Toutes les vagues de l'océan
Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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Occupation : Armateur, avec une flotte de navires prêts à servir.
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • La Rochelle • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
La confirmation, somme toute attendue, ne lui rosit pas moins les joues, alors qu'il opine sans mot dire, léger sourire contrit aux lèvres. Ne pas détourner les yeux, donc. Après tout, leur union signifiera bien vite le partage d'une intimité semblable, si ce n'est bien davantage. Par esprit pratique et puisqu'on vient de l'inviter à l'observer librement, Auguste manque lui offrir de l'aider à lacer sa robe, mais découvre promptement qu'elle ne semble pas avoir l'intention de se rhabiller sur le champ. Elle reprend en outre la parole, jetant une vague confusion tant dans ses pensées que sur ses traits.
"Bien sûr..."
Le tout est on ne peut plus gênant. Non en raison de sa nudité, quoique, même s'il n'en dit rien, lui aussi la préfère dans un contexte où elle fut sollicitée, mais bien parce que la scène lui semble surréaliste. Il l'écoute néanmoins, son expression allant en s'assombrissant lorsque la lumière se fait enfin sur sa motivation à cette ostentation. Auguste écoute, silencieusement, sans vraiment la quitter des yeux, se gardant bien de l'interrompre. Jusqu'à la fin, jusqu'à ce qu'elle lui pose cette question, sans doute parfaitement sérieuse, mais qui ourle ses lèvres d'un sourire plein d'acidité.
"Absolument pas," rétorque-t-il sans hésiter.
Il prit sa main, l'embrasse avant de lui offrir une expression expectative.
"Mais je te propose de quitter la cale et d'en discuter paisiblement autours d'un verre. Qu'est-ce que tu en dis ?"
Lui offrant son bras, Auguste la conduit hors de la zone de stockage des marchandises et dans sa cabine. Même si l'extérieur eut été plus plaisant, mieux vaut sans doute rester hors de vue si Séléné doit de nouveau se changer en reptile ou toute autre manifestation qui finira par convaincre ses braves marins qu'il est entrain de la menace plutôt que d'essayer d'échanger sereinement en sa compagnie. Ensemble, ils gagnèrent donc la cabine du capitaine, où il installa Séléné d'un côté de la petite table de bois sculpté, puis alla leur chercher quelque chose dans son armoire à liqueurs. Observant les flacons, il se tourna un instant vers elle :
"Alcool fort ou non ? J'ai tout depuis le vin jusqu'au rhum."
Leurs verres remplis et Auguste installé face à elle, il expira profondément en s'adossant dans sa chaise, croisant les mains, nouant ses phalanges sur le bois lisse de la table.
"Nous disions ?"
Qu'il y a beaucoup à dire et à dénouer, entre ce qui relève de ses émotions, projetées sur lui, et de ses propres volontés. Elle essaie, Séléné, de l'aider, de le lancer, mais elle est telle une cascade débordante et lui n'a que de pauvres rames pour s'en sortir. Le moins qu'il puisse faire est d'étudier la question avec tout le sérieux qu'elle demande. Il lui faut essayer de rassembler ses pensées, de s'attacher d'abord à lui répondre avant de se confier. Derrière ce flot qu'elle offre librement, confiance au demeurant fort élogieuse, il y a ses émotions et ses faiblesses, ses fragilités, qu'il ne veut aucunement briser.
"Il y a quelque chose qui m'interpelle plus que toute autre dans tes paroles. Tu parles de la noirceur de ton âme et je ne peux m'empêcher d'être... Circonspect. Je ne peux que me questionner sur la teneur de cette affirmation, ce que tu entends par là. Ta connaissance de la magie noire, je suppose, et... Ce que tu as évoqué des évènements de 1917 ?"
Sa mire ne la quitte pas, l'observe attentivement.
"Tu étais en état de choc, Séléné. Secouée, désorientée, blessée peut-être. Ce qui est arrivé est une tragédie, mais ce n'est certainement pas ta faute. Cyrus n'était qu'un nourrisson, délicat et malléable, et peut-être avait-il d'autres lésions internes que tu n'as pas vu dans ta panique. Tes parents ont eu raison de dissimuler ce qui s'est passé, pourquoi ruiner ta vie aux yeux de tous quand tu n'y es pour rien ? Tu n'es pas une meurtrière. Tu n'as pas voulu le blesser. Tu étais à peine une femme, et rien d'aussi grave n'était jamais arrivé... Et puis..."
Il eut un léger mouvement de la tête, les doigts jouant contre le bois.
"Tu en semble si bouleversée. Ce n'est pas l'idée que je me fais d'une personne mauvaise, en tout état de cause. As-tu même pu faire ton deuil?"
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité leSéléné ne dit plus rien, elle en avait bien assez dit et bien assez fait et plus encore, bien assez montré. Il était tant à présent de laisser son compagnon digérer toutes ces étonnantes découvertes. Elle le suit sans broncher, visage fermé alors que son bras s'enroule autour du sien. Maintenant elle se demandait si elle avait eu raison de se montrer ainsi, nue et sans gêne envers son propre corps. Fort heureusement, l'arrivée dans la cabine du capitaine la sort de son tourbillon de pensées. L'endroit est paisible, ravissant même. Une fois encore, on y retrouver facilement les goûts d'Auguste et son besoin de maintenir un certain confort.
« J'aime cette pièce... C'est tellement... Toi. »
Cela lui semblait ridicule de décrire la chose ainsi mais comme toujours, Séléné se montrait direct, honnête. Elle l'aimait l'ambiance de la pièce et se retrouver loin des marins, loin des autres pour un moment lui faisait le plus grand bien. Alors une fois installé, c'est un long soupir qui lui échappe, ravie de pouvoir poser son séant alors que sa réponse ne se fait pas attendre.
« Juste un verre de vin s'il te plaît... d'ordinaire j'aurais pris quelque chose de plus fort mais je préfère me retenir, cela reste notre journée et une princesse avec une haleine de whisky ce serait vraiment quelque de douteux. »
Ironise l'héritière avec un sourire en coin. Voilà, juste un verre de vin, de quoi se remettre de ses émotions et favoriser le plaisir gustatif sans pousser le vice. La sorcière regarde son ami la rejoindre et s'installer, elle comprend bien vite que la conversation sur le pont du navire n'était pas fini. Elle s'était livrer, c'était une chose, mais lui comptait bien la sonder. Ou pire, la réparer.
« Auguste... Tu sais, tu n'as pas à te sentir obligé de me psychanalyser. Je sais déjà, tout ce que tu viens de me dire mais que tu le veuille ou non, un meurtre reste un meurtre. La vie d'un enfant innocent... ça vous marque à jamais. »
Elle empoigne son verre et s'empresse de boire une gorgée sans même chercher à savoir si le vin serait de qualité. Auguste aurait pu lui servir de la piquette qu'elle l'aurait avaler de la même manière.
« Mais tu n'as pas tord pour autant. En fait quand j'ai trouvé Cyrus, il était sous le corps de sa nourrice. Elle l'a protéger jusqu'à la mort mais en tombant sur lui il est fort probable que cela lui ai causer des blessures... Je crois que je ne le saurais jamais sans questionner directement mon père. » Elle secoue la tête avec tristesse. « En vérité, je ne sais même pas ce que mon père pense de cela, je ne sais même pas s'il m'en veux, s'il s'en fiche... Je ne sait absolument rien de ce qu'il ressent. Et il ne sait rien de ce que je ressent... Ou très très peu, mais Adelstan est trop intelligent pour ne se douté de rien. »
Un frêle sourire se dessine sur ses lèvres alors que son regard gris dans la pièce plus sombre a perdu ses teintes de roses, se pose sur son compagnon.
« Je ne l'ai jamais avoué à personne mais... » Sa gorge se noue. « Papa me manque. » La sorcière déglutit, jouant nerveusement avec son verre. « Il a toujours abhorrer cette fichue malédiction et par conséquent, ce que ses enfants étaient... Mais... Il n'était pas un mauvais père. Je me suis toujours senti bien plus proche de lui que de ma mère, j'ai même d'excellents souvenirs d'enfance auprès de lui... Mais depuis les attentats, c'est moi qui me suis éloigné, puis lui avec ses... je ne sais même pas quoi. Ses affaires, ses cachotteries ou peu importe le nom qu'on peut donner à ses activités. »
La sorcière dodeline doucement de la tête, sourire triste aux lèvres et regard se perdant dans le vide. Elle repense à toutes ces choses qui l'on rendu heureuse et d'autres malheureuse, ces choses qui ont forgé sa vie, son caractère.
« Alors oui, papa me manque. Terriblement. L'admettre n'est pas facile... » elle hausse les épaules. « quand au reste et bien... la magie noire à toujours un prix, même dans sa pratique la plus modeste. Mon âme est parqué au fer rouge, Auguste. Mais c'est un choix que j'ai fais, ce prix je suis prête à le payer, je sais pourquoi je le fait, non par attrait pour la malveillance mais par nécessité. ET oui, pour le pouvoir aussi, car cet appétit pour celui-ci est l'un des prix à payer. On fini toujours par en vouloir plus. » Le contenu du verre diminue un peu plus. « La magie noire nous change, cela se fait différemment en fonction des gens, de la façon de la pratiquer... Mais pour ma part, elle a impacté ce... deuil, dont tu parles. La tristesse a fini par devenir une haine viscérale envers moi-même, à la suite de quoi, j'ai fais des choses peu recommandable. »
Séléné se demandait si elle devait s'arrêter là ou bien si elle devait continuer ses aveux. Elle reste un moment silencieuse, hésitante. Après tout, au point où ils en étaient, Auguste pouvait bien supporté une tâche de plus dans son histoire, non ?
« Je n'ai pas fait mon deuil, ce que je voulais c'était que la justice face son travail, recevoir une punition à la hauteur de mon acte. Je savais que ça n'arriverais pas, jamais. Alors... j'ai commencé à me reclure sur moi-même... Mais à l'époque j'avais un garde du corps très particulier... Arsène. » Nulle doute que cela allait déclencher une réaction. « Nous nous sommes rapprocher, pas d'un point vu amoureux, non... C'était... charnel. » Énième soupir pour trouver le courage de parler. « Il a toujours dégagé quelque chose de puissant et je n'y était pas insensible et une chose en entraînant une autre, j'ai fini par m'abandonner complètement à lui, sans savoir qu'il avait des besoins très... spécifiques. » Pincement de lèvre, la femme regarde le fond de vin dans son verre. « Je tiens à préciser qu'il m'a parfaitement expliquer les choses et que j'étais totalement consentante. C'est important que tu le sache... Mais de ce fait, j'ai perdu ma chasteté avec Arsène et au passage, dans la douleur qu'il m'infligeait quand nous nous retrouvions dans le secret, je trouvais la punition que j'espérais tant pour mes actes. C'était d'un accord commun... après quelques mois et de trop nombreuses aventures nocturnes à jouer avec le feu, j'ai fini par me remettre un peu plus en question et à calmer mon esprit. Arsène et moi en avons discuter et nous avons décider de cesser notre jeu, après quoi, il a confier ma sécurité à Arthur »
Séléné réalise à quel point elle parlait. Beaucoup. Beaucoup trop. Mais à quand remontait la dernière fois qu'elle s'était ainsi confié ? Maeve sans doute, dans des moments où son esprit était engourdit par l'opium.
« Maintenant... Tu peux me dire ce que tu pense de toute cela. Tu es en droit de me juger tu sais... Je sais que je parle beaucoup mais... je commence à envisager sérieusement une relation avec toi... » Elle lève de nouveau les yeux vers le sorcier. « Alors te cacher toutes ces choses serait... hypocrite. Non ? Et puis même en dehors de cette histoire de mariage, nous sommes amis... Alors je préfère tout te dire et prendre le risque d'être jugée et même rejetée plutôt que tu finisse par découvrir la vérité autrement et que... Je ne sais pas. Je crains ta réaction, combien tout cela puisse entacher l'image que tu as de moi. »
Séléné secoue la tête, levant le regard vers le plafond, les yeux de nouveau humide. Pour autant elle ne pleurs pas, retenant son souffle pour calmer les palpitation de son cœur.
« Je n'arrive même pas à croire que tu me veuille vraiment auprès de toi, qu'importe que ton père soit intermédiaire dans cette histoire... Tu passe ton temps à me réconforter, à chercher à me soutenir. Je crois que... Je suis entrain céder, Auguste. » Elle baisse les yeux, rougissant. « Parfois même, j'ai... du désir... pour toi... » chuchote t-elle comme si ce nouvel aveux lui causer plus de honte que le reste.
« J'aime cette pièce... C'est tellement... Toi. »
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« Juste un verre de vin s'il te plaît... d'ordinaire j'aurais pris quelque chose de plus fort mais je préfère me retenir, cela reste notre journée et une princesse avec une haleine de whisky ce serait vraiment quelque de douteux. »
Ironise l'héritière avec un sourire en coin. Voilà, juste un verre de vin, de quoi se remettre de ses émotions et favoriser le plaisir gustatif sans pousser le vice. La sorcière regarde son ami la rejoindre et s'installer, elle comprend bien vite que la conversation sur le pont du navire n'était pas fini. Elle s'était livrer, c'était une chose, mais lui comptait bien la sonder. Ou pire, la réparer.
« Auguste... Tu sais, tu n'as pas à te sentir obligé de me psychanalyser. Je sais déjà, tout ce que tu viens de me dire mais que tu le veuille ou non, un meurtre reste un meurtre. La vie d'un enfant innocent... ça vous marque à jamais. »
Elle empoigne son verre et s'empresse de boire une gorgée sans même chercher à savoir si le vin serait de qualité. Auguste aurait pu lui servir de la piquette qu'elle l'aurait avaler de la même manière.
« Mais tu n'as pas tord pour autant. En fait quand j'ai trouvé Cyrus, il était sous le corps de sa nourrice. Elle l'a protéger jusqu'à la mort mais en tombant sur lui il est fort probable que cela lui ai causer des blessures... Je crois que je ne le saurais jamais sans questionner directement mon père. » Elle secoue la tête avec tristesse. « En vérité, je ne sais même pas ce que mon père pense de cela, je ne sais même pas s'il m'en veux, s'il s'en fiche... Je ne sait absolument rien de ce qu'il ressent. Et il ne sait rien de ce que je ressent... Ou très très peu, mais Adelstan est trop intelligent pour ne se douté de rien. »
Un frêle sourire se dessine sur ses lèvres alors que son regard gris dans la pièce plus sombre a perdu ses teintes de roses, se pose sur son compagnon.
« Je ne l'ai jamais avoué à personne mais... » Sa gorge se noue. « Papa me manque. » La sorcière déglutit, jouant nerveusement avec son verre. « Il a toujours abhorrer cette fichue malédiction et par conséquent, ce que ses enfants étaient... Mais... Il n'était pas un mauvais père. Je me suis toujours senti bien plus proche de lui que de ma mère, j'ai même d'excellents souvenirs d'enfance auprès de lui... Mais depuis les attentats, c'est moi qui me suis éloigné, puis lui avec ses... je ne sais même pas quoi. Ses affaires, ses cachotteries ou peu importe le nom qu'on peut donner à ses activités. »
La sorcière dodeline doucement de la tête, sourire triste aux lèvres et regard se perdant dans le vide. Elle repense à toutes ces choses qui l'on rendu heureuse et d'autres malheureuse, ces choses qui ont forgé sa vie, son caractère.
« Alors oui, papa me manque. Terriblement. L'admettre n'est pas facile... » elle hausse les épaules. « quand au reste et bien... la magie noire à toujours un prix, même dans sa pratique la plus modeste. Mon âme est parqué au fer rouge, Auguste. Mais c'est un choix que j'ai fais, ce prix je suis prête à le payer, je sais pourquoi je le fait, non par attrait pour la malveillance mais par nécessité. ET oui, pour le pouvoir aussi, car cet appétit pour celui-ci est l'un des prix à payer. On fini toujours par en vouloir plus. » Le contenu du verre diminue un peu plus. « La magie noire nous change, cela se fait différemment en fonction des gens, de la façon de la pratiquer... Mais pour ma part, elle a impacté ce... deuil, dont tu parles. La tristesse a fini par devenir une haine viscérale envers moi-même, à la suite de quoi, j'ai fais des choses peu recommandable. »
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • La Rochelle • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
Si Auguste la laissa s’exprimer sans se défaire de l’attention et du respect qu’il a jusque-là montré, quelque chose de dur est cependant venu s’imprimer sur ses traits, accentuant sa ligne de sourcils et tiédissant la clarté de son regard aqueux. Il attendit, non sans conscience de l’honnêteté de Séléné et souhaitant conserver cet état de fait en mesure de ses prochaines paroles. Néanmoins, lorsqu’elle eut terminé, lui ne prit guère de temps pour pondérer. Pas cette fois-ci. La voix mesurée mais non moins ferme, il lui assena :
“Séléné, un meurtre, c’est tuer volontairement un être humain. C’est ainsi que la loi l’entend, c’est ainsi que la morale l’entend et c’est ainsi que la justice l’entend. Il semble donc, contre toute attente, que tu ne sache pas tout de ce que je viens de te dire.”
Il eut un geste de la main, ouvert vers elle.
“Je comprends que tu te sentes coupable et cette émotion, personne ne peut la mesurer à ta place. Mais ça ne fait pas de toi une meurtrière et peut-être est-ce même d’autant plus dramatique, et à ce titre je te soutiendrais toujours, quel que soit mon statut à ton égard. C’est une tragédie que nul ne devrait vivre.”
Mais ça n’est ps un meurtre et il ne laissera certainement pas son amie s’honnir à ce titre. Une affirmation qu’il n’impose pas en autant de mot mais qui reste suspendue, frémissante, dans l’air entre eux, un sous-entendu que rien dans sa posture ne vient nier. Et une détermination dont il ne souhaite pas se défaire. Une détermination à éviter autant que possible les avenues scellées de noir et de blanc d’une moralité binaire, celle-là même que Crepus l’a toujours encouragé à défier et questionner à chaque tournant.
Chassant la raideur, il n’en reste pas moins profondément affecté par l’échange et observe Séléné longuement, alors, silencieux, avant de secouer légèrement la tête, ébauchant un sourire contenu.
“Cèderais-tu toujours ?” glisse-t-il alors d’une voix tranquille. “Je ne suis pas que réconfort et certainement pas que ce que tu vois de moi. Non que je souhaite te repousser. Tu es une belle femme, et tu as une belle âme, quoi que tu puisses en dire... Mais tu te montres ainsi, sans rien cacher, plus honnête que quiconque eut pu l’exiger, mais je ne le suis pas. Que sais-tu réellement de moi, pour l’heure ?” Et en un sens, il ne peut réellement chasser la curiosité de sa voix. “Nous nous sommes connus adolescents, aujourd’hui nous sommes tous les deux très différents.”
Ils ne sont pas dans un bar, deux inconnus attirés l’un par l’autre comme il a pu l’être par d’autres. Et ce qu’ils envisagent n’a rien d’anodin. Qu’ils le veuillent ou non, ils sont les proies de leur noblesse et des attentes des leurs, et ils ne pourront pas se séparer aisément, une fois unis.
“Peut-être devrais-je me mettre un sac sur la tête pour l’heure ?” Une plaisanterie, cette fois, pour adoucir les choses, adoucir son ton. Ou peut-être tout simplement pour éviter de refermer si durement la main sur la discussion qu’il l’étoufferait. Ou encore pour éviter de repenser à la plupart de ses très, trop nombreuses confessions, dont elle le noit ainsi. Mais à toutes fins utiles, se montrer si effusive dans son besoin d’honnêteté n’est pas tout, tout comme la volonté d’Auguste de se tempérer. Il faut, là encore, regarder la situation en face.
Alors il s’offre un silence avant de reprendre, le ton indéchiffrable. “Tu es incorrigible.” Et que doit-il en faire ?
“Je ne commenterais pas tes relations passées. Pour commencer parce que je te respecte et t'apprécie énormément, mais aussi parce que je n’ai aucune raison de le faire. Tu as vécu ta vie, comme moi. Je te remercie de vouloir te montrer aussi honnête mais je t’enjoins encore une fois à être un peu plus bienveillante envers toi-même.” C’était ça, qui l’embarrasse tant, au fond. L’affaire avec Arsène est terminée, et il connaît le Baron, il le connaît même très bien. C’est un homme droit, fidèle à sa parole, et digne.
A nouveau, le silence menace de l’engloutir, tandis qu’il se perd dans ses pensées, visage fermé, ressassant ses paroles. Lorsqu’il rompt son immobilisme, c’est pour secouer la tête puis glisser, d’une voix retenue : “Dis-moi. Qu’est-ce que la magie noire a changé chez toi ?”
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Invité leElle entend les mots, les phrases, le soutien et la compassion d'Auguste mais au fond d'elle, séléné ne se retrouvait pas dans ces paroles. La culpabilité qui la rongeait était devenu un poison qui s'était étendu profondément en elle, causant des ravages qui mettrait du temps à guérir. Elle détourne le visage, abandonnant son attitude princière pour celle d'une jeune femme en proie à l'inquiétude. La princesse savait que le travail à faire sur elle-même serait long, il était déjà en cours depuis des années, notamment grâce à l'appuie de sa meilleur amie présente le jour des faits.
« Je te remercie, je sent ta sincérité et... bien que nos vision de la chose diverge, je suis sûr que ta présence pourra aider. Ce serait stupide de ma part de repousser l'aide et le soutien d'un ami. Je peux être butée, mais pour autant je sais que ce sortir seule de ce trou sans fond n'est pas possible, pas en gardant l'esprit sain. »
Le reste de la conversation se passe de commentaire, la femme reste là, les yeux rivé sur son verre à observé le liquide ondulé chaque fois qu'elle fait tourner le verre, créant des vagues aux notes fruités. L'albinos s'égare dans ses pensées, elle est ici et ailleurs, perdu entre deux mondes jusqu'à ce que la dernière question d'Auguste ne la tire de ses songes. Surprise, elle relève le visage et le fixe avec étonnement. En réalité, le peu de personne qui savait son affiliation avec la sombre magie ne lui avait jamais posé cette question. La femme penche la tête sur le côté avec un froncement de sourcils perplexe.
« Ta question m'est... étrange. »
Autant qu'elle se souvienne, Séléné ne s'était jamais vraiment remise en question à ce sujet. Elle savait pourquoi elle pratiquait cela, à cause de qui, comment et quel en était le but. Mais avait-elle réellement penser à l'impacte que cela avait sur elle ?
« Eh bien... je dirais que... l'attrait du pouvoir devient un peu plus fort avec le temps. C'est... une addiction. J'ai toujours veillé à mettre une limite dans ma pratique de peur de me faire engloutir par les ténèbres, parce que ce n'est pas ce que je veux... Mais, je sois admettre que parfois, mes pensées deviennent... » La sorcière se pince les lèvres, dardant son regard irréel sur son comparse. Il est évident qu'elle cherche les mots à mettre sur ses pensées et qu'elle peine à le faire. « Parfois, il m'arrive de vouloir du mal à certaines personnes, au début ce n'est qu'une pensée fugace, tu vois... et puis les heures passent, les jours, les nuits... et tu réalise que cette pensée s'ancre en toi avec force... Cette pensée devient alors une conviction. » Elle hoche la tête, enfonçant son dos contre son assise. « Et là je réalise alors... non pas que je pourrais faire du mal, mais que je le dois. J'en ai la force, je sais comment m'y prendre, ce serait facile... tellement en réalité, que ce serait... presque comme un jeu d'enfant. »
La gorge sèche, elle porte son verre à sa bouche et avale une nouvelle rasade jusqu'à vider son verre qu'elle repose lentement. Un long, très long soupir lui échappe alors que la femme offre une moue au sourire crispé à Auguste.
« Lutter contre ses pulsions. C'est dur, la magie noir à une emprise sur ceux qui la pratique, la plupart s'imagine que c'est un pouvoir qui s'accapare, qui se dompte, mais ce n'est qu'un mensonge. Nous sommes comme des papillons dans la nuit Auguste, le pouvoir est notre lumière, là, à portée de main, une promesse de choses magnifiques. Mais un jour, la lumière disparaît subitement et ne reste que la noirceur qui t'avale. Comprends le, c'est NOUS qui sommes l'outil de la magie noir et non l'inverse, la pratiquer avec parcimonie ne fait que retarder l'échéance, c'est comme … signer un pacte avec le diable. Une expression moldu, si ne ne m'abuse. » Elle secoue la tête. « J'ai surtout de la chance de réussir à prendre assez de recule lors de ma pratique, de n'avoir jamais pris la vie de quiconque en me laissant aller à ma propre noirceur... mais cela ne veut pas dire que ça n'arrivera pas, tu comprend ? »
Palabrer et philosopher sur la magie noir serait intéressant, mais cela gâchait clairement l'ambiance d'une journée qui avait pourtant si bien commencé. La princesse héritière se penche doucement avant, offrant un sourire bien plus doux et chaleureux à son ami.
« Parlons d'autres choses Auguste. D'ailleurs, cessons même de parler de moi. Je ne suis pas la seule dans ce rendez-vous il me semble... Et tu m'a fait comprendre que tu avait toi-même ton vécu et tes zones d'ombres. Ne serait-il pas temps de parler un peu de toi, de ce que tu as sur le cœur ? » Lentement, elle tend le bras, lui offrant une main réconfortante. « Évidemment je ne t'oblige à rien mais, je serais heureuse que tu me parle de toi, car en dehors de ton attrait pour les moldus et l'océan, les seuls souvenirs que j'ai de toi remonte à notre adolescence. J'aimerais que tu me parle de toi, ce que tu aimes, tes passions, ou à l'inverse ce que tu déteste... peu importe, mais parles moi de toi, s'il te plait. J'ai bien été assez au centre de nos discussion, hors... tu compte tout autant que moi et même bien plus parce que toi, tu doit redoubler d'effort pour obtenir ce mariage, non ? »
« Je te remercie, je sent ta sincérité et... bien que nos vision de la chose diverge, je suis sûr que ta présence pourra aider. Ce serait stupide de ma part de repousser l'aide et le soutien d'un ami. Je peux être butée, mais pour autant je sais que ce sortir seule de ce trou sans fond n'est pas possible, pas en gardant l'esprit sain. »
Le reste de la conversation se passe de commentaire, la femme reste là, les yeux rivé sur son verre à observé le liquide ondulé chaque fois qu'elle fait tourner le verre, créant des vagues aux notes fruités. L'albinos s'égare dans ses pensées, elle est ici et ailleurs, perdu entre deux mondes jusqu'à ce que la dernière question d'Auguste ne la tire de ses songes. Surprise, elle relève le visage et le fixe avec étonnement. En réalité, le peu de personne qui savait son affiliation avec la sombre magie ne lui avait jamais posé cette question. La femme penche la tête sur le côté avec un froncement de sourcils perplexe.
« Ta question m'est... étrange. »
Autant qu'elle se souvienne, Séléné ne s'était jamais vraiment remise en question à ce sujet. Elle savait pourquoi elle pratiquait cela, à cause de qui, comment et quel en était le but. Mais avait-elle réellement penser à l'impacte que cela avait sur elle ?
« Eh bien... je dirais que... l'attrait du pouvoir devient un peu plus fort avec le temps. C'est... une addiction. J'ai toujours veillé à mettre une limite dans ma pratique de peur de me faire engloutir par les ténèbres, parce que ce n'est pas ce que je veux... Mais, je sois admettre que parfois, mes pensées deviennent... » La sorcière se pince les lèvres, dardant son regard irréel sur son comparse. Il est évident qu'elle cherche les mots à mettre sur ses pensées et qu'elle peine à le faire. « Parfois, il m'arrive de vouloir du mal à certaines personnes, au début ce n'est qu'une pensée fugace, tu vois... et puis les heures passent, les jours, les nuits... et tu réalise que cette pensée s'ancre en toi avec force... Cette pensée devient alors une conviction. » Elle hoche la tête, enfonçant son dos contre son assise. « Et là je réalise alors... non pas que je pourrais faire du mal, mais que je le dois. J'en ai la force, je sais comment m'y prendre, ce serait facile... tellement en réalité, que ce serait... presque comme un jeu d'enfant. »
La gorge sèche, elle porte son verre à sa bouche et avale une nouvelle rasade jusqu'à vider son verre qu'elle repose lentement. Un long, très long soupir lui échappe alors que la femme offre une moue au sourire crispé à Auguste.
« Lutter contre ses pulsions. C'est dur, la magie noir à une emprise sur ceux qui la pratique, la plupart s'imagine que c'est un pouvoir qui s'accapare, qui se dompte, mais ce n'est qu'un mensonge. Nous sommes comme des papillons dans la nuit Auguste, le pouvoir est notre lumière, là, à portée de main, une promesse de choses magnifiques. Mais un jour, la lumière disparaît subitement et ne reste que la noirceur qui t'avale. Comprends le, c'est NOUS qui sommes l'outil de la magie noir et non l'inverse, la pratiquer avec parcimonie ne fait que retarder l'échéance, c'est comme … signer un pacte avec le diable. Une expression moldu, si ne ne m'abuse. » Elle secoue la tête. « J'ai surtout de la chance de réussir à prendre assez de recule lors de ma pratique, de n'avoir jamais pris la vie de quiconque en me laissant aller à ma propre noirceur... mais cela ne veut pas dire que ça n'arrivera pas, tu comprend ? »
Palabrer et philosopher sur la magie noir serait intéressant, mais cela gâchait clairement l'ambiance d'une journée qui avait pourtant si bien commencé. La princesse héritière se penche doucement avant, offrant un sourire bien plus doux et chaleureux à son ami.
« Parlons d'autres choses Auguste. D'ailleurs, cessons même de parler de moi. Je ne suis pas la seule dans ce rendez-vous il me semble... Et tu m'a fait comprendre que tu avait toi-même ton vécu et tes zones d'ombres. Ne serait-il pas temps de parler un peu de toi, de ce que tu as sur le cœur ? » Lentement, elle tend le bras, lui offrant une main réconfortante. « Évidemment je ne t'oblige à rien mais, je serais heureuse que tu me parle de toi, car en dehors de ton attrait pour les moldus et l'océan, les seuls souvenirs que j'ai de toi remonte à notre adolescence. J'aimerais que tu me parle de toi, ce que tu aimes, tes passions, ou à l'inverse ce que tu déteste... peu importe, mais parles moi de toi, s'il te plait. J'ai bien été assez au centre de nos discussion, hors... tu compte tout autant que moi et même bien plus parce que toi, tu doit redoubler d'effort pour obtenir ce mariage, non ? »
Auguste LestrangeCLOTHO | THIS IS OUR WORLD NOW !
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(#) Re: Toutes les vagues de l'océan
missive rédigée par Auguste Lestrange le08 Août 1927 • La Rochelle • @Séléné de Valoys
TW : Aucun
Son regard tomba un instant sur le sol de bois de la cabine, et il haussa des épaules, repoussant le sentiment de frustration qui l'étreignit. Tout ceci semble confus, autant dans les mots que dans l’esprit de Séléné, bien qu’il reste prudent quand à en juger. Il l’écoute, l’observe, cherche à savoir si l’incohérence qu’il entrevoit n’est qu’un biais de sa part ou s’il existe quelque fondement à son sentiment.
“Je ne gage pas du résultat de mon aide, seulement de son existence.”
Le verre trouve aisément sa main. L’alcool est doux et il occupe le silence autant que ses mains. Auguste en vient à s’inquiéter profondément pour Séléné, pas uniquement de son bien être ou des répercussions de ce qu’elle lui confie, mais de tout ce que son attitude suggère au sein de la famille royale. Est-ce vraiment là le monde qu’il souhaite intégrer ? Pas réellement mais qu’est-ce qu’il a si ce n’est l’ambition de sa famille et sa tendresse pour Séléné ?
Tandis qu’elle parle, Auguste ravale plus profondément encore le sentiment de sacrifice qui lui colle soudainement à la peau. L’impression que lui laisse son épouvantard lorsqu’il le confronte. L’impression de se polir les traits, de disparaître au profit d’un besoin impérieux. Son souffle est profond et lent, pour étouffer cette idée qui creuse en lui. Il opine, une fois, deux fois, cherche à écarter le jugement hâtif pour écouter, pour réellement écouter.
“Faire du mal à ceux qui sont tes rivaux pour le pouvoir ?”
Il penche la tête.
“Ou bien avoir la capacité de blesser est la notion de pouvoir que te suggère tes pratiques ?”
Il y a là un élément de danger neuf qu’il doit absolument comprendre, à calculer. A quel point est-il en droit d’espérer qu’elle ne le voit pas comme un rival ou un individu à abattre pour le pouvoir qu’il a ou compte avoir ? Devoir lutter contre son épouse et se méfier d’elle n’est en rien l’image qu’il se fait du reste de son existence, en particulier s’il doit abandonner son existence passée au profit du règne de Séléné.
L’alcool est doux, mais Auguste se garde d’en consommer de nouveau.
“Tu comprends que ce ne sont pas des confessions secondaires, que tu m’as faites ? Si je te parle de moi aujourd’hui, quel est le risque que ces informations se retournent contre moi, à l’avenir, lorsque tu me penseras ton adversaire ?”
Elle est en droit de savoir qui il est mais il y a bien des manières d’apprendre à connaître quelqu’un. Les mots ne sont qu’un vocable, les actes et les intérêts en sont un autre.
“Voilà une chose que je n’apprécie pas, puisque je suis le sujet de conversation. L’incertitude. Les échanges avortés. Je ne suis pas auprès de toi pour l’attrait du clinquant, pour une couronne que je voudrais, mais je sais aussi ce que peut impliquer la charge que tu vas endosser, je me la figure, et avec elle, celle que j’endosserais pour t’aider, plus encore si nous parvenons à rendre quelque forme de substance à cette couronne.”
Il haussa des épaules, un mouvement léger, presque imperceptible.
“Que se passera-t-il, lorsque les salles seront vides Séléné ? Lorsque mes décisions ne seront pas exactement celles que tu attendais ?”
Codage par Libella sur Graphiorum
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