[flashback] de mère à fille (apolline)
Anya d'ApcherATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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Rachel Fabre
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(#) [flashback] de mère à fille (apolline)
missive rédigée par Anya d'Apcher le1908 C’est Garance qui est venue la prévenir. Alors qu’elle tentait de tromper l’ennui avec Athénaïs aussi ronde qu’elle, à ceci près que sa fille n’était pas enceinte de jumeaux, Anya releva la tête en voyant sa fille entrer dans la pièce où elle était alitée.
« Maman… » hésita l’enfant, toujours mal à l’aise de se trouver auprès de sa mère.
Anya fixa son regard glacé sur sa fille.
« Parle, Dafina. » claqua la voix d’Anya, ayant peu de patience pour sa fille comme toujours.
« C’est… Danika. Elle est bizarre. Elle ne bouge plus. »
Athénaïs s’apprêta à dire quelque chose mais Anya, elle, s’était déjà redressée tant bien que mal. Voilà des semaines maintenant qu’elle était alitée car chaque mouvement était compliqué et que cette grossesse plus que toutes les autres était compliquée. Pourtant, Anya n’avait pas besoin de se le faire dire deux fois. Quelque chose dans la manière dont Garance lui disait cela lui donnait un indice sur ce qui se passait, ou alors était-ce son instinct de voyante insérée qui commençait ses chuchotements.
Malgré les protestations d’Athénaïs qui s’alarma de voir sa mère se lever alors qu’elle devrait rester coucher, Anya se mit sur ses deux jambes, attrapa la veste de sa robe de chambre (elle ne faisait plus réellement l’effort de s’apprêter passant ses journées entières à l’intérieur) et sortit de la pièce bon gré, mal gré. Ses longs cheveux bruns se balançant dans son dos, la sorcière demanda à Garance de la conduire jusqu’à sa fille. Lorsqu’elle arriva à l’endroit où Apolline se trouvait, Anya sut.
« Non, claqua-t-elle à l’égard de Garance qui s’apprêta à toucher l’épaule de sa sœur. Ne la touche pas. »
La petite s’arrêta alors en grimaçant, peu désireuse de courroucer sa mère. Anya pencha légère sa tête, observant tout de sa fille, de la position de son corps jusqu’à ce qu’elle regardait, était-ce du sang ? Le regard vide et bleu d’Apolline ne laissait aucun doute. Anya sentit une émotion la traverser comme lorsque la marée montait sur les plages bretonnes et normandes.
Enfin. Enfin, le sang de Karkaroff prenait le dessus sur celui des d’Apcher. Enfin, la nouvelle génération voyait une nouvelle voyante. Sa fille. Sa petite fille. Sa fille à elle. Anya le sait : elle sera vénérée chez elle pour avoir porté la nouvelle Karkarova qui charrie le don.
« погледнете ме, дете. » (Regarde-moi, ma fille.)
Les mots sont tendres, le ton ne l’était pas spécialement. Anya sait qu’il y a une chance que sa fille ne puisse pas l’entendre et encore moins faire. C’était comme ça pour elle à son âge. Mais visiblement, Apolline sembla réceptive et bougea pour poser son petit regard dans celui de sa mère. Anya la fixe et comprend qu’elle est encore un peu absente.
« Que s’est-il passé ? »
Cela à son importance. Cela a toujours son importance et elle s’était toujours dit que si sa grand-mère et son oncle avaient fait plus attention, ils auraient su plus tôt que le miroir de sa première vision était un indice à l’époque. Mais ne pouvant réécrire le passé, Anya tenait à faire mieux avec sa fille. Beaucoup mieux.
C’est néanmoins Garance qui répond et Anya, en posant son regard sur elle, remarque alors le sang sur son nez. Elle n’y avait pas fait attention auparavant comme elle ne faisait jamais attention à cette fille-là de toute façon. Ménandre faisait déjà bien assez attention à elle. C’était largement suffisant. Mais le propos de la dispute importait peu à Anya, de même de savoir qui avait commencé. Elle avait déjà l’information qu’il lui fallait. Le sang sur le nez de Garance et celui sur le sol.
Lorsqu’enfin Apolline se met à parler et raconte, Anya se passe une main sur son ventre disproportionné. Comme une façon de garder en elle cette joie intense qui la saisit alors.
Néanmoins, elle demande pour être certaine qu’il ne s’agit pas d’un mensonge pour attirer son attention :
« Es-tu sûre de ce que tu as vu ? »
L’affirmation de la fillette la décide alors. Apolline n’a aucune raison de mentir et Anya sait qu’elle ne s’y risquerait pas avec elle. Les conséquences auraient été trop terribles et ne valaient pas la chandelle.
« Olga, occupe-toi de Dafina. Elle a du sang sur le nez et trouve-lui de quoi se changer. » lança-t-elle sans chaleur à Athénaïs qui, déjà, se dirigeait vers Garance.
Sans un mot, Anya saisit la petite main d’Apolline et se met en route jusqu’à ses appartements. Le pas est lent et Anya a beaucoup de mal à bouger avec le poids des bébés, mais elle veut qu’elles soient toutes les deux à l’abris des oreilles. C’est dans l’une des pièces, celle interdite d’accès ou uniquement pour se faire réprimander pour qu’Anya soit tranquille que la Karkarova emmena sa petite fille qui lui demanda alors si elle avait fait une bêtise.
« Frapper ta soeur est mal, Danika. » dit-elle d’une voix plus patiente mais contrairement aux fois où elle pouvait réprimander dans ce genre de cas, le ton n’était pas glacée. « Est-ce que tu as une idée de ce qui s’est passé pendant que ta sœur a saigné et que tu as vu ce que tu as vu ? »
Elle invite sa fille à s’asseoir sur l’un des canapés et elle-même prend place. Son corps lui hurle qu’elle n’aurait pas dû se lever, mais Anya le fait taire. Il y a plus important à gérer.
« Tu as le don, ma fille. » Ma fille. Deuxième fois qu’elle utilise ce terme comme si elle réclamait et reconnaissait enfin cette enfant née dans la douleur et la solitude.
Apolline d'ApcherATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [flashback] de mère à fille (apolline)
missive rédigée par Apolline d'Apcher leI’m sorry there is so much pain
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I’m sorry it’s in fragments (...)
I’ve tried to put some
of the good things in as well.
Flowers, for instance,
because where would we be
without them ?
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Silhouettes dansantes.
Bras et jambes agités de soubresauts étrangement rythmés, mais aucune musique pour les accompagner.
Le monde a pris des reflets carmins, cela lui va bien.
Il est plus beau ainsi, plus… vrai.
Dans la foule, un visage se détache.
Des mots, une invitation peut-être ?
Une main tendue, rapidement refusée.
Qu’elle danse seule !
Cela ne la gênera pas, cela ne l’a jamais gênée.
Elle s’élance déjà, rejoignant les valseurs aux robes écarlates.
« C’était toi. » Le regard d’airain se pose, mais pas sur la haute silhouette qui voudrait la questionner. « Dans le sang, c’est toi que j’ai vue. » Elle ne sait pas comment le formuler autrement, elle en est absolument certaine pourtant. C’était Garance, et ça ne l’était pas tout à fait. « Mais pas toi d’aujourd’hui. Tu étais plus grande, et tu voulais danser. »
Oui, elle est sûre. Elle ne ment jamais, elle n’en semble tout simplement pas capable. Elle a bien essayé, quelques fois, mais il y a toujours quelque chose qui la trahit. Un mouvement des yeux, une torsion des lèvres, une soudaine coloration des joues. Elle répond donc par l’affirmative, d’un simple hochement de tête. Son menton s’abaisse, une seule fois. Oui, elle est sûre.
On s’agite autour d’elle, mais ce qu’il se passe dans le monde réel est, pour un instant encore, au-delà de sa compréhension. Non qu’elle soit stupide : du haut de ses huit ans, Apolline d’Apcher sait lire et chanter en français, en bulgare et même un peu en russe. Elle sait jouer du clavecin et connaît par cœur la généalogie de sa famille. De ses familles, même, puisque sa tutrice a mis un point d’honneur à inculquer à tous les petits d’Apcher l’histoire complète de leurs ancêtres. Elle sait aussi qu’il ne faut jamais - jamais - contredire sa mère. Que lorsque la terrible Anya d’Apcher donne un ordre, celui-ci est immédiatement suivi d’effet. Il en va de même pour son père, mais Ménandre ne se préoccupe guère de l’éducation de sa progéniture, alors l’enfant s’estime à l’abri de ses cris de grande personne.
Mère est très grosse, ces derniers temps - enceinte, c’est le mot qu’emploie Athénaïs. Et bientôt, Apolline ne sera plus le bébé de la fratrie, alors il faut qu’elle se comporte comme une grande fille, elle le sait, c’est Athénaïs qui le lui a dit. Mère aura besoin d’elle pour s’occuper des bébés, pour bien apprendre ses leçons et rendre sa famille fière, alors Apolline est sage. Sauf quand Garance l’embête. Dans ces circonstances-là, elle oublie les sages paroles de son aînée et c’est Guilhem qui guide ses actes. Elle devient malicieuse, répliquant par des pétales de roses glissés sous l’oreiller - Garance est incommodée par les odeurs trop fortes, et elle n’en dort plus, mais comment pourrait-on la blâmer d’avoir voulu parfumer la chambrée ? Et Garance se venge,
Se battre, ce n’est pas sage. Elle le sait aussi. Mais normalement, Mère se contente de hausser la voix quand elle a vent des éclats de ses enfants. Un cri, et les disputes cessent pour ne recommencer qu’une semaine plus tard, l’aigreur d’avoir attendu versant son sel sur les blessures de l’amour-propre. Normalement, Mère ne convoque les enfants dans son bureau que s’ils ont commis une bêtise très grave. Comme quand Guilhem s’est drapé dans le voile qui recouvrait l’un des miroirs du troisième étage, pour jouer au Détraqueur et aux prisonniers avec les cousins. Apolline se souvient encore de sa mine terrifiée lorsque leur mère l’a emmené dans le couloir sombre, vers la pièce interdite d’entrée.
« Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? » demande-t-elle, tétanisée soudain qu’elle ait commis une plus grosse bêtise que ce qu’elle croyait jusqu’alors.
« Je suis désolée. Je ne recommencerai plus » promet l’enfant. Prétendre qu’elle n’est pas la cause de ce chambardement ne servirait à rien qu’à se faire gronder davantage : passe encore que l’on soit violent, mais on ne peut pas être lâche. C’est ce qu’elle a lu dans l’un des livres qui étaient au programme de l’été dernier, et elle a intériorisé cette leçon comme seuls peuvent le faire les enfants. Alors elle promet, et même si elle ne tiendra pas cette promesse, ça n’est pas mentir, parce qu’elle ne le sait pas encore. En cet instant, elle est parfaitement sincère. Elle veut être sage, et que Mère soit fière d’elle.
Pas besoin de se répéter. Elle sait que sa mère l’a entendue, malgré sa mine fatiguée - a-t-elle déjà vu Mère épuisée ? Elle ne croit pas, elle ne s’en souvient pas. C’est de la faute des bébés, décide-t-elle. Elle s’attend à des remontrances, mais aucun autre reproche ne vient, et Mère l’invite même à s’asseoir face à elle. Alors elle prend place très soigneusement, les jambes décroisées et les mains posées sur ses genoux. Elle remarque d'ailleurs qu’une de ses phalanges est ornée de sang séché, vestige de la dispute qui s’est trop rapidement achevée.
« Non, майка Mère. Je suis désolée, je ne sais pas, je voulais juste qu’elle me laisse tranquille… Alors je l’ai poussée, mais juste un petit peu, et elle est tombée et
Le don ? Quel don ? C’est à peine si elle entend la suite de cette phrase, les mots tant attendus qui accompagnent le regard soudain très attentif. Quelque part en elle, pourtant, elle l’entend. Elle l’enregistre, le consigne dans un cabinet à souvenirs qui n’en contient guère, parce que ce genre de perles ne tombe pas de la bouche maternelle tous les jours que Merlin fait.
« Le don… C’est comme vous ? Je veux dire, comme dans la famille Karkarova ? »
Oui, Apolline a bien révisé sa leçon. Dans la famille bulgare dont provient sa mère, coule le sang des devins antiques, des prophètes et des sybilles. Il y a sa mère, Anya, et puis son grand-oncle Blagoslav, et puis son arrière-grand-mère Doroteya, et ainsi de suite en remontant le fil des générations, jusqu’au tout premier des Karkaroff.
« Qu’est-ce que ça veut dire ? » La question est vaste, déjà découpée dans son esprit vif et impulsif : qu’est-ce que cela veut dire, pour elle ? Va-t-elle devoir rejoindre ses aïeux, pour bénéficier de leurs leçons et en apprendre davantage sur ce mystérieux don ? Son père voudra-t-il toujours la marier au premier noble venu, si on apprend qu’elle possède cette capacité surnaturelle ? Et surtout, surtout : « Est-ce que c’était vrai ? Ce que j’ai vu, dans le sang, Garance qui dansait, c’était pour de vrai ? Est-ce que ça veut dire… que je suis comme toi ? »
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(#) Re: [flashback] de mère à fille (apolline)
missive rédigée par Anya d'Apcher le1908 Si elle croit sa fille sincère quand elle dit qu’elle ne recommencera plus, elle sait aussi très bien que l’âge de l’enfance lui faisait croire qu’elle tiendrait sa promesse. Pour autant, Anya n’avait aucune envie de la reprendre là-dessus et le descriptif de la dispute la fit soupirer d’exaspération. Mais lorsqu’Apolline arrête sa phrase en cours, Anya comprend qu’elle n’a pas tout à fait compris encore. C’est pour cette raison qu’elle dit les mots. Apolline est maintenant sa fille. Il ne peut en être autrement. Et parce que cela la renvoie à sa propre enfance, Anya décide de se montrer patiente lorsque sa fille lui pose sa question. Elle voit également qu’Apolline fait des efforts. Elle ne peut que se montrer indulgente d’autant plus qu’Apolline est maintenant spéciale.
« Oui. »
Indulgente pour un temps seulement. Parce qu’Apolline allait à présent avoir toute la famille Karkarova derrière elle… et bien plus encore, que le don est lourd à porter et qu’il faut qu’elle le maitrise. L’indulgence n’aura alors plus sa place.
Pour l’heure, Anya peut répondre à ses questions néanmoins.
« Je vais t’enseigner comme le maîtriser et nous irons en Bulgarie. Tu dois être présentée. »
Et quelle fête il y aurait. Elle savait que ce serait un évènement important dans la communauté bulgare. Comme elle quand sa famille avait su. Ne se laissant pas happée par les souvenirs, Anya concentre son regard glacé sur la petite fille qui lui pose toutes ces questions. Elle savait que ce voyage serait couteux en énergie pour elle avec son état. Mais elle aurait l’appui des autres Karkaroff pour prendre en charge Apolline. Elle ne sera pas seule. Elle n’est jamais seule quand elle est Bulgarie.
Les questions suivantes laissent Anya perplexe.
« Comment était Dafina ? Plus jeune ? Plus vieille ? Pour savoir si tu vois le passé, le présent ou le futur, il faut que tu te poses ces questions. Les visions ne te donnent pas tout le temps toutes les réponses. »
Elle ne savait pas ce qu’elle espérait. Que sa fille voit le futur et puisse anticiper ce qu’elle ne pouvait anticiper elle devenant donc un moyen de savoir quand son prochain enfant serait tué par Ménandre ? Anya savait qu’elle n’aurait aucun scrupule à utiliser Apolline en ce sens. Mais si elle voyait le passé, elle saurait encore mieux la guider. Quoi qu’il en soit, il était encore un peu tôt pour le dire. Apolline n’en était qu’à sa première vision et les choses se confirmeraient à force de pratique.
Quant à sa dernière question… Un sourire se dessina sur les lèvres d’Anya. Un sourire fier, pas doux.
« Oui, tu es comme moi. »
Et elle comptait faire en sorte qu’elle le reste.
Anya passe sa main sur son ventre énorme, et douloureux avant de rajouter, réfléchissant, Apolline redevenue transparente :
« Je dois envoyer un corbeau à mon frère, mais nous partirons dans la semaine. » Et Ménandre pourrait bien dire ce qu'il voulait, il n'aurait pas le choix. « Va me chercher Ginka, veux-tu ? » Et du bout de la baguette, elle fait voler une plume, de l'encre et un parchemin.
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(#) Re: [flashback] de mère à fille (apolline)
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Durmstrang a rarement été aussi beau qu’en cette soirée d’été. Les derniers adieux ont été échangés, les derniers professeurs dûment remerciés. C’est que, pour toute sa martialité apparente, l’institution n’en demeure pas moins un collège, c’est-à-dire un lieu où une quarantaine de sorciers et sorcières venus d’un peu partout en Europe de l’Est ont vécu, se sont battus et ont passé trop de nuits sans dormir. La faute aux examens exigeants, ou aux soirées de beuverie pas vraiment autorisées - mais si l’on est suffisamment maligne pour ne pas se faire prendre, pas vraiment sanctionnées non plus. Il y a comme un parfum de nostalgie qui attend d’éclore dans l’air.
Elle a fière allure dans sa tenue de jeune diplômée. Ses cheveux bruns sont relevés, deux longues tresses parfaitement régulières formant un chignon complexe sur le bas de sa nuque. Elle a l’air plus âgée que ses dix-huit ans, une singularité encore accentuée par la sévérité de son regard. Ses yeux couleur de glacier scannent la petite foule assemblée au pied du grand escalier, jusqu’à trouver des pupilles aussi bleues que les siennes. Son oncle lui décoche une grimace - un sourire qui aurait oublié sa propre définition, et n’aurait jamais ouvert un dictionnaire - et elle y répond par une brève inclinaison du menton. Il lui dira, plus tard, qu’il est fier d’elle. Elle saura, plus tard encore, qu’il dit cela parce qu’elle n’a jamais autant ressemblé à sa mère qu’en cet instant précis. Cette fierté que Lazar Karkaroff ressent pour elle n’est qu’un sentiment emprunté au passé, à une autre relation. Elle laisse pourtant l’instant gonfler son cœur encore adolescent d’une espèce de sentiment bâtard, à mi-chemin entre le sourire et les larmes. Le genre de sensation qu’il vaut mieux ne pas trop analyser, sous peine de vouloir se recroqueviller dans un coin sombre pour le laisser éclater pleinement.
À côté de Lazar, c’est la silhouette de sa mère qui attire plus d’un regard. Anya Karkarova, veuve d’Apcher, est drapée de noir de la tête aux pieds, malgré la chaleur de cette soirée d’été. Elle ne semble pas en souffrir, se tient impossiblement droite et toise quiconque ose la reluquer trop ouvertement d’une manière qui donne irrémédiablement envie de se trouver réincarné en Veracrasse.
« C’est elle ? »
Apolline acquiesce. Qui d’autre cela pourrait-il être ? Les deuils successifs ont marqué de leurs empreintes cruelles la mère comme la fille, sans toutefois parvenir à les rapprocher. La disparition des Romanov a marqué Apolline, mais pas seulement : ils étaient quelques-uns de cette prestigieuse famille à avoir effectué un passage par Durmstrang.
« Je devrais les rejoindre. À plus tard, Serena ! »
Le décès de son père, par contre, est une croix qu’elle a portée seule. La nouvelle lui est parvenue par une lettre d’Athénaïs, rapidement suivie d’une autre missive, cette dernière rédigée de la main maternelle. Cela fait un an, presque jour pour jour, et dans l’esprit de celle qui n’est pas encore tout à fait une jeune femme, mais qui n’est déjà plus une jeune fille, cela fait une éternité. Ses peines ont eu leur temps, ses pleurs aussi. Nulle trace de tout cela aujourd’hui, juste le cœur qui bat un peu trop vite, un peu trop fort.
« майка. Mère. Je n’étais pas certaine que vous feriez le déplacement. »
La pique est d’autant moins subtile qu’elle est sincère. Cela fait bien longtemps que le tutoiement s’est effacé, et que la relation s’est éloignée des rivages familiaux. Elles voguent désormais en terra incognita, la fille du moins. Elle ne sait plus si elle doit considérer la femme qui lui a donné le jour comme une mère ou comme une tutrice, ou encore comme une joueuse d’échecs qui voit en sa progéniture un set de pièces à placer, et les ravages usuels de l’adolescence ont pris une saveur particulièrement acide sur sa langue.
« чичо. Mon oncle. Je suis très heureuse que tu sois ici » glisse-t-elle, sans autre gestuelle d’affection envers le couple qui se tient face à elle désormais. On ne fait pas dans la dentelle, chez les d’Apcher comme chez les Karkaroff. « Qu’avez-vous pensé de la cérémonie ? »
La question est ouverte, mais elle ne s’adresse en vérité qu’à Anya. En cet instant précis, elle est la seule personne dont l’opinion compte pour la jeune Apolline : malgré toute sa fougue adolescente, malgré les velléités de rébellion qui se dessinent dans son menton qu’elle veut fièrement lever, l’enfant crève d’un signe de reconnaissance. D’une étincelle dans les yeux couleur glacier.
Es-tu fière de moi, toi aussi ? Es-tu fière de ta fille ?
Elle ne posera pas la question en ces termes, bien sûr. Pourtant, le désir est inscrit dans chacun de ses traits, la soif de ces mots qui peut-être ne viendront jamais. Peu importent les félicitations du jury, qui a salué ses résultats exceptionnels en Histoire de la Magie ainsi qu’en Sorts et Contre-Sorts. Peu importe la note glissée ce matin par le professeur d’Arts Divinatoires, par la main d’une élève de cinquième année.
Les mots ont un sens et une valeur, mais celle-ci leur est autant conférée par leur destinataire que par leur auteur, ainsi qu’elle le découvre soudain. Que d’autres soient fiers, peu lui chaut. La seule qui compte, c’est sa mère.
Anya d'ApcherATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [flashback] de mère à fille (apolline)
missive rédigée par Anya d'Apcher le1918 Revenir à Durmstrang est comme revenir en Bulgarie. Lorsque son regard d’acier se pose sur l’établissement, les souvenirs de sa vie d’adolescente lui reviennent. Elle s’y laisse couler un instant avant de revenir au présent, celui de sa fille, Danika. Aujourd’hui, elle est diplômée avec les honneurs. Anya devrait en être heureuse. Dans le fond, elle l’est sans doute. Mais pour elle Durmstrang n’est qu’une étape. La première. Il y en aura d’autres. Elle ne peut cependant qu’être fière d’avoir tenu tête à Ménandre. Il repose six pieds sous terre maintenant et c’est mieux ainsi. Elle aurait cependant aimé que Sofia soit ici, avec Lazar et elle. Mais la pensée de sa sœur lui laisse un goût de tristesse et de lassitude dont elle ne se sépare jamais. Lentement, ses doigts viennent chercher le collier de perle de Sofia. Si cette dernière n’est pas présente, un peu d’elle vit dans ce collier.
Son regard parcourt la foule, froid, glacé. Elle n’est pas avenante dans sa robe éternelle noire. Pour les anciens qu’elle a connu et qui ont leur enfant du même âge qu’Apolline, on vient la saluer et lui présenter ses hommages, respects et condoléances. Elle discute comme si de rien n’était, accepte les condoléances stériles d’empathie. Ou s’ils en ont, cela ne lui fait que ni chaud, ni froid. Lazar est également parfait à ses côtés. Lui aussi on lui offre condoléances.
Son regard est attiré par le son de la voix de Danika qui les a rejoints. Sa fille est une jolie jeune femme en devenir, à n’en pas douter. Mais parfois, les mots sortent trop vites de sa bouche. Anya n’apprécie pas le sous-entendu et elle répond :
« Pourquoi ne ferais-je pas le déplacement, Danika ? »
Le ton est glacé. En fait, elle aurait pu ne pas le faire pour un tas de raisons. Mais cela aurait été une erreur de sa part. Elle se devait d’être là pour la remise des diplômes de sa fille. Une d’Apcher et de sang Karkarova était finissait diplômer de Durmstrang. Ce n’était pas rien. Anya devait être présente peu importait les deuils qui l’encombrait. C’était aussi l’image des Karkaroff qui en découlaient et le simple fait qu’Apolline dise une telle chose pouvait avoir de lourdes conséquences, donner l’impression d’une inimitié au sein de la famille. Quoiqu’il en soit, Anya ne s’attendait pas à avoir une réponse. C’était une façon pure et simple de remettre sa fille à sa place et de lui dire qu’elle ferait mieux de faire attention à ce qu’elle dit.
Anya décide de laisser Lazar répondre. Des deux, cela a toujours été lui le plus bavard. Son regard ne fait que détailler Danika. Le chemin sera encore long pour qu’elle soit à sa hauteur.
« Bien. » répondit-elle enfin.
Elle sent ce que sa fille attend. Une approbation. Mais elle ne peut pas la lui donner. Ce n’est pas comme cela qu’elle l’a élevée, pas comme cela non plus qu’elle a été élevée. Blagoslav et Doroteya ne lui avaient jamais dit qu’ils étaient fiers d’elle. Cela ne l’avait jamais tuée. Et elle comprenait surtout pourquoi ils ne l’avaient pas fait : il faut toujours faire mieux, toujours plus car rien n’est assez. Une leçon que ferait mieux de retenir sa fille.
« Je suppose que tu as des affaires à récupérer avant que nous retournions en Bulgarie ? » demanda Anya considérant qu’il n’y avait rien d’autre à dire. Il y aurait pour sûr une fête familiale en Bulgarie. Anya n’en doutait pas et elle comptait bien à ce qu’ils ne ratent pas le portoloin.
Apolline d'ApcherATROPOS | THEN, LET IT BURN.
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(#) Re: [flashback] de mère à fille (apolline)
missive rédigée par Apolline d'Apcher leI’m sorry there is so much pain
in this story.
I’m sorry it’s in fragments (...)
I’ve tried to put some
of the good things in as well.
Flowers, for instance,
because where would we be
without them ?
M. ATWOOD - The Handmaid’s Tale
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Flowers, for instance,
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without them ?
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Instantanément, Apolline regrette ses mots. Elle regrette sa démarche trop brusque, son sourire contrefait qui lui déforme le visage qu’elle a pourtant gracieux. Elle déteste son menton, ce lâche qui déjà fuit en direction du sol, incapable de tolérer la puérilité de ses propos. Sa mère est - enfin… ou déjà ? - là, et l’adolescente perd un peu de cette illusoire assurance que lui confèrent d’ordinaire les traits si semblables à ceux de sa génitrice.
Danika. Pas Apolline, même pas Polina - le surnom familier, qui mêle si bien la fierté slave aux consonnes claquantes de la langue française. Danika, le nom choisi pour marquer l’ascendance matrilinéaire qui fait d’elle une authentique Karkarova - peu importe ce qu’en disent ses papiers officiels. Etoile du matin, pour une raison qui lui échappe : peut-être est-ce à cause de l’heure de sa venue au monde ? Ou bien est-ce par prescience intime de cette mère pourtant distante, qui comme elle peut parfois soulever le voile du destin ? Anya sait-elle que sa fille n’aime rien autant que la dernière étoile à s’éteindre dans l’immensité nocturne, rien autant que l’astre qui annonce l’arrivée de l’aurore plus sûrement que tous les levers de soleil ? Ce n’est pas la première fois que ces questions taraudent la jeune d’Apcher. Comme toujours, il suffit d’un mot de sa mère pour envoyer son esprit dans une inexorable et infinie spirale.
Que recèle ce nom ? Quels secrets renferme-t-il ? Et l’attitude de la veuve d’Apcher, ce ton aussi froid que la Volga, cette présence constante sans jamais être chaleureuse ni réconfortante, et pourtant aussi nécessaire à sa vie que l’eau ou l’air qu’elle respire ? Comment interpréter tous ces signaux, comment apprendre la langue que parle cette femme mystère, érigée en modèle ? Plus encore qu’elle n’est mère, Anya d’Apcher est l’inatteignable perfection faite chair. Jamais, elle en est persuadée, jamais Apolline ne sera à sa hauteur. Tout au plus peut-elle espérer lui tenir tête, un jour peut-être.
Mais ce jour n’est pas encore venu.
« Pour rien, bien sûr. »
C’est son oncle qui aide enfin l’adolescente à reprendre pied, affirmant tout haut ce qu’elle pense tout bas : la cérémonie de remise des diplômes était à la hauteur de ses espérances, identique aussi à ses souvenirs. Durmstrang n’est pas l’une de ces institutions qui considère le progrès comme une solution à ses problèmes : ici, tout fleure le conservatisme le plus martial. Puisque cela a fonctionné, pourquoi cela ne fonctionnerait-il soudain plus ? C’est rassurant, parfois un peu étouffant. C’est tout ce que la jeune femme connaît. Le passé, exemplaire, est une ligne de conduite dont il ne fait pas bon dévier.
« En Bulgarie ? » Elle ne peut retenir le ton interrogatif de son exclamation, qui lui échappe avant qu’elle ne parvienne à se reprendre. Elle avait pensé revenir en France, revoir le domaine de Saint-Chély, prendre un instant pour se recueillir sur les tombes au marbre immaculé. Il n’en sera rien. « Oui, bien sûr, tout est prêt. Si vous le permettez, j’aimerais juste… Dire au revoir à mes amies ? »
Les salutations seront rapidement échangées. Apolline ne s’est pas fait beaucoup d’amis, parmi ses condisciples. On la tolère, on l’invite aux soirées, mais c’est davantage par respect pour la famille dont elle ne porte pas le nom que pour ses mérites personnels. La brune est difficile à approcher, et encore plus à comprendre - sans même parler de l’aimer. Il y a pourtant une demoiselle qui attend, qui n’a pas bougé de l’endroit où Apolline l’a abandonnée pour rejoindre sa mère et son oncle.
« Alors ? »
« Alors, ma mère est pressée. Je t’écrirai » ment la brune, serrant brièvement la main qu’elle a étreinte tant de fois auparavant. Sans oser lever le regard jusqu’aux lèvres dont elle connaît par cœur la saveur douce et sucrée.
« Polina, tu avais promis… »
Mais la foule reprend ses droits et s’interpose. Élèves, parents, frères et sœurs se pressent pour féliciter les diplômés. Les valises sont rassemblées, les derniers adieux résonnent entre les parois de pierre. Au bord du lac, le portoloin frémit, et Apolline n’a pas le temps de répondre à la question de son oncle : Qui est donc cette jeune fille ? Une amie ?
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(#) Re: [flashback] de mère à fille (apolline)
missive rédigée par Anya d'Apcher leL’étoile du matin qu’était Apolline ne devait son nom qu’à l’heure de sa venue. Cette grossesse avait été autant difficile moralement que physiquement mais l’accouchement avait été le pire. Seule à accoucher, Anya avait ressenti la peur de ne pas s’en sortir. Elle avait ignoré les signes volontairement, décidée à ce que ce bébé attendrait, décidée à la rejeter métaphoriquement. Mais une fois devant le fait accompli, les heures de douleur seule dans la nuit avaient déchaîné sa volonté de vivre quoi qu’il en coûte. Lorsqu’elle l’avait tenue dans ses bras, elle avait été soulagée de constater qu’il s’agissait d’une fille et non d’un garçon et avait regardé le soleil se lever, observant les dernières étoiles dans le ciel s’éteindre, jusqu’à la toute dernière.
Le prénom lui était venue en pensant aux Zoyra dans sa voix enrouée. Sans amour, certes, mais avec un peu de poésie, de reconnaissance d’avoir survécu seule à cette épreuve et de rappel des mythes anciens.
Alors même si voir ce bébé né sous la dernière étoile du matin, devenir adulte, obtenir son diplôme se faisait sans aucune effusion, Anya ne pouvait s’empêcher de tiquer face à l’insinuation d’une absence. Allusion que sembla immédiatement retirer Apolline. L’ange qu’est Lazar passe suffisamment pour détendre l’atmosphère bien qu’Anya ne détache pas son regard de sa fille qui est surprise d’entendre le nom natal de sa mère. Anya s’irrite intérieurement. Où sa fille comptait-elle aller sinon ?
Lazar jette un regard à Anya qu’elle comprend et Anya ne répond finalement rien de son agacement mais se permet un commentaire :
« Ne tarde pas trop. Le portoloin est réglé. »
Et elle refusait d’arriver en retard chez elle. Toute la famille les attendait. Observant sa fille s’éloigner, Anya fixe de son regard d’acier la nuque de celle-ci. À côté d’elle, Lazar lui tend son bras. Finalement, ennuyée, Anya se détourne, seul Lazar continue d’observer Apolline et l’échange avec l’autre jeune fille.
« Allons, Lazar. Elle nous rejoindra. »
« Ne t’inquiète pas, Anouchka, nous serons largement à l’heure. » rit un peu l’homme, taquin.
1918 – Domaine des Karkarov, Bulgarie Le festin avait été royal et pour l’occasion toute la famille Karkarov était venue. L’immense table avait été dressée par les domestiques dans la plus traditionnelle des façons bulgares. Napperons, assiettes raffinées et couverts en argent, verres à pied en cristal. Les dames avaient vêtu de belles robes tandis que les hommes avaient fait de même avec leurs costumes.
En bout de table, Siméon présidait de toute sa stature, son épouse à sa gauche. Puis venait Adriana sèche et rêche dans sa robe trop serrée de l’ancienne mode. Il avait apparemment été difficile pour les domestiques de l’habiller. La mère de Siméon, d’Anya et de tous les autres Karkarov de seconde génération ne s’arrangeait pas avec le temps. Sa sénilité était de plus en plus manifeste mais les Karkarov continuaient à l’intégrer autant que possible aux festivités. À côté d’Adriana se trouvait la place vide de Boris décédé depuis bien longtemps mais par égard pour la vieille femme, la chaise avait été laissée bien que déplacée.
Anya, elle était assise à la droite de Siméon, comme à son habitude lorsqu’elle venait ici. Sa place avait été celle-ci depuis l’éveil de son don même si auparavant il s’agissait de Boris à la place de Siméon. Exceptionnellement, Apolline ne se trouvait pas à côté d’elle mais à l’opposée de Siméon étant la reine de la soirée de sa remise des diplômes. C’était Lazar qui avait changé de place pour se situer à ses côtés. Puis, restait Pavel, ainsi que les jumelles Irena et Ioana venues exprès de leurs demeures maritales avec leurs époux et assises à côté et après la chaise vide de Boris. La dernière chaise, entre Pavel et Apolline en bout de table n’était autre que celle de Sofia, vacante dû à son assassinat.
Buvant un peu de son vin rouge, Anya jeta un instant un regard à Siméon. Elle restait chiffonnée par leur dernière discussion. Comme bien souvent depuis le décès de Ménandre, ce dernier essayait de la convaincre de revenir en Bulgarie. Anya avait encore refusé et elle savait que son frère et patriarche n’aurait de cesse que de lui verser une pension supplémentaire sur son compte pour la convaincre. Elle savait que cela partait d’une bonne intention. Siméon voulait que la princesse au don revienne en Bulgarie et elle avait l’excuse d’être veuve maintenant. Anya comprenait mais elle avait refusé encore.
Elle ne pouvait pas lui permettre de l’obliger à rester. Alors, il était sans doute temps de lui couper l’herbe sous le pied.
Détachant son regard de Siméon, Anya tourna la tête pour observer Apolline à l’autre bout de la table qui semblait en grande discussion avec Irena et Ioana et leurs maris. Son atout n’était autre que sa fille. Anya le savait parfaitement. Même si Siméon aurait aimé qu’Apolline revienne aussi en Bulgarie il savait qu’elle portait le nom d’Apcher et que cela était impossible, là où Anya restait une Karkarova.
Prenant sa baguette, Anya la fit teinter sur son verre en cristal pour attirer l’attention de tout le monde. Se levant, dans sa robe sombre, Anya se leva et attendit que le silence ne se fasse.
« Je voudrais porter un toast à ma fille, Danika. »
Ses yeux d’acier se fixent sur Apolline.
« Notre famille est fière d’avoir une sang de Karkarov de plus ayant des résultats admirables à Durmstrang. Nous pouvons être satisfait que la grandeur des nôtres se transmet dans le sang. »
Elle regarde chacun et chacune avant de revenir à Siméon dont le visage s’est refermé. Elle sait qu’il sait ce qu’elle est en train de faire et cela ne lui plait pas.
« Mais c’est aussi le Don qui périclite chez notre Danika. Ce Don est aussi précieux qu’il est important. »
Se détournant de Siméon, Anya vient planter ses yeux dans ceux de sa fille.
« Et comme ceux qui m’ont guidé auparavant, je fais le serment de guider Danika dans le Don pour qu’elle continue à rendre fier tous les Karkarov ici présents et ceux qui nous ont quitté. Notre travail ne fait que commencer et sera sans doute long et fastidieux, mais comme les Zorya, nous n’aurons de cesse que de faire ce qu’il faut. »
Levant un peu plus son verre, Anya incline légèrement la tête vers sa fille. L’ombre d’un sourire nait sur ses lèvres tandis qu’elle scelle le serment et le toast :
« À Danika. »
« À Danika ! » répètent les autres Karkarov et accompagnants avec bonne humeur.
Anya but sans quitter du regard sa fille. Elle croyait chacun de ses mots bien qu’elle les eût soupesés dans sa tête avec attention. Se rasseyant finalement, elle tourna la tête vers Siméon avant de lui adresser un sourire froid. Il lui jetta un regard qui peu heureux mais ne dit rien.
Le message était passé et Danika utilisée comme il se devait.
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