Final act : flesh eaters
Victoria De ValoysATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Succès
(#) Final act : flesh eaters
missive rédigée par Victoria De Valoys le Final act : flesh eaters
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Les alentours de Paris Magique, Restaurant La Belle Pièce, 08 décembre 1927»
[Situation initiale] Notre aventure a commencé avec la tentative de kidnapping de Ruben, fils de Neith. La détresse de la mère a interpellé notre chef pour deux raisons. Elle est une personnalité influente et, donc, une femme qu’il ne faut pas ignorer et, surtout, cet incident s’inscrit dans une longue liste d’enfants disparus sur une période extrêmement courte.
[Premier indice] Neith Shafiq ne s’est pas contentée de témoigner, elle a accepté de céder quelques souvenirs – ainsi que ceux de son fils – mais également de nous fournir toutes les informations à sa disposition pour nous aider dans cette enquête. Un geste fort qui nous a permis d’obtenir un indice d’une grande valeur : des traits approximatifs d’un homme, des détails importants comme un tatouage ou une baguette ou un dessin dans un bouton de veste, mais aussi la méthode employée pour enlever ces enfants – un produit du monde moldu. Cette prouesse n’aurait pas été possible sans l’audace de Charles. Il a osé demander, se risquant à se prendre un soufflet ou, carrément, menaces. Les gens peuvent être très, très sensibles vis-à-vis de leur mémoire. J’en sais quelque chose … Toujours est-il qu’avec ces indices, nous avons pu dresser un portrait-robot afin de trouver une correspondance avec de possibles criminels déjà épinglés ou, tout bonnement, avoir un support visuel. Nous avons également creusé cette histoire de produit moldu, mettant le grappin sur tous les moyens dont nos coupables ont pu s’en procurer, que ce soit par les voies officielles – la recherche pour le Ministère, par exemple – ou officieuses – les sorciers ayant une fascination morbide pour les produits moldus, notamment hallucinogènes.
[Second indice] Si le portrait-robot n’a mené à rien immédiatement, la seconde piste nous a mené tout droit vers Pouyatruc. Là, nous avons interrogé bien des personnalités, avons fouillé ici et là. Nous pensions avoir fait chou blanc, ou que nous étions condamnés à errer davantage pour trouver un fil conducteur dans ce lieu bien pittoresque. La providence – ou la bêtise de nos coupables – nous a souri. L’une des personnes interrogées le jour même, un commerçant, a été retrouvée morte au lendemain. Un suicide, dit-on. Quelle bêtise de croire que deux aurors vont simplement accepter un tel scénario ! Nous avions, surtout, dorénavant tous les droits pour transformer le commerce du mort en lieu du crime et fouiller à notre guise. Une équipe a été dépêchée, la baguette de l’homme a été passé au peigne fin en termes de sorts, tous ces produits analysés de fond en comble et ses carnets de commande épluchés avec grande attention. Dans ce débarras d’informations aussi utiles qu’inutiles, nous avons pu dénicher les éléments manquants à notre enquête. Evidemment, nous ne l’avons pas su immédiatement. Il a fallu travailler sur chaque élément quasi quotidiennement, ou du moins autant que nos autres dossiers nous le permettent, et sans trop compter nos heures durant tout le mois de novembre.
[Conclusion] Les dates de commandes qui collent aux disparitions d’enfants et portant le même libellé, des cartons remplis de ce mystérieux produit moldu, un nom qui revient souvent – Henri Pierret – et un portoloin non enregistré … Que nous faut-il davantage pour y voir notre coupable – ou nos coupables. Pourtant, le malaise n’est pas là. Il est sur la disparition même. Nous n’avons toujours pas trouvé la trace d’un seul enfant – ni un corps, ni un objet qui leur appartient. Or, il est bien impossible de disparaitre totalement, n’est-ce pas ?
Un mois est passé exactement depuis cette aventure à Pouyatruc. Depuis, nous n’avons eu nullement le temps d’échanger sur les événements étranges de cette nuit-ci ou sur mes réactions lors de notre fouille d’une scène de crime. Les rapports s’enchainent et les interrogatoires se poursuivent avec plus ou moins de succès. Les réponses tombent, cimentent les liens entre différents indices. Les hypothèses laissent place, petit à petit, à des certitudes. Et ces dernières bouffent toute chance d’oisiveté au travail et chance d’échanger sur quoi que ce soit – à peine avons-nous le temps de nous servir notre café. Evidemment, nous ne travaillons pas vingt-quatre heures.
Mais nous ne pouvons pas profiter davantage de ce temps libre. Aussitôt que nous quittons notre nez de ces piles de dossiers et d’enquêtes, nous sommes happés par nos obligations mondaines, familiales ou personnelles. Delacour et De Valoys ont l’affection du peuple, mais l’influence de la famille de Charles sur cette société est plus importante – car elle nage dans l’argent, car elle est reine du beau et de l’art. Les derniers remous politiques ont, en revanche, raison de mon propre emploi du temps. Voilà que je suis invitée à des diners organisés par mon père ou mes oncles, ou il est question de sujets aussi ridicules que controversés. Entre temps, je ne dois pas déroger aux visites avec un médicomage, qui s’assure que ma situation ne se dégrade pas.
Aujourd’hui ne fait pas exception à la règle. L’enquête gobe énergie et matière grise. Nous allons utiliser ce portoloin trouvé dans la boutique du commerçant et non enregistré. Par conséquent, nous sommes bien incapables de savoir où nous allons mettre les pieds. Cette incertitude est d’ailleurs la raison principale pour laquelle nous sommes bien en peine de juger le danger qui nous attend. Avons-nous besoin d’aide de la part de quelques collègues aurors ? Allons-nous mettre les pieds dans un nid de vipères, loups ou dragons ? Quand il a fallu donner un avis, j’ai proposé que nous y allons à trois : Charles et moi qui allons tout droit dans la gueule du loup, si nécessaire, et une troisième personne qui reste en retrait, prêt à retourner au bercail pour chercher du renfort si tout va mal. Reste à voir si mon idée a été retenue par Charles et, surtout, si elle a été validée par le chef. Jusqu’à nouvel ordre, je suis davantage l’exécutante et l’apprentie que la décisionnaire. Une situation qui m’agaçait au commencement, mais qui me convient dorénavant, à la lumière de récents événements.
Mais est-ce que je suis taillée pour être auror ? Est-ce que je me suis déjà posé cette question au tout début de ma carrière ? Si celle que je suis aujourd’hui est marquée par le fantôme de son bourreau, quelle était la peur de celle que j’avais été jadis ? Comment puis-je aller au-delà de cette peur, exactement ? Plus important, est-ce que je vais pouvoir être un véritable soutien ou partenaire à Charles ou, plutôt, un poids lourd ? Une question qui me brule les lèvres depuis quelques temps, mais que je n’ose pas poser. Mais je ne suis pas bien stupide, il a dû le deviner. Lorsque je suis persuadée qu’il ne me regarde pas, je le fixe avec cette interrogation dans le regard. Et lorsqu’il se retourne vers moi, alors je détourne ledit regard et me plonge dans une tonne de papiers et d’encres. Une ambiance particulière, qui a pesait certes, mais qui nous a permis d’être assez productifs également.
- Je suis prête, Charles.
Baguette en main, j’attends non loin de ce petit objet ayant la forme d'une torche que l'on plante dans un jardin. Enfin, j'ose fixer mon binome avec un regard plus ou moins décidé, plus ou moins assuré. Je ne remarque pas ce petit elfe qui fonce tout droit vers nous, pour nous donner assurément quelques petites choses utiles. Il me bouscule sans ménagement, j'en perds le déséquilibre. Tout naturellement, je mets la main au premier support, soit la table avec le portoloin. J'ai à peine le temps de dire "oops" que je suis happée dans un vortex. L'aterrissage est désagréable, la nausée me prend au ventre ... Et lorsque je relève la tete, je suis au milieu d'une foret. Au loin, je vois une fumée qui s'échappe.
- Je déteste cet elfe ...
Je marmonne, attendant mon binome, prete à essuyer son premier sermont - ou inquiétude. Je verrais bien vite.
Car il va venir, n'est-ce pas ? Car il n'y a pas de conditions à ce portoloin n'est-ce pas ? Certains sont limités à des horaires, d'autres à des profils et j'en passe.
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Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Final act : flesh eaters
missive rédigée par Charles Delacour le Flesh Eaters
Charles Delacour
&
Victoria de Valoys
« Les alentours de Paris Magique, Restaurant La Belle Pièce, 08 décembre 1927 »
Notre travail ne connaît aucun repos. Aucune pause, aucun moyen de le mitiger. Il suit son propre cours, et nous impose son rythme, son niveau d’exigence et de dévouement. On ne peut simplement pas le faire à moitié, en vérité. Même s’il nous blesse. Même s’il nous fout sur le carreau, la moitié du temps, et nous rend fou. Nous ne sommes clairement plus les enfants chéris du monde, nous autres dépositaires de l’action, du monopole de la violence légitime. Il est surtout question de survie finalement. De la nôtre, et de celle des gens qu’on protège, et de ceux que l’on peut encore sauver. Comme le petit Ruben. Si petit. Si mignon. Un gosse qui a la vie devant lui, maintenant qu’on est mort par millions pour que ce soit la Der des Der sur le front. Qu’il en profite, plutôt que de cauchemarder sur ceux qui veulent du mal aux héritiers de ce monde, qui ne pourraient que le rendre bon. Il reste tant à faire, pour protéger ces innocents, pour leur empêcher de tomber dans ces circonstances si âpres que leur vie même serait menacée.
Et ce qu’il reste à faire, je le fais avec Victoria.
Passer en revue la liste des indices, du souvenir de Neith Shafiq en repassant par les notes de son témoignage, et de celui de son fils. Les éléments récoltés chez l’homme, victime d’un « suicide » qui nous a immédiatement troublés. L’analyse de la baguette de la victime, et de toutes ces activités. Travail de relecture et de précision, qui nous laisse tout de même largement atteints par la suspicion, et par l’angoisse que quelqu’un s’échappe des mailles de nos filets.
Je passe ma vie au travail. Victoria aussi, pour l’essentiel. Je me ferme quant à moi. Hermétique au monde, l’imagination et la vivacité d’esprit soutenus par ce que j’ingère et ce que j’utilise pour rester debout. Parfois, les réminiscences de sortilèges et de maléfices s’impriment sur ma rétine, se mêlent au tremblement des bombardements et des cris des hommes, et je me réveille en sursaut, en nage sur mon bureau. J’essaie de le cacher le plus possible à Victoria, et aux autres. Mon bureau ferme. C’est un des plus vieux du bâtiment, bien loin des boxes de bois et de tissu qui abritent les bureaux des plus jeunes aurors.
Désireux d’en finir, j’ai menti avant de partir en opération. J’ai demandé un renfort, sous un prétexte fallacieux qu’on ne m’aurait sinon jamais accordé. Je ne l’ai pas dit à ma binôme, ni à l’agent qui fut prêté. Lui croit que sa hiérarchie est au courant de tout. Elle croit qu’il va seulement assister à une opération classique de perquisitions. Je sens le trouble de Victoria, avant de prendre le taureau par les cornes, et de se saisir de ce maudit portoloin.
Je hoche la tête, agite ma moustache vers la jeune femme.
| Bien, moi aussi, je crois. Et vous, Edouard? Bien. Alors, allons-y. |
Mais alors qu’on s’apprête à faire une entrée de bandits, l’elfe déboule avec le matériel demandé et c’est le départ d’un improbable imbroglio ; Victoria trébuche et se retrouve emportée par le portoloin. Médusés avec Edouard qui se tétanise devant l’imprévu, je mène par l’instinct et je touche à mon tour l’objet pour me faire transporter immédiatement… Au milieu de « nulle part », et je retombe un peu lourdement, avant de m’accrocher à Victoria pour la hisser sur ses pieds, au milieu d’une forêt dont les troncs transpercent la brume.
| Victoria ! Ca va?! |
Impatience soufflée. « plop », et Edouard qui suit. Autour de nous, rien si ce n’est le silence. Et les branches qui se cassent, non loin, sous le passage de quelque chose. Ou de quelqu’un. L’hésitation du dernier instant, de celui où on se demande si on dégaine ou si on alerte, si on reste discret ou si on gueule. Je fais signe à Edouard d’avancer sur la gauche, derrière plusieurs buissons. Et regard partagé avec Victoria, qui dure, avant que je me glisse à mon tour dans les fourrés à la source du bruit. Dents serrés, filet de sueur sur le front, je regrette de n’avoir pas pu emmener ma Rosalie.
Et ce qu’il reste à faire, je le fais avec Victoria.
Passer en revue la liste des indices, du souvenir de Neith Shafiq en repassant par les notes de son témoignage, et de celui de son fils. Les éléments récoltés chez l’homme, victime d’un « suicide » qui nous a immédiatement troublés. L’analyse de la baguette de la victime, et de toutes ces activités. Travail de relecture et de précision, qui nous laisse tout de même largement atteints par la suspicion, et par l’angoisse que quelqu’un s’échappe des mailles de nos filets.
Je passe ma vie au travail. Victoria aussi, pour l’essentiel. Je me ferme quant à moi. Hermétique au monde, l’imagination et la vivacité d’esprit soutenus par ce que j’ingère et ce que j’utilise pour rester debout. Parfois, les réminiscences de sortilèges et de maléfices s’impriment sur ma rétine, se mêlent au tremblement des bombardements et des cris des hommes, et je me réveille en sursaut, en nage sur mon bureau. J’essaie de le cacher le plus possible à Victoria, et aux autres. Mon bureau ferme. C’est un des plus vieux du bâtiment, bien loin des boxes de bois et de tissu qui abritent les bureaux des plus jeunes aurors.
Désireux d’en finir, j’ai menti avant de partir en opération. J’ai demandé un renfort, sous un prétexte fallacieux qu’on ne m’aurait sinon jamais accordé. Je ne l’ai pas dit à ma binôme, ni à l’agent qui fut prêté. Lui croit que sa hiérarchie est au courant de tout. Elle croit qu’il va seulement assister à une opération classique de perquisitions. Je sens le trouble de Victoria, avant de prendre le taureau par les cornes, et de se saisir de ce maudit portoloin.
Je hoche la tête, agite ma moustache vers la jeune femme.
| Bien, moi aussi, je crois. Et vous, Edouard? Bien. Alors, allons-y. |
Mais alors qu’on s’apprête à faire une entrée de bandits, l’elfe déboule avec le matériel demandé et c’est le départ d’un improbable imbroglio ; Victoria trébuche et se retrouve emportée par le portoloin. Médusés avec Edouard qui se tétanise devant l’imprévu, je mène par l’instinct et je touche à mon tour l’objet pour me faire transporter immédiatement… Au milieu de « nulle part », et je retombe un peu lourdement, avant de m’accrocher à Victoria pour la hisser sur ses pieds, au milieu d’une forêt dont les troncs transpercent la brume.
| Victoria ! Ca va?! |
Impatience soufflée. « plop », et Edouard qui suit. Autour de nous, rien si ce n’est le silence. Et les branches qui se cassent, non loin, sous le passage de quelque chose. Ou de quelqu’un. L’hésitation du dernier instant, de celui où on se demande si on dégaine ou si on alerte, si on reste discret ou si on gueule. Je fais signe à Edouard d’avancer sur la gauche, derrière plusieurs buissons. Et regard partagé avec Victoria, qui dure, avant que je me glisse à mon tour dans les fourrés à la source du bruit. Dents serrés, filet de sueur sur le front, je regrette de n’avoir pas pu emmener ma Rosalie.
(c) DΛNDELION
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(#) Re: Final act : flesh eaters
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Charles Delacour & Victoria De Valoys « Les alentours de Paris Magique, Restaurant La Belle Pièce, 08 décembre 1927»
Je déteste les voyages par portoloin. Si être aspirée puis rejetée physiquement est une expérience extrêmement désagréable, virevolter dans le vide est bien la pire des sensations. Il est nécessaire de s’accorder quelques précieuses secondes pour reprendre pied, un temps ridicule dans un quelconque contexte, un temps précieux lorsqu’il est question de débusquer des criminels et mages noirs. Un bruit dans mon dos m’alerte de l’arrivée d’un mage, m’oblige à armer ma baguette, prête à riposter si étranger ou si ennemi.
Lorsque le silhouette de Charles apparait, je souffle. Je suis bien rassurée. Il a pu venir, sans restriction magique. Je n’aurais pas à affronter un danger inconnu toute seule. Pour autant, je ne suis pas pleinement détendue. Au contraire ! Mon instinct me souffle que nous sommes bel et bien sur le lieu du crime, ou le terrier du criminel. Il y a une aura poisseuse dans l’air, qui colle à la peau, pèse sur le cœur et invite à fuir loin, très loin. Les sens sont en alerte, l’esprit établit sa liste de sort, la main est fortement accrochée à la baguette. Mon binôme est inquiet.
- Oui, je vais bien.
Je m’appuie sur Charles afin de me relever. Nous n’avons guère le temps de nous embarrasser davantage de futiles paroles. Le foret grouille de bruits, mais l’un se distingue des gazouillis d’oiseaux ou de feuilles chatoyants sous une brise invisible et flemmarde. J’échange un long regard avec le blond. Bien des émotions peuvent se lire dans mes prunelles : la joie de l’avoir à mes côtés, la certitude d’être arrivée à destination, la méfiance à l’avenir immédiat qui se profile à l’horizon. C’est l’accomplissement de longs mois d’enquête, l’instant où un fou va finir sous verrou – ou outre-monde – et de nombreuses vies innocentes épargnées.
Il se lance déjà à la poursuite. Je le suis mais à distance mesurée et surtout décalée de sa position. Il faut que nous couvrions le maximum de terrain que ce soit avec notre vision et notre ouïe, mais également éviter de nous marcher sur les pieds avec nos baguettes. Certains duos ont une coordination parfaite, mais due à de nombreuses années de partenariats. Je ne le connais que depuis quelques mois et c’est véritablement notre première possible confrontation ensemble. Autant opter pour la prudence et la sécurité avant la témérité et le danger superflu. Il semble que j’ai bien mûri pour opter pour une tactique aussi sage, alors qu’être impétueuse est ma nature première d’ordinaire.
Nos pas nous rapprochent de cette fumée qui s’élève au loin – comme un feu de cheminée. Je n’apprécie pas cette situation. Un lieu, quel qu’il soit, signifie une propriété et donc un propriétaire. Il y a de fortes chances qu’il y a des pièges, voire de solides barricades magiques. Une silhouette se dessine finalement au milieu de cette nuance de verts et de bruns, elle court, elle se démène à disparaitre. Presqu’instinctivement, je cours, tente d’approcher ou me mettre à niveau. Et je ralentis aussitôt que la figure blonde de Charles émerge dans les limbes de ma mémoire, m’invite à prendre encore du recul, à m’assurer que le binôme me protège et inversement. Cette pause me permet de discerner un nouvel élément. Entre les arbres et les branches, je vois une clairière en apparence bien calme.
Ainsi que cette petite maison. Mais je ne me leurre pas sur les apparences. Il n’est pas rare qu’une structure ridiculement petite en apparence cache un véritable palais ou est un passage vers un quartier sorcier entier – ou un QG secret. Et je suis prête à mettre ma main à couper que c’est le cas ici même. Il y a eu trop de disparitions d’enfants, trop d’acteurs impliqués à différentes échelles – les ravisseurs, les marchands, les clients et j’en passe.
- Nous n’avons pas le choix, il faut y aller.
Je le pense sincèrement.
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Charles DelacourLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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(#) Re: Final act : flesh eaters
missive rédigée par Charles Delacour le Flesh Eaters
Charles Delacour
&
Victoria de Valoys
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Le danger est omniprésent, comme toujours. Ce n'est pas quelque chose qui me gêne ou qui m'angoisse particulièrement, loin de là. Je suis serein dans mes capacités, et je suis prêt à miser ma vie. Quoiqu'il arrive en revanche, je nourrirais toujours le même niveau de craintes pour la jeune femme. Pas tout à fait prêt, loin de là même, à passer outre mes inquiétudes concernant ma collègue. Victoria est plus que ça, désormais. On ne va pas se leurrer. Je ne sais pas encore jusqu'à quel point, mais je le sais, c'est une conviction que j'ai et qui est désormais chevillée au corps. Il ne m'en faut pas plus alors pour la défendre bec et ongle, avec la conviction que nous nous en tirerons ensemble, et jamais séparément. Une fois que ce sentiment m'est acquis, je ne ressens aucune pression supplémentaire à combattre. J'ai toutes les bonnes raisons de mon côté pour m'en sortir.
D'abord, conclure cette enquête, et renvoyer d'où ils viennent ces gens qui s'en prennent des enfants. C'est la priorité absolue, de comprendre ce mystère et de le décrypter, pour en abolir tout le niveau de danger. Et puis ensuite, il y a évidemment le besoin permanent de prévaloir, celui que ressentent tous les soldats à tous moments. C'est de l'instinct de survie pur, distillé comme il faut, mais pas seulement. Il y a aussi très clairement quelque chose de l'ordre de la supériorité, de l'émulation de risquer sa vie et pourtant de ressortir vainqueur de ce pari compliqué. Je ne saurais dire combien de fois j'ai tout misé
La situation est dangereuse. Tous nos sens sont en alerte, aiguisés par la perspective du combat, mis en difficulté par les conditions de notre arrivée.
Je dois d'abord me rassurer sur la situation de la jeune femme, sur sa santé. Il y a parfois des impondérables qui nous coûtent notre santé à peine arrivés sur le théâtre d'une opération. On ne peut pas se permettre, alors, de prendre autant de gants qu'à cet instant-là. La jeune femme me confirme allez bien. Ce qui me permet déjà de l'aider à se relever, de l'épousseter un brin, pas tant pour lisser sa tenue mais simplement pour éviter que les feuilles et branchages écrasés par sa chute ne se retrouvent pas à se coincer dans d'autres ronces ou branches basses, qui pourraient bien l'amener à perdre équilibre ou se retrouver bloquée au pire moment.
| Sûre ? Vous pouvez continuer? |
Je laisse la belle s'appuyer sur moi pour se relever et le soulagement que je lis dans ses yeux provoque un élancement d'inquiétude renouvelée dans ma poitrine.
Je dois vite retourner au charbon, si je ne veux pas risquer que les choses ne dégénèrent tout à fait et que je la prenne par la main pour l'emmener loin d'ici, faisant échouer notre mission avant même qu'elle n'ai réellement commencée.
Nous repartons, alors, et il n'est pas si aisé de progresser dans la pénombre du sous bois. Nous progressons rapidement, tout en précautions. Il semble qu'être partenaire d'un autre auror que l'on sait compétent et talentueux nous permet de nous surpasser, d'une part pour ne pas être ridicule, c'est évident, mais aussi d'autre part pour ne pas handicaper l'autre par notre propre contre performance.
Il faut encore avancer pour arriver au bout, et Victoria est nerveuse. Trop. Je le sens bien. Alors je capte son regard. Je l'accroche, de longues secondes.
| Ca va aller, de Valoys. Ces gens ne vous feront rien, et ne nous feront rien non plus à tous les trois si nous restons solides. |
Je souffle, j'expire pour calmer les battements du palpitant qui se retrouvent à se répercuter de façon totalement désordonnée.
| Je vais entrer le premier par la porte de devant. Avec le collègue. Vous allez passer derrière, et vous assurer que personne ne s'enfuit. Pensez au Revelio, c'est peut être stupide, mais beaucoup de pièges sont néanmoins mis en valeur par un sortilège aussi simple. |
Elle sait ce qu'elle a à faire. Alors je souffle, j'inspire profondément. Et c'est parti. Nous prenons le sentier jusqu'à la masure, suivi de près par le troisième larron qui ne me lâche pas. Je lui demande d'un geste de rester deux pas plus loin derrière moi, et sur le côté droit. Je lance le sortilège, découvre un piège au dessus de la porte, un au dessus de la porte... Et décide alors de le neutraliser de la plus simple des manières, misant tout sur la jeune femme au sang bleu.
Je cogne, sèchement, contre la porte. Boum boum boum.
| Delacour, des aurors du ministère de la magie. Soit vous ouvrez, soit j'entre de force! |
La porte s'ouvre... Sur un éclair qui passe au dessus de mon épaule, et un autre là où se situait mon ventre la seconde d'avant alors que je me plaque contre le côté du mur.
Et merde, c'est parti.
D'abord, conclure cette enquête, et renvoyer d'où ils viennent ces gens qui s'en prennent des enfants. C'est la priorité absolue, de comprendre ce mystère et de le décrypter, pour en abolir tout le niveau de danger. Et puis ensuite, il y a évidemment le besoin permanent de prévaloir, celui que ressentent tous les soldats à tous moments. C'est de l'instinct de survie pur, distillé comme il faut, mais pas seulement. Il y a aussi très clairement quelque chose de l'ordre de la supériorité, de l'émulation de risquer sa vie et pourtant de ressortir vainqueur de ce pari compliqué. Je ne saurais dire combien de fois j'ai tout misé
La situation est dangereuse. Tous nos sens sont en alerte, aiguisés par la perspective du combat, mis en difficulté par les conditions de notre arrivée.
Je dois d'abord me rassurer sur la situation de la jeune femme, sur sa santé. Il y a parfois des impondérables qui nous coûtent notre santé à peine arrivés sur le théâtre d'une opération. On ne peut pas se permettre, alors, de prendre autant de gants qu'à cet instant-là. La jeune femme me confirme allez bien. Ce qui me permet déjà de l'aider à se relever, de l'épousseter un brin, pas tant pour lisser sa tenue mais simplement pour éviter que les feuilles et branchages écrasés par sa chute ne se retrouvent pas à se coincer dans d'autres ronces ou branches basses, qui pourraient bien l'amener à perdre équilibre ou se retrouver bloquée au pire moment.
| Sûre ? Vous pouvez continuer? |
Je laisse la belle s'appuyer sur moi pour se relever et le soulagement que je lis dans ses yeux provoque un élancement d'inquiétude renouvelée dans ma poitrine.
Je dois vite retourner au charbon, si je ne veux pas risquer que les choses ne dégénèrent tout à fait et que je la prenne par la main pour l'emmener loin d'ici, faisant échouer notre mission avant même qu'elle n'ai réellement commencée.
Nous repartons, alors, et il n'est pas si aisé de progresser dans la pénombre du sous bois. Nous progressons rapidement, tout en précautions. Il semble qu'être partenaire d'un autre auror que l'on sait compétent et talentueux nous permet de nous surpasser, d'une part pour ne pas être ridicule, c'est évident, mais aussi d'autre part pour ne pas handicaper l'autre par notre propre contre performance.
Il faut encore avancer pour arriver au bout, et Victoria est nerveuse. Trop. Je le sens bien. Alors je capte son regard. Je l'accroche, de longues secondes.
| Ca va aller, de Valoys. Ces gens ne vous feront rien, et ne nous feront rien non plus à tous les trois si nous restons solides. |
Je souffle, j'expire pour calmer les battements du palpitant qui se retrouvent à se répercuter de façon totalement désordonnée.
| Je vais entrer le premier par la porte de devant. Avec le collègue. Vous allez passer derrière, et vous assurer que personne ne s'enfuit. Pensez au Revelio, c'est peut être stupide, mais beaucoup de pièges sont néanmoins mis en valeur par un sortilège aussi simple. |
Elle sait ce qu'elle a à faire. Alors je souffle, j'inspire profondément. Et c'est parti. Nous prenons le sentier jusqu'à la masure, suivi de près par le troisième larron qui ne me lâche pas. Je lui demande d'un geste de rester deux pas plus loin derrière moi, et sur le côté droit. Je lance le sortilège, découvre un piège au dessus de la porte, un au dessus de la porte... Et décide alors de le neutraliser de la plus simple des manières, misant tout sur la jeune femme au sang bleu.
Je cogne, sèchement, contre la porte. Boum boum boum.
| Delacour, des aurors du ministère de la magie. Soit vous ouvrez, soit j'entre de force! |
La porte s'ouvre... Sur un éclair qui passe au dessus de mon épaule, et un autre là où se situait mon ventre la seconde d'avant alors que je me plaque contre le côté du mur.
Et merde, c'est parti.
(c) DΛNDELION
Les Couleurs de l'Incendie
Victoria De ValoysATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: Final act : flesh eaters
missive rédigée par Victoria De Valoys le Final act : flesh eaters
Charles Delacour & Victoria De Valoys « Les alentours de Paris Magique, Restaurant La Belle Pièce, 08 décembre 1927»
Je ne saurais pas dire quoi penser de l’inquiétude évidente de Charles. D’une part, je suis rassurée par ses mots et ses gestes. J’ai ce sentiment qu’ils sont les manifestations – et preuves – d’une relation qui muté et changé, mais que nous avons ignoré soit par manque de temps, soit par déni ridicule. Du moins, je le crois. D’autre part, cette excessive inquiétude à mon sujet renforce cette ridicule certitude que je ne suis pas suffisamment à la hauteur pour être sa partenaire ou, bien pire, pour porter le titre d’auror. Mais je ne suis pas assez stupide pour me laisser distraire par de telles pensées. L’utilisation de mon nom de famille, encore, la situation aussi complexe que dangereuse et les enjeux autant personnels que professionnels liés à cette enquête ne permettent pas à une réflexion saine.
Les sens sont alertes, les muscles sont tendus, je suis prête à réagir à la demi-seconde. Le cerveau n’est pas en reste, opte pour des raccourcis pour toute réflexion inutile et encombrante qui peuvent empêcher la survie, et donne les ordres nécessaires à tous les organes. L’adrénaline monte et atteint bien vite un niveau nécessaire et appréciable à la fois. J’apprécie la sensation, m’en enivre même. Je ne dois pas être surprise par toutes ces sensations, mais je ne dois pas aussi me faire avoir par un excès de zèle. Alors, je me régule au mieux, inspirant et expirant profondément. Je me concentre aussi sur tous les signaux silencieux – ou non silencieux – de mes partenaires du jour. Charles me donne la responsabilité de la porte arrière, pour empêcher toute fuite.
- Bien, je m’y dirige.
Afin d’éviter d’être éventuellement vue, je longe encore la lisière de la forêt jusqu’à l’arrière de la bâtisse. Mes pas sont très rapides, mon regard tourné vers l’objectif même. Je ne regarde pas derrière, au risque de ralentir inutilement le pas, mais prends garde à jeter des coups d’œil à droite et à gauche et m’éviter de sales surprises. Lorsque j’arrive à destination, un brin essoufflé, les compères aurors sortent déjà de la verdure et se dirigent vers la porte d’entrée.
J’entends déjà le grabuge.
Revelio.
Toquer à la porte.
La porte s’ouvre.
Le bruit caractéristique d’un sort violent.
Je dois dompter l’envie de tout lâcher et aller supporter les collègues. J’ai un rôle tout autant important, et je ne dois pas y déroger au risque de faillir autant aux deux hommes qui m’accompagnent, mais également à la mission. Aujourd’hui, il n’y aura pas de morts … ou d’amnésiques. Tout finira bien … du moins autant qu’une enquête auror peut le permettre. A mon tour, je tente de désamorcer quelques pièges et y arrive. La porte finit par s’ouvrir sous ma propre impulsion, mais je n’ai aucune surprise. Je mets pied et, aussitôt, bloque la porte avec un autre sort – quitte à transformer la bâtisse en souricière pour auror. Personne ne doit fuir, tel est l’objectif, n’est-ce pas ?
Baguette tendue, lèvres prêtes à murmurer ou à crier le prochain sort, j’avance rapidement – mais avec précaution. Je passe, à nouveau, près d’une porte solidement fermée avec une chaine. Je devine là quelques terribles secrets, mais je réserve cette exploration à plus tard. Je continue à me diriger vers le son des conflits et combats. Je ne tarde pas à tomber sur un homme qui tente de fuir. Il est surpris de me voir, mais je ne lui donne pas le temps de reprendre ses esprits et tente de l’immobiliser. Malheureusement, il est extrêmement rapide le filou. Aussitôt qu’il esquive, il réplique. Les sorts ne tardent pas à s’enchainer. Tantôt les objets virevoltent à quelques mètres plus loin, tantôt les murs se noircissent, tantôt un sort interdit s’évanouit dans les airs.
Cependant, s’il y a une chose que bien des mages oublient, c’est la forme physique même. Ceux qui ne jurent que par les sorts et les baguettes sont, bien souvent, ceux qui ne sont plus capables de faire face à une attaque purement physique. Alors, en plus de surveiller une ouverture magique, je guette une opportunité pour lui décrocher un coup violent, apte à lui couper le sifflet assez longtemps pour que je m’impose définitivement. La valse continue donc dans cette optique, m’arrache quelques grognements de douleurs lorsque je suis effleurée par un objet volant mais lourd, lorsqu’un jet de flamme raté lèche la peau. Finalement, j’approche juste assez pour le déstabiliser en frappant un genou et jetant un sort d’immobilisation dans la foulée.
Enfin, j’ai le dessus et j’ai vaincu. Mais trop tardivement, pas assez rapidement.
Et j’arrive assez vite. Je me retrouve à la croisée d’un couloir qui mène à l’étage supérieur, mais qui donne aussi accès à la pièce principale – dont la porte d’entrée entrouverte. Mais je n’ai pas le temps de chercher Charles du regard, ou même un autre ennemi. Je vois simplement un gosse, en haut des escaliers, qui me fixe étrangement. Mes sens sont en alerte pour de terribles mages adultes liés à un trafic d’enfants. Un court instant, le cœur se gonfle d’un espoir – un gosse qui vit ! Je reconnais cette petite face, par ailleurs, parmi les nombreux avis de recherche. Mais je remarque que trop tardivement la baguette levée, entends tout autant mal le sort lancé, réagis trop lentement aux avertissements lancés par l’un de mes partenaires et ressens bien vite une vive douleur reconnaissable entre mille : un couteau qui s’enfonce dans la chair. J’ai échappé au pire – droit dans le cou -, mais au sacrifice de l’avant-bras que j’ai tout juste eu le temps de relever. La baguette tombe sous la douleur.
Mais je ne suis pas aussi aisée à désarmer.
Et déjà je me concentre sur un sort, quelconque, pour me sortir de ce guêpier.
Codage par Magma.
Caught between Fire and Madness
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