Demandes de particularité magique

Coucou Paris ! Juste pour être certaine, c'est quoi au final la manifestation de son pouvoir de vélane ? XD Charme ? Aura ? Regard ?

coucou ! <3 au temps pour moi, je dirais que c'est le charme !

Aller gogogo mon mignon c'est validé

C'est validé pour Anya o/ Merci d'avoir pris le temps de faire ta demande

Demande de particularitéIsolt Le Noir | AnimagusAcquisition de la particularité Acquise

Manifestation de la particularité L'héritage d'Isolt a été, dès son enfance, un poids monstrueux. Une bénédiction, certes, mais une pression sans limite, en particulier pour sa mère, qui l'a forgée à son image. Puissance, jusqu'aux bouts des ongles, dignité, jusqu'au fond des tripes, inspiration, jusqu'aux racines du sang. Elle ne devait pas qu'être, elle devait incarner. Le tourment, toujours dissimulé derrière un sourire, une courbette, un petit quelque chose. Mère n'avait nul besoin de regarder au travers. Encore moins de demander.

Dès l'enfance, Isolt prit l'habitude de creuser sa fenêtre pour fuir dès la nuit noire. La forêt fut son sanctuaire, les arbres, ses confidents. Il y a avait, dans la brume de l'aube, une douceur qu'elle ne trouva guère ailleurs. C'est un soir de novembre, aux premiers éclats de ses dix ans, qu'un oiseau vint à sa rencontre, avant de reprendre la forme d'un homme. Elle lui avait conté chaque instant de son existence, et il avait écouté. L'animagus lui offrit ce qu'on lui avait offert des années auparavant : un échappatoire.

Depuis, Isolt fuit. Dès que le monde ferme les yeux, dès que le ciel souffle les lumières, elle s'échappe. Vole. Se perd. Quelque part, entre les arbres de Brocéliande. Elle oublie son rôle, sa position, jusqu'à son nom. Elle cherche quelque chose. Ou peut-être ne cherche-t-elle enfin plus. Ces instants égoïstes.

Pour les Animagi/Lycanthropes : Recensée

Pour les Animagi/Maledictus : Nyctale de Tengmalm

Contraintes L'instinct reprend le dessus. Trop régulièrement maintenant. Isolt est en proie à une furieuse envie de s'envoler dès lors que le contrôle lui échappe. La transformation guette chacune de ses émotions instables. Ses yeux lui mentent. Elle ne supporte plus les lumières vives, évite de traîner sa carcasse aux heures les plus ensoleillées. Sa vie nocturne implique également une forte fatigue.

-->Loom of Fate | 2023

Merci plein d'avance

J'a.do.re !!! J'ai dû googler et j'ai éclaté de rire, c'est trop bien une chouette !! Tu peux y aller :3 J'ai très hâte de voir la dynamique autours de ce que tu dessines là !

C'est bon pour nous pour la lycanthropie et la magie noire ! Je suis contente que mon idée de contrecoup t'ai plu et que tu l'utilises

J'aime beaucoup le développement de cette particularité magique, c'est vraiment très bien trouvé
Cependant pour les contraintes, tu parles surtout des conséquences psychologiques de l'accident d'Aristide et pas trop des contraintes liés directement à l'utilisation de son don, peux tu nous dire un peu plus quelles sont les effets de celui ci précisément ? Dans quelle mesure il a des migraines, à quel rythme. Idem, les possibilités globales de ce don, au delà de son usage, s'il y a des choses qu'il n'est pas capable de faire et des conséquences sur son état de santé ou de vitalité s'il pousse, ce genre de choses Merci d'avance

Parce qu'au final, c'est lui qui se met dans la mouise tout seul. Mais il néglige les enseignements de Serrant: arranger son aspect naturel, ne pas le renier.

Si Aristide veut vraiment changer d'apparence significativement, il doit se mettre devant un miroir, se concentrer sur un élément (genre le nez) et travailler longuement et progressivement jusqu'à avoir la forme désirée. Ensuite, il s'entraîne pour le mémoriser, et au bout d'un moment (de quelques jours pour les petits modifications, à des semaines pour des changements importants), il arrivera à l'utiliser instinctivement, à l'avoir en quelque sorte dans sa base de donnée. Peu de place à la spontanéité ou à l'improvisation donc. A la rigueur, pour les fêtes en famille, les de Serrant doivent parfois essayer de se surpasser pour faire rire les enfants (passer cinq minutes avec des oreilles d'elfe, mais s’ils sont déconcentrés pendant la transformation, ça peut se transformer en oreilles de beagle et les obliger à repasser une demi-heure devant le miroir pour tout remettre en ordre par exemple. Je vois bien une anecdote où Aristide adolescent a voulu faire le cake auprès de ses cousines avec un teint vert sapin pour Noël, et être resté coincé en verdâtre pendant plusieurs heures avant de réussir à reprendre son teint habituel. A chaque fois qu'il essayait de revenir à la normal, il dosait mal par manque d'expérience et devenait rose fushia ou rouge tomate.) Si la concentration est brisée, l'apparence naturelle peut revenir en une seconde avant qu'Aristide ne se reprenne, ce qui doit visuellement donner quelque chose de fugace mais assez peu agréable à voir, en plus d'être très fatigant pour l'intéressé.

Donc si je devais reformuler les contraintes:
1) Aristide peut faire aisément de petits changements, comme gommer une ride de souci ou effacer un bouton, et les garder une journée par exemple sans problème.

2) Pour les changements moyens, ça demande soit un long moment de préparation et il risque de ne pas réussir à retrouver cette apparence s'il est déconcentré, soit un long entraînement demandant de l'énergie et de la concentration, mais qu'il pourra ensuite utiliser instinctivement et garder trois ou quatre heures sans trop de soucis en restant attentif. En faisant des pauses et en se reposant à plusieurs moments de la journée, il doit avec une très très bonne gestion de ses limites réussir à faire illusion cinq ou six heures de la journée en tout, en discontinu et au risque d'être épuisé et surmené. Pas possible donc de faire ça plusieurs jours d'affilé. Si cela dure plus de quelques heures en continu, sans pause, ou se maintient plus de deux ou trois heures en parallèle d'une forte sollicitation intellectuelle (stress intense, travail ardu, grosse pression), c'est la migraine, celle qui te couche pour un jour ou deux, incapable de seulement supporter la lumière.

3) Pour les grosses modifications, quand il veut vraiment avoir parfaitement l'air comme avant, ça se réduit à une heure, deux max, avec le risque de voir son apparence trembloter comme de la gélatine et sauter comme un bug à la télévision à la moindre perte d'attention. Et après, il est exténué pour la semaine, comme après une énorme grippe, avec la tête dans le brouillard et incapable de réfléchir ou de travailler correctement. Tous ses os lui font mal comme s'il était un vieillard et il va s’essouffler comme un asthmatique au moindre effort. Avant son accident, quand il avait une forme olympique de sportif professionnel, une grosse modification aurait "mangé" ses capacités physiques pour le ramener à un pantouflard lambda le temps de la métamorphomagie et de la récupération ensuite. Depuis son accident, juste marcher avec une grosse modification suffit à l'épuiser et le laisser en nage et courbaturé comme après une séance de sport intense, en plus de la fatigue mentale.

Pour illustrer cela par des exemples concrets, si jamais je ne suis pas assez claire:
1) Aristide sait qu'il n'est visible que de très loin, ou seulement par des membres de sa famille ou son elfe de maison. Il choisit de n'utiliser que très légèrement son don de métamorphomage, en cachant seulement les cicatrices les plus grosses et laides. Ce n'est pas particulièrement exigeant ou fatigant, seulement comme faire attention à bien se tenir droit à table. Une simple question d'habitude, à laquelle Aristide s'astreint depuis assez longtemps pour que cela lui soit relativement naturel.

2) Aristide est au travail ou doit faire des courses dans Paris. Il sait qu'il va être vu de près par des inconnus. Il décide d'atténuer les principales séquelles de son accident pour passer inaperçu. Pas besoin d'avoir l'air charmant, juste de sembler ordinaire. Aristide va donc se concentrer pour modifier assez sa silhouette pour ne pas boiter en marchant, avoir des mains grossières mais qui semblent à peu près intactes si on n'y regarde pas de trop prêt, et un visage assez proche du sien, mais moins défiguré, plus régulier, pour ne pas choquer. Comme il sait que cela va le fatiguer physiquement et mentalement et qu'il ne pourra pas tenir toute la journée, il fait des concessions sur son apparence, et ne cherche pas la perfection. En plus de cela, il va prendre garde à ses habits, pour en cacher le plus possible et donc avoir moins à modifier, quitte à rogner sur l'élégance vestimentaire. Aristide va également organiser sa journée pour rester visible seulement de courtes périodes dans la journée, et se réserver des moments seuls régulièrement. Exemple: pas de rendez-vous d'affaire trop longs, et jamais successifs, toujours laisser une heure de sieste sur le divan de son bureau et plusieurs tisanes contre la migraine entre chaque rendez-vous pour pouvoir espérer tenir jusqu'au soir. Une journée de travail courte au regard d'une personne valide lui sera extrêmement fatigante, et il n'aura plus l'énergie nécessaire pour d’autres activités en dehors de son travail. Il est obligé de se gaver de vitamines et de potions, dort beaucoup, est sans cesse endolori et fatigué, et pourtant prend beaucoup plus de jours de congé que la moyenne.

3) Aristide a une rencontre très importante de prévue, impossible à reporter. Exemple qui n’est pas près d’arriver: s’il devait revoir son ex-fiancée. Il va vouloir avoir l’air comme avant, mais c’est légèrement en dehors de ses capacités. Aristide n’est pas raisonnable, il s’efforce d’être le plus proche possible de son ancienne apparence. Ce qui va réduire d’autant plus le temps de transformation puisqu’il se surmène. Il espère tenir une heure grand max. Mais très vite, il se rend compte que marcher, parler et garder son apparence, c’est trop. Donc Aristide est malin, il trouve un prétexte pour s’asseoir à un café, de ceux qui ont des longues nappes blanches aux tables pour cacher les jambes et se concentrer sur le reste. Mais même ainsi, Aristide avait sous-estimé l’impact émotionnel de cette discussion. A plusieurs reprises, sa concentration se relâche, et entraîné par l’émotion, il perd le contrôle. La première fois, il s’en rend compte, et cache précipitamment sous la table son pouce soudain tordu pour lui laisser le temps de se reprendre et de le remettre en place. La seconde, Aristide est si bouleversé qu’il ne se rend pas compte que ses cheveux grisonnent soudain quelques instants. La conversation reprend, et les cheveux reprennent leur couleur au fur et à mesure qu’Aristide se rassérène. Cependant, une migraine commence à lui vriller les tempes, et il a de plus en plus de mal à se concentrer sur la conversation. Il perd d’ailleurs un peu en sang-froid et en diplomatie. Enfin, l’ex-fiancée lui balance une vacherie qui lui fait perdre le contrôle. Aristide le sent, mais ne parvient pas à se reprendre, au contraire, comprendre qu’il perd le contrôle ne fait qu’aggraver les choses. Son interlocutrice voit soudain l’une des arcades sourcilières s’affaisser, une oreille se déformer et la bouche vaciller et perdre ses contours. Son nez se tord comme un serpent, l’une des dents disparaît purement et simplement, le menton semble s’allonger et se dévier. Un spectacle vraiment déplaisant. Heureusement qu’Aristide a eu le bon sens de ne pas se rendre dans un quartier moldu, ça aurait nécessité plusieurs oubliettes autour de lui. Enfin, Aristide arrive à se stabiliser, mais ne parvient à reprendre qu’une apparence de type 1 (ça fait pokémon dit comme ça...) , très déplaisante pour ses complexes donc. Il chasse de sa table la fiancée, passe plusieurs longues minutes à reprendre son souffle, la tête dans ses mains pour pouvoir relâcher la tension et la transformation. Quand ses mains ont cessé de trembler, il remet son apparence de type 2 brièvement, avec de grands efforts, et parvient à tituber jusqu’à la cheminée la plus proche pour rentrer chez lui, incapable de transplaner. Il lui faudra plusieurs jours pour se remettre de cet excès de fatigue et faire passer la migraine. Son médecin diagnostiquera sans doute une légère anémie et un surmenage nécessitant quelques calmants pour les nerfs. Elfe de maison et famille obligeront Aristide à garder la chambre plusieurs jours, de peur que son état ne s’aggrave. Le médecin devra user de menaces: si Aristide refait des coups comme ça, sa rééducation et sa convalescence risquent d’être abrégées, mais pas dans le bon sens.

Est-ce un peu mieux comme ça?

C'est parfaitement parfait comme ça, merci beaucoup d'avoir pris le temps de développer tout ça
J'aime beaucoup beaucoup ton interprétation de cette particularité, c'est vraiment niquel **
La demande est donc validée

Demande de particularitéLuka Romanov | Sorcière des LandesAcquisition de la particularité Acquise  

Manifestation de la particularité Sorcier aux racines anciennes dont l’essence est toujours vivace, Luka a été élevé par le clan de la reine des Landes, sa mère, celle qui dirige tous les covens. A ce titre, il fut éduqué dans la tradition des landes avant même les manifestations de son don magique et il ne fut jamais question de le laisser approcher la magie moderne autrement que pour en apprendre les faiblesses et les meilleures façons de s’en protéger. Baigné dans cette autre vision du monde et dans ses leçons strictes comme métaphoriques, Luka n’a donc pas manqué d’occasions pour faire croître son affinité. A onze ans, il brisa la baguette reçue symboliquement, et fut intronisé officiellement. Après son exile, c’est auprès de sa sœur et d’autres mères sorcières qu’il acheva sa formation, recevant le rang de Maître à l’issue de son ultime épreuve, un face à face avec l’un des vieux sphinx de la ville d’Ispahan, bataille d’esprit et de métaphores jusqu’à réduire l’autre au silence. Il y gagna la reconnaissance des siens, et une plume du sphinx pour l’un de ses fétiches. En dépit de la propension de Luka à la violence, le cœur de son talent de sorcière des landes repose pour beaucoup dans sa capacité à confectionner des artefacts et à user de l’énergie naturelle pour leur donner leur force. Non qu’il ne sache pas se battre, loin de là, mais là où la force de son lien naturel a été influencé par sa condition et ses recherches, ainsi que par la magie noire, son affinité avec l’art de la création est née de sa volonté propre et uniquement de celle-ci.  

Contraintes Ne pouvant user d’une baguette, Luka a souvent été pris pour un mage sans baguette, souvent regardé de travers pour cette compétence qui est généralement jugée barbare par les sorciers européens. Il a pris l’habitude d’avoir une fausse baguette avec lui, afin de donner le change. Les véritables contraintes, au-delà du jugement social pesant sur lui, provient bien sûr intrinsèquement des exigences de la sorcellerie des landes : avoir des fétiches. Pour avoir des fétiches, il faut soit accepter de n’user que de sorts légers et simples, avec ce que l’on a à portée, ou peiner pour s’en constituer de plus puissants aux ingrédients plus rares. Il en possédait de nombreux, avant son arrestation, ayant passé des années entières, plus d’une décennie, à rassembler lentement mais sûrement des matériaux puissants pour construire ses armes, mais il a absolument tout perdu lors du raid des tireurs de baguette sur l’Orient Express. Ceux qu’il n’a pas été contraint d’user sur les sorciers d’élite, ils ont été confisqués par le Ministère Français. Libéré par l’Ordre du Temple (bien qu’il ne le sache pas encore), Luka est contraint et forcé de prétendre ne pas pouvoir faire la moindre magie pour l’heure, car il ne souhaite pas dévoiler la réelle essence de ses dons avant d’être certain du bourbier dans lequel on vient de le plonger. Pour la majorité des inconnus, il aura donc l’air d’un Cracmol, pour les Aurors, on dira qu’il a été bloqué par un sort, et pour l’Ordre... l’Ordre l’observe attentivement.  

Zone libreJe n’ai volontairement pas pensé aux épreuves autres que la finale afin de me laisser de la place pour des liens au besoin !Loom of Fate | 2023

Demande de particularitéLuka Romanov | Mage NoirAcquisition de la particularité Acquise  

Manifestation de la particularité + Contraintes Chez Luka, la magie noire s’est infiltrée dans les rituels des sorcières des landes auxquelles il appartient, donnant à ses créations des tours sombres et sinistres. Là où d’autres, Mères et Frères, usent de racines et de roches, de plumes d’oiseaux ou de coquillages, Luka se tournera plus facilement vers des restes de cadavres, ou des éléments naturels teintés par des augures ou des évènements obscures. Si on peut arguer la sémantique, il n’en reste pas moins que le pouvoir qui se dégage de ses fétiches est souvent vénéneux et beaucoup plus traçable que celui des mages noirs classiques puisqu’il ne peut guère s’en séparer à moins de devenir extrêmement vulnérable. En outre, et bien qu’il attribue ce problème à sa malédiction plutôt qu’à la magie noire, Luka paie de son identité, ses plus anciens souvenirs rongés progressivement jusqu’à disparaître, effaçant avec eux des pans de ce qu’il est au profit de Kutkh, son alias, la création instinctive de son esprit pour ne pas entièrement sombrer en une page blanche stérile. Chaque fois, cependant, ce que Kutkh construit est une version déformée et délétère de ce qu’il fut auparavant. Ironie sublime, car originellement, Luka s’est tourné vers la magie noire pour essayer de trouver un remède à la malédiction du sang des Romanov, puisque tout le reste ne semble pas efficace.

Pour les mages noirs : Il étudie depuis 1907 – Son principal mentor fut Lazar Karkarov (si @Neith Shafiq est toujours volontaire pour ce lien)  
Zone libre Je sais ce que je risque, le personnage est de toute façon borderline XD/f-content>Loom of Fate | 2023

C'est tout bon pour ton adorable bébé
Enfin une sorcière des Laaaaaandes