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[TERMINÉ] queen of spades - agnes

Lorenzo de MediciATROPOS | THEN, LET IT BURN.
Lorenzo de Medici
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(#) [TERMINÉ] queen of spades - agnes

missive rédigée par Lorenzo de Medici le

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    queen of spades
    ft agnes de medici

     
    Thème |  Les yeux de Lorenzo brillaient de fierté devant sa commande. Les sorciers l'avaient apporté voilà à peine quelques dizaines de minutes et il ne parvenait à s'en détourner. La statue brillait de mille feu, d'un or massif mélangé pour ne pas s'effondrer sous son propre poids. Lorenzo détailla les traits parfaits, la musculature avantageuse. Son propre visage le toisait, un sourire charmeur sur les lèvres. La statue avait été moulé sur ses mensurations, sur des photos de nues dont s'étaient inspiré les créateurs. Tout, jusqu'aux petites cicatrices que le temps avait laissé sur sa peau était visible. Dans la plus parfaite tenue d'Adam, Lorenzo de Medici était rendu immortel. Il réfléchissait encore. Si la statue était généreuse sur ses mensurations, il doutait que voir ses attributs plaise à tout le monde. C'était dans ce couloir précis qu'il avait prévu de faire trôner son double d'or. Couloir menant à son bureau.

    D'un geste de la main, il invoqua son elfe de maison. Plus de courbette pour le plus vieux ami de la famille mais un menton pointu et des yeux qui s'écarquillèrent en voyant la nouvelle inquisition de son propriétaire. Pipo n'en offrit mot. Mon cher, j'aimerai que vous envoyez une lettre à mon ami Guilhem. Il faut que demain, lorsqu'il viendra jouer pour la famille, il monte avec moi à l'étage. J'ai quelque chose à lui montrer en exclusivité. Je pense que son avis me sera des plus précieux. L'autre ne bougea pas d'un pouce, faisant soupirer Lorenzo. Êtes vous sourd ? L'elfe s'excusa, sans pourtant baisser la tête. Il appartenait bien à Agnes l'animal. Incapable de catalyser cette foutue fierté qui n'avait rien à faire dans les représentants de sa race. Monsieur de Medici, si je peux me permettre.. tenta-t-il. Tu ne peux pas. Pipo déglutit, incapable de détourner les yeux de la statue.  Je doute que Madame... L'Italien soupira. Madame s'y fera, comme tout le monde. Apportez moi un verre avant de disparaitre, voulez vous ?

    Lorenzo ne le comprenait pas. La statue était sublime. A son image. L'or ruisselait, marquait les abdominaux. Une statue grecque. Ce n'était Appolon en lieu et place mais bien lui. A son juste avantage. Il voyait d'ici les admirations muettes de tous. D'un petit geste de baguette, Lorenzo fit apparaitre une feuille de vigne sur sa verge. C'était plus policié mais il n'arrivait à se décider. Elle disparu, suivant le pop caractéristique de l'elfe de maison. Lorenzo n'eut qu'à tendre la main pour que son verre de whisky se dépose.  Il était encore tôt, à peine dix heures. La maison bruissait de la vie des domestiques, affairés à préparer le lendemain. Le retour de Giacomo. Le fils prodigue qui daignait répondre aux exigences du parrain.

    Se serait une rude journée.

    Un raclement de gorge le détournait de son observation attentive de la statue. Il souleva un sourcil désapprobateur. L'elfe de maison était déjà de retour. Avait-il, réellement, envoyé la lettre ? Madame votre épouse vient de rentrer et elle vous cherche. Dois-je la faire monter où souhaitez vous la retrouver dans votre bureau ? Il boit une gorgée d'alcool Lorenzo. Il lui faudra au moins ça pour affronter Agnès ce matin. Pourquoi ne l'ignore-t-elle pas aujourd'hui ? Qu'a-t-il, encore, fait ? Qu'elle me rejoigne. J'aurai son avis, à défaut de m'y intéresser. Celui de Guilhem serait bien plus réaliste. Lui seul pouvait comprendre le plaisir d'une statue grandeur nature. Un metre quatre vingt d'or. Plus personne ne daignerait critiquer la richesse des Medici suite à cela. Ne restait que l'épineuse question de la verge. Agnès serait contre, il le savait avant même de voir son regard désapprobateur. D'une goulée, il termina son verre, claqua des doigts pour indiquer qu'on lui remplisse. La magie des elfes était fascinante. Presque autant que le manque d'alcool dans son organisme. Il était moins patient ainsi. Et Dieu qu'il lui fallait de la patience pour affronter sa furie de femme.

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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

    missive rédigée par Agnes de Medici le
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    @Lorenzo de Medici

    Le châle en soie dans les cheveux, Agnes revenait de la Madeleine. Seul le Padre Celeste pouvait lui conférer la force de supporter le parterre d’abrutis qui se presserait sous son toit le lendemain. Bien que nombre de ses prières et offrandes se concentraient autour de Maeve Le Noir, elle n'avait pas oublié le Cousin Giacomo. Et encore moins son sang mêlé. Dire qu'il serait le héros de leur fête.

    Mais surtout, depuis que son mari lui avait craché au visage son intention de la répudier, elle versait toutes ses larmes à la Vesta Maria pour supporter sa présence. Et cela, c'était avant qu'ils ne soient deux.

    Les reflets dorés chatoyants qui illuminaient le couloir avaient d'abord attiré son attention. « Oh ! » avait-elle émis un mignon petit cri, semblable à celui qu'elle aurait poussé en voyant un bébé licorne. Mais à mesure qu'elle avançait, elle identifiait de mieux en mieux la protubérance et son sourire s'estompait. « Mais enfin, qu’est-ce que … - elle dut se retenir au bras de son époux pour ne pas défaillir - Il mio Dio ! Ma che orrore ! Non avete osato ?* Lorenzo, tirez-moi de ce cauchemar et dites-moi que vous n'avez pas osé et que tout cela n'est qu'une vaste plaisanterie ... »

    Elle relâcha enfin son bras  – sans que son regard ne parvienne à en faire de même avec le phallus doré, incapable même de cligner des yeux – pour voler son verre empli de whisky pur feu. « AH ! » poussa-t-elle un cri bref et aigu en aspergeant la statue de son contenu. Évidemment, faute d'être faite de sucre, elle ne fondit pas, et rien ne se passa.

    Se tournant enfin vers l’original (qui avait au moins la décence, lui, de porter un peignoir) elle le foudroya du regard qu’il méritait. « Cette statue ne peut demeurer en cet état, nous devons détruire sa partie offensante – et elle avait déjà sorti sa baguette, droite comme la justice catholique qu'elle défendait avec ardeur – Par la Grâce del Dio Giove, Lorenzo ! Dans le but de préserver la sainteté de notre foi et de réprimer tout acte blasphématoire, reconnaissez que cette statue est impie ainsi érect-érigée, pardon. C'est un affront, c'est offensant ! Il est déjà déplorable que vous corrompiez les âmes et vous amusiez à semer le doute parmi les fidèles, mais ne faites pas de ceci votre symbole sous notre toit ... »

    Et reprenant enfin sa respiration pour se tourner vers la statue, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir son elfe – le dénommé Pipo – en train de frotter la partie offensante avec son chiffon. Agnès glapit, la main devant sa bouche, réprimant un petit rire devant le spectacle inattendu de cette astication.

    * « Mon Dieu ! Mais quelle horreur ! Vous n'avez pas osé ? »
    AMIANTE

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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

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    Thème | Pipo n'eut pas le temps d'aller chercher l'épouse qu'elle apparaissait. Chevelure aussi blonde que l'or de la statue. La ressemblance s'arrêtait là. Agnès revenait, encore, de la messe. Il en aurait grincé des dents s'il n'était trop occupé à observer ses réactions. La stupeur puis la gène. Les yeux qui se fixent sur la verge, ne parviennent à la quitter. Il ne la lâche pas quand elle se retient à lui. Soupire quand elle attrape son verre. S'insurge quand elle jette le précieux contenue sur le phalus de métal.  Roh cessez donc Agnès. Il lui fait baisser la baguette. Hors de question qu'elle détruise sa précieuse statue. Encore plus alors qu'il n'a pas statué et que cette verge lui a couté son pèsent d'or. Non pas que Lorenzo soit membré comme un étalon mais il garde quand même en estime ses parties génitales. Ne faites point la prude. Vous avez déjà vu cette verge. Lui n'est pas gêné pour un sous. Il s'amuserait presque de la conversation. Pipo, veuillez cesser d'astiquer ce... Il n'en dit pas plus, lance un sort faisant réapparaitre la feuille de vigne. Elle restera ainsi jusqu'à ce que Guilhem vienne. Lui sera de meilleure conseils que son épouse, c'est certain. En parlant d'elle.

    Il retourne ces yeux sur Agnes. Elle a certainement pleuré. Il peine, réellement, à éprouver encore de l'empathie pour celle qu'il a fait sienne des années plus tôt. Ainsi donc, je corromps les âmes ? offre-t-il, les dents serrés. Décidément, ma chère épouse, vous êtes en forme. Je vous savais ne réellement me porter dans votre cœur mais de là à me comparer à Lucifer. Il soupire. J'en conclus que cette statue vous déplait ? Au fond, la question est réellement sincère. Parce que s'il jure que l'avis d'Agnes lui importe peu, ils ont en commun l'alliance qu'ils portent tout deux à l'annulaire et que ne quitte jamais Lorenzo. Qu'il soit avec maitresse ou en diné mondain. Qu'il combatte à l'Antre ou s'acharne à ses papiers professionnels.

    Son soupire retentie de nouveau. L'elfe de maison attend, penaud, la suite des discussions. Lorenzo, durant une seconde, se demande s'il ne ferait pas mieux de la laisser là. Il n'avait pas la tête au conflit et elle avait vidé son verre. Un seul et unique wisky n'était pas assez pour commencer la moindre discussion. Surtout avec Agnes.

    Mais demain serait une grande journée. Et il ne pouvait se permettre de laisser sous le tapis les récentes informations. La colère l'avait aveuglé, encore, trop peu de jours plus tôt. Il était saoule quand il lui avait vomit la vérité. Sur le serment de la confession, il regrettait amèrement. D'où venait-elle à l'instant ? Etait-ce réellement à la messe qu'elle offrait ses prières ? Ou bien le trahissait-t-elle déjà quand elle savait que bientôt ils ne formeraient famille ? Ses pensées devenaient plus amères à chaque seconde. Mais, dans l'intimité de leur foyer, il ne pouvait plus réellement fuir.

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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

    missive rédigée par Agnes de Medici le
  • Queen of spades

    @Lorenzo de Medici

    Peu importait que Agnes ait vu le modèle original. Par les cieux, peu importait que la moitié de leur communauté magique l’ait vu. Même les elfes se couvraient de leur pagne dégoûtant. Il n’y avait que les animaux qui exposaient sans honte leurs parties. La provocation de Lorenzo acheva d'offusquer Agnes. Mais enfin, elle parvint ! Et la verge de son époux dissimulé sous la vigne, la sorcière rangea sa baguette dans le fourreau cousu à l’intérieur de sa manche avant de croiser les bras de manière satisfaite. « Oui, vous pouvez disposer Pipo » « Merci Madame, il reste encore de nombreux préparatifs pour organiser la fête du sang mêlé … ». L’elfe le dit de manière plus dédaigneuse encore que sa maîtresse et regarda Lorenzo avant de disparaître. POP !

    Agnes finissait d’observer les détails de la statue un sourire énigmatique aux lèvres, le bel ouvrage lui plaisait mieux ainsi. Et elle félicitait sa mémoire de n’avoir rien oublié de ce corps qu’elle ne contemplait plus. Pour le meilleur ou pour le pire, la nudité de son époux était ancrée en elle. « Séduire, c’est corrompre » trancha-t-elle sans joie le débat avant de se retourner vers lui. Ainsi, il l’observait elle, au lieu d’observer son reflet de Narcisse. Il devait préparer une nouvelle offense … tenter d’égaler la précédente …

    Sauf que rien n’aurait pu la faire tressaillir comme le mot de répudiation, pas même l’évocation de celui dont on ne devait pas prononcer le nom. Par superstition, elle toucha le bois d’un tableau pour conjurer le malheur. « Vous savez que je n’aime pas quand vous prononcez ce nom à voix haute. » C’est alors qu’elle se rendit compte que, à cette heure du matin, les tableaux étaient étonnamment silencieux, ils ronflaient moins que d’habitude. Il y en avait qui ne devaient dormir que d’un seul œil pour écouter leur conversation. La sournoiserie ne l’aurait pas surprise dans cette aile du château où tous les tableaux étaient ceux de ses ancêtres à lui. En relevant son regard vers celui de Catherine de Medici qu’elle avait touché, elle s’interrogea de savoir si la Régente avait souffert de la même manière quand le Roi Henri II l’avait répudiée pour lui préférer Diane de Poitiers.

    Le sujet existait, latent entre eux, comme un hippogriffe au milieu du boudoir, Lorenzo et Agnes n’en avaient jamais reparlé depuis cette nuit. « Non, je ne vous porte plus dans mon cœur mais au moins aurais-je réussi pendant un temps quand vous n’avez jamais essayé – elle déglutit difficilement – Mais vous, Lorenzo, fallait-il que vous me haïssiez à ce point ? A quoi bon recueillir mon avis sur cette statue que vous réservez déjà à une autre ! ». Il avait fallu du temps à Agnes pour accepter que Lorenzo ne l’aime pas et plus encore pour accepter qu’il ne l’aimerait jamais. Sa haine était une douleur nouvelle. Un sortilège impardonnable ne l’aurait pas moins fait souffrir que ce mot de répudiation. La sorcière encore honteuse – de quoi ? elle ne savait pas vraiment – ouvrit la première porte pour se soustraire au regard de son époux. Elle ne fréquentait que très peu cette aile de leur demeure et, vu la place prise par le billard, il s’agissait vraisemblablement d’une salle de jeux. Dieu qu’elle avait mal, chaque fois qu’elle y pensait, chaque fois qu’elle respirait. « Mes sels pour respirer, il me faut mes sels ! Pipooo ! » appela-t-elle.
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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

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    Thème | Les dents se serrent, plus encore. La mâchoire se contracte. Jamais Pipo ne se serait permis cela uniquement face au sorcier. Mais l'elfe sait parfaitement qu'il ne prendra ni coups ni sévices quand sa chère maitresse est là. Giacomo est un sang mêlé, certes. Mais il est De Medici quand jamais Agnes ne le sera que par alliance. Et, en cela, son sang vaut plus cher que tout ce qui peut couler dans les veines arides de la sang pure. Lorenzo n'a besoin de répondre. Son corps parle pour lui. Les muscles qui se tendent. Les zygomatiques qui rient bien moins. Il a toujours le sourire qu'on raconte l'Italien. Plus en compagnie de son épouse.

    Oh lequel madame mon épouse ? Lucifer ? Ou bien d'autre, que je soupire ?

    Il cherche, il le sait. Il se repentira d'offrir nom d'un ange déchu en pleine journée. Il sait pourtant, combien de fois on l'a comparé au prince des enfers. S'il avait seulement chut. S'il était seulement monté aussi haut. D'aussi loin que le portent ses souvenirs, jamais de séraphin Lorenzo n'aurait pu se parer. Il ne finirait toute fois pas en Enfer. Trop d'indulgence, trop de confessions. La peur l'empêchait de dormir certaine nuit à cette simple idée. Agnès le savait. Et elle appuyait là où la blessure purulait lentement. Il lui faisait mal ? Tant mieux. Elle agirait pire dès qu'elle le pourrait.

    La voix d'Agnes s'offre à nouveau. Reproche. Elle n'a pas oublié. Comment le pourrait-elle ? Il ne lui enlèvera pas tout ces avantages si c'est ce qu'elle craint. Elle n'aura seulement plus à espérer et subir ses incartades. Elle n'aura plus à attendre les présents hors de prix. Elle n'aura que du bonheur finalement à le voir enfin partir. Libre de toute chaine, n'est-ce donc tout ce qu'elle peut désirer ? Où bien préfère-t-elle continuer à vivre dans ce mensonge qu'est leur mariage ? S'empêcher de voir la réalité derrière les voix acides. Ils ne s'aiment pas, ils ne s'aiment plus. Même elle peut en convenir. Alors pourquoi diable s'accroche-t-elle de la sorte ?

    Il n'a le temps de répondre, qu'elle s'arrache déjà à son regard sombre. Il n'a plus les yeux qui brillent Lorenzo. Plus la malice au creux de l'iris cyan.  Il la suit. Par Dieu, il ne va pas s'enfuir. Pasmaintenantqu'ellea pousséla porte de l'insulte àmis mot. Voulez-vous bien arrêter Madame ? Vos crises sont vaines, vous devriez le savoir depuis le temps. Vous n'émouvez que votre satané elfe de maison. Elfe qui apparait à peine sa maitresse geignant son nom et qui disparait sous le regard violent du maitre de maison. Lorenzo est tout à fait à même de s'occuper de cela et en est totalement responsable. Les sels gisent là où Pipo les a posé, à droite de la main d'Agnès.  Vous savez également parfaitement qu'il n'y aura pas d'autre Madame de Medici pour donner son avis. J'ai été enchainé une fois, ce n'est pour m'accointer de la première idiote venue. Il inspire, tente de canaliser sa colère. Il lui faudrait ce satané verre. La discussion serait moins violente.  Je vous ai fais des enfants, j'ai partagé dix sept ans de votre existence. Ne pensez-vous donc pas qu'il est temps de nous laisser enfin vivre ? Comme s'il était prisonnier. Comme s'il n'avait jamais, réellement, profiter de tout ce que la vie pouvait offrir. La lubie lui était nouvelle. Etrangement, elle ne partait pas. Sa nouvelle position de parrain lui en offrait toutefois la possibilité. Sans son père et sa sœur pour le refreiner, il se voyait pousser des ailes.

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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

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    @Lorenzo de Medici

    La vinaigrette emplie de sang de salamandre que la sorcière agitait sous ses narines n’eut aucun effet sur ses nerfs. Agnes n’était pas au bord de défaillir. Egalement, ce n’était pas de respirer les sels qui apaisait ses nerfs. C’était de crier comme un putois le nom de l’elfe. Pipo avait toujours été le catalyseur de ses émotions de diva et il adorait cela. Lorenzo avait son whisky, elle son elfe. Et qu’il l’en prive quand elle l’appelait l’irrita. Le grommellement qu’elle avait poussé en s’emparant de ses sels n’avait rien de délicat.

    Lorenzo avait un don pour mettre son épouse dans tout ses états, entendez un mélange indissociable de tristesse et de colère. Face à lui, Agnes n’avait jamais su pleurer sans crier, ou crier sans pleurer. Elle s’appliquait à contenir ses émotions pour ne pas exploser sous son regard. Elle était plus redoutable à froid qu’elle ne l’était à chaud et pour cela il fallait qu'elle déploie des trésors de retenue. Ses doigts tremblaient sur le rebord du billard auquel ils étaient accrochés. Elle brûlait d’envie de lui enfoncer ses ongles au fond des orbites avant de réduire son visage en lambeaux. Aucune pulsion qu'elle réprimait contre son mari n’était touchée de tendresse.

    Quand Lorenzo rejeta sa supposition d’une autre Madame de Medici, Agnes se retourna pour le confronter avec un regard furieux. « Pas d’autre Madame de Medici ? Oh non, Lorenzo ! – s'exclama-t-elle après un rire amer – La seule certitude que j'ai, c'est que vous êtes aussi changeant que le vent. Vous-même ne savez pas quelle nouvelle lubie vous saisira une fois que vous aurez accompli celle de vous débarrasser de moi ! ». Mais cela, il ne l'accomplirait pas.

    « Je suis disposée à croire que cette statue est un cadeau de vous à vous-même, pour vous féliciter de votre décision de grand troll stupide ! Mais certainement pas la bague, oh non, pas la bague ornée de ce rubis. » Cette bague d’une valeur inestimable n’était pas destinée à être offerte à l'une de ses putains. Au moins son époux savait-il payer les femmes, comme tout le reste avec son sens inné des affaires, à leur juste prix. Agnes avait ses soupçons sur la maîtresse à qui Lorenzo décernerait son cadeau. Cependant, la Romaine ne pensait pas que cette maîtresse – ou toute autre digne de porter un tel joyau – serait une seconde épouse pour lui. L’homme était aussi simple que ses passions et ne prendrait jamais plus qu’une roturière si on lui laissait le choix.

    Mais qui était-elle ? Qui voulait-il mettre à sa place ? Avec cette prétendue bague de fiançailles, Agnes prêchait le faux pour savoir le vrai. Ce matin, Lorenzo semblait enclin à lui dévoiler des vérités. Et celle qu’il était temps pour eux de se séparer était plus douloureuse que tout le reste.

    Les joues d’Agnes, encadrées par ses mèches d’un blond polaire, commençaient doucement à refléter la même teinte que le joyau au sujet duquel elle l’interrogeait. Le regard brillait sous ses lourdes paupières qui n’avaient pas eu le temps de dégonfler.

    « Vingt-sept ans de mon existence et deux enfants – reprit-elle plus doucement – Oui, mon époux, je vous implore de me permettre de vivre paisiblement cette vie d'épouse et de mère que je n’ai eu cesse de mériter malgré vos tourments et vos humiliations. » Elle renifla, un peu bêtement, tandis qu'elle caressait sa joue, suivant du bout des doigts les muscles tendus de sa mâchoire. « Ai-je jamais failli ? Dites-moi au moins pour quel motif vous souhaiteriez demander à la Roma Fidei Ecclesia de me faire porter l’opprobre en choisissant de me – et en signant la croix - je n’ose même pas prononcer ce mot. » Le registre des mots interdits sous leur toit devenait aussi épais qu'un almanach.
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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

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    Thème | La hargne dans le regard d'Agnes ne le touchait plus depuis le temps. L'avait-elle un jour touché ? Il avait bien peur de jurer par le négatif. Pourtant, des années plus tôt, il ne supportait de la voir casser des verres. Jeune, il n'aimait pas faire pleurer les femmes. Ils se sentent presque coupable. Le sentiment avait disparu avec le temps. Comme beaucoup trop d'autre chose. De son physique princier à ses belles manières. Lorenzo avait vieilli et il détestait cela. Pire encore : il en voulait, sur certain point, à Agnes de garder peau de pèche et jeunesse éternelle. Etait-ce les raisons de leur discorde ? Certainement pas. C'était bien pire, bien plus profond, bien plus enfoui. Un mal être d'obligation stupide. Une liste immense de tout ce qui n'allait pas.

    Il s'expose d'un rire assassin aux propos. Au moins a-t-elle la présence d'esprit de le connaitre. Il rie pourtant jaune aux mots ainsi exposés. A la vacuité de son être. Les passions allaient et venaient sans jamais réellement le satisfaire. Lorenzo était un enfant gaté à qui on offrait le monde sans réellement le faire. Sa haine des Lestrange prenait racine dans de si banales instances. Ils avaient volé un titre à sa famille, la belle affaire. N'auraient-ils pu simplement s'arrêter à cela et combattre sur un autre front. Non... Bien sur que non. Le jouet était parti dans la mauvaise famille.

    Lorenzo n'a le temps de répondre, tant à l'insulte qui le rend moqueur qu'à la réponse finale. Ainsi voici donc le sujet de la discorde. Une satané bague, qu'Agnes s'imagine bonne pour une maitresse ? Il hésite entre la traiter d'idiote et de folle. Elle a donc vu la pièce maitresse. Bien entendu qu'elle l'a vu : le bijou trône en prince dans la salle des collections. Une des pièces les plus chères, chargée d'histoire et de légendes. L'or ciscellé, le rubis et l'origine italienne. Tout pour plaire au roi des rois. Et elle... Elle s'imagine qu'il la donnera à vulgaire, pour seulement jouir entre ses reins ? Bien trop d'argent est en jeu et jamais Ernesto ne lui aurait offert les rênes de l'empire si Lorenzo se montrait aussi stupide.

    Mais des mots cruels qui lui viennent en bouche, Lorenzo se fait silencieux quand la main de son épouse se glisse sur sa joue. Depuis combien de temps n'a-t-elle fait ça ? La mâchoire se crispe. Sous la pulpe des doigts, le derme est immaculé, la barbe rasée à blanc. Les yeux de sa femme, de ce bleu que tous lui ont dit magnifique, commencent, encore à briller. Durant un instant, il la laisse parler. Il l'écoute. Il ne la repousse pas.

    Avant de lui-même s'éloigner. Les dents grincent les unes contre les autres quand elles se serrent. Elles claquent comme le couperet de sa décision. Il se tourne, ses doigts venant agripper l'arrête de son nez, comme toujours dès qu'il est contrarié et doit retenir ses pulsions. Et pourquoi Madame hein ? Pour que vous continuez avec vos crises de jalousie qui n'ont jamais fonctionnées ? Pour que vous continuez à pleurer sur votre pauvre condition d'épouse bafouée ? Pour que vous continuez à m'accuser dès que j'ai le dos tourné ou à comploter contre moi ? Il se retourne, l'observe de tout la froideur de ses iris clairs.  Parce que vous n'êtes seule à intriguer. Je vois parfaitement le couteau que vous prévoyez de planter dans mon dos. Les murmures que vous offrez à Alessandro dès qu'il a le malheur de vous écouter. Vous êtes seule maitresse de votre malheur. Il ment, il est injuste. Il le sait. Il s'en fiche.  Cette bague pourrait offrir une alliance pour notre famille en cadeau à je ne sais qui en échange de la main de Marie. Mais non, bien sur, c'est encore une brillante idée de ma part pour aller fourrer ma queue dans je ne sais quelle putain. Voilà donc l'image que vous avez de moi et que vous dévoilez sans même frémir. Lorenzo était seul responsable de son image mais il s'en fichait. Sa voix était froide, acide. Alors oui, Agnès. Je ne veux plus de vous. Je ne veux plus de votre culpabilisation. Je ne veux plus de vos crises et je ne veux plus d'un traitre au sein même de ma maison. Que cela face vingt sept ou dix sept ans. Dix années ne changeraient rien à ce que vous n'êtes pas.  S'étaient-ils donc réellement construit dans tant de haine ? Pourquoi lui en voulait-il tant ? Lorenzo était mâle de rancune. Il ne parvenait à passer à autre chose. A sentir les possibilités manquées. Les rêves bafouées. Agnès fut le catalyseur de sa colère contre les siens. Puis le vaisseau de ses propres erreurs. Il n'était bon chrétien car il la trompait. Il se confessait dans la douleur car il ne respectait les mots même de Dieu. S'il n'était plus en sa compagnie, il n'aurait à prier le salut de son âme avec tant de peur.

    Et enfin il pourrait vivre sans craindre le poison. Elle ne l'avait jamais tué. Lui-même se demandait encore pourquoi.

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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

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    La nature d’Agnes n’était pas humble – sa religio-magie était faite d’un orgueil bien trempé à l’eau des bénitiers – alors elle avait peine à accepter les vérités les plus dures que Lorenzo lui assénait. La jalousie était son péché à elle, une ombre qui l'avait souvent conduite par des sentiers plus sombres que la médisance. Elle était même allée jusqu’à haïr cette Ma’ avec autant d’ardeur que lui avait pu l’aimer, une passion bien éloignée des préceptes romano-catholiques, elle le reconnaissait. Toutefois, la répétition des tourments qu'il lui infligeait avait finalement forgé en elle le pardon. Discuter autour d'une tasse de thé avec certaines de ses putains l'avait certainement aidée dans ce cheminement. Elle papillonna des cils en inspirant profondément pour écarter les pensées dangereuses qui menaçaient de l'emporter.. Lorenzo, quant à lui, ne fournit pas le même effort quand il l’accusa de comploter contre lui avec leur fils.

    Ainsi, l’humilité ne dura pas, aussitôt remplacée par une morgue qui lui était plus habituelle. « ASSEZ ! C’est ASSEZ ! » Et ce ne fut pas un couteau qui effleura les cheveux couleur soleil de son mari, mais une canne de billard lancée à la vitesse d'une javeline. Le bois craqua et explosa lorsqu'il atteignit Catherine de Medici. L'ancêtre avait quitté son tableau dans le couloir pour s'installer ici en tant qu'invitée à un dîner de cardinaux. Tous se plaignaient et l'injuriaient alors qu'ils se réfugiaient sous la nappe jonchée de victuailles renversées, mais rien ne pouvait couvrir la voix de la sorcière lorsqu'elle hurlait à l'encontre de tous les tableaux de la salle : « Agnes Colonna, épouse de Medici, EXIGE que vous disparaissiez ! » Mais ce n'était pas son territoire dans cette maison. « Dites-leur, Lorenzo ! Tant que je serai votre épouse, je prétends à ce que chacune de nos conversations demeure privée. Et cela s'applique particulièrement lorsque vous fabulez sur des complots en nous accusant, notre fils et moi ! C'est insupportable ... ». Sa baguette crépitait toujours dans sa main alors qu'elle s'éloignait. La petite marche ne semblait guère plus efficace que les sels pour apaiser les nerfs de la maîtresse de maison.

    Les explications de Lorenzo concernant le rubis ne le furent pas davantage. Cela importait peu que Agnes le croit sur parole. Et pas seulement parce que cela ne l'empêcherait pas, comme il l'avait si bien imagé, de satisfaire ses désirs. Il existait au fond d’elle une crainte plus profonde que ses mots n'auraient su exprimer. Si leur mariage était annulé par les grands mages pourpres, un bâtard ou même un fils issu d’un second mariage serait moins redoutable que celui né du leur. L’aveuglement d’Agnes envers leurs enfants était sans limite. Il existait en eux de nombreux aspects, plus sombres, que leur père connaissait mieux.

    « Ne vous méprenez pas. C'est une image que vous avez peinte vous-même. Tout comme vous n’avez pas besoin de ma baguette pour incanter des prophéties qui vous condamnent, Lorenzo. Votre paranoïa semble tout à fait capable de s’en occuper seule. » A une autre époque, l’épouse aurait voulu le rassurer, pas l’enfoncer. « Voyez un peu comme vous vous suffisez si bien à vous-même ! »

    La baguette trépignait incapable de contenir plus longtemps la magie étroitement liée à l'intensité des émotions de sa capricieuse propriétaire. Trop de tableaux, pas assez de cannes. Alors qu'elle se déplaçait autour du billard, la bande recevait la caresse d'une main, tandis que la seconde transformait avec maestria les boules du jeu en petites lunes qui s'élevaient, flottaient en l'air, se cristallisaient avant d'éclater dans un tintement de quartz à chaque mot qui fendait un peu plus son cœur (culpabilisation, crise, traître). Les larmes de sel qui en pleuvaient s’ajoutaient à la polyphonie de sa tristesse. Cela lui rappelait le ruissellement des toits dans sa ville après l’orage.

    Et cela l’apaisa … enfin … un peu …

    Alors, Agnes se laissa aller au désespoir plutôt que d'exprimer sa colère, son regard n'était plus fixé sur son époux mais sur le chapelet des gouttes de pluie imprimé dans le tapis émeraude. « Marie, ma petite Marie. Seule, prise au piège entre les griffes des Le Noir. Ou entre les sales mains de son père déviant et prêt à sacrifier sa pureté contre un simple rubis. Signore, je ne saurais dire lequel de ces futurs est le pire ... » Agnes ne se faisait au moins pas d'illusion en cela, elle ne verrait plus sa fille si on la répudiait.
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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

    missive rédigée par Lorenzo de Medici le

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    Thème | Son cris, puis le bois qui le fait souplement se baisser, éviter de terminer défiguré pour le restant de ses jours. Voilà qu'il reconnaissait son épouse. Agnès avait cassé une quantité de vaisselle non négligeable. Elle avait  détruit des vases, certains d'une valeur inestimable.  Il évitait tout avec le flegme de l'habitude. Agnès raisonnait de cette chaleur parfaitement italienne, de cette violence à peine contenue. Parfois, quand il ne parvenait à dormir, Lorenzo s'imaginait ce qui aurait été s'il avait fait un effort. S'il l'avait pris avec lui et non contre lui. Si c'était ensemble qu'ils avaient avancé. Puis il oubliait, aussi vite que lui venait ses pensées. Agnès n'était pas née pour diriger. Elle était née pour enfanter et n'avait même réussi à faire cela correctement, n'offrant que deux héritiers à la lignée pourtant fertile des Medici. Etait-ce de sa faute ou bien le froid polaire qui avait toujours régné entre eux ? Tout deux avait le sang chaud. Mais c'est de glace qu'il devenait quand ils s'affrontaient. Agnès n'était la femme qui lui convenait. Tous auraient pu le deviner. Maeve elle-même le jurait et sa cousine ne se trompait que rarement quand il s'agissait du futur.

    Un soupir, encore, glissa des lèvres. D'un mouvement de main, balayage rapide du bout des doigts, il ordonna aux tableaux de déguerpir et ils n'eurent guère le choix que d'obéir en quittant la pièce, insultant entre leurs dents Agnès. Les quolibets étaient acides mais c'est sous le regard de l'ameublement nu qu'ils se toisaient désormais. Le sourire de Lorenzo avait déserté son visage. Ne restait que la mâchoire serrée et les iris assassins. Qui ne parvenaient à se détourner de la baguette. Agnes était une sorcière puissante. Elle n'avait nul besoin de prononcer et de prévenir. Sa magie était bien moins instable qu'elle. Et si Lorenzo savait parer, il savait également qu'il ne serait pas assez rapide si elle décidait de l'attaquer. Il devait désamorcer la bombe qu'il avait lui-même enclanché.

    Ce n'est pourtant des attaques qu'elle offre mais un torrent de larmes sur le tapis d'émeraude - certainement foutu, lui aussi.  Les boules de billard qui s'envolent et s'émeuvent, qui pleurent sur un terrain presque neutre. Et Agnès qui s'offre à sa tristesse, qui cesse les injures là où Lorenzo n'a pas répondu. Les sales mains de son père lui préparent un avenir Madame mon épouse. Il s'est approché l'insolent. Il a rompu la distance et ses doigts viennent agripper son menton, la forçant sans douceur à le regarder dans les yeux. Il n'a plus les traits séducteurs Lorenzo quand il la toise de toute sa hauteur. Nous étions mariés à l'âge de nos enfants Agnès. Depuis longtemps. Ils étaient parents. Ils se haïssaient déjà. Il est temps qu'Alessandro et Marie le fassent aussi. Mon héritage ne peut rester sans légataire. Mon héritage. Plus de nôtre. Il n'y avait plus de place pour un nous entre eux. Ils avaient brisé trop de chose et Lorenzo ne se trompait que rarement dans son choix des mots. Pourquoi le faire ? Agnès ne serait bientôt rien de plus que la mère de ses enfants. Alors cessez de m'insulter de la sorte. Ce bijou est une opportunité, pas une menace. Il faut bien que l'un d'entre nous pense au futur.

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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

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    @Lorenzo de Medici

    [TW : violences conjugales]

    En vingt-sept années de désunion, Lorenzo avait fait éprouver toutes les émotions à Agnes, mais jamais de la peur. Ce n’était pas de cette émotion qu’elle frémit quand il força son regard en la saisissant par le menton. Il s’agissait de tristesse et de colère comme toujours, mais aussi d’une autre passion qu’elle avait décidé de ne plus lui accorder.

    La sorcière baissa des yeux sincèrement désolés quand il évoqua leur mariage. A l'âge de leur fils Alessandro, elle l'aidait à préparer sa rentrée à l'école magique. Lui n'était pas encore lié par les liens sacrés de la confarreatio du mariage. Le temps pourtant s'écoulait.

    A cet instant, Agnes eut l’impression d’être mariée à Lorenzo depuis la veille. Comme si leur mariage s’était déroulé le temps d’un songe et qu’elle était en train de cligner des yeux en se réveillant au mot de répudiation. Elle ne pouvait s’empêcher de voir au-delà de leur mariage raté tous les actes manqués. Elle fixa les lèvres de Lorenzo en relevant le menton et fut prise de la furieuse envie de s’y réconcilier. Mais elle les vit, de trop près, l’abattre à bout portant. Son héritage, à lui seul, en parlant de leurs enfants. La gifle qu’elle lui colla sur la joue fusa d’elle-même … plus rapide que puissante, mais précise et qui pesait lourd de presque autant de bagues que ses doigts pouvaient en compter.

    Comme à chaque fois, les yeux de la blonde s’élargirent comme ceux d’une biche surprise par un lumos et elle porta une main fébrile à ses lèvres. Elle se détourna en même temps de celles de son mari où, au lieu d'un baiser, elle avait accroché une blessure. Son sang pulsait violemment dans ses tempes et elle peinait, cette fois-ci véritablement, à respirer dans un corset trop serré sur lequel elle tirait sans succès. La honte s'ajoutait à la grande procession des émotions. Et elle haletait entre deux mots : « Vous, vous … toujours focalisé sur le futur … à peine un regard pour le passé ». Si la répression des émotions pouvait engendrer un obscurus, le sien aurait été terrifiant.

    Agnes se retourna finalement de manière explosive vers Lorenzo et lui hurla dessus : « Vos amis, votre cousin, ce sont EUX qui méritent ce titre de TRAÎTRE que vous osez me jeter ! ». On ne pouvait faire confiance à personne qui trahissait son propre sang. « Jamais je n’ai trahi votre confiance ! JAMAIS ! Et aucune de mes insultes ne peut égaler la violence de votre répudiation ! ». Et en prononçant le mot honni, elle ouvrit les vannes. Versailles avait ses grandes eaux, Rome également. « De vos coucheries, il ne me reste qu'un lambeau de dignité, Lorenzo ! Et vous voudriez me l’arracher comme le reste ? » Elle flanqua un coup sur son torse solide, puis un deuxième, et se défoula de toute la force de ses poings qui était heureusement bien en-dessous de celle de sa magie. « Devant nos amis, nos parents, mais surtout devant il Dio Giove ! Êtes-vous aveugle ou cruel ? Pour m'accuser d'être la pire des épouses ! Répondez ! »

    Ce n'était pas un travail conjugal de vingt-sept années qu'il souhaitait balayer d'un revers de la main – elle ne tolérait plus son flegme – mais quarante-quatre de dévouement. C'était le rôle de sa vie, écrit pour elle dès sa naissance, et qu'elle avait joué avec excellence en maintenant l'unité familiale. C’était sa force et sa fierté.

    Pas uniquement en vertu de son illustre nom de jeune fille. Lorenzo ignorait-il que certaines alliances, sur lesquelles reposait son pouvoir, avaient été forgées autant par son intelligence à lui que par la protection de son nom de jeune fille ? Les colonnes inébranlables depuis des siècles, les Colonna ne tombaient pas. Cela rassurait qui faisait son commerce et sa richesse dans la zone grise.

    Surtout en vertu de sa fidélité et de sa loyauté qui n'avaient jamais vacillé malgré les offenses. Agnes avait rempli chacun de ses devoirs d'héritière, d'épouse et surtout de mère, sacrifiant tout ce qu'elle possédait sur l'autel de cette nouvelle famille, les de Medici, avec toute la ferveur d'une croyante. Sa dernière année d’étude à leur mariage, son corps à leurs enfants, sa dignité à un amour que seul son fils lui avait rendu. Elle avait même sacrifié sa fille à sa belle-famille. C'en était trop. « Davanti ai nostri figli, ripudiami davanti ai nostri figli, Lorenzo ! »* Sa douleur était viscérale, la laissant prostrée comme s'il lui avait enfoncé un poignard dans les entrailles. Elle haletait, incapable de parler, incapable de penser, voyant le visage de leur progéniture à chaque fois qu'elle fermait les yeux.

    * Devant nos enfants, me répudier devant nos enfants, Lorenzo !
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    Thème | Alors qu'il tient son visage, alors qu'ils sont aussi proches, les pensées de Lorenzo s'éloignent. Se perdent aux brefs instants de bonheur qu'ils se sont offerts. A cette parenthèse unique que la vie leur avait offert. Qu'avait changé depuis 1917 ? Pourquoi était-il redevenu bourreau de tout être, incapable d'aimer quelqu'un d'autre que lui-même, prisonnier de ses propres démons ?  Les reproches. La routine. L'absence de Marie. La douloureuse création du terreau de leur haine. Ses doigts posés sur la peau douce et fine, Lorenzo l'observe. Ses mots sont assassins. Sa cruauté sans limite. Il aurait voulu être autre jeune homme. Sacrifié sur l'autel des ambitions familiales, pour un titre de noblesse dont Alessandro se fera l'héritier et le digne représentant. Il ne s'imaginait pas ainsi en vieillissant. La dureté n'avait eu le choix de s'inscrire. Devant Agnès, il ne servait à rien de conserver le masque du mondain amoureux de plaisir et d'ivresse. Devant Agnès, l'horreur de sa condition se faisait tangible.

    La gifle ne le surprends pas. Ce n'est pas la première, ce ne serait certainement la dernière. Le goût du sang lui emplie la bouche alors que les doigts bagués de son épouse s'abattent sur son visage. Alors que la lèvre s'abime, qu'un rien d'hémoglobine le prends; Il la lâche, brutalement alors que sa propre main se lève jusqu'à la pulpe et que la mâchoire s'ouvre. Elle lui a fait mal. Et à la fureur de ce qui brûle dans ses iris, elle le voulait. Il a touché juste.

    La réaction est égale au mal qu'il offre comme un trésor précieux dont personne ne désire la présence. Cette fois, Agnès peine à respirer pour de vrai. Son corset, cette satané de corset, est trop serré, égale aux principes dans lesquels elle s'enferme. Aurait-elle été plus souple que tout aurait été différent ? Elle avait tué méthodiquement leur mariage. Qu'il se trouve de belles excuses l'Italien alors qu'ils sont fautifs ensemble.  Puis viennent les cris. Puis viennent les coups. Les mots qui hurlent, qui vomissent toute la rage mal contenue. Agnès a le sang aussi chaud que lui et il la préfère ainsi. Quand c'est de violence qu'elle se pare, loin de ces manigances obscures qu'il ne goûtait guère.

    Il serre le ventre, les abdos et les pectoraux alors qu'elle frappe. C'est dans le marbre que s'enfoncent les poings quand c'est dans l'eau que se coulent l'acide de ses mots. Et le visage ne se colore d'aucune lumière alors qu'il finit par attraper ses poignets, par interrompre la valse des poings. TACITI ! (taisez-vous) ordonne-t-il. Lorenzo n'élève que rarement la voix devant Agnès. Car il sait sa voix être celle d'un père quand il le veut, quand il échappe au rôle si parfait de l'homme souriant. Mais il ne peut la laisser ainsi le frapper, pas sans réagir. Et s'il repasse en Italien, c'est que la discussion prend une nouvelle tournure, celle plus froide et plus cruelle qu'il n'attendait pas.

    Smessa di usare i nostri figli. Sai benissimo che Alessandro non sogna altro che vedermi sparire dall'equazione. Per quanto riguarda Marie.. (Arrêtez d'utiliser nos enfants. Vous savez aussi bien que Alessandro ne rêve que de me voir disparaitre de l'équation. Quand à Marie.... ) Ses dents se serrent. L'absence de sa fille lui est dure, à lui aussi. Marie est loin. Pour ne pas dire tout ce qu'il pense.

    Lorenzo n'a pas lâché les poignets de son épouse. Hors de question de laisser la furie frapper à nouvelle fois. Le sang perle un rien au bord de ses lèvres, durcie déjà. C'est pourtant dans une seule de ses mains qu'il bloque les poignets, l'autre glissant dans son dos. Il est trop proche, ses lèvres à seulement quelque centimètre de sa peau alors qu'il se penche. Le billard l'empêchera de reculer. Et ses doigts, trop habitués, se glissent aux nœuds de son corsage, qu'ils dénouent.

    Vous allez finir par vous étouffer à vous ligoter de la sorte. Car il a bien vu le souffle qui manquait. L'air qui ne parvenait à revenir. Il termine son office, ses yeux fixés dans ceux de son épouse. Qu'au moins ces incartades aient quelque avantage. Les prostituées elles-même serraient moins fort. Dans sa gangue de tissu, Agnès est plus rigide encore que le bois d'un chêne.

    Il lui faut que quelque secondes, trop longues alors qu'ils sont trop proches et que ses mains sont trop rudes sur les poignets de son épouse. Puis il la lâche pour de bon. S'éloigne. Essuie, de nouveau, le rouge qui perle lentement. Ses yeux se perdent sur sa propre main, sur le sang, son sang, qu'elle a fait couler. Il le méritait. Peut-être.

    Au moins nous progressons. offre-t-il, son sourire revenant. Pas de séduction, juste l'air habituel de son visage, un rien goguenard même. C'est donc les yeux dans les yeux qui vous osez m'affirmez n'avoir jamais rien trahit ? Mais voyons Agnès, vous m'avez trahit à l'instant même où vous avez commencé à distiller votre poison dans les oreilles d'Alessandro. Ne voyez vous donc pas comme il me regarde ? Ne comptez vous donc pas le nombre de ligne qu'il a crayonné  dans ces satanés carnets ? Allons, ne faites pas l'innocente. Vous vous cachez derrière votre satané orgueil romain pour ne pas voir que notre fils ne rêve que de m'arrachez à ce pouvoir qui lui reviendra. Et que vous êtes fautive. Que VOUS l'avez crée ainsi. Comme vous êtes fautive de mes départs, de mes écarts. Vous avez essayé, o madre di dio, la belle affaire que vos essais  pitoyable. A me jurer monts et merveilles quand vous n'êtes que glace et cruauté. Vous n'avez même jamais essayé d'embrasser ce sang sur lequel vous crachez si allégrement aujourd'hui. Alors je vais vous faire l'honneur de vous enlever ce nom que vous avez toujours haï. Revenir à celui que mes hommes donnent même à votre fils quand vous l'avez si bien façonné à devenir comme votre famille de dégénéré.

    Il a le verbe haut et l'insulte franche. Il a la colère en berne, qui perce les mots d'une cruauté pire que ce qu'il pense réellement. Et s'il regrette instantanément sa dernière phrase, il ne se reprends pourtant pas. Les Colonna ne sont pire que les De Medici. Juste différemment fous, avides d'un pouvoir et d'une gloire que personne ne pouvait s'offrir. Le roi d'Italie lui-même n'en avait les honneurs;

    Au moins pouvons nous nous souvenir de ça ? Nous avons en commun la cruauté, pour ce qu'elle vaut.

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    TACITI ! L'italien de Lorenzo laissa Agnes aussi stupéfaite que s'il l'avait ensorcelée en latin. La fière sorcière n'était guère habituée à être interpellée comme un satané elfe. Ni son père ni son mari ne l'avaient jamais traitée ainsi. En se saisissant de ses poignets, il l’empêcha de surcroît d’atteindre la baguette fourrée dans la doublure de sa manche. Elle tenta en vain de se dégager de son emprise dans un cri de rage alors qu'il susurrait contre leur fils. Alessandro les opposait quand Marie les réunissait mais leur fille, il l'avait dit, était loin …

    Un instant, la colère s'estompa, incapable de protéger l'épouse contre le chagrin et la honte. Les mots de son mari, tout comme ses doigts, étaient habiles : les premiers pour la tourmenter, les seconds pour la soulager. Il jouissait déjà de cette expérience à dix-huit ans à l'âge de leur noces. Avait-t-il seulement déjà éprouvé du plaisir à la dévêtir ? Elle se sentait aujourd'hui la plus laide des harpies sous ses mains aguerries. Elle pleura en les sentant sur elle, aussi désemparée que le matin de leur premier jour de mariage. Et comme si c'était hier, elle s'effondra quand il la lâcha en lui laissant le loisir d'emplir ses poumons d'un air lourd de honte.

    Son corset avait été défait, dévoilant le léger bombé de ses grossesses. Il ne lui restait de rebelle que les mèches échappées de son foulard. Elle s’en défit pour y pour dissimuler son visage noyé de pleurs. Elle voyait dans le carré de soie leurs enfants se détourner de leur chemin, leurs enfants innocents qu'ils avaient sacrifié à l'ogre de leur égoïsme. « Alessandro … » pour qui elle trouvait toutes les tendresses dont elle avait été privée. « Marie … » dont elle se souvenait comme d’un joyeux farfadet aux boucles dorés et aux yeux gris, du temps où elle avait encore pu la materner. Leurs prénoms étaient devenus une litanie qu'elle répétait pour ne pas les perdre.

    Après avoir égrainé sous son pouce, et embrassé sur sa bouche, chaque coquillage de son rosaire en répétant vingt-cinq fois leur nom, le silence revint. Lorenzo avait fini de la tourmenter mais la pièce bourdonnait encore de ses mots acérés. Il s'agissait d'autant de coups que seule sa religion romaine lui avait permis de parer. Épuisée par ce combat, elle savait que le Père Céleste se tenait à ses côtés. La tempe fiévreuse appuyée contre le pied du billard, Agnes se sentait littéralement plus basse que terre tandis que Lorenzo restait debout. « Alors, tuez-moi. Tuez votre épouse pour sa cruauté. Et la mère de vos enfants si vous croyez qu'elle pèche par sa mauvaise influence ! » Elle avait lancé sa baguette vers lui, sans délicatesse ni amour, tout au contraire des hommages qu'elle offrait à ses idoles. Au moins Lorenzo partageait-il la dureté des statues. Sa baguette, inerte hors de ses mains, roula sur le parquet, produisant un son simple et nu, jusqu'à ses pieds. « Je préférais être morte que répudiée. Alors allez-y, je vous en prie, deux mots pour m’achever plutôt que ce seul mot dont l’écho ne cesse de me torturer depuis que vous me l'avez jeté au visage, Lorenzo. » Elle ne cilla pas et insista en se montrant glaciale. « Vos excès vous ont déjà ouvert les portes de l'enfer. Que risquez-vous ? En pensant que je peux inspirer à notre fils un crime aussi grave que le parricide, vous vous trompez. Vous n'êtes qu'un fou ! Je vous tuerais de mes mains pour garder celles de notre enfant pures. Je vous rejoindrais en enfer à sa place s'il le fallait. Et vous regretteriez alors de partir de ma baguette plutôt que de la sienne. Elle vous ferait éprouver la véritable cruauté d'une Colonna dégénérée. Alors tuez-moi, Lorenzo ! » Il s'agissait là d'une épreuve à laquelle elle les provoquait, une ordalie pour mettre à l'épreuve leurs croyances.
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    TW : Violence conjugale
     
    Thème | Elle a la force d'une sourie quand elle essaye de se débattre. Quand son cri retentit. Il n'y a personne ici pour intervenir. Alessandro n'est pas à la maison aujourd'hui. Pipo n'osera même pointer le bout de son nez. Ne reste que les gardes, aux quatre coins de la maison. Ils connaissent bien trop les esprits enflammés de leurs maitres pour oser intervenir. Il n'y aura pas de meurtre. Il y en aurait eu il y a tant d'année si cela devait exploser entre eux.

    Puis les pleures, qui reviennent. Agnès défait enfin son châle alors qu'elle s'effondre. Elle serait presque belle à pleurer de la sorte, le cheveux fou et les vêtements défaits. Il la revoit alors qu'elle souriait, alors qu'elle quittait enfin le masque. Il les revoit tous les deux, à bord de ce bateau tant aimé, nu comme aux premiers jours, un verre dans les mains. Agnes  était belle quand elle était heureuse. Elle était belle quand elle souriait. Elle... Elle ne le faisait pourtant que si peu en sa présence. Lui avait droit au nez plissé et aux pleurs. Au moment d'hypocrisie, devant les autres, quand ils s'offraient mimiques de façade. Ce n'était plus la peine. Ils conservaient des apparences qu'ils ne désiraient pas.

    Les prénoms de leur enfant deviennent une litanie glacée quand lui offre tout le venin de ces péchés. Quand il vomit son fiel avec la rancœur de vingt sept ans de haine. Elle implore leurs progénitures comme elle le ferait du Très Saint, ses doigts sur le rosaire trop pieusement dénué de fioriture. Lorenzo l'observe, le coeur battant à ses tempes. Ainsi proscrite au sol, il voit une autre femme que son épouse. Il revoit son père, le poing encore marqué alors que sa mère lui hurlait d'arrêter. Il voit le sang, sur les phalanges et sur la joue de sa mère. Il se voit intervenir, gueuler à son géniteur d'arrêter. Il.... Il serre les dents. Agnès n'est pas sa mère. Lui n'est pas Ernesto. Jamais il n'aurait levé la main sur son épouse. Jamais il ne l'avait fait sur leur enfant. La réalisation lui arrache pourtant les entrailles. Son ventre se noue et les mots d'Agnes achèvent de clouer le cercueil de ses promesses : il était devenu celui qu'il ne voulait pas être.

    La baguette teinte sur le sol. La baguette sonne trop fort à ses oreilles alors que le sang bouillonne dans ses veines.

    Ses larmes, encore, toujours, parviennent à l'émouvoir. Elle l'aura de ces yeux bleus gorgés de sel, de son minois qui ne transpire que la douleur. De ces mots assassins qu'elle lui vomit au visage. Il se penche à son tour, récupère la baguette qui a roulé jusqu'à ses pieds. La puissance des sortilèges de son épouse, transmise à leur enfant quand lui n'offrait qu'héritage pécunier. Ses propres yeux se posent sur la belle, l'observent trop intensément. Ainsi accroupie, l'homme se goinfre de son aura prédatrice. Il pourrait la tuer, là, immédiatement. Faire disparaitre, pour de bon, celle qui n'a que trop empoissonné son existence. Couper les risques et les dangers avant que le filet du diable ne referme ses branches autour de sa gorge. Lorenzo n'en serait à son premier meurtre après tout. Combien de fois a-t-il offert le Kedevra comme solution finale ? Il est pécheur, elle l'a dit.

    " Et Jésus répondit: Tu ne tueras point; tu ne commettras point d'adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère. "

    Echec répétitif. Sur toute la lignée. Comme un unique possible. Il avait méticuleusement brisé tous les commandements, écorchés tous les principes de la foi. Comment pouvait-il, encore, se réclamer catholique ? Comment pouvait-il daigner porter autour du cou cette Sainte Croix si importante. S'accroupir dans le confessionnal ? Supplier pour des indulgences ? Prier pour une place au paradis ? Agnès avait raison. Une place spéciale l'attendait en Enfer.

    Il finit pourtant par accepter son sort. Ses doigts lui rendent sa baguette. Je ne pourrai pas vous tuer Agnès. La voix a perdu de sa froideur terrible. Elle est même teintée d'autre chose, un sentiment aigre qu'il se méprise d'éprouver. Pas de la pitié. Pas de la colère. Non. De la... tristesse. Mais je vous en laisse tous les honneurs. Ayez au moins la bienséance de ne pas m'empoissonner. Que ma dépouille, quand vous l'enterrerez, nargue nos ennemis d'un sourire goguenard. Le nous revient. Il est faible quand elle se trouve dans cet état. Il est faible quand il dépasse la fine limite de leur existence. Il est faible face aux larmes quand elles sont réelles.

    Allez y. Faites. Elle est toute à vous. Il lui tend la baguette, la rapprochant plus encore. Le ton ne bouge pas. Ne se targue de nulle cruauté quand il lui en veut pourtant de le rendre si désarmé face à ses larmes. Epargnez à votre fils d'avoir à commettre un énième crime. Soignez son âme pècheresse en lui ôtant ses pensées cruelles. Faites Agnès. Et si je dois mourir pour cela, sachez que je le ferai. Alessandro ne sera aussi damné que je le suis, si cela peut vous rassurer.

    Il ne la cherche pas pour une fois. Il n'y a pas de morgue dans sa voix, pas de morgue dans ses iris. Ces derniers sont tâchés d'autre chose, d'une culpabilité réelle. Lorenzo ne voulait que ses enfants soient pris dans le même filet de haine que lui. Ne se bercent aux mêmes violences que lui. Marie fût, il le croyait, épargnée. Et Alessandro. Oh Alessandro devait éprouver son rôle d'héritier mais, jamais, Lorenzo ne l'aurait laissé faire ses preuves seul. La famille, pourtant, en avant décidé autrement. Et s'il était aujourd'hui chef de leur, ils agissaient encore, parfois, sans son accord. Sans que l'ordre ne tonne. Les Medici étaient un arbre aux branches pourris et Lorenzo, stupidement, se battait à faire fleurir les bourgeons.

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    missive rédigée par Agnes de Medici le
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    @Lorenzo de Medici

    Vostra Signoria, votre Majesté toute puissante,
    Accordez-moi la force de votre foudre,
    Que votre règne céleste éclaire ma voie,
    Que votre magie soit faite sur la terre comme au ciel.

    Les yeux fermés, les mains jointes, à genoux sur le parquet, Agnes s'adonnait à la prière avec une ferveur si intense que Lorenzo aurait pu discerner sur ses lèvres le cantique. Mais il connaissait la scène par cœur : tant le texte que la femme qui l'énonçait à quelques variations près. En cet instant, Agnes se confiait entièrement à son Dio Giove, prête depuis sa naissance à embrasser sa part de destinée. La sorcière récita sa prière avec une célérité nouvelle, sentant la présence de son époux dans l'air plus qu’elle n’entendait le parquet grincer sous ses pas. Lorenzo se radoucit en lui restituant sa baguette. Et les ennemis leur furent de nouveau commun.

    Cependant, ses paroles n'étaient qu'une trêve temporaire. Maeve, Giacomo, Nolwenn, Ernesto... La transfuge n'aurait pas compté assez de coquillages sur son rosaire pour énumérer tous les membres de la famille de son époux qui lui posaient problème. Lorenzo avait raison sur bien des points et en particulier sur celui-ci : jamais Agnes n'avait tenté de s'intégrer à la famille de Medici. Ce n'était que Lorenzo qu'elle avait embrassé, liant leur sang pour partager une lignée, mais jamais ses cousins, jamais. Son affection n'était vouée qu'à l'homme qu'il était.

    Avec précaution, Agnes récupéra sa baguette, gardant un regard fixe sur Lorenzo. L'amour né de la compassion n'était pas habituel pour lui et creusait durement son visage harassé. Loin des salons, loin de son image d'homme du monde, son époux ressemblait à un guerrier. Rares étaient les moments où il abaissait son bouclier à ses pieds. Pourtant, son épouse ne le trouvait jamais aussi beau.

    Sa baguette devint un métronome agité, oscillant entre leurs deux mentons, trahissant l'état de ses réflexions. Le regard mouillé mais indéchiffrable, tourné vers l’intérieur et ses pensées intimes. Elle posa la main sur son ventre qui avait porté Alessandro. Ce nourrisson qui vagissait, et avec lequel elle avait vagi, car elle n’avait jamais entendu de son plus doux. « Tu vois ? Nous n’avons besoin de personne ! » et en guise de réponse, il avait émis un coassement de grenouille avant de fermer les yeux, son visage humide et rouge pressé contre son sein.

    Son fils, Alessandro. Si Lorenzo disparaissait du tableau. Il aurait la voie royale que ses parents avaient rêvé pour lui. Mais Agnes n’était pas Lucrezia ou Marie. Sa voix n’était pas oracle, ni sa vue double. La sorcière n’était que croyante et toute son existence, elle n’avait cru en rien d’autre que en leur unité familiale. Lorenzo resterait sur le tableau.

    Sa baguette s'attarda sur ses lèvres, qu'elle se morfondait, après la colère, d'avoir osé blesser. Les fossettes du sourire dont elle s'était éprise lui manquaient. Elle échouait à les faire apparaître, là où toutes les autres femmes réussissaient avec une facilité déconcertante. Episkey.

    Le sortilège de guérison informulé provoqua une intense chaleur suivie d'un froid glacial. Les doigts d'Agnes, fluides comme de l'huile d'olive, glissèrent sous le pan du vêtement de nuit soyeux de son mari pour l'ouvrir. Et le bout chaud-froid de sa baguette continua à courir sur les muscles roides et durs même si ses poings n'y avaient laissé aucune blessure. « Si je vous haïssais autant que je vous ai aimé, j’arriverais à vous tuer, Lorenzo » joua-t-elle avec sincérité, le cœur battant, en relevant les yeux. Son ragazzo del sole était si facile à aimer quand il n'y avait que l'azur, celui de son regard, celui du ciel et de la mer à l'horizon duquel ils avaient été libres de s'aimer sur ce voilier. Agnes aimait sa peau divinement dorée, sa peau quand elle sentait l'effort et la mer. Elle embrassa ses épaules, elle embrassa son cou, à la recherche téméraire de ces saveurs malgré l'équilibre précaire de ses genoux. Elle l'aimait encore mais se pardonnait cette faiblesse d'égo car l'amour était une force pour leur dieu. Lorenzo ne la répudierait pas si elle portait un nouvel enfant de lui, si leur mariage offrait une nouvelle ouaille au Seigneur.
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    Thème |  Il ferme les yeux alors que la baguette vient caresser la commisure de ses lèvres. Il ferme les yeux alors qu'il attend la mort. Cette fin, parmi toutes celles possible, sera tragique mais correspondait tant ce à qu'ils avaient crée dans le radeau de leur enfer. Alessandro aurait le champs libre pour reprendre la mafia en main. Les premiers temps seraient durs, sans aucun doute. Trop souvent, dans son dos, le nom de Colonna raisonnait. Mais Lorenzo savait : son fils, malgré Agnes, malgré tout, était et restait un Medici. Il avait ses yeux, il avait son aura fière et prédatrice. Lorenzo l'avait offert en patûre à ses hommes et Alessandro s'était montré digne de l'héritage si lourd sur ses épaules. Il était suffisamment cruel pour que même son père se méfie de lui. L'avenir s'assurerait.

    Sans lui.

    Ce n'est pourtant la cruauté d'un doloris ou la finalité d'un kedevra qu'il sentit. La douche froide d'un sortilège de soin, alors que la blessure à ses lèvres se dissout. Alors qu'Agnes se glisse ailleurs. Il réouvre les yeux. Il y a des questions dans les iris. Trop de pourquoi qui ne franchissent pourtant pas ses lèvres. Que cherche-t-elle alors que ses mots offrent encore d'autre mystère ? Alors que...

    Il frissonne sous la menace, sous jacente, de la baguette. Il frisonne alors que le froid se glisse sur les muscles, alors qu'elle ouvre le peignoir dans lequel il s'était pieusement enfermé. Il ne comprends pas. Il ne la suit pas. Encore une fois, Agnès joue à un jeu aux mile pièces dont il ne maitrise aucun déplacement. L'espace d'un seconde, il ne peut lutter contre les baisers. Contre sa chaleur. Contre ses cheveux clairs qui viennent chatouiller son nez. Agnes est une belle femme. Il eut beau vomir le contraire, la réalité était cruelle. Ses yeux immenses. Son visage fin aux traits pourtant si marqués. Sa bouche enchanteuse qui, il le croyait, promettait milles merveilles. Les courbes de son corps, marquées par la grossesse mais qui ne la rendaient que plus belle encore. Sans son corsage de bonne sœur, alors que la poitrine se soulève en rythme de sa respiration, elle pourrait le séduire. La rougeur des premiers jours aux joues. Les souvenirs fleurent. L'odeur se charge du parfum de la mer, quand ils n'étaient que tous les deux. Des brefs instants de bonheur. Du baptême de Marie, quand Lorenzo tenait le poupon et la remerciait pour cette petite fille. De repas dominicaux, sans le reste de la famille Medici, juste eux et leurs deux enfants. D'une matinée à tenir le poney de Marie et que cette dernière hurlait " en avant ". D'un moment à apprendre à Alessandro a tenir sa garde, alors que, trop petit, il peinait à manier aussi facilement son corps. Des histoires qu'il avait, parfois, pris le temps de lire aux deux petits dans son lit, quand Alessandro et Marie refusaient de dormir l'un sans l'autre. Avant que Marie ne leur soit arrachée. Avant qu'elle ne lui arrache Alessandro. Avant que tout s'effondre dans le torrent de leur vie.

    Ses doigts se glissent à la joue de sa femme, repousse une mèche rebelle derrière son oreille. Il la regarde différemment. La colère s'éloigne. L'instant est paisible. Ils en ont trop. Des moments où la violence s'interrompt. Des parenthèses hors du temps où tout pourrait encore être possible. Où il n'a prononcé sa promesse auprès de Maeve. Où il ne prévoit pas de détruire pour de bon leur mariage. Lorenzo force sur ses cuisses pour ne pas chuter, pour les retenir tous les deux.

    C'est lui qui vient chercher ses lèvres.

    Baiser papillon, baiser sans passion. Baiser d'un peut-être et d'un jamais. Baiser qui n'a plus la fureur de ceux échangés avec les autres femmes. Il n'a pas les yeux rieurs quand il est avec  elle. Il les a songeur, blessé. A quoi bon offrir les sourires quand c'est le gel de son cœur qu'il offre, les petits morceaux allégrement éparpillés aux quatre coins du monde ?

    Je ne vous hais point, vous savez. confie-t-il, secret que seul le moment lui permet.

    Elle a toujours ses larmes, ses satanées larmes, dans les yeux. Ses larmes qui l'ont toujours rendus faible. Ses larmes dont le pouce essuie une partie. Tout aurait pu être différent n'est-ce pas ? Si nous n'avions promis de nous détruire aussi méticuleusement ? Il s'ouvre de ses pensées, de ses faiblesses. De ses tristesses. De ces moments qu'ils se sont arrachés avec la férocité des hyènes, perchées sur la carcasse de ce qu'ils n'ont jamais aimé. Peut-il réellement faire ça ? Oublie-t-il la colère qui flamboie au fond de son être, qui n'attend que de bondir, lion encagé dans un ventre aride ? Mais Agnès ne sait que trop bien jouer avec lui. Ses larmes ont le goût du poison.

    Ses larmes feront sa déraison.

    She - Abney Park
    @Agnes de Medici  
    (c) DΛNDELION





    ❝ I could love you with my eyes closed, Kiss you with a blindfold,
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    (#) Re: [TERMINÉ] queen of spades - agnes

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