[Lachesis | Rozenn de Valoys] the crown

Nom

Tant de sang versé pour la couronne de France. Le sang d’Arthur Pendragon. Le sang maudit qui décime. Le sang de ceux décédés lors des terribles attentats. Et parmi eux, elle est là portant le sang et le nom De Valoys. De Valoys qui pèse sur sa nuque gracile mais dont la couronne s’est ternie avec le temps, les choix passés et les erreurs des ancêtres. De Valoys d’apparat qui ne font plus que pâle figure dont le pouvoir leur a échappé lors de la Révolution. Ils sont nombreux ceux à se demander si elle saura prendre la relève.

Prénom

Il y a dans ses prénoms le poids de la France, la Bretagne et des celtes. Rozenn n’est autre que la rose bretonne. Isabelle n’est autre que le nom des reines avant elle toutes françaises. Mais Deirdre revêt une dimension mythique irlandaise de celle dont le cœur fut brisé de la mort de son amant à la suite de la cruauté de son roi. Si elle devait choisir lorsque le moment viendra, ce serait ce dernier prénom qu’elle prendrait pour être reine de France.

Naissance

Née le 15 février 1895 à Vaux-le-Vicomte en France. Dans le château de Vaux-le-Vicomte, ses cris résonnent comme autant d'espoir jusqu'à ce que l'on observe sa peau si pâle, si blanche et qu'on sache. Elle fait partie de ceux qui sont maudits.

Parents

Seconde fille de Adelstan De Valoys, roi de France, et d'Eithne De Valoys née Le Noir, reine de France.

Petite soeur d'Yzé De Valoys, décédée en 1917 lors des attentats.

Grande soeur de Drisella (décédée en 1914 de sa malédiction), Marcus (renié et disparu depuis 1926), Oreste (décédé en 1917 lors des attentats), Ophélie (vivante et soeur ennemie), Céleste (vivante et soeur maudite), Cyrus (maudit et décédé en 1917 lors des attentats à l'âge de 1 an), et Iris (décédée en 1924 de sa malédiction).

Nièce de Léopold et Kristin De Valoys et Isolt Le Noir, cousine de Louis, Henri, Jeanne, Leopold II, Marie, autre cousine de Victoria de Valoys, Maeve Le Noir et tant d'autres.

Nature du sang

S’il est maudit, les De Valoys peuvent encore dire que leur sang est pur. C’est également le sang bleu qui déchaîne tant les passions tant celles révolutionnaires que des royalistes les plus fervents. Mais c’est aussi le sang teinté de magie noire d’une promesse brisée qui ne saura jamais être réparée.

Situation matrimoniale

Elle ne fut pas celle qui fut prédestinée à hériter de la couronne et étant née femme, son alliance maritale aurait dû servir à renforcer les vassaux et les alliances d’Europe. Une pièce de plus dans la grande machinerie d’Adelstan. Elle aurait dû ne pas survivre comme Yzé avant elle. C’était en tout cas ce dont on la prédestinait avec sa peau marquée par l’albinisme et marqueur visible de sa malédiction. Elle, connue dans toute l’Europe pour être la Princesse de Glace, si loin pourtant de la personne qu’elle est. Bien que princesse de la Couronne, Rozenn peut avoir n’avoir jamais eu de courtisan ou courtisanes digne de ce nom jusqu’à récemment.

Tout a basculé le jour où Marcus est parti et où la loi sur l’héritage a été votée. La voilà héritière de la couronne de France et par là, le parti le plus prisé d’Europe face à une dynastie De Valoys qui s’éteint drastiquement.

Alors, la voilà le centre des discussions et des complots. Si elle a toujours pensé qu’elle n’aurait pas de mariage d’amour malgré l’envie dévorante d’une passion comme celle de Tristan et Yseult ou de Lancelot et Guenièvre, elle s’est toujours dit qu’elle ne laisserait pas son père lui imposer qui que ce soit, lui qui la hait tant et ne veut que se débarrasser d’elle ou l’utiliser.

Entre le russe Nikolaï Romanov à la couronne perdue de Russie et le futur vicomte de Lautrec, Auguste Lestrange, c’est la raison d’une amitié vieille de vingt ans qui lui a fait prendre sa décision. C’est aussi ces discussions amenées qui finirent leur œuvre. Pour la France. Pour la couronne et l’espoir de libérer sa famille de son poids.

Depuis le 11 novembre 1927, Rozenn est fiancée à Auguste Lestrange. Elle sait qu’ils ne seront que raison mais elle espère que la tendresse aura sa place dans leur union.

Sur le plan sexuel elle ne peut pas dire si elle est attirée par les hommes et les femmes. Elle n’en sait rien, n’ayant jamais expérimenté, sa pudeur de princesse autant que son rang et le prisme de sa vision déformée d'elle-même par son albinisme l’y arrêtant. Elle ne manque pourtant pas de désir ni de sentiments.

Occupation

En tant que fille du roi et de la reine de France, Rozenn a eu pour principal titre d’être princesse royale de France. Du fait de l’apparition fantoche de la famille De Valoys, elle n’a toujours eu qu’un rôle très particulièrement tertiaire. Ne pouvant travailler mais se rêvant guérisseuse pour le peuple, elle trouve sa voie(x) chez ses sœurs d’un des Coven de Bretagne. C’est par ce biais et qu’elle est en apprentissage pour devenir druidesse au sein de la cour de France se détournant des pratiques de dieu unique, n’y ayant de toute façon jamais trouvé une quelconque foi. Ainsi, pour les célébrations officielles au sein de la cour, elle a pratiqué dans ce rôle mais n’en a pas moins été discrète la plupart du temps continuant son apprentissage qui durera encore quelques années.

Et puis tout bascula le jour où Marcus, son frère, décide de s’enfuir avec son moldu. La loi de 1926 la propulsa dans un rôle qui n’aurait jamais dû lui échoir. La voilà héritière du trône de France avec toutes les contraintes qui vont avec. Vécu comme un poids par le symbole qu’elle devient, Rozenn sait à présent qu’il est aussi sa destinée. Destinée qu'il lui faut bien prendre malgré le poids qu'il représente. Mais ne dit-on pas que les meilleurs souverains sont ceux qui ne veulent pas du pouvoir aussi futile soit-il quand l'on s'appelle De Valoys ?

Scolarité

Les précepteurs et préceptrices se sont succédés au sein de Vaux-le-Vicomte pour façonner la princesse qu’elle est. Des leçons d’éthiquettes aux leçons géopolitiques en passant par les langues, la danse, la musique, Rozenn a eu droit à une des meilleures éducations d’Europe. C’est tout naturellement qu’elle a été scolarisée à Beauxbâtons. La forêt profonde sous les étoiles de la faction de la Nuit a été sa maison et son repère. Étudiante discrète, toujours appliquée, Rozenn a bénéficié d’un aménagement particulier du fait de son albinisme, lui permettant de profiter de la fraîcheur de la nuit pour préserver sa peau sensible et contraignante. Elle trouva naturellement refuge dans la bibliothèque dont elle aura lu de nombreux ouvrages. Si cela a renforcé son caractère solitaire, elle ne s’en est jamais plainte bien que cela ne l’a jamais empêché de forger quelques amitiés toutes de manières parcimonieuses. Parce que le nom De Valoys vaut ce qu’il vaut, Rozenn en aura toujours été méfiante des autres et de ce qu’ils voulaient d’elle.

Elle se montra excellente dans les domaines qu’elle pratiquait depuis l’enfance mais c’est davantage de l’art des potions, la botanique, l’astronomie et l’histoire de la magie qui ont sa prédilection en cursus principal. Elle prendra l’études des créatures magiques, l’alchimie, l’étiquette de la noblesse en dernière année, lui permettant de nouer quelques liens supplémentaires avec ses vassaux. Ses activités extra scolaires furent compliquées à choisir, mais ce fut finalement la musique et la monte magique qui s’intégrèrent à son emploi du temps.

Composition baguette

Rozenn a eu une baguette achetée chez Cosme Acajor, ou plus précisément, ce fut lui qui vint avec une série de baguettes selon le descriptif de la princesse qu’elle était. Après plusieurs choix, Rozenn parvint à maîtriser une baguette qui s’accorda avec sa peau blanche. Le bois fut celui du poirier blanchi à force de polissage correspondant à caractère généreux, sage et bienveillant. À l’intérieur se situait un crin de licorne. La longueur normale et sa souplesse relative n’en firent pas une baguette exceptionnelle et remarquable. Néanmoins, cette baguette fit son temps car lorsqu’elle devint sorcières des landes, Rozenn la brisa en signe d’acceptation du Serment des Ronces. Elle a gardé sa baguette cassée dans un écrin argenté qui se situe dans ses affaires. Rozenn n’en éprouve aucun regret et même une immense fierté d’avoir renoncé à cet élément.

Pour des besoins de discrétion, elle conserve avec elle une réplique fausse de sa baguette. Cette baguette n'est qu'un leurre pour ne pas attirer l'attention sur sa particularité de sorcière des landes.

Patronus

Si elle a tenté d’en produire un, Rozenn n’a jamais su le faire. Aucun souvenir suffisamment heureux malgré toute sa bonne volonté. Et puis, lorsqu’elle devint sorcière des Landes, sa baguette cassée acheva de sceller à jamais cette question qui n’aura jamais de réponse. Pourtant, si elle devait en produire un, il prendrait l’apparence d’un cygne aussi majestueux qu’elle éprouve une certaine affection pour ces volatiles. Cette attirance est non sans rappeler leur symbolisme celte puisque les cygnes sont les métamorphoses des amants ou des jeunes femmes dans les mythologies irlandaises et galloises.

Epouvantard

Si elle devait un jour se tenir devant son épouvantard, il prendrait la forme de son père, le roi Adelstan. Elle a toujours eu peur de lui et tout se résume en ce seul être qui a tant de pouvoirs sur elle, sur sa vie, sur ce qu’il souhaite mais aussi sur la France avec les décisions qu’il prend et qui lui font peur. Son père, elle le sait, est un homme qui ne lâchera jamais rien, encore moins elle.

Amortentia

Si elle devait se retrouver devant cette potion, elle sentirait l’odeur d’un bouquet de plantes médicinales (son attirance pour les savoir médicaux des sorcières des landes), du feu de bois (célébrations de son rôle de druidesse) et du foin (son amour pour les équidés).

Si quelqu’un devait être attiré par elle, les odeurs qui ressortiraient sont l’odeur des pivoines (sa fleur préférée), le vieux parchemin (livres qu’elle lit) et l’odeur de la rosée du matin dans la forêt avant que le soleil ne soit complètement levé. (moment préféré de la journée)

Particularité Magique

Digne héritière du côté breton de sa mère, Eithne, Rozenn s’est tournée vers les sorcières des landes jusqu’à en devenir une depuis la fin de sa scolarisation à Beauxbâtons. Passionnée des savoirs secrets des plantes, baumes et potions de ses sœurs, Rozenn est par conséquence une fière membre d’un coven de Bretagne. Elle a acquis le pallier de confirmée ayant pour objectif de trouver un remède à sa malédiction. Cependant, sa malédiction ayant muté, Rozenn se retrouve dans la position terrible de ne pouvoir utiliser sa magie sans risquer sa vie puisque sa magie se retourner contre elle et devient instable. Ce risque imminent est accentué par l'existence d'un artefact qui pourrait se révéler fatal pour Rozenn s'il venait à être utilisé. Elle conserve néanmoins un solide savoir et une protection farouche envers ses soeurs et n'hésitera pas à se servir de son statut pour se faire.