @"COSMO DE RUNES".
    「 17.06.1927 」Un instant fugace. C’est une évidence. Une parenthèse, hors du temps. Alcryst lui-même sait que tout ceci, sa présence en ses lieux n’est qu’une courte passade. Il ne devrait pas être là, le prince d’une nation qui n’a rien à voir avec les moldus. Second derrière une sœur qui n’est pas préparée à son avenir. Lui l’est prêt à cet avenir qu’on lui dénie. Il n’y a qu’une année seulement qu’il est en mesure de librement se promener à Montmartre, sans avoir continuellement Aramis sur son dos, ou des aurors à ses trousses. Tout est temporaire. Tout est fragile. La vie elle-même est fragile, Alcryst le sait. La mort fait partie de sa vie depuis toujours, jusqu’au cœur de sa baguette. L’épée de Damoclès qu’est la mort au-dessus de chaque Valefor est quelque chose d’obscur qui le hante. Sa santé fragile est un secret gardé jalousement, par pudeur, par politique, par orgueil. Il déteste voir la pitié dans le regard des gens, il ne voudrait pas être ‘ce pauvre prince’. Il la lisait déjà, cette foutue pitié, dans les yeux de certains sorciers qui semblaient avoir de la peine qu’il ne soit que le second, qu’on lui ai soufflé sa couronne.


    La galerie se peuple, doucement. Il pourrait s'échapper, fanfaronner sur son succès. Mais, il est exactement là où il veut être.   Tu es pénible tu sais ?  Comme si c'était nouveau. La question n'en était pas vraiment une, c'était une affirmation. Il était pénible, il ne s'en cachait pas. C'était son rôle, celui de l'héritier à qui on donnait tout. C'était ce qu'on attendait de lui, d'être capricieux, pénible et exigeant. Mais quand bien était-il pénible, qui était entrain de le retenir de toutes obligations à cet instant ? Pas qu’il s’en plaigne, c’était leurs jeux à eux, de se retenir sans jamais le dire. Ta royale présence m’a manquée, ça te va ?    Ne fais pas ça, ne le dit pas, pas comme ça. Entre ce qu'il désire et ce qu'il doit entendre, il y un gigantesque fossé. Il a envie de l'entendre lui dire ces mots, mais il ne devrait pas les entendre. Alcryst aurait simplement dû partir à l'instant même où il l'avait vu. Pourquoi désirait-il tant jouer avec le feu ? Parce que jouer l’un avec l’autre avait une saveur particulière depuis tout ce temps. La passion, le feu - c’est quelque chose qui nous transforme. Deux années ce n’était donc pas assez pour briser ce lien ? Quelle diablerie que les … sentiments ? Cela fait partie des choses que tu ne devrais pas avoir à me demander pour le savoir.   L’art de lire dans l’âme de l’autre ? Une étape qu’Alcryst refuse d’admettre, trop intimiste, trop… révélateur ? Aucun ne lâche l’autre du regard. L’espace public, c’est bien la seule chose qui est responsable du calme apparent. De la décence peut être. En d’autres lieux, en d’autres époques, en d’autres contextes… Mais je t’accapare.    Et le pire, c’est qu’il n’a nullement l’intention de résister à cela. L’ego est flatté, plus que de raison.

    Ne pas te le demander serait... Il cherche ses mots, Présomptueux ?Ironique n'est-ce pas, Alcryst remettant en cause cet aspect de lui-même. Ou avoant jouer un rôle qui n'est qu'un masque ? Il faut qu'il maintienne l'illusion. A tout prix. Ce que je suis bien évidemment, deux ans ne suffise pas à changer l'enfant gâté que je suis. Une piqûre de rappel, à lui-même avant tout. En deux ans, tout a changé pour lui. La pente glissante de l'alcool, de la drogue. Et surtout, la vie qui s'effondre quand on lui dénie la couronne. Cela peut sembler être un détail, mais pour lui, c'était au final la seule chose qu'on lui avait jamais laissé espérer et désirer. Cosmo faisait partie de ces espoirs qu'il se devait de laisser mourir. Pourtant, pour chaque ligne franchies, il s'était senti plus vivant que jamais.  Et quoi, qu'est-ce qui a changé Cosmo ? Il cherchait la réponse dans son regard, sans en connaître la teneur.  Mais, il faut continuer à garder le contrôle de la situation, qu'il garde le lead. J'aime quand tu flattes mon égo, je te laisserais le faire pendant des heures. Accapare-moi. Le paradoxe d'Alcryst, en une seule phrase. L'égo, et la dépendance.  Mais le temps, il file à toute vitesse. Les pas s'approchent d'eux. C'est bientôt la fin, il le sait. Ils le savent. C'était aussi cela qui leur permettaient cette audace mutuelle. L'espace public, même moldu était un challenge. Le verbe, le respect, les formes et les manières. Tout suivait les codes, même si l'absence de magie cassait certains d'entre eux; ils s'imposaient une retenue. En privé, ils étaient différents. Eux-même peut-être. Enfin, la personne qu'ils se laissaient être en présence de l'autre.

    Mais je crois que le temps vient à nous manquer. Et je ne pourrais être à toi seul. Ici et maintenant. Moue innocente, qui ne l'est pas réellement.  Sourire en coin, les sous-entendus sont à peine voilés. Ils avaient dépassé la pudeur et la réserve depuis longtemps.  Côte à côte, il fait un qart de tour, et glisse à l'oreille de Cosmo, presque un murmure, Mais sache que je pourrais t'inculquer un peu de culture artistique en privé si tu le demande. Référence à son envie évoquée tout à l'heure de répondre aux questions soulevées par les œuvres. Il a forcé plus de proximité, quelle erreur, quelle sombre erreur.
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Cosmo Vallet le
  • Let me be your everlasting light. The sun when there is none
    「 17.06.1927 」 Ce n’est que folie de rester, de l’approcher, de tenter malhabilement de le retenir. Il ne prétend pas pouvoir résister bien longtemps. S’il n’y avait pas eu la morsure, aurait-il pris la décision de faire attention à lui, pour faire attention aux autres ? Pas si sur, peut-être en serait-il toujours à ce même point pas glorieux, à tenter de camoufler ce qu’il ressent par cette auto destruction qu’il ignore similaire à celui face à lui. Il a ce besoin fugace de rester, de ne pas se mettre au passé, de ne pas les placer dans ce lieu de l’histoire qui ne devrait plus être mentionné.

    Il devrait. Plus dure en sera la chute. La vie reprendra son cours et qu’en restera t-il de ce duo bancal ? Rien de bon. Des souvenirs bien gardés, scellés pour ne plus les laisser remonter à la surface de l’esprit qui lui joue des tours à le voir, à se dire pour un moment, qu’il peut lui dire plus que de le sous entendre cette fois, confirmer d’un ton un peu agacé peut-être par la situation qu’il a malgré lui créée, ce qu’il ressent - ce qu’il n’est toujours pas si sur de ressentir par moments. Il attaque à sa façon mais de toujours, Alcryst est le plus doué des deux à ce jeu là, le plus incisif avec les sous entendus qui n’en sont presque pas. S’il n’est pas en reste des non dits qu’ils partagent avec facilité quand la situation l’exige, c’est cette franchise qui l’aide à moitié aujourd’hui. Il sait très bien que la franchise ne l’aidera pas, renforcera ce besoin qu’il a, ce Prince, d’à la fois les repousser pour mieux l’approcher.

    C’est dangereux.

    Si d’un côté il n’apprécie pas qu’on pense le deviner, de l’autre, ce n’est plus à démontrer qu’Alcryst est présomptueux mais soit, le voilà qui gagne ce point-là. « Ce que je suis bien évidemment, deux ans ne suffise pas à changer l'enfant gâté que je suis. » Il se tend légèrement à ses paroles. Quelque chose ne va pas. Il est incapable de deviner ce qu’il se passe dans la tête blonde qui est à ses côtés. Tout a changé. Il n’arrive pas à le croire quand il l’observe, quand il cesse le jeu, tente de le déchiffrer sans succès. Il met de la distance plus mentale que physique pour ne pas être touché, paraitre celui des deux qui semblerait plus affecté par ce moment curieux, qui le met mal à l’aise bien plus que ses phrases ainsi lancées pour le bousculer en sachant que rien ne changera. Tout redeviendra exactement comme s’ils ne s’étaient pas croisés aujourd’hui à Montmartre. Il doit partir, le laisser mais c’est quand enfin il semble un peu plus sensé, qu’Alcryst choisi l’opposé. « Mais je crois que le temps vient à nous manquer. Et je ne pourrais être à toi seul. » Choix de mots vils que ceux-là dans ce lieu ou la bienséance prime alors que d’autres scènes envahissent son esprit.

    Il aurait du s’en douter, sait qu’Alcryst manie l’art des mots et du paraitre, l’habitude de la monarchie. Il ne saurait trop dire. Il a passé beaucoup de temps loin de la capitale pour jouer ainsi, reprendre ce jeu qui les définissait. Ne joue pas avec mes mots, ne sois pas si cruel.  Il y allait un peu fort mais comment pouvait-il partir, le laisser tout en sachant qu’il était mieux pour leur salut qu’ils ne se revoient pas alors que c’était tout ce qu’il désirait. Deux ans n’avaient rien changé. Le revoir est un piège au cœur, conscient, qui rejette ce besoin de lui pour s’éviter toute douleur à venir. « Ne fais pas ça. » Il ne pensait pas avoir haussé un peu plus le ton de sa voix, continue d’un ton plus bas. « A quoi bon le dire pour partir. » Ironie, il ne se souvient plus qui de lui ou Alcryst a mis fin à ce qu’ils avaient. Peut-être lui en partant pour la Champagne. Ses paroles n’en sont pas que moins vraies. Il recherche cette proximité autant qu’il veut s’en échapper pour ne pas chuter. Il n’est pas certain de pouvoir si bien s’en sortir cette fois-là. Il ne demandera pas, pas cette fois-ci, pas demain. Il résiste à l’envie de demander.

    C’est la fuite, amie pas si souvent rejetée qu’il choisi alors face à Alcryst qui joue, séduit ces amateurs d’art. Oubliée la raison de sa venue à Monmartre, il erre, Cosmo ces quelques heures sans réel but depuis qu’il l’a quitté cette fois-là encore. C’est triste Paris quand il pleut, quand il ne se sent pas prêt pour retourner dans le monde sorcier. Il essaye de se sortir une tête non couronnée de la tête, sans grand succès quand il prend le pas de voir ces quelques monuments qu’ils ne prennent pas assez le temps d’observer, de voir combien ils s’en sortent si facilement sans magie, ceux-là que certains dénigrent, qui aident malgré eux un Prince en manque de reconnaissance. Il s’arrête à un bar, puis deux, feuillette un livre de poèmes dont il a oublié l’auteur (ainsi que les poèmes), n’a pas la tête à grand-chose sauf pour admettre facilement que le Champexplosif est bien meilleur au Domaine que la bière moldue qui lui fait tourner la tête. Il n’a pas compté, sait qu’il tient, qu’il a beau être plus petit qu’un certain sorcier, il tient beaucoup mieux à l’alcool avec ou sans l’aide de la lycanthropie. Fierté dont il se serait bien passé d’avoir pour le moment quand les pas le ramènent à Montmartre qui ne dort pas ou est-ce Paris qui n’offre que trop rarement un moment de pause dans leur quotidien ?

    Artistes, sorciers, galerie qui semble encore ouverte sans qu’il parvienne à déceler si une présence s’y trouve quand il éprouve le besoin de s’asseoir. Tête entre les mains, elle tourne un peu. Dans cet état, c’est déjà bien qu’il se soit arrêté à la boisson, qu’il ait fait malgré tout attention à pas l’attirer cette attention dans le Paris moldu. Sorcier, loup-garou, la crainte de blesser est bien fort présente pour se permettre même d’une gueule de bois pour une peine de cœur qui n’en est pas une.

    LOOM OF FATE | 2023




    ஃ When you move, I'm put to mind of all that I wanna be. When you move
    I could never define all that you are to meஃ
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Alcryst de Valefor le
  • LET ME BE YOUR EVERLASTING LIGHT. THE SUN WHEN THERE IS NONE.

    #VALERUNES  @"COSMO DE RUNES".
    「 17.06.1927 」 Le spectacle doit continuer. Parfaitement conscient que ces jeux vont au delà de ce qu'ils veulent bien admettre. La fuite vers l'avant est le seul moyen de s'en sortir. La prétention d'être au centre de tout, l'égocentrisme comme une excuse. Pourtant, il n'aspirerait rien de plus qu'à rester seul avec lui pour le reste de la soirée. Il valait mieux que ces moldus qui flattaient un égo modestement molesté par une confiance en lui-même qui s'ébranle jour après jour. Ne fais pas ça.   Il n'avait pas le choix. Mensonge. Facilité de faire ce choix là. Plus sécuritaire pour son être. Plus sûr pour son amour propre. Il n'aurait pas à contenir ses émotions, avec les moluds, il n'en aurait aucune.  Aucune qui ne soit réelle. Tout ne serait que sourire forcé, son lot quotidien.  A quoi bon le dire pour partir.   Parce que j'espère bien te manquer quand je serais parti. Songe-t-il de tout son être.  Il espérait lui manqué, juste après, ce soir, demain, et peut être plus tard. Une chimère selon lui. Une pensée interdite. Il n'avait pas le droit de songer une seconde plus qu'il avait le droit de lui manquer davantage. N'avait-il donc retenu aucune des leçon ? Plus ils s'approchent l'un de l'autre, plus ils s'attachent, plus il est obsédé par sa présence, par son absence. Ils viennent de réveiller une blessure vieille, ancrée. Quelques minutes en présence de l'autre et le poison l'infecte de nouveau. Il faut stopper l'infection. Couper le lien. Il le savait que c'était la seule façon de ne pas replonger. Les quelques mots de trop. Quand il le regarde partir, il affiche ce sourire satisfait qui n'en est pas un. Son être se fige, comme vidé d'une énergie qui leur est propre. Un vide s'installe. Le regard le suit jusqu'à ce qu'il soit hors de portée, et le pire des sentiments l'habite. L'abandon. C'est de ta faute, Alcryst, c'est toujours de ta faute. Un mal nécessaire. Arrêter l'infection avant qu'elle ne se propage. Il se répète cela. Encore et encore. De toute façon, tout ce ci n'est qu'une chimère qui n'a que trop durée. Peut être était-ce enfin là leur chant de cygne à eux, la dernière fois qu'ils s'adressaient la parole avant qu'ils ne daignent sortir de leur vie respective. C'était inévitable.

    (...)

    Jamais il n'aurait fait cela si son égo n'avait pas été mis à mal. Jamais il n'aurait fait cela si son cœur n'avait pas été menacé de ressentir quoi que ce soit. Jamais n'aurait-il accepter de boire avec ces moldus. Ce n'était que des êtres inférieurs après tout. Peut être l'envie de changer ses idées, de continuer à n'être personne pour le reste de la soirée, de s'échapper quelques instants de plus avant de se faire sermonner de n'être qu'un idiot inconscient par Antoinette quand il rentrerait plus tard. L'esprit embrumé par les effluves d'absinthe qui se sont habilement mêlées à un peu de Morpheus. Mais il a fallu calmer les visions. Il fallait calmer cet esprit défaillant. Combattre le maladie par un poison, avait-il réellement d'autre choix ? Condamner à se détruire, c'était là le lot de chaque Valefor. Leur malédiction était de finir par détruire, eux-même, les gens qu'ils pouvaient aimé.  Que faisait-il, aussi imprudent loin de ses habitudes ? Quand il finissait dans des états semblables, il avait toujours Aramis pour le sermonner, l'arrêter et le materner non loin de lui. Là, il avait tenu à être seul ce jour là, un besoin qu'il n'avait pu expliquer. Le destin, peut être. Les doigt couverts de peinture, il avait tenté de capturer l'escence de cette belle fleur. En vain d'après lui, l'œuvre n'était pas horrible, elle était bien meilleure que ce qu'il avait peint depuis de longs mois. Il refuse d'admettre l'évidence que la rencontre plus tôt avait pu lui redonner une inspiration manquante. Non. Il n'avait pas besoin d'autres muses, il en avait une déjà. Peut être devrait-il s'en aller la trouver, peut être serait-il en mesure de sortir ses pinceaux et d'exorciser ses démons plus encore.

    Une pirouette, une excuse pour quitter la soirée artistique. Il s'éclipse, presque furtivement. L'exubérant prince sorcier avait comme le besoin vital de fuir la société. Le masque social se brise parfois, quand il n'est plus capable de tenir. Il ne reste finalement qu'Alcryst, le maladroit jeune homme qui n'arrive pas à parler avec son cœur. Dehors, l'été bats déjà son plein à Paris, la température des pavés même la nuit transpire la chaleur du jour. Malgré l'averse du jour, la lourdeur de la nuit se fait sentir. Il aperçoit son reflet dans la vitrine faiblement éclairée par une lanterne au gaz. Rien de princier, les cheveux sont décoiffé, les doigts sont ceux d'un artiste couvert de peinture sèche, la chemise entre-ouverte pour survivre à la chaleur, heureusement qu'il ne peut qu'apercevoir sa mine désastreuse. Il inspire, il marcherait un peu jusqu'à chez lui. Se rafraîchir les idées n'avaient jamais fait de mal à personne. Transplaner semblait être une idée plutôt... dangereuse compte tenu de son état. Ceci dit, partir de ses excès et finir à la une du cri de la gargouille aurait été parfaitement parfait. Une fin digne de lui, tout en démesure. Bon sang, s'il pouvait choisir comment partir, des fois, il aimerait le faire en détruisant tout ce pourquoi sa mère se battait à conserver.  Il descend la première marche, fier à la pensée de cette sordide idée, et il se fige à la vue de celui qui s'est assis quelques pas plus loin. La tête entre ses mains. Oh non, Cosmo. Pourquoi n'as-tu pas fuis plus loin ?

    Aurait-il simplement dû rebrousser chemin, et ne pas croiser le sien ? Oui. La raison lui dicte de faire cela. Mais le palpitant dans sa poitrine, son égo lui dictent autre chose. Il n'est plus à une addiction près ce soir. Il s'est détruit à coup d'alcool, à coup de Morpheus, sans doute pourrait-il s'achever avec une dose de Cosmo ? Dépourvu de raison, guidé par l'obsession. Il passe une main dans ses cheveux, et rassemble ce que l'on pourrait appeler son 'courage' pour marcher en direction de Cosmo. Le jeu, la fièvre, il n'y avait plus rien pour le retenir désormais. La raison enfermé dans une prison d'ivresse. Aussi princier que possible, il avait un rôle à jouer. Bien que prince débauché, il assumait aussi cette part de son être.  Loin du cliché parfait du prince charmant que le Cri de la Gargouille s'éfforce de décrire en donnant de lui l'image parfaite du couple faux qu'il formait avec Signa. Rien de plus qu'un mensonge. Un de plus. Une addiction à ces derniers aussi, comme si la simple vérité était un poison qu'il fallait détruire. Le poison, c'était ce qu'il y avait entre eux. tout ça. Ces sensations au creux de sa poitrine, ces émotions qui se trahissent au fond de sa gorge. Rien ne transparaît, sauf l'alcool, sauf le fait qu'il était semble-t-il un peu trop enjoué peut être. Surjoué, en faire trop, noyer le poisson. Ses bras s'écarte, théâtral, toujours.

    Il s'arrête à une distance raisonnable. Convaincu que cela suffirait. Convaincu qu'il est totalement stable sur ses deux pieds. Rien n'est plus faux que ces deux affirmations. Plus près qu'il ne l'aurait cru, la démarche n'est plus si royale.  As-tu attendu tout ce temps pour qu'il ne reste que toi et moi ?   Il fallait que Cosmo nie. Qu'il lui dise que non. Qu'il brise cet espoir qui naît à chaque fois qu'ils se trouvent l'un face à l'autre ? Il fallait briser ce qu'il y avait entre eux.  C'était la seule chose qui le ramènerait à un semblant de raison. Ivre, Cosmo était le plus raisonnable des deux. Sobre aussi d'ailleurs.  Debout face à celui qu'il n'a jamais explicitement appelé autrement que connaissance, mais qui tenait davantage de l'âme soeur, de l'amant interdit, il tend la main pour d'un geste étonnament doux dégager son visage de ses mains, saisissant son menton. Le contact physiquement, le premier depuis deux années. Sourire sur ses lèvres, il savait qu'il était entrain de franchir le rubicon. Il ne restait plus que la raison de Cosmo pour arrêter ce massacre qui broierait leurs êtres.    Si tu veux encore m'accaparer... Il suffit de demander. Le reste de sa phrase reste coincé au fond de sa gorge. Mais ne lui avait-il pas dit qu'il n'était point nécessaire de dire ces évidences ? Dis-moi encore que je t'ai manqué. Et peut être que je l'admettrais aussi.
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Cosmo Vallet le
  • Let me be your everlasting light. The sun when there is none
    「 17.06.1927 」 Il aurait pu s’asseoir sur un banc, le sol a beau être plus sec, ça n’empêche pas les petites impuretés se glisser sur le pantalon en toile, pas si neuf à vrai dire, mais tant qu’il ne devient pas trop juste ou complètement démodé, il ne s'en souciera pas. Cosmo ne s’est jamais vraiment soucié tant que ça des apparences qu’il pouvait donner pour le monde extérieur, et ce monde n’est constitué que de la nuit parisienne alors c’est vraiment le moindre de ses soucis quand il ferme les yeux quelques minutes sous ses mains. Il sait très bien où ses pas l’ont mené presque de façon inconsciente après la tournée de quelques bars, dans ces groupes qu’il a rejoint parfois, amusé de leur façon de vivre toujours tout en se méfiant, restant de côté, parlant peu. C’est pas tant dans ses habitudes mais il n’était pas d’humeur, plus dans l’idée d’oublier ce qu’il s’était passé quelques heures plus tôt sans le pouvoir. Il était peut-être totalement conscient quand ses pas l’ont mené dans ce coin de Monmartre, tout juste à côté de sa galerie d’art. Il n'a pas choisi de s'asseoir plus loin en venant sur ces marches pour l'attendre récupérer.

    Va-t-il rester, attendre comme ceux que l’on chasse facilement pour la nuisance qu’ils causent à ne pas faire partie entièrement de la vie des sans magie comme sorcière, ceux qui vivent en marge de la société. C’est idiot de rester, de se dire qu’il reviendrait lui aussi alors qu’il n’en a aucune raison après cette fin de journée avec ceux qui l’ont interrompu. Il se donne quelques minutes puis va rentrer, tenter de transplaner même si c’est une mauvaise idée vu son état. Il n’est pas si loin de la Place Cachée, c’est inconscient cette façon qu’il a de penser pour ce retour qui ne serait pas sans risque.

    Il essaye de ne pas lever de la tête quand les pas se font entendre, quand plus que ces pas, c’est la lycanthropie qui l’aide à ne pas se retrouver tant surpris quand l’odeur de celui qui a peint l’enveloppe, le surprend de cette autre façon plus dangereuse. S’il a le souffle coupé, ce n’est pas à cause de la boisson. Il ne dira pas qu’il est soulagé de le voir, qu’il aurait pu attendre jusqu’au petit matin pour voir s’il n’était pas là encore ce jour suivant à vivre cette vie loin de l'autre vie dans laquelle il le tient à l’écart. « As-tu attendu tout ce temps pour qu'il ne reste que toi et moi ? » A ses mots, il ne sait pas comment se défendre, esquiver cette réponse qui révélera cette indécision de son être le concernant. « Je. » Il ne sait pas quoi lui répondre, peut-être est-ce une question qui ne mérite pas de réponse. La  réponse se trouve sous ses yeux. Il est là.

    L’envie est présente de lever la tête pour le voir à ses côtés mais il n’a pas l’envie à la fois qu’il le voit dans cet état. Il a besoin de quelques secondes, qu’il ne lui donnera pas, pour reprendre contenance, pour ne pas lui montrer l’espoir teinté de soulagement dans ses yeux parce qu’il est venu, qu’il n’est pas là, tel un idiot, à attendre le fantôme d’un passé révolu. Il craint de lever les yeux, pour qu’ils révèlent ce qu’il souhaite cacher tant l’incertitude est présente, encore, tant il se sait régit par la boisson traitresse de son état. Il y a des surprises qu’il ne peut camoufler quand il ne pensait pas avoir autant besoin de ce contact quand son menton est soulevé pour lui faire face. C’est un tumulte intérieur qu’à l’effet de ce geste qui n’a rien d’anodin pour ceux qui ont coupé tout lien sans parvenir à admettre que rien n’est brisé après ces deux années d’attente à qui osera réaliser ce premier pas pour être près de l’autre. « Si tu veux encore m'accaparer... » Il ne dira pas qu’il aime qu’il utilise ces mots de façon détournée, ne parvient pas à retenir un sourire tendre et ne remerciera jamais assez la nuit semi éclairée pour le cacher rien qu’un peu. Ils ne devraient pas, pas ici, pas là-bas. Les sans-magie n’accepteraient pas, il le sait encore dans coin de son esprit embrumé par l’alcool et si c’est différent dans leur monde, cela revient au même. Il ferme les yeux, se relève se dégageant ainsi doucement de l’emprise d’Alcryst, se retient à lui quand il sent qu’il tangue un peu, ne parvient pas à s’écarter en ne les sachant pas à l’abri d’être ainsi exposés. L’attitude d’Alcryst lui montre qu’il est dans un état assez similaire au sien.

    Ils ont l’air fins ainsi à utiliser la boisson comme excuse de ces gestes qu’ils tenteront d’oublier le lendemain. « On ne devrait pas dans notre état. » Il le voit dans son regard, il n’est pas le même que lorsqu’ils étaient dans sa galerie. Il ne se doute pas un instant que le Morpheus est présent dans son système, serait incapable de déceler autre chose que cet alcool présent aussi chez lui. Il sera bien incapable de le juger s’il l’apprenait. Ils agissent de façons similaires pour tenter de reprendre le dessus sur leur vie sans l’autre. Sa main serre le pan de sa chemise entre-ouverte pour le rapprocher vers lui. « Il ne va rien se passer … ce soir. » Il le croit, tentera de se maitriser. Pas ce soir, maintenant. Ce n’est pas l’envie qui manque mais Alcryst ne réalise pas sur le moment que le lendemain sera destructeur. « Mais je serais bien le dernier des imbéciles pour te laisser repartir dans cet état. » Il ne regrette pas de ne pas réaliser ce premier pas qu’il a toujours eu l’habitude d’avoir avec Alcryst. Il ne peut agir sous l’emprise de la boisson tout en ayant l’envie de l’embrasser, de rester simplement avec lui, parler, chose qu’ils n’ont jamais vraiment fait ou de façon plus contrôlée en ne disant jamais ce qui compte. S’il ne fait rien, vont-ils s’ignorer à nouveau, va-t-il le repousser pour ne pas avoir pris le pas d’écouter ses envies les plus basses ? « Rentre avec moi. » S’il te plait. Marchons un moment en oubliant qui nous sommes. « Je vais rester à Paris. » Promesse qu’il ne trahira pas, même si c’est difficile d’être si proches et à la fois si loin de lui.

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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Alcryst de Valefor le
  • LET ME BE YOUR EVERLASTING LIGHT. THE SUN WHEN THERE IS NONE.

    #VALERUNES  @"COSMO DE RUNES".
    「 17.06.1927 」 Quelle journée, étrange de son début, jusqu'à sa fin. Bien qu'inattendu aurait été un terme plus propice. Peut être aurait-il pu le voir venir ? Le voyant qui ne voyait rien. Il s'évertuait à inhiber ses visions, souvent violentes, souvent sordide. Il en avait des joyeuses, parfois, mais il peinait à s'en souvenir, ne gardant que le négatif, et s'étouffant de l'horreur saisissante. Il avait cette peur de ne plus différencier qui était réel, de ce qui ne l'était pas. La folie, elle s'était emparée de sa grand-mère, l'une de ses tantes en prenait probablement le chemin, et lui-même n'y échapperait pas. Il refusait d'être l'esclave d'un don, et voyait dans l'alcool et la drogue l'illusion d'une liberté qui n'existait pas. S'il ne fut pas affublé du nom de Valefor, puisse son don être perçu autrement que comme une malédiction et quelque chose de traumatisant. Les temps changeront peut être, un jour viendra-t-il où il serait en mesure d'accepter ses visions comme quelque chose de positif, et non comme cette effroyable malédiction.  

    Et quand bien l'aurait-il vu venir, il serait trop ivre pour avoir un comportement cohérent, raisonnable, et responsable. Et quand il se lève à son tour, le Runes semble un peu plus stable que lui. A peine, le coeur d'Alcryst râte presque un battement quand il se retient à lui pour ne pas tomber. C'était si risible, cette façon de gérer leurs émotions. Aucun d'entre eux n'aiment admettre qu'ils se ressemblaient en certains points. Aucun n'était capable de dire de façon intelligible ce qu'ils pouvaient ressentir l'un pour l'autre. Mais ils étaient tellement différents l'un de l'autre.   On ne devrait pas dans notre état.   Ah, la voix de la raison. S'il existait une brigade anti-fun, selon Alcryst, Cosmo en serait sans doute le président. Une remarque qu'il s'apprête à faire avec sarcasme,    Tu n'es... Pas drôle ? Oui, mais les gestes de Cosmo le musellent quand il attrape le pants de sa chemise ouverte pour l'attirer à lui. Rien de moins cohérent.   Il ne va rien se passer … ce soir.   Il n'oppose aucune résistance quand il l'attire plus proche de lui. Mais le prince esquisse une moue irritée à ses propos. Entre la mine de chien battu, et celle de l'enfant à qui l'on dit non. 'Non', un mot qu'il n'apprécie pas particulièrement. Néanmoins, le 'ce soir' laissait place à un peu d'espoir. Enfin espoir... Ou le début de la fin.  Mais je serais bien le dernier des imbéciles pour te laisser repartir dans cet état.    Oh ? Alcryst ne réalise pas son état. Pas vraiment.  Rentre avec moi.  Ces mots rendaient à la fois heureux et nostalgique le prince. Un air de déjà vu, et une pointe de trsitesse s'empare de lui. Ils étaient déjà passé par des chemins similaires, et rien de bon n'en était ressorti. Pourquoi se l'infliger de nouveau ?    Je vais rester à Paris.   Ca ressemblait à l'une de ses promesses qu'aucun d'entre eux ne tiendrait.

    L'équilibre incertain, il se tient debout, proche, la main de Cosmo encore aggripé à sa chemise. Trop proche. Mais on ne pouvait pas lui enlever à ce cher de Runes d'avoir le sens de l'honneur, et un sens des responsabilités hors norme. Oh, mon chevalier en armure. dit-il avec une moue joueuse. Mais, bien qu'irresponsable idiot, il comprend qu'ils ne doivent pas jouer avec le feu. Il essaye d'amorcer un pas en arrière, pour lui donner l'espace dont il avait besoin. Dont ils avaient besoin.   Toujours la raison mon cher Cosmo... Mon cher. C'était sorti tout seul. Il ne s'en cachait pas. Ca n'était pas ironique, c'était sincère. L'alcool délie les langues, et illustrait parfaitement les propos de l'alchimiste. 'On ne devrait pas dans notre état'. Factuel. Mais serait-ce la première fois qu'ils commettaient des erreurs ? Le plus raisonnable des deux. Ce n'était pas nécessairement un reproche. Être raisonnable, une vraie qualité qu'Alcryst n'avait pas. Il était impulsif, suivait ses émotions plus qu'il ne voulait bien l'admettre.   On devrait marcher.  Admet-il, mais.  Il trébuche, en voulant reculer, et s'appuye contre Cosmo, tout contre lui. Sa main droite se loge instinctivement sur son épaule gauche. Son visage enfouie, tout contre sa nuque. Ca c'était dangereux.   Tellement de paradoxes...   Murmure-t-il contre son oreille. Mais c'était le cas, tellement de paradoxe, entre ses mots, ses actions.  Beaucoup trop proche. Tellement proche. La proximité était... enivrante.  C'était l'espace d'un instant comme si rien n'avait changé, comme s'ils se retrouvaient deux années plus tôt. Tout était familier, sa présence, son odeur, tout.   Comme nous. Ce murmure presque imperceptible qui se meurt entre ses lèvres.  Comme si l'existence d'un 'nous' était possible. Son souffle contre sa peau, il inspire avant de reculer, lui accordant l'espace qu'il lui avait demandé.  La main toujours sur son épaule. Parce qu'il a besoin de cette stabilité. Ou de ce contact ? Les addictions mènent la vie dure au jeune prince, et il réalise même ivre mort que Cosmo est la pire d'entre toute.
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Cosmo Vallet le
  • Let me be your everlasting light. The sun when there is none
    「 17.06.1927 」 Sa raison vacille. Il pensait tenir mieux à l’alcool, ne pas avoir bu autant et pourtant il tangue ainsi en sa présence. Il était illusoire de sa part de croire que sa présence dans Montmartre ne l’avait pas ébranlé. Il veut s’éloigner et à la fois connait cette autre envie de s’approcher et de rester, de prétendre que rien n’avait changé, que deux ans ne les avaient pas éloignés. Il n’est pas dans la tête d’Alcryst, craindrait de pouvoir lire ce que sont les pensées de celui qu’il n’a pas approché ainsi depuis bien longtemps. Volonté propre de s’éloigner, de s’échapper de cette emprise qu’il a sur lui. Volonté évincée le temps d’un soir. Il en faut peu pour replonger, ne pas être capable de tenir cette distance si importante pourtant quelques heures plus tôt. Le voilà bien plus fragile qu’il ne le pensait s’il cède ainsi dans ces rues pourtant dangereuses. Ils ne devraient pas. Il le croit, pense chacun de ces mots qu’il n’applique pas. La faute à l’esprit fragilisé par l’alcool qui le rapproche ainsi de lui.

    Il joue celui qui n’entend pas le reproche qui devrait l’inquiéter, le conforter dans cette idée de s’éloigner. Alors pourquoi ne le peut-il ? Merde, Cosmo  Qu’elle idée a-t-il eue de revenir. Il roule des yeux sans s’éloigner, pas certain d’être très solide comme armure. « Je ne. Je. C’pas vrai. » Ah qu’il est bien loin le temps ou il arrivait à formuler ses phrases. Il semble avoir pu dire les plus importantes et maintenant, c’est plus aléatoire. Il doit réfléchir et si c’est pas compliqué quand il a tout ses moyens, ça devient difficile à présent. Il hoche la tête, c’est pas faux non plus. Il ne peut pas le contredire. La fuite ou la raison comme le dirait Livia, un mélange surement des deux. C’est étrange ce moment alors qu’il ne veut que rester à ses côtés et ne le peut, un mélange plutôt frustrant avec lequel il ne sait comment se comporter. Ils devraient quitter les sans magie ou s’en aller dans sa galerie fermée pour le commun des mortels. Ils ne devraient pas rester là.

    Comme d’instinct, l’alchimiste se refuse à le laisser tomber quand le Prince vacille. Ils ne peuvent même pas réaliser trois pas sans s’étaler sur les pavés parisiens. Voilà le glorieux état dans lequel ils se retrouvent et qui résume ce qu’ils sont : bancal l’un avec l’autres, dangereux l’un pour l’autre. Incapables de tirer un trait quand bien même ils le devraient. « Tellement de paradoxes... » Ce nous à moitié murmuré, Cosmo n’ose s’y attarder. Demain, il sait qu’il aura tout oublié. « Hum hum. Ta galerie ? » C’est peut-être l’endroit le plus sûr et ils n’auraient pas beaucoup à tenter de se déplacer. « C’est moins loin. » Qu’il baragouine comme excuse qui en est une, valable qui plus est. Il croit bien qu’ils ne risqueront rien dans cet endroit qui le représente. Il ne peut le lâcher tout en ayant essayé en quittant Paris même si cette raison n’était pas la seule, une autre plus sombre bloquée dans ce qu’il lui reste de raison à ses côtés. S’il a envie de lui dire pour savoir, être fixé dans ce qu’il penserait ainsi de lui, la crainte de le dire est encore trop présente dans cet esprit fragilisé par sa présence.

    Il va s’éloigner. Cosmo le sait à la seconde ou chacun semble deviner qu’il ne se passera rien, que c’est mieux ainsi. Mais la raison semble balayée par des gestes qui la contredisent. Envie d’être si proches encore, de ne pas laisser le temps ou deux mondes s’immiscer dans cette envie déraisonnable d’être à lui. Plutôt que d’accepter cette distance qu’il a demandée, il s’avance, pas certain vraiment de ce que son esprit veut, contredisant si ouvertement cette raison louée quelques secondes plus tôt. « Paradoxes. » Qu’il répète comme pour se souvenir de cette définition pourtant bien ancrée sous ses boucles brunes. « Toi et moi. » Simplicité des mots, complexité d’une révélation qu’il scelle d’un sourire amusé, satisfait d’avoir compris, satisfait de résister encore à l’envie de l’embrasser dans ces rues de Paris dont chaque parcelles de son corps se méfient tout autant qu’elles ne demandent que lui.


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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Alcryst de Valefor le
  • LET ME BE YOUR EVERLASTING LIGHT. THE SUN WHEN THERE IS NONE.

    #VALERUNES  @"COSMO DE RUNES".
    「 17.06.1927 」  L'esprit n'est pas opérationnel pour agir de façon cohérente. L'alcool fait son effet. La Morpheus son œuvre. L'esprit tortueux du prince  se perd peu à peu, bien incapable de formuler la moindre pensées contrôlé par autre chose que ses émotions chaotiques. La raison s'en est allé. Libéré de son discernement, il n'est qu'un ensemble de pensées hautement chaotique qui n'est bon pour personne, certainement pas pour lui-même. Le seul élément positif est qu'il semble bien incapable d'avoir la moindre vision, et semblerait-il bien incapable de jeter le moindre sort non plus.  Prince sorcier incapable de jeter un sort même des plus élémentaires, quelle honte. En venir à de telle extrémités. Sans doute n'aurait-il pas croisé sa route, sans doute n'aurait-il pas eu besoin de noyer ses émotions naissantes, ses doutes, ses regrets et ses craintes dans l'absinthe. Un alcool moldu qui faisait des ravages, il en convenait.  Mais c'était tolérable, l'alcool, l'ivresse, la gueule de bois qu'il aurait le lendemain, cela faisait partie de ces choses qu'il s'autorisait. En revanche l'idée même d'être addict à un sorcier comme Cosmo relevait d'un tabou, d'un interdit dont il était convaincu de s'être débarrasser deux années plus tôt. Il n'avait suffit que d'un simple regard, de sa simple vue pour qu'il replonge aussi idiotement qu'un adolescent. Ce sentiment. Ces sentiments. Tout s'entremêle dans son esprit. Il y a cette dualité. Cette contradiction. Celle d'aimer cette sensation, celle de la détester au plus haut point. Ils ne sont qu'un paradoxe, ce quelque chose qui n'a pas lieu d'être, pire, qui ne devrait être.

    Il doute de leur capacité à se déplacer. Sans doute n'avait-il pas tort, il était peut être le plus sensé des deux ce soir, et les autres soirs aussi d'ailleurs. Hum hum. Ta galerie ? C’est moins loin.  Ce n'était pas sa galerie à proprement parlé, simplement celle d'un moldu intéressé par son art. Rien de plus qu'une parenthèse, une échappée de la réalité dans laquelle il est pris au piège sans avoir la moindre liberté de mouvement.  Quand bien même l'endroit n'était pas désert. Alcryst avait besoin de repos, de calme, et d'un endroit où se laisser lourdement tomber pour sombrer plus encore. Il aurait sans doute pu claquer des doigts et invoquer Polie, l'efle pour le ramener chez Antoinette, mais c'était prendre le risque de se faire prendre dans un état chaotique. Bien qu'ivre, il n'avait nullement besoin d'un énième sermon. Hors de question de côtoyer des moldus plus longtemps.   murmure-t-il alors. Des mots que l'on peut attendre sortant de sa bouche. Lui-même était un paradoxe ambulant. N'ayant aucune affection pour les moldus, mais obligé de se retrouver en leur présence tant l'étiquette et la couronne le privant d'une liberté que seuls les sans magie pouvaient lui offrir. Quelle ironie. Entre nous, ils avaient besoin d'air, tous les deux. Ils en avaient besoin, bien qu'instable, il comptait sur Cosmo pour réussir cet exploit. Quelle erreur. Quelle grossière erreur, Cosmo avait changé aussi, mais ça Alcryst ne le savait pas, comment aurait-il pu s'en rendre compte ?  

    Mais pourquoi attendre de quelqu'un d'être raisonnable quand on ne l'est pas soi-même. Cosmo était toujours le plus responsable des deux, il suffisait de deux années pour qu'il remette en cause ce principe qui régissait l'équilibre de leur non-relation. Les voilà à être deux à jouer avec le feu. Car c'est lui qui s'approche, encore, comme si à haute voix, il réalisait ce qu'Alcryst avait dit. Un paradoxe, oui - évidemment qu'ils en étaient un. Ils étaient ce que l'autre méprisaient, et pourtant, incapables de s'éloigner davantage.   Toi et moi.  Oh non, Cosmo. Ce petit sourire en coin. Ne fais pas ça. Assez proche pour sentir son souffle sur sa peau. Assez proche pour l'attirer à lui en moins de temps qu'il ne faut pour compter jusqu'à un. Assez proche pour briser deux ans de travail. Assez proche pour commettre ce qu'ils appelaient une erreur. Ces nombreuses erreurs qu'ils se plaisaient à commettre.  Trop proche pour résister ne serait-ce qu'une seconde de plus. Alcryst le déteste pour cette simple raison : il est faible en sa présence. Si faible.  Il n'est pas pire sensation que de se sentir faible, privé de son propre pouvoir de décision, d'être en proie à quelque chose qui dépasse la raison. Sans vouloir nommer cette chose qui le ronge, la nommer serait bien plus destructeur que d'y succomber et de regretter demain.

    L'étreinte du prince se ressert sur son épaule, comme s'il tenait de s'agripper à ce qu'il lui restait de raison. Froissant le tissu. Froissant ce qu'il reste de bienséance, et de conscience au jeune sorcier. Impossible. Tout bonnement impossible. L'entendement se perd dans ces yeux qu'il n'arrive pas à quitter. Si seulement il avait simplement fuit cette rencontre ce jour là, s'il avait juste pris la fuite en le voyant.  Mais trop tard, le revers de la main princière vient doucement caresser avec l'assurance dont il est capable le menton du sorcier, pour venir se glisser sur la peau de sa nuque. Effleurant de son pouce la lèvre inférieur de Cosmo. Ultime recours avant d'affirmer son étreinte et de laisser ses lèvres rencontrer les siennes dans une hâte qu'il n'arrive pas à contrôler. Il avait perdu, il avait céder le premier. Une défaite, prêt à perdre davantage. Au diable la raison, n'est-ce pas ? Tout lui avait manqué. La proximité, ses lèvres, son étreinte. Lui. Il ne l'avait pas dit le prince qu'il lui avait manqué. Inavouable vérité.  La main glisse dans ses cheveux bruns, boucles brunes indomptées dont il avait oublié la douceur. Tout lui revient, tout lui avait manqué. Comment avait-il réussi à occulté cela, comment avait-il pu oublier ? Il rompt le baiser, hors d'haleine. L'erreur commise en pleine conscience. Le palpitant tambourine dans son poitraille. Le souffle court, Alcryst l'enlace alors conscient que son équilibre est délicat. S'abandonnant à son étreinte, il murmure simplement, Tu...  ça... m'as manqué. Baffouillant, Alcryst embrasse sa nuque espérant qu'il le repousse. Repousse-moi. Embrasse-moi. Les deux idées s'affrontent.  Lui avait franchi le point de non retour, l'esprit affaibli par l'alcool, la raison entravée par la poudre. Pourtant, il n'énonçait que des vérités. Il lui avait manqué, Cosmo. Ca, eux, ce qu'ils étaient et n'étaient pas en même temps. Ce qu'ils auraient pu être, ce qu'ils ne seraient jamais. Il avait besoin de lui, sans vouloir l'admettre. Il y avait quelque chose de désespéré dans cette étreinte, de la douceur aussi, et le besoin d'être près de l'autre. Il ne voulait qu'une chose en cet instant, que Cosmo respecte sa parole « Rentre avec moi. », c'était tout ce dont il avait besoin.
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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

    missive rédigée par Cosmo Vallet le
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    「 17.06.1927 」 Il ne cherche plus à l’éviter. Il s’accroche au paradoxe qui les défini, ne veut pas l’oublier tout en sachant cette mémoire bancale à bien des égards. Ils jouent avec le feu dans ce Paris peut-être plus dangereux encore que celui plus sorcier. C’est différent, pas le même danger, dira t-il. Il y a de la réserve et à la fois, cette provocation propre à lui sans parvenir à l’assumer totalement. Dans un coin de son esprit, il y a cette part de lui qui fait attention à chaque son qu’il peut deviner, chaque mouvement qu’il pourrait percevoir aux alentours. Pour le moment, il semble beaucoup trop loin, perdu à ses côtés pour s’en soucier réellement. Il pense rester mais pas ici, à la vue de tous. Il a un rire un rien moqueur qui lui échappe sans qu’il cherche à le réprimer quand Alcryst parle ainsi du monde moldu. Dans combien de temps y reviendra t-il pour s’échapper de cette monarchie qui régit sa vie ? C’est ce prince le plus paradoxal des deux qui tente de se raccrocher à ce qu’on lui a appris le reste du temps sans s’y déroger, du moins le croit-il. Les sentiments te rendent stupide, Cosmo. C’est sa conscience qu’il rejette bien loin quand il la franchit cette ligne invisible sans trop en avoir conscience. Il n’oublie pas que probablement cinquante pourcent de ce qu’il dit n’est pas validé par cette conscience qui lui aurait surement sommé d’être plus prudent dans ce qu’il dit ainsi, des conséquences et à la fois il ne parvient pas à le regretter.

    La boisson coupable de ces moments presque volés, sera l’accusée ainsi trouvée facilement pour ne pas admettre qu’elle n’aura été que le moyen de l’oublier, qu’il n’aura pas été capable de se préserver en le voyant quelques heures plus tôt. Echec cuisant après deux ans à tenter de l’oublier, à se focaliser sur l’alchimie, sa nouvelle condition, cette famille qu’il tente de protéger de ce qu’il est qu’il rejette ainsi à ne jamais le vivre vraiment pleinement. Qu’il parle de son attirance pour les hommes ou sa lycanthropie, la vérité est que la crainte du jugement plane au-dessus de sa tête depuis qu’il a compris que son existence même avait brisé cette famille qu’il tente d’aider tant qu’il peut. Il se sait funambule dans l’art du paraitre sans admettre que la chute l’aiderait tout simplement à être qui il est, entre autre la personne qu’il est avec Alcryst. Cette raison comme il le dit si bien, l’aide à ne pas perdre pieds, à ne pas tout envoyer valser pour ces instants fugaces à ses côtés. Pourquoi ne puis-je t’oublier ? Je n’ai plus l’excuse des premiers émois, de cette adolescence qui a tout changé. Il est comme hypnotisé par celui qui a changé mais qui reste le même. Il a envie que le temps s’arrête, qu’il puisse comme capter l’essence même de celui qui lui a manqué. Il l’admet quand il ne peut le lui dire, pas deux fois. Alcryst le sait, n’a pas besoin de le réentendre. Mais moi si, sont ces dernières pensées cohérentes quand, par ce geste réalisé par deux fois ce soir, son regard ne parvient plus à se détacher de ces yeux qu’il sait si bleus.

    Le temps est suspendu. Il n’y a qu’eux, ce pouce qui lui offre cette caresse dont il ne pensait pas avoir tant besoin, ces lèvres qui fondent sur les siennes pour ce baiser qu’ils attendaient tous les deux sans l’admettre, celui qui lui montre tous ces moments partagés dans l’intimité différente de ce lieu. Le souffle est court quand Alcryst s’écarte et le voilà certain qu’il rougit alors que ces erreurs qu’ils commettent par intermittence depuis pas loin de dix ans, il est loin d’y être étranger. Cette proximité attendue reste déconcertante pour bien des raisons qu’il ne nommera pas, ce qu’il sait : il veut recommencer, perdre son souffle dans le sien. Et s’il craint ce lendemain tapis dans un coin de son esprit alcoolisé, c’est cette éteinte qu’il lui rend sans parvenir à le lâcher, crainte qu’il s’en aille, que deux ans défilent avant qu’ils ne se revoient. Il ferme les yeux quand il joue avec ses cheveux, l’embrasse dans le cou, savoure ce moment en sachant qu’il ne durera pas tout en repoussant cette idée bien loin dans un coin de sa tête quand il le lui dit enfin.« Ne me laisse plus partir si longtemps. » Interdit-le moi. C’est inconscient, insolent ce qu’ils font à être ainsi au-delà de toutes les lois monarchiques et moldues mais sur le moment même, il se retrouve comme incapable de s’écarter. C’est trop tard maintenant qu’il lui a manqué tout autant que lui.

    S'il ne peut se détacher d’Alcryst, la réalité le rattrapera comme toujours, que cela soit demain, ce soir quand des pas se font entendre plus loin. Il est le seul à les entendre sans les voir quand il entraîne le sorcier dans un coin un peu plus caché de cette rue dans laquelle ils ne seront bientôt plus les seuls. Il ferme les yeux, c’est difficile de se concentrer sur un transplanage après leur étreinte, ce moment qu’il gravera dans son esprit pour ne jamais l’oublier. « Je vais nous transplaner chez moi. » Il est hésitant à la fin de la phrase, pas en Champagne, mais à la Place Cachée, ce lieu qu’ils n’atteindront jamais à pieds dans leur état et ce n’est même pas certain qu’il le réussisse ce transplanage. Il n’a pas le choix, pour eux. Il ne veut pas voir qui sont ces moldus qui se mettent à courir, qui l’angoissent plus que raison quand il transplane non sans difficulté en se cognant la tête contre la statue de la fontaine tout juste à côté de chez lui quand ils arrivent. « Oh merde Alcryst, pardon. Pardon je, on devait partir. » C’est douloureux mais il a connu pire et l’eau n’est pas un danger quand il tire l’amant de l’eau pour l’attirer vers lui. Un déjà vu dont il ne se soucie pas même s’ils ne devraient pas être vus ainsi dans ce lieu et pourtant, la tête lui tournant il a besoin de quelques secondes, pour récupérer mais pour voir aussi le coup de la tête contre la statue aura été sans risque.



    LOOM OF FATE | 2023




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    (#) Re: [TERMINÉ] Everlasting Light (Alcryst)

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