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[Terminé] Until i find you

Astérie CassiopéeLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
Astérie Cassiopée
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Nature du sang : sang-mêlé.
Etat Civil : veuve. mais son myocarde bat et palpite pour un médicomage, chevalier servant de ses rêveries d'émois.
Occupation : pianiste sur la péniche La Chansonia.
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(#) [Terminé] Until i find you

missive rédigée par Astérie Cassiopée le
  • until i find you
    TW : aucun pour le moment ▬ 10 février 1928
     Astérie hésitait depuis dix bonnes minutes, silhouette vaporeuse devant l'établissement de l'Hôtel-Dieu. Toute vêtue d'une robe blanche ornée de coquelicots magiques, discrets, parfumant le vêtement, elle resserra autour d'elle sa veste, comme pour se protéger du monde extérieur, de ses propres doutes, des regards curieux. Elle inspira, trouvant une bravoure dans l'impatience qu'elle avait ressenti depuis leur rencontre. Elle avait fait porter à Calista quelques pains aux raisins - quelques, ou bien trop diraient certains - au médicomage, comme elle le lui avait promis. Et, comme promis encore, elle venait le voir, et c'était extrêmement intimidant. Deux infirmières étaient venues fumer, lippes ornées de cigarettes blanches, et qu'elle n'entrât ni ne parte semblaient les amuser. Sous un coup de vent soudain qui balaya ses cheveux remontés en un élégant chignon orné d'un ruban rouge, Astérie se décida et, chaussures qui grattent le paillasson, pénètre dans les lieux. Un brouhaha discret, le cliquetis d'une horloge ; elle avance vers l'accueil, serrant contre elle un paquet qui laissait un fumet appétissant. » — Excusez-moi je cherche le médicomage Kim, s'il vous plaît et l'inconnue lui indiqua quels escaliers prendre pour trouver l'aile en question. Astérie ne se dépêcha pas, parce qu'elle ne voulait pas apparaître toute ébouriffée et essouflée devant Jeong. Son esprit s'égarait - revivait avec une conscience aïgue ce soir dernier. Le contact, souvenir fantômatique à présent, de leurs doigts qui ne cessaient de se frôler, de s'attacher, de se chercher. Et elle, qui avait déposé un baiser sur sa joue ! Elle en rougissait encore - à quoi avait-elle pensé ? S'il ne s'était reculé, c'était simplement par politesse. Elle atteignit le service des empoisonnements et avança dans les couloirs jusqu'à tomber sur trois infirmières qui gloussaient, debouts près d'une porte.

    » — Excusez-moi je cherche le médicomage Kim, s'il vous plaît qu'elle répète à nouveau, d'une voix plus posée. Elle n'est pas obligée de rester longtemps, elle ne souhaite pas l'ennuyer - mais juste le revoir, en lui déposant d'autres pains aux raisins, le thé au jasmin encore chaud qu'elle avait préparé et le plat qu'elle avait concocté, c'était suffisant. Même quelques minutes, grapillées à son travail si important, seraient assez pour elle. Elle n'était que musicienne, Astérie, elle comprenait cependant l'importance du métier du Coréen. Il aidait les gens, les servaient - comme il avait protégé et servi la patrie, pendant la Guerre. Elle resongea aux lettres, aux larmes qu'elle avait versé sur elles, mais aussi aux sourires fanés qui remontaient, en pensant à cette soirée. Le même sourire qui menaça de flotter sur ses lèvres, alors qu'une légère impatience pétillait dans sa poitrine. L'une des infirmières lui jeta un regard aigu, puis rétorqua : » — Qu'est-ce que vous lui voulez, à monsieur Kim ? Astérie comprenait l'interrogation. Après tout, elle supposait que l'on ne venait pas importuner les médecins comme si l'on entrait dans un moulin. Ses mains serrèrent cependant un peu plus son paquet, parce que la mine patibulaire, presque mécontente, de la demoiselle lui inspirait une angoisse désagréable. Etait-elle dans son tord ? » — Je suis l'une de ses amies tu aurais pu dire connaissance, mais non, sussure une voix perfide qui manque la faire rougir, » — pourriez-vous lui dire qu'Astérie est là ? L'une des infirmières s'éloigna, mais les deux plus jeunes la toisèrent, en croisant leurs bras sur leurs poitrines. Si Astérie n'était pas totalement fermée au langage corporel, elle comprenait par cette attitude que les deux jeunes femmes étaient maussades. Elle n'en comprenait pas la cause. » — Il est occupé, mieux vaut ne pas le déranger reprit la même demoiselle, frippant son minois d'une moue perplexe. Astérie hésita. Devant ces portes métaphoriques fermées, devant ce mur féminin qui flamboyait de déplaisir, elle eut envie de fuir. Elle sentait le jugement dans leurs prunnelles - elles observaient sa tenue, son visage, elle vit le sourire hautain quand les yeux se tournèrent vers ses cheveux. Elle passa une main coupable pour remettre de l'ordre dans son chignon, se détesta pour cela, pour cette faiblesse montrée, révélée. Elle déglutit sa crainte et essaya encore. Elle se sentait stupide, avec son paquet qui refroidissait. » — Je ne lui prendrai que deux minutes de son temps mais cela ne les fit pas sourire, ne lui apporta aucune paix. Elle se sentait toujours autant étiquetée, la sorcière. Sa mine affable commença de s'effondrer quand les regards face à elle rayonnèrent. Elle glissa un regard en arrière et elle apperçut la silhouette qu'elle cherchait. Astérie s'immobilisa, observant la blouse blanche, les lunettes qu'il portait - loin de son costume de ville, son accoutrement professionnel lui conférait une stature imposante, importante, sérieuse. Elle hésita - son coeur manqua un battement, et elle s'en sentit coupable, mais juste une seconde.

    » — Jeong ! s'écria t-elle. Elle fait un pas en avant, comme attirée par la gravitation, par le coréen, mais l'une des infirmières lui pose la main sur le bras tandis que sa comparse se faufile jusqu'à lui. Et Astérie comprend - ce n'est pas qu'elles ne l'aiment pas, c'est qu'elles se défient de chaque femme, qu'elles apprécient sûrement Jeong, et à voir celle près de lui, toute souriante, pimpante et qui lui remet un dossier, non sans se trémousser, elle comprend, oh elle comprend. Elles dévorent de leurs mirettes le visage de Jeong. Elle entend de là une protestation : » — Cette jeune femme voulait vous voir, mais je lui ai dis que vous étiez occupé et elle sourit, comme si elle lui faisait une fleur, comme si Astérie n'était qu'un grain de poussière à balayer. Son estomac se tordit - elle avait bien trop vécu ce genre de comportement pour s'en offusquer. N'avait-elle pas été longuement le monstre, la femme à peine humaine, qui était de toute façon maudite, condamnée à finir en renarde ? Elle baissa les yeux, baissa les bras, conquise. L'infirmière à ses côtés prit la parole alors : » — Monsieur Kim et elle entend là le reproche, comment a t-elle osé utiliser le prénom de Jeong ? » — n'a pas de temps à vous consacrer, mais si vous voulez, je peux lui donner votre paquet de votre part ? Astérie s'accroche au colis comme une noyée. Elle fronce les sourcils, entendant toujours la première infirmière tenter de faire diversion, d'occuper pour de vrai Jeong - mais il doit l'être pour de vrai est-elle bête. » — Non, ça ira, merci. J'aurai dû envoyer un hibou ... Elle a les cils tout voilés, les prunelles embrumées de déception. Elle n'a pas la force de regarder la jeune femme flirter outrageusement avec le médecin - elle hausse les épaules et l'infirmière la lâche, sentant son abdication. Elle a l'habitude, Astérie - qui était-elle pour croire qu'elle méritait seulement de se sentir vivre, même une seconde ? Qui était-elle pour mériter les sourires, les contacts, la compréhension de quiconque, et surtout de Jeong ?

    Loom of Fate | 2023



    - - A look in somebody's eyes
    To light up the skies
    To open the world and send it reeling
    A voice that says, I'll be here
    And you'll be alright
    Kim JeongLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
    Kim Jeong
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    Âge perso : 42 ans
    Nature du sang : Sang-pur
    Etat Civil : Célibataire endurci, mais est en train de découvrir que son coeur peut battre pour autre chose que la médicomagie...
    Occupation : Guérisseur en chef du service d'empoisonnement par plantes et potions
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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Kim Jeong le
  • Until I find you
    Aucun TW pour l’instant - 10 février 1928 - @Astérie Cassiopée
    La plume gratte sur le parchemin, mélodie bien familière pour le médicomage. Depuis qu’il était guérisseur en chef, cela représentait la majeure partie de son quotidien. Oh, il voyait encore des patients, bien entendu, mais bien moins que lorsqu’il était un simple médicomage du service. Néanmoins, il aimait presque autant les tâches administratives que la médicomagie… Il aimait la rigueur et l’organisation que ça demandait… alors autant qu’il s’en charge, plutôt qu’un autre qui détestait cela, n’est-ce pas ?

    La journée avait commencé comme toutes les autres. Oh, depuis quelques temps, il s’efforçait de rentrer chez lui pour la soirée et la nuit, quitte à travailler depuis le bureau de son appartement… et, chose qui lui donnait un sourire particulier, il était accueilli tous les matins par un petit colis contenant une ration de pains aux raisins pour la journée. Et, à mesure que ses sourires se multipliaient, les froncements de sourcils naissaient sur le visage des infirmières, qui se demandaient qui pouvait bien être l’expéditrice de toute cette nourriture. Lui, évidemment, ne remarquait rien de tout cela.

    Les aiguilles sur l’horloge cliquetaient doucement, s’approchant de midi. Il s’en rendait à peine compte, tout absorbé qu’il était par sa tâche, ses lunettes rondes perchées sur son nez. Pourtant, cela lui semblait différent. Il ne s’y noyait plus tout à fait comme auparavant. Ce n’était presque plus un besoin, mais redevenait une simple envie, un simple plaisir. Certains l’auraient traité de fou. La paperasse n’était guère appréciée de la plupart. Toujours était-il qu’il mit un temps avant de se rendre compte du bruit qui régnait dans le couloir à proximité de la porte de son bureau qui restait toujours ouverte. Arrivant au bout de son parchemin, le médicomage leva les yeux en voyant passer une infirmière devant l’ouverture. Les voix lui parvinrent. ...ne pas le déranger… Il fronça les sourcils. Était-ce la voix de Claire ? Que se passait-il ? Il était rare qu’il refuse la visite de qui que ce soit. Sa porte était toujours ouverte s’il pouvait aider. S’il était vraiment trop occupé, il prenait toujours au moins le temps de s’assurer que ça pouvait attendre, ou bien il redirigeait vers un collègue qui pourrait fournir un travail similaire.

    Il baissa de nouveau les yeux sur les parchemins qui encombraient son bureau – organisés dans leur tumulte –, les voix s’étant taries. ... que deux minutes de son temps. Il releva la tête, les prunelles rivées vers la porte ouverte. Son cœur manqua un battement, deux. Cette voix n’était pas habituelle dans ce couloir, et pourtant elle lui fit poser sa plume et quitter son siège dans un mouvement un peu maladroit. Deux grandes enjambées et il gagnait l’encadrement, tourna la tête à gauche, puis à droite, en quête de la propriétaire de la voix. Jeong ! Un sourire franc et heureux étira ses lèvres… avant de se crisper quelque peu quand Claire vint à sa rencontre et lui fourra un dossier de force entre les mains.

    Tandis qu’il passe rapidement en revue les feuilles fixées ensemble, l’infirmière se permet une précision.  Cette jeune femme voulait vous voir, mais je lui ai dis que vous étiez occupé. Ses lèvres se plissent en une ligne serrée et contrariée. Monsieur Kim n'a pas de temps à vous consacrer, mais si vous voulez, je peux lui donner votre paquet de votre part ? entend-t-il à quelques pas de là, provenant de la bouche de Sylvie. Non, ça ira, merci. J'aurai dû envoyer un hibou ... Sur ces mots, il redonna le dossier à Claire sans même la regarder, sans même s’assurer qu’elle s’accrochait aux parchemins, et se dirigea vers Astérie et Sylvie.

    Délicatement, il passe le bout de ses doigts sur le dos de la main de la jeune sorcière avant de les nouer délicatement autour de son poignet. Il baisse les yeux vers elle, et son cœur se serre de voir ses cils se border de larmes. Il lui offre un sourire réconfortant avant de décocher un regard assassin à ses deux infirmières. Que je sache, vous n’êtes pas en charge de mon emploi du temps. Il avait certes délégué la mise en place des plannings à l’une de ses collègues, bien plus douée que lui, mais il n’en faisait toujours qu’à sa tête quand ça concernait ses propres horaires. Mademoiselle Cassiopée sera toujours la bienvenue pour déjeuner avec moi. Il s’assura qu’elles comprennent bien, toutes les deux, jusqu’à ce qu’elles baissent les yeux. Et si, un jour, je devais être particulièrement occupé, je lui ferai savoir personnellement que je ne suis pas en mesure de partager ce repas avec elle.

    Il resta un instant silencieux, dressé dans ce couloir, fulminant de cette contrariété glacée, avant de baisser à nouveau les yeux vers Astérie et de lui adresser un sourire doux. Allons dans mon bureau. Lui tenant toujours délicatement le poignet, il la guida jusqu’à la pièce restée ouverte. Une fois qu’ils furent tous les deux à l’intérieur, il lança un nouveau regard assassin dans le couloir et ferma lentement et délibérément cette porte qui restait habituellement constamment ouverte et accueillante. Quand il pivota vers la jeune sorcière, il s’approcha, peut-être d’une poignée de centimètres trop près. Dans ses prunelles luisaient une étincelle d’inquiétude. J’espère qu’elles ne vous ont pas trop malmenée… Je ne comprends pas pourquoi elles ont réagi ainsi… Elles savent pourtant que tout le monde est toujours le bienvenu ici… Vous tout particulièrement… Il lève la main, doucement, repousse une mèche dorée vers le ruban présent dans les cheveux d’Astérie. Il ne peut s’empêcher d’en noter la couleur et une question flotte dans son esprit : avait-elle remarqué celui qui ornait sa propre baguette ? Ou n’était-ce qu’une coïncidence ?

    Il s’éloigna précipitamment pour s’approcher de son bureau encore encombré. Je vais faire un peu de place. Pardon, je ne suis pas habitué à manger avec quelqu’un ici… Ses lunettes glissent sur le bout de son nez, et il les remonte d’un geste machinal en groupant les parchemins en une pile bancale. Un sourire éclatant illumine cependant son visage alors qu’il croise à nouveau son regard. Que m’avez-vous apporté ? Ça sent très bon ! Le bureau déblayé, il le contourna pour rapprocher un siège sur lequel Astérie pourrait s’asseoir, à côté du sien. Il resta derrière le dossier, attendant qu’elle s’y assoit pour le rapprocher du bureau, parfait gentleman qu’il était.
    Loom of Fate | 2023



    [Terminé] Until i find you Ca31da1957571ac920408ee6ec21cdca
    I need you to tell me everything will be alright
    To chase away the voices in the night

    When they call my name
    Astérie CassiopéeLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Astérie Cassiopée le
  • until i find you
    TW : aucun pour le moment ▬ 10 février 1928
     Elle aurait réellement dû envoyer un hibou. Elle se l'était assez répété - mieux ne valait peut-être pas apparaître comme par magie, elle risquait de le déranger, allait sans aucun doute l'interrompre, mais ces pensées n'avaient fait que tournoyer dans l'espace sous son crâne, alors qu'elle se dirigeait déjà vers l'hôpital. Elle ne devait pas se baser sur le sourire qui était apparu sur ses lèvres, alors qu'il avait levé la tête en l'entendant s'écrier son prénom. Encore une erreur - une preuve de familiarité, avec certitude, très peu appropriée dans le milieu où il évoluait. Il suffisait de voir les lippes furieuses des deux jeunes femmes qui faisaient leur possible pour ignorer la jeune femme et reprendre l'attention du médicomage. Et, toute à sa conversation - son sermon plutôt, depuis quand n'avait-elle été rabrouée pareillement, comme une enfant ? - par l'infirmière Sylvie, elle entendit distinctement Claire planter ses griffes dans le médicomage, pour l'attirer à elle, lui faire oublier la visiteuse gênante qu'elle était à leurs yeux. Mais elle était simplement déçue, saveur amère en bouche, cendres dans la gorge alors qu'elle s'étrangle presque sur ses mots. S'ils ne savaient pas pour sa malédiction, elle n'en restait pas moins un embarras. Voilà pourquoi elle s'était tant renfermée sur elle-même ces dernières années, elle était trop maladroite, trop gauche, incapable d'évoluer en société. Peut-être sa nature tant mêlée de sauvagerie goupile en était-elle la cause. Elle avait envie de pleurer, comme une gosse. Elle ne voulait pas, Astérie, se donner en spectacle. Le bruit de pas ne la fit même pas lever les yeux, certaine qu'elle était qu'il s'agissait simplement de l'autre infirmière, peut-être venue enfoncer le clou. Mais la bouffée de parfum qu'elle capta devança le contact qui la surprit agréablement. Elle ne s'en délivra pas, ne cherchant pas à le fuir, comme à son habitude avec les autres - ceux qui ne sont pas lui. Elle bâtit des cils pour en chasser le larmoiement, son poignet délicatement emprisonné contre la paume chaude de Jeong. Elle captât son sourire - si chaud, si chaud et brillant - avant qu'il ne remonte les bretelles à ses deux employées. Sylvie et Claire semblaient petit à petit, au fur et à mesure des paroles de Jeong, se liquéfier. Elles qui avaient fait tant d'effort pour capter sa considération se voyaient vertement remises à leur place.

    Mademoiselle Cassiopée. Astérie tourna les deux mots dans son esprit, se sentant toujours coupable d'avoir laissé échapper le prénom du coréen avec autant d'insouciance. Elle n'avait pas voulu cette situation, elle était simplement venue le voir et lui apporter à manger, pourquoi avait-il fallu que tout se complique ? Et si, un jour, je devais être particulièrement occupé, je lui ferai savoir personnellement que je ne suis pas en mesure de partager ce repas avec elle. Elle se sentit rougir. Gênée pour les deux infirmières, elle suivit docilement Jeong jusqu'à son bureau et s'y glissa à petits pas, ne pouvant voir d'où elle était le regard assassin qu'il lança, promettant une mort lente une mutation au Cambodge pour quiconque oserait y toquer. Il lui sembla reprendre son souffle, loin des deux regards féminins si aigus et pleins de jugement. Elle réalisa qu'elle était toujours proche de lui, liée par ce contact léger sur son poignet. Il avait les doigts puissants, et elle sentit sa peau s'échauffer légèrement, rendue sensible par le toucher. Un frisson timide l'ébranla avant qu'elle ne lève les yeux vers lui. L'émoi chagrin avait disparu de ses prunelles étoilées. Le creux entre eux s'était réduit à peau de chagrin. Elle devait lever le menton haut pour le regarder dans les yeux - et elle se fit encore la remarque que les lunettes lui donnaient un air extrêmement séduisant. Elle avait presque pitié pour les pauvres damoiselles tombées sous son charme, furieuses, derrière la porte. Il aurait été si facile de vaciller, pour lui - elle reprit pied dans la réalité, en avalant sa salive, avant de passer sa langue sur ses lèvres, gênée d'avoir rêvassé quelques secondes. » — Je ne savais pas que vous aviez embauché des cerbères fit-elle en plaisantant avant de lui décocher un regard curieux. Il n'avait aucune idée de la raison de leur comportement ? Elle releva curieusement :  » — Vous ne savez pourquoi elles se sont conduites ainsi ? Vous n'en avez réellement pas la moindre idée ? et la façon dont elle l'avait prononcé indiquait qu'elle avait elle-même une très bonne idée du pourquoi. Mais était-il nécessaire de lui indiquer que les deux infirmières étaient sous son charme ? Elle cessa alors de penser - tout son être se concentra sur ce simple mouvement, les doigts mâles qui viennent remettre en place une mèche dans son ruban. Ses joues lui semblèrent prendre feu. Comme brûlé lui aussi par leur proximité, il s'éloigna, l'allure un peu gauche, ce qui la fit sourire en coin. Ses lunettes toutes de travers, ses cheveux rebiquant, tout empressé de faire de la place pour elle - pour moi, il me crée un espace où je suis la bienvenue, il fait de la place pour que je m'y glisse, songea t-elle, agréablement ébranlée d'être la bienvenue, d'être aussi bien acceuillie. Elle s'approcha à pas timides, prenant place sur le siège qu'il lui tenait. Prise d'une fébrilité nerveuse, elle lissa sa robe sur ses cuisses, confuse. Ses joues gardaient la chaleur d'une carnation qui rougissait sa pâleur habituelle. Ses yeux pétillaient d'une joie interne, écho à celle que le sorcier semblait ressentir lui aussi. Elle n'avait pas rêvé - aussitôt qu'elle l'avait vu, entendu, la connexion s'était établie, le lien était revenu. Elle ne se sentait pas repoussée, écrasée par lui. Au contraire - il l'écoutait, l'acceptait.

    Elle déposa le paquet sur le bureau, en sortit le thermos de thé, une boîte de pains aux raisins soeur de celle qu'elle envoyait tous les matins depuis quelques jours, et enfin deux bols fermés d'où montait une odeur épicée et chaude. Elle eut un petit sourire en voyant un peu de vapeur embuer les lunettes de Jeong. » — Du thé au jasmin, du riz au curry et je pense que vous devriez reconnaître cette boîte fit-elle, en indiquant chaque objet, finissant par la boîte toute blanche hormis son sceau de cire dorée ornée d'un renard. Elle se tourna vers lui, penchant la tête sur le côté pour l'observer. » — J'espère ne pas vous déranger - je veux dire, je n'ai pas envoyé de hibou pour prévenir de ma visite, et il est peut-être malvenu que je ... elle bafouilla, prise dans les filets de son envie de bien faire et de ne pas le déranger, » — je peux tout à faire vous laisser si vous avez trop de travail. Les piles de documents attirèrent un instant le papillonnement de ses cils. Elle se mordit la lèvre, pensive, avant de reprendre : » — Je serai toujours la bienvenue ici, alors ? avec un tout petit sourire timide, non sans malice, reprenant les termes du médicomage. Avait-il dit cela sur le coup, avec la volonté de simplement rabrouer les infirmières ? Il pouvait revenir sur ses termes, elle lui en laissait l'occasion. Elle plongea ses yeux dans les siens, se noyant dans leur firmament sombre de cuivre martelé. Voyant une mèche entortillée, virgule crochue de cheveux, elle leva une main très lentement et repoussa la rebelle, avant de retirer sa main, consciente que cela ne se faisait pas - mais étaient-ils réellement dans une situation habituelle ? Non. Ils partageait un socle déjà étrange. Et elle l'avait tellement vu repousser ses cheveux en arrière, de ce geste réflexe, dévoilant son poignet, délivrant ses traits, qu'elle s'était prêté au jeu une seconde. » — Navrée d'avoir crié votre prénom comme ça, ce n'était pas très ... courtois. J'espère que vos infirmières ne vont pas me trouver peu cavalière ou se faire d'idées. Oh, elles s'en faisaient, elle n'en doutait pas, au fond d'elle. Que leur directeur ait un tel comportement semblait les avoir mortifiées. Astérie avait senti sur sa langue la saveur de leur jalousie, de leur honte de s'être vues réprimandées. » — Je ne savais pas que vous portiez des lunettes  prononça t-elle finalement, en continuant de le dévisager doucement. Sa blouse baillait à son cou, elle voyait la peau diaphane, sa jugulaire où pulsait son myocarde. Et, parce qu'elle ne l'avait pas encore fait, elle baissa pudiquement les yeux et murmura : » — Merci de- de m'avoir aidée. J'étais sur le point de partir, quand vous êtes intervenu qu'elle confie, penaude. Elle était heureuse, très heureuse - trop heureuse - qu'il soit venue la secourir et la retenir. Elle avait eu terriblement envie de le revoir.

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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Kim Jeong le
  • Until I find you
    Aucun TW pour l’instant - 10 février 1928 - @Astérie Cassiopée
    Si proches… Sa peau toujours sous ses doigts alors qu’il n’avait pas encore lâché son poignet, sans même sans rendre compte. Il aurait dû, n’est-ce pas ? Alors qu’ils avaient passé la porte de son bureau ? Alors qu’il avait refermé le battant derrière eux ? Non ? Alors pourquoi ses phalanges étaient toujours nouées sur sa peau diaphane ? En vérité, il ne s’en rendait même pas compte, non… Je ne savais pas que vous aviez embauché des cerbères. Il penche légèrement la tête sur le côté, intrigué par son ton amusé et son regard curieux. Vous ne savez pourquoi elles se sont conduites ainsi ? Vous n'en avez réellement pas la moindre idée ? Il pince les lèvres, dans un sourire un brin amusé, bien loin de la grimace contrariée qu’il avait offerte à Claire et Sylvie, et il secoue la tête négativement.

    Tandis qu’il attend qu’elle lui livre le fond de sa pensée, il lâche enfin son poignet pour venir remettre la mèche échappée de son chignon. Ce ruban, cramoisi comme celui qui orne sa baguette. L’avait-elle remarqué, dans la pénombre de la loge, quelques jours plus tôt ? Avait-elle choisi en conscience cette couleur pour nouer ses cheveux ? Ou n’était-ce qu’une simple coïncidence ? Il reste, figé, ce qui lui semble être un soupçon d’éternité, à contempler le bandeau carmin sur l’or de ses mèches. En vérité, seules quelques secondes se sont égrainées, valsant avec les grains de poussière dans le rayon de soleil timide de cette douce fin d’hiver.

    Il s’échappe alors, menaçant presque de s’emmêler dans sa blouse blanche, alors qu’il rejoint son bureau pour faire de la place. Non, il n’avait pas l’habitude de recevoir dans son bureau pour déjeuner. Ou pour dîner d’ailleurs. Des patients, des familles, des collègues, ou même César qui venait le kidnapper, ça oui… mais tout un repas… Ça avait dû arriver une ou deux fois depuis qu’il avait récupéré le bureau de la mère de son meilleur ami. Manger tout seul, rapidement, un sandwich, oui, plein de fois… S’installer pour manger, avec un repas fait maison… Ah… Une fois qu’il fut plus ou moins satisfait, il attendit qu’Astérie vienne prendre place sur le siège avant de le pousser pour l’approcher du bureau. Il se glissa sur son propre siège – à l’assise un peu usée – et se rapprocha lui aussi. Son genou effleura celui de la pianiste, mais s’il en avait seulement conscience, il ne déplaça pas ses jambes pour autant.

    Il observa ce qu’elle sortit de son paquet, avec la même lueur dans le regard qu’un enfant à Noël. De la condensation se forma sur ses lunettes. Ah. constata-t-il, soudain aveuglé. D’un geste leste, il tapota les verres avec sa baguette pour les nettoyer. Du thé au jasmin, du riz au curry et je pense que vous devriez reconnaître cette boîte. Un grand sourire orna ses lèvres, qu’il mordilla un instant. Des pains aux raisins. Un gosse avant Noël, vraiment. J'espère ne pas vous déranger - je veux dire, je n'ai pas envoyé de hibou pour prévenir de ma visite, et il est peut-être malvenu que je … je peux tout à faire vous laisser si vous avez trop de travail. Il n’y a rien dans ces piles qui ne puisse attendre une heure ou deux, que nous savourions ce que vous avez préparé. Son regard s’attarda d’ailleurs sur les bols de riz. Ça sentait divinement bon. Il fureta dans le paquet pour savoir si elle avait pris des fourchettes ou des baguettes, les deux lui convenant.

    Je serai toujours la bienvenue ici, alors ? Il releva les yeux vers Astérie, un peu interloqué par son interrogation. Il s’égara dans l’océan de ses iris, oubliant pendant une fraction de secondes de lui répondre… plus encore alors que sa main se dressa pour repousser une mèche… Cette dernière avait dû se détacher des autres dans sa précipitation à faire de la place sur son espace de travail. Au moment où la jeune femme retira la main, il tourna légèrement la tête, sans trop savoir pourquoi, et le bout de son nez effleura sa paume, juste l’espace d’un battement de coeur. Deux. Trois. Navrée d'avoir crié votre prénom comme ça, ce n'était pas très ... courtois. J'espère que vos infirmières ne vont pas me trouver peu cavalière ou se faire d'idées. Le médicomage haussa un sourcil puis les fronça légèrement. Quel genre d’idées voudriez-vous qu’elles se fassent ? Ah, vraiment, oui, il n’avait aucune idée de ce qui se passait autour de lui…

    Je ne savais pas que vous portiez des lunettes. Machinalement, il en toucha le bord. Oh, uhm… Uniquement quand je travaille trop longtemps sur les parchemins écrits trop petit… Il eut un petit sourire, et dévissa le thermos pour leur servir à chacun une tasse de thé. Merci de- de m'avoir aidée. J'étais sur le point de partir, quand vous êtes intervenu. Le bout de ses doigts encore réchauffés par le contact de la boisson chaude, Jeong effleure doucement la mâchoire de la jeune pianiste. Un battement de cils… Deux… Trois… Comme les temps d’une chorégraphie. Sachez que je ne mens jamais, Astérie… murmura-t-il doucement. Si j’ai dit que vous serez toujours la bienvenue ici, c’est que c’est vrai… Inspiration. Expiration. Sourire presque tendre et réconfortant. Sourire un brin malicieux. Mangeons-nous ? Oui, il avait hâte de goûter. Depuis combien de temps n’avait-on pas cuisiné rien que pour lui ? La mère de César le conviait aux repas familiaux, mais c’était différent, n’est-ce pas ? Il en avait l’impression en tout cas.

    Glissant ses baguettes dans le bol de riz, il porta une petite bouchée à ses lèvres et souffla dessus. Malgré cette précaution, de la condensation se forma à nouveau sur ses lunettes, et un petit rire lui échappa. Plutôt que de les nettoyer encore d’un coup de baguette – magique celle-ci –, le médicomage fit glisser la monture vers l’arrière, sur le haut de son crâne, emprisonnant au passage quelques mèches sombres. Il reprit les baguettes et, cette fois, goûta le riz chargé de sauce. C’était encore un peu trop chaud, et sa langue le lui fit remarquer, mais ses papilles la réduisirent rapidement au silence, tandis qu’il laissait échapper une petite exclamation de plaisir. C’est délicieux. confirma-t-il, la bouche un peu piquante à cause de la température et non pas des épices, les yeux brillants de satisfaction et de l’envie de reprendre une bouchée. Je crains que vous ne soyez dorénavant obligée de m’apporter plus souvent à manger. la taquina-t-il. Oui oui, en plus des pains aux raisins livrés quotidiennement.
    Loom of Fate | 2023



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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Astérie Cassiopée le
  • until i find you
    TW : aucun pour le moment ▬ 10 février 1928
     Elles n'existaient plus, les silhouettes inconnues, féminines, maussades ombres. Qu'importait ce qu'elles pouvaient penser, si elles maudissaient son nom déjà maudit, si elles s'imaginaient ce qu'elles voulaient ? A l'abri, dans la tanière du médicomage, Astérie se sentait en sécurité. Se serait-elle sentie aussi tranquillisée, qu'importe l'endroit, s'il avait été là ? Elle ne pouvait nier puiser en sa présence simple une espèce de force, d'élan. Parce qu'il l'avait éveillée, elle si trop longtemps endormie, et elle n'avait pas envie de se s'apaiser à nouveau jusqu'au sommeil peuplé de cauchemars. Elle voulait profiter de ces sensations, nouvelles, oubliées. Comme cette main qui tenait toujours son poignet, comme deux enfants se cachant des adultes, embarqués l'un l'autre, proches, si proches. Berçée par la contiguïté de Jeong, elle ne pouvait détacher ses yeux de lui, comme fascinée. Et à le voir perplexe, il n'avait réellement aucune pensée concrète sur l'explication du comportement de ses deux employées. Astérie haussa un sourcil, minois stupéfait.  » — Je ne voudrais pas m'avancer, mais je parierai sur ... vous n'avez vraiment pas réalisé ? Elles semblent sous votre charme, Jeong. Elles m'avaient l'air de simplement vouloir m'éloigner pour ne pas me laisser vous approcher. C'était une théorie - elle espérait ne pas avoir l'air de se vêtir de vanité, toute pétrie de condescendance, car il ne s'agissait d'aucune de ces émotions qui alimentaient le palpitant de la demoiselle. Elle haussa les épaules, embarrassée. Jeong devait savoir l'effet qu'il faisait autour de lui. Les regards, les sourires, et quoi d'autre encore - et, avec une petite pointe aigue plantée dans le coeur, Astérie réalisa qu'elle ne savait toujours pas s'il était marié ou même fiancé. Elle chassa l'âcreté de l'idée, zonzonnant à son esprit comme un insecte importun. Ils ne faisaient rien de répréhensible. » — Mon hypothèse reste vaste spéculation. Mais peut-être que si vous êtes déjà accompagné, par une conjointe, cela ferait s'effondrer ma théorie. Encore que, qu'un homme soit déjà épris n'empêche pas certaines dames de tenter des jeux de séduction fit-elle d'un air pensif, souhaitant tout de même avoir le coeur net. Elle repoussa toute tentative de raison, enchaîna ses émotions dans une cage contre ses côtes.

    Myocarde captif, qui bat de ses ailes de colibri, tout affolé du contact soudain. Elle ne fait rien pour l'empêcher. Le ruban carmin était une volonté de coquetterie, mais surtout un écho à celui de la baguette du sorcier. Elle avait noté les chatoiements d'écarlate et de pourpre, lorsqu'il avait utilisé son catalyseur. Elègance de soie, retenant chevelure d'or, aux mèches encadrant son visage tourné vers lui, héliotrope attiré par le miroitement solaire de ses sourires. Il exsudait une douceur que l'on ne pouvait ressentir. Elle était chaude, et bienveillante, et mâtinée d'une tendresse qui traquait son souffle pour l'incarcérer dans sa gorge où pulsait son sang, un peu trop vite, un peu trop fort, trouble que charrie ses veines avec une vigueur embrasée. Il est déjà loin, délicieusement pataud dans son rangement. Elle voit les documents, les menus objets qui trônent sur le bureau, s'intéresse un instant aux différentes plumes utilisées pour rédiger sur ses parchemins, puis elle vient poser son séant sur le siège galamment tenu par Jeong. Son ravissement d'enfant devant la nourriture ravirait n'importe quelle cuisinière. Elle arrive à déballer le repas, Astérie, alors que son corps tout entier s'est contracté, tendu autour de la sensation de leurs genoux s'effleurant. Le sien, sous sa robe fine, semble électrisé en sentant le tissu de la blouse, du pantalon. Comme Jeong semblait ne pas réaliser le contact, ou y prêter attention, elle calqua son expression sur la sienne, camouflant son trouble sous son babillage gastronomique. Elle retint un rire devant les lunettes embuées, puis devant son amour immodéré des pains aux raisins. Il la rassure, allège le poids du fardeau de sa culpabilité - alors, elle accepte cette paix afin d'apprécier au mieux cet instant. Et elle est même satisfaite de le voir prendre du temps pour se poser. Être chef d'un service de médicomagie ne doit pas être de tout repos. Alors qu'elle l'interrogeait, il sembla se perdre - dans ses yeux. Alors que sa main domestiquait l'une de ses mèches, timidement, l'angle de son visage changea et elle sentit, non plus l'absence de contact avec ses cheveux, mais la peau du bout de son nez. Il y avait un charme, une simplicité dans ces petits gestes qu'ils ne cessaient de répéter, de voir surgir spontanément entre eux, qui la captivait. Elle, si sauvage au contact d'autrui habituellement, se surprenait à apprécier la présence, proche, plus que proche, de quelqu'un d'autre. Et la voilà, soudain, prise dans ses propres filets - il était aussi innocent que cela ? Il n'avait pas l'air de jouer un quelconque jeu. » — Je ne voudrais pas qu'elles s'en fassent, comprenez-moi, loin de moi cette idée, je fit-elle en rougissant, parce que comment allait-elle lui dire qu'il serait presque naturel de songer que quelque chose de plus qu'amical se tramait entre eux, à voir les sourires qu'il lui faisait, leurs oeillades, le fait qu'il eut fermé sa porte ? » — elles pourraient mal interpréter qu'une inconnue ne soit enfermée avec leur directeur, elles pourraient sans douter imaginer que ... Non, laissez tomber. Parce que, les imaginer, elles, les imaginer eux ... Cela la ramenait à les imaginer, eux, et son imagination s'enflammait soudain, à sa propre stupéfaction. Elle rangea ses cheveux en arrière, d'un geste de la main fébrile, et changea de sujet.

    Elle sourit devant son explication, mais restèrent closes les louanges - combien de fois avait-il reçu des compliments sur son physique ? Jeong était homme au physique ravissant. Non - il n'était pas juste beau, de cette beauté ordinaire, plastique. Il possédait quelque chose de solaire, quand les ténèbres s'écartaient, quand il souriait, qu'il riait. Son élégance, sa délicatesse, tout cela constituait la somme de sa splendeur, qui éclatait aux yeux du monde. Etait-elle une adolescente pour s'émerveiller devant le physique d'un homme ? Elle aurait dû avoir honter. Aurait dû. Elle n'y arrivait pas, toute séduite malgré elle. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il la touche - elle écarquilla les paupières, ses longs cils formant des arabesques d'ombre sur ses joues. Avait-il perçé les émotions en elle ? Dans un réflexe charnel, une envie soudaine de contact, elle pencha la tête pour que les doigts de Jeong caressent sa joue veloûtée. Un battement de cils, de coeur, deux chorégraphies de leurs myocardes, trois palpitations de leurs paupières. Il réitère sa promesse tacite - elle ne s'était pas attendu à ce qu'il la renouvelle, sérieusement. Elle n'osa pas ouvrir la bouche, immobile. Ce fût lui qui quitta la chaleur de l'angle de sa machoire, de sa joue - y laissant une marque invisible, chaude, électrisante, le souffle pantelant tout en dedans. Elle acquiesca à son empressement de manger - que voilà une diversion bienvenue. Elle l'observa avec amusement devant son appétit, se sustentant d'une bouchée ou deux, l'estomac contracté sans qu'elle sache pourquoi. Elle sentait comme un frémissement de son âme, son coeur cognait une sarabande incontrôlée. Elle avait chaud. Elle se passa une main dans la nuque pour en chasser la légère moiteur brûlante. Couvait-elle quelque chose ? Quand il amena ses lunettes sur son crâne, pour plus de commodité, elle sentit une légère chaleur l'envahir - avait-on le droit d'être aussi innocemment séduisant ? C'était criminel. Les pauvres infirmières devaient se mordre les poings de n'avoir jamais encore jusqu'ici réussi leurs manoeuvres de flirt.

    L'exclamation de joie de Jeong la ramena à la réalité, à lui, avant qu'elle n'ait pu trouver une paix interne. Et leurs genoux se touchaient toujours. Elle éclata de rire, levant la main pour cacher sa bouche pudiquement, conscience de l'éclat soudain de son amusement. » — Je suis ravie que cela vous plaise. Comme je travaille sur la Chansonia la plupart du temps, mes journées sont assez libres. Je donne quelques cours ici ou là ajouta t-elle en songeant à Ruben et à Neith, avec un sourire affectueux,  » — et j'aime cuisiner. Je dois sûrement tenir ça de ma mère, mais cuisiner pour autrui me fait énormément plaisir. Vous avez aimé les pains aux raisins ? Calista n'est revenue à moi avec aucun billet se plaignant le taquina t-elle à son tour, prenant ses aises alors que la conversation se déroulait. Elle croisa les jambes, et par-là même, frôla involontairement de son mollet le temps d'une seconde la cuisse de Jeong. Le mouvement, hélas, ne pouvait être arrêté - elle finit de croiser les jambes, les lèvres retenant un sourire frippon. » — Vous mangez tout seul dans votre bureau, la plupart du temps ? le questionna t-elle en observant autour d'elle. » — Si cela vous sied, je viendrai volontiers plus régulièrement. Je ne suis pas friande de la compagnie de mes compagnons de la Chansonia, pas quand je désire du calme et quelqu'un d'assez intéressant avec qui discuter - je parle de vous fit-elle encore, taquine, en le pointant d'un index presque accusateur, comme si ce n'était pas évident ; penchée en avant pour le pointer du doigt, elle en touchait presque sa poitrine toute bardée de sa blouse. La manche de sa robe glissa légèrement sur son épaule et elle retira son doigt pour la remettre d'un mouvement d'épaule, sans y penser. Et, d'un coup, la renarde s'immisca. Elle se sentit se crisper, pour garder le contrôle. Elle se détourna, pour ne rien en montrer - comme c'était honteux, comme c'était scandaleux, monstrueux. Il lui fallut trois respirations pour la tenir en laisse, mais elle s'était voûtée, comme si quelque chose au creux de ses flancs cherchait à sortir. Elle n'avait pas remarqué qu'elle avait poussé un léger gémissement, surprise, douleur, peur. » — Pardon prononça t-elle, plus par politesse, l'esprit encore confus, divisé.

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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Kim Jeong le
  • Until I find you
    Aucun TW pour l’instant - 10 février 1928 - @Astérie Cassiopée
    Je ne voudrais pas m'avancer, mais je parierai sur ... vous n'avez vraiment pas réalisé ? Elles semblent sous votre charme, Jeong. Elles m'avaient l'air de simplement vouloir m'éloigner pour ne pas me laisser vous approcher. Tête penchée sur le côté, il s’interroge. Claire et Sylvie, sous son charme ? Vraiment ? Il avait beau tenter de repasser certaines entrevues dans sa tête, il ne voyait vraiment pas. Il fronce les sourcils, incapable de voir ce dont Astérie lui parlait. Ou alors… Cette fois, quand Claire lui avait parlé de l’exposition sur les cérémonies du thé à travers le monde… avait-elle sous-entendu qu’elle désirait qu’ils y aillent ensemble ? Ses sourcils se froncent un peu plus encore, et sa bouche finit par s’ouvrir. Oh… fit-il, laconique. Heureusement qu’il ne lui avait pas dit qu’il y était allé avec la Duchesse de Saint-Cyr alors… Oups. Brisait-il des cœurs sans s’en rendre compte ?

    Une autre idée s’invita alors dans le fil de ses pensées… Ne pas me laisser vous approcher... Cela voulait-il dire que les deux infirmières pensaient qu’Astérie voudrait se rapprocher de lui…? Que lui-même pourrait être intéressé par la jeune femme…? Que ça puisse être réciproque ? Il se retint de passer ses mains dans ses cheveux, tourmenté par ses pensées. Il avait échappé à tout cela à l’école, et ça se produisait aujourd’hui sur son lieu de travail ? Ces ragots, ces… pulsions ? Lui qui n’avait jamais été intéressé que par les plantes et les potions… Mon hypothèse reste vaste spéculation. Mais peut-être que si vous êtes déjà accompagné, par une conjointe, cela ferait s'effondrer ma théorie. Encore que, qu'un homme soit déjà épris n'empêche pas certaines dames de tenter des jeux de séduction. Les paroles d’Astérie le ramenèrent à l’instant présent. Il eut cette fois l’air profondément choqué. Elles oseraient ? Même en sachant qu’un homme est déjà marié ? Où était donc leur bienséance ? Leur respect ? Il peinait à imaginer la chose, mais si lui avait été attiré par une dame déjà prise, il se serait bien gardé de le faire savoir, encore moins de tenter un rapprochement.

    Loin de se douter qu’il n’avait pas apaisé les inquiétudes d’Astérie, le médicomage s’était éloigné pour ranger son bureau, ou du moins déblayer un espace suffisamment grand pour qu’ils puissent manger. Les genoux qui s’effleurent, son nez qui caresse à peine sa paume, il semble presque aveugle à tout ceci, comme il semble incapable de lire entre les lignes lorsqu’il s’agit d’amour ou d’attirance. Je ne voudrais pas qu'elles s'en fassent, comprenez-moi, loin de moi cette idée, je… elles pourraient mal interpréter qu'une inconnue ne soit enfermée avec leur directeur, elles pourraient sans douter imaginer que ... Non, laissez tomber. La tête à nouveau penchée sur le côté, il l’écoutait attentivement, avec un sérieux qui aurait presque pu paraître ridicule si ça ne l’avait pas concerné. Il fronça les sourcils, toujours perplexe. Il y avait un certain nombre d’inconnues qui passaient par son bureau… Il était certes bien rare qu’il s’y enferme avec, qu’il repousse ses employées ainsi. Pourtant, il avait du mal à trouver un sens à ce problème qui semblait lui échapper. Qu’elles s’imaginent donc ce qu’elles veulent.

    L’humeur semblait jouer les marées, tantôt rieuse, tantôt maussade. Il ne peut alors s’empêcher de venir effleurer sa mâchoire, pour la rassurer de ce contact en plus de ses mots. Elle penche la tête, et ses phalanges s’égarent sur la soie de sa joue. Les lèvres du médicomage s’entrouvrent, et son regard se perd sur ses doigts. Diaphane sur lumineux. La rugosité d’heures à rédiger des dossiers sur la douceur d’un sourire. Les secondes s’arrêtent, martelées par le battement de leurs cœurs. Et, presque comme une évidence tardive, il comprit. Ce que Claire et Sylvie pourraient imaginer. Pourtant, il ne retira pas ses doigts. Pas tout de suite. En vérité, il s’en fichait toujours autant. Il savourait ce contact. Ce rapprochement de leurs âmes. Qu’elles s’imaginent ce qu’elles veulent… La seule vérité est la nôtre…

    Son estomac se rappela à lui, et il laissa sa main retomber presque à contrecœur. Une bouchée, deux, et les saveurs s'étalaient délicieusement sur sa langue. Face à sa remarque, un rire s’éleva dans le bureau, et Jeong s’arrêta, les baguettes à mi-chemin vers sa bouche. Un sourire malicieux flotta sur ses lèvres. Je suis ravie que cela vous plaise. Comme je travaille sur la Chansonia la plupart du temps, mes journées sont assez libres. Je donne quelques cours ici ou là et j'aime cuisiner. Je dois sûrement tenir ça de ma mère, mais cuisiner pour autrui me fait énormément plaisir. Vous avez aimé les pains aux raisins ? Calista n'est revenue à moi avec aucun billet se plaignant. Le médicomage rougit légèrement et baissa les yeux sur sa bouchée de riz en sauce, qu’il glissa entre ses lèvres pour se donner une bonne excuse pour ne pas répondre tout de suite.

    Il eut pourtant du mal à l’avaler lorsqu’il vit, et sentit, le mollet de la jeune femme passer le long de sa cuisse alors qu’elle croisait les jambes. Évidence tardive, à nouveau. De cette proximité entre eux. De ce que pourraient bien s’imaginer Claire et Sylvie. Vous mangez tout seul dans votre bureau, la plupart du temps ? Il déglutit, forçant le riz le long de son œsophage. Je… euh… Oui… Je mange tout seul… Quand tu y penses seulement… marmonna la petite voix. Si cela vous sied, je viendrai volontiers plus régulièrement. Je ne suis pas friande de la compagnie de mes compagnons de la Chansonia, pas quand je désire du calme et quelqu'un d'assez intéressant avec qui discuter - je parle de vous Il papillonne des paupières et baisse les yeux avec un petit sourire à la fois gêné et flatté. Prunelles qui tombent sur ce doigt qui effleure à peine sa blouse, remontent le long du poignet délicat, jusqu’à cette manche qui glisse.

    Il note, la crispation. La voûte de ses épaules. Le léger gémissement. Il est habitué. Il connaît les signes. Douleur. Peur. Surprise. Il pose ses baguettes, l’inquiétude flamboyant dans ses iris. Pardon. Il ignore les excuses, bouge sur son siège pour se rapprocher un peu d’elle. Ses phalanges se lèvent, repoussent les mèches qui avaient formé un voile devant son visage. Effleurent sa tempe, la courbe de son cou. Il cherche autant à la rassurer qu’à essayer de déterminer ce qui a bien pu la faire réagir ainsi. Avez-vous mal quelque part ? Le médicomage prenait le dessus, mais pas que… Quelque part, il savait que cette vive inquiétude n’était pas que dûe à sa vocation. Dites-moi… murmura-t-il, tout en observant chaque parcelle de son être livrée à son regard, tentant de trouver ce qu’il pouvait bien se passer. Elle qui avait su calmer son angoisse la dernière fois, il craignait de ne pas pouvoir lui rendre la pareille… mais il se rendit aussi compte qu’il ne supportait pas de la voir ainsi. Ses doigts trouvent les siens, et les serrent doucement, attendant qu’elle veuille bien lui confier son trouble… ou bien que, peut-être, sa proximité soit suffisante. Ses yeux ne pouvaient rester en place, inquiets. Astérie… Je ne laisserai jamais rien vous arriver… Mais, pourtant, les mots ne franchirent pas ses lèvres, paralysés par les souvenirs des trop nombreuses fois où il n’avait pas pu tenir une telle promesse sur le champ de bataille…
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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Astérie Cassiopée le
  • until i find you
    TW : dépression, rejet, suicide  ▬ 10 février 1928
    A le voir ainsi, il était profondément perplexe. Cela amusait et surprenait Astérie - un homme de sa stature savait souvent à quoi s'en tenir. Les personnes à la beauté reconnue en jouaient la plupart du temps. Séducteurs, amants de passage, tous se divertissaient de pouvoir charmer la galerie. Sa bouche qui s'arrondit, prononce un Oh de compréhension, la fait sourire mais elle essaye de retenir son amusement. Elle ne se moque pas de lui, elle le trouve juste très innocent. Qu'il ne voit pas le manège des infirmières passe encore, mais Astérie devinait sans mal la cohorte de prétendantes qui sauteraient sur l'occasion de déjeuner seules avec Jeong. Claire et Sylvie devaient s'en donner à coeur joie de la juger et de porter un avis sur elle. Elle s'en fichait. Elle se fichait de ce qu'elles pouvaient penser. Elles n'étaient pas ses amies et leurs messes basses ne l'effleuraient qu'à peine. A peine écornaient-elles son égo, sa douceur et sa paix intérieure - même si le rejet était encore là, comme si elle n'était qu'un insecte sur leur route, et les souvenirs de ses années où son prénom était attaché à des adjectifs peu agréables ressurgissaient en fond, sortilège qui enrayait le mécanisme de son coeur. Elle essaya de tirer les vers du nez au médicomage, et sa réaction choquée n'était pas feinte. Astérie était étonnée - mais au fond, il avait tout d'un chevalier servant, et qu'il ait ces principes de droiture n'était que naturel chez lui. Cela le rendait d'autant plus précieux en un sens - il n'était pas donné à tout le monde de rencontrer un homme aussi élégant et galant que lui. » — Certaines femmes, oui. L'alliance est, pour certaines personnes, un poids ou une manoeuvre, politique ou sociale. Cela ne signifie pas grand chose quant à leurs coeurs ou leurs corps, alors ils s'adonnent à user de leurs charmes sur autrui ou alors des personnes n'hésitent pas à approcher des individus mariés, parce que cela ne leur importe pas. Certains ne cherchent pas des épousailles glissa t-elle, avec un petit sourire mutin. Elle ne jugeait pas ces gens qui usaient de leurs anatomies comme ils le voulaient. Et Jeong ne lui avait pas répondu - ça, elle l'avait remarqué. Elle laissa retomber sa question, la machoire un peu contractée.

    Avec le sujet de l'imagination des deux infirmières, il avait l'air tout aussi incertain. C'est que ce genre de pensées ne le traversaient donc pas - pas comme elle. Arrête un peu de te raconter des fariboles qui ne sont que divagations. Jeong ne pensait pas à mal, ne pensait sûrement à rien d'autre qu'à une simple bienveillance, avec ces contacts mesurés. Elle essaya de repousser l'espèce de désappointement qui lui vint. C'était mal que d'espérer quoi que ce soit. Il était plus âgé qu'elle, peut-être fiancé ou marié, et elle n'était pas un parti convenable, un parti de rien du tout, maudite et condamnée à finir comme renarde. Elle ne pourrait donner naissance à aucun bambin sans laisser la marque de son père s'il s'agissait d'une fille. Le père absent, qui avait fui, pleutre poltron, évaporé trop vite - et Astérie ne voulait donner en héritage à personne sa malédiction. Personne ne méritait de se perdre ainsi, dans l'animal, incapable de se contrôler. Jeong la ramena à la réalité et elle hocha la tête - oui, ce que pouvaient imaginer les infirmières ne comptait pas. Et comme Jeong s'en fichait, elle faisait bien de faire de même. Et pourtant, loin d'être sage, loin de se carapaçonner, elle cherche le toucher de ses doigts sur sa joue. Culpabilité qui encrasse son palpitant tout poussiéreux. Le geste était suspendu, entre eux, contre eux - il ne le fut qu'un instant, mais assez pour laisser à Astérie la brûlure d'un manque, d'une absence. Elle avait rejeté tout contact avec autrui, repoussant les mains bienveillantes, les baisers amicaux, pour ne rester qu'elle seule, encroûtée de son deuil. Mais - Jeong avait animé en elle ce besoin, cette envie de ne plus avoir froid, de sentir une présence. Il l'apaisait, en quelque sorte - et pourtant, ce n'était pas la paix qu'elle sentait, là, mais l'affolement de tout son sang qui s'échauffait. Manger leur permit de reprendre contenance, non sans continuer de bavarder. Le médicomage eut la bonté de rougir à sa raillerie, et elle ne doutait pas, au vu de sa réaction récente, que ses pâtisseries aient plu. Elle avait encore tant de questions à poser ! Savoir qu'il mangeait seul la poussa à vouloir s'inviter plus souvent - quel manque de courtoisie ! Mais elle en avait tant envie. S'il n'y voyait aucun contretemps, où était le mal ? Index sur sa blouse, ils sourient.

    Et le monde éclate. Elle a tant l'habitude de se cacher, quand cela lui arrive. Fuir - oui, fuir, mais où ? Se terrer, ou se blottir contre le sol, toute recroquevillée contre elle-même, pour concentrer son esprit sur le fait de rester humaine. Elle halète sous la douleur - la lutte acharnée en elle est une tempête, un orage, et les crocs de la renarde veulent sortir. Paniquée, elle sent ses propres dents s'aiguiser un peu. Elle sent à peine Jeong, crispée. Elle tremble, violemment. Ne la laisse pas te contrôler, ne la laisse pas te contrôler, ne la laisse pas te contrôler et elle a les machoires si serrées, la gorge en feu, qu'elle a une saveur de sang, métallique dans la bouche. Si elle ne gémit plus, sa respiration est haletante, affolée. La tête lui tourne, mais elle veut cette victoire. Elle ne veut pas montrer le monstre à Jeong. Comme un papillon attiré par la lumière, elle réalise ce qu'il fait - phare à son tour, étoiles et astres, il l'apaise, les mots sont doux, bienveillants. Inquiets. Le ton voilé de cette bataille qu'elle livre, elle halète, pour le rassurer, pieu mensonge : » — Tout va ... bien et elle a honte, les mots grommelés, et elle a peur, oh si peur. Accrochée à son humanité, à pleurer contre la goupile qui se veut conquérante de son existence. Elle la sent vaincre, frissonne comme prise de fièvre, et son corps se prépare à se tordre, encore pathétiquement humain, quand il prononce son prénom.
    Et il y a tellement plus, derrière ce mot.

    » — Je- ça va ... passer et ce n'est pas une mystification, cette fois. Elle se concentre, les paupières fermées, le visage crispé, sur lui. Elle s'est voûtée, presque trop penchée, au point d'être bien trop proche de se tenir dans ses bras. Elle n'a plus de force - elle prie pour que sa malédiction n'insiste pas. Pas cette fois. Pitié. Viendra un jour où, n'ayant pas su vaincre dans la guerre, elle ne saura plus reprendre sa forme humaine. Rôdée aux exercices, elle inspire lentement, laisse son front glisser contre l'épaule du médicomage. Elle tremble encore, doucement. Elle est trop épuisée, pour l'instant, pour se formaliser de ce qu'elle fait - réflexe humain, elle se blottit contre son cou, le souffle encore court, tout contre sa peau. Elle hume son parfum, le flair rendu aigu par sa crise. Et, au bout de quelques secondes, ou d'une éternité, elle se redresse enfin, les joues rouges de honte. » — Je suis si désolée, par Circé, je- je n'aurai pas dû ... Cela est presque passé, ce m'est habituel depuis mon enfance, ne - ne vous inquiétez pas qu'elle tente de rapetisser, comme pour mieux écraser sa malédiction et lui donner moins de poids. Elle détourne le visage pour essuyer son visage larmoyant - à croire qu'elle n'était bonne qu'à pleurnicher, en sa présence. Et elle ne veut pas raconter, veut taire ce secret si abject. Elle ne veut pas voir la monstruosité refletée dans ses prunnelles à lui. Ne veut pas voir l'ignominie dans l'écho de ses orbes de cuivre sombre. Quand elle est à peu près certaine que la crise est passée, et qu'elle a réussi à enchaîner le fauve, elle se racle la gorge, la voix fêlée, brave. » — J'évite d'avoir un public lors de ces crises, normalement - je suis navrée du spectacle que j'ai donné et malgré elle, son dos est raide. Elle attend le jugement. Même s'il ne sait pas, peut-être peut-il seulement deviner, voilà sa peur. Elle a le nez rouge, les yeux embués, les cheveux tout cascadés sur ses épaules, le chignon évanoui, le ruban roulé au sol. » — Pardon  dit-elle encore, ne sachant quoi ajouter, profondément embarrassée. Elle frissonne légèrement et croise les bras sur elle-même, comme pour ne pas s'effondrer en morceaux, pour garder maintenu ce corps pour lequel elle bataille tant. Claire et Sylvie sont à des années lumières de son esprit. Jeong pourtant ressemble à un fleuron de lumière bienveillante. Elle renifle, range une mèche derrière son oreille et hocha la tête. » — Je n'avais pas escompté sur ce genre de surprise. Je suis confuse, j'ai interrompu votre repas. J'espère ne pas vous avoir coupé l'appétit et qu'en aurait-il été s'il t'avait vu te changer en renarde ? Il aurait été malade de voir ce que tu partages avec la bête. Tu es à peine humaine, monstre de foire, calomnie de la nature, persifle une voix en elle, et tout pétillement semble s'éteindre. Elle n'est pas faite pour manger avec quelqu'un - parce qu'elle est une horreur, à cheval entre le monde humain et l'animal. Pour qui s'est-elle prise pour venir sur le territoire de Jeong ? Les infirmières avaient raison de la chasser. Elles auraient dû tenter la force. Astérie a les babines serrées, son visage fermé, les yeux pétrifiés. Elle devrait partir. Laisser Jeong tranquille. Il avait fait son devoir, et elle lui collait au train - elle n'était pas mieux que Sylvie ou Claire, ou que toutes les autres, à profiter de Jeong, de sa douceur, de sa gentillesse. Elle inspira encore, son propre comportement la révulsant. Les songeries tout enténébrées - elle avait essayé, plusieurs fois, de mettre fin à cette vie. Elle qui n'était plus qu'un fantôme, devait au moins cela au monde, partir en femme. Elle avait promis à sa mère de ne plus attenter à sa vie. Mais là, en cet instant, elle était juste au bord de ce gouffre interne. » — Je   ferai mieux de partir, mais les mots ne sortirent pas, elle ne bougea pas. Elle sentait d'où elle était la fragrance de Jeong. Et elle se concentrait sur cela, sur son visage - elle avait levé les yeux vers lui, malgré elle, accrochée oui, aggripée à son âme, à son regard. Elle mourrait d'envie d'être serrée dans des bras, qu'on lui dise que tout irait bien, même s'il ne s'agissait que de mensonges. Elle voulait juste être acceptée, ne pas avoir peur, mais le rejet l'avait tant de fois avalée et recrachée que ses tentatives s'étaient étiolées, trop craintes. Elle avala sa salive, le corps frissonnant, les mains serrées sur sa jupe au point d'en blanchir les phalanges déjà pâles.

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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Kim Jeong le



  • Until I find you
    TW : Dépression/Rejet/Suicide - 10 février 1928 - @Astérie Cassiopée
    Certaines femmes, oui. L'alliance est, pour certaines personnes, un poids ou une manœuvre, politique ou sociale. Cela ne signifie pas grand-chose quant à leurs cœurs ou leurs corps, alors ils s'adonnent à user de leurs charmes sur autrui ou alors des personnes n'hésitent pas à approcher des individus mariés, parce que cela ne leur importe pas. Certains ne cherchent pas des épousailles. Il fronce les sourcils. Dans un sens, il comprend. Après tout, il est issu d’une famille de sang-purs, et aristocrates en plus de cela. Son frère aîné avait dû assumer cette responsabilité de fournir un jour un héritier, pourtant, de ce qu’il se souvenait, leurs parents n’avaient jamais cherché à lui arranger un mariage qui lui déplairait. Mais, après tout, peut-être qu’il se fourvoyait. Lui-même n’avait que très peu souvent pensé à la chose, mais jamais il ne lui serait venu à l’esprit de se marier pour autre chose que l’amour. Mais bon, à quarante-deux ans… Ah. Qui voudrait encore de ce vieux garçon bien trop rôdé à sa solitude… L’es-tu vraiment ? Rôdé à cette solitude ? Tu sais fonctionner tout seul, ça oui… mais cette indépendance forcée te convient-elle réellement ? Non… Bien sûr que non… Jeong s’était muré dans sa solitude, dans le travail… mais il avait toujours été quelqu’un de profondément dédié à l’autre… S’il ne s’était jamais réellement penché sur l’amour amoureux, il n’en demeurait pas un sorcier qui avait besoin d’aimer. S’il aidait, s’il se dévouait à autrui, c’était sa façon de montrer son amour… Mais, au fond de lui… Tu as besoin d’un lien plus unique que cela…

    La panique. La peur. La souffrance. Le regard affolé, il a l’impression de les ressentir tout aussi fort qu’elle. Sa main l’effleure, doucement, mais elle ne semble pas le remarquer. Elle se met à trembler. Il essaie, les phalanges le long de sa mâchoire qu’il sent crispée. Que se passait-il ? Il note le soulèvement heurté de sa cage thoracique à chaque respiration difficile. Tout va ... bien Shhh… Pas de mensonges, s’il vous plaît… Il murmure, si bas, dans un souffle. L’entend-elle seulement ? Je- ça va ... passer Il ne sait que faire. Ça ressemble à une crise comme il peut parfois en avoir… et pourtant… Lui qui n’avait jamais vu Alice avant ses crises… Toujours pendant, toujours après, jamais quand elles se déclenchaient… Peut-être aurait-il pu alors… Mais ces pensées ne le traversaient même pas. Il ne savait pas. Il ne pouvait pas savoir. Il hésite, il ne sait que faire, médicomage en terrain inconnu. Ce calme sans faille, cette méthode, cette rigueur, tout s’envole.

    Plus encore que son front tombe sur son épaule. Elle tremble contre lui. Ses doigts trouvent ses cheveux détachés, le ruban abandonné comme une saignée sur le sol. Il reste, ainsi, ses phalanges dans ses mèches dorées. Certaines sont humides de sueur. Il n’en a que faire. Son cœur tambourine, comme s’il voulait s’échapper. Il n’ose bouger. Il ne veut pas qu’elle s’écarte. Pas tant qu’il ne serait pas certain qu’elle aille mieux. Je suis si désolée, par Circé, je- je n'aurai pas dû ... Cela est presque passé, ce m'est habituel depuis mon enfance, ne - ne vous inquiétez pas. Comment voulez-vous que je ne m’inquiète pas… Mais il reste silencieux, ses doigts caresses éternelles dans ses cheveux.

    J'évite d'avoir un public lors de ces crises, normalement - je suis navrée du spectacle que j'ai donné. Délicatement, il relève son visage d’une main, repousse doucement, tendrement, les mèches qui collent à son front, à ses joues. Il observe ce nez rougi, ces yeux plein de larmes. Pardon. Elle s’échappe quelque peu, croise les bras, comme un rempart entre eux, et le médicomage a l’impression de sentir son cœur se fissurer. Je n'avais pas escompté sur ce genre de surprise. Je suis confuse, j'ai interrompu votre repas. J'espère ne pas vous avoir coupé l'appétit. Elle tente de s’échapper. Il le sait. Il reconnaît. Il a, lui, eu la chance, de n’avoir jamais – ou presque, le souvenir de leur première rencontre lui revenant – fait de crise devant autrui… mais, même seul, il voulait toujours fuir. Lui-même. Le monde. Ses pensées tourmentées. Elle cherche comme une excuse. Mais n’arrive pas à s’en convaincre tout à fait.

    Je… Lueur dans l’obscurité. Elle n’arrive pas à s’en convaincre tout à fait. Toujours mutique, incapable de faire confiance à sa voix, Jeong se redresse, s’élève à peine sur son siège, et se penche. Il glisse un bras dans le dos d’Astérie, l’autre s’égare derrière ses genoux. Et, avec une infime délicatesse, il la soulève, se rassoit, et vient la déposer sur ses cuisses. Il l’entoure doucement de ses bras, la retenant, la réconfortant, sans l’emprisonner. Il sait. Il sait qu’elle veut s’enfuir, et il ne veut pas raviver une sensation d’étouffement. Il glisse son nez dans son cou, la serre délicatement contre lui. Je ne… Ne vous excusez pas… murmure-t-il dans son cou, contre sa peau. Vous n’avez rien fait de mal… Ses bras toujours autour d’elle, il cherche malgré tout l’une de ses mains, y lie ses phalanges. Restons ainsi un moment… L’inquiétude avait flambé si fort dans son cœur qu’il avait besoin, lui aussi, d’en calmer les virevoltes. Doucement, il se mit à fredonner, chantonner, si bas qu’il n’était même pas sûr qu’Astérie puisse l’entendre…너무나도 노력했기에 / 이렇게 힘든가 봐 / 쉽지는 않겠지만 / 덤덤하게 너를 보낼 거라 / 생각했는데    마치 흘러가는 바람처럼 / 넌 영원히 / 잡으려 해도 잡히지가 않아 / 나의 다섯 손가락 사이로 / 빠져나가는 넌 / 흘러가겠지 저 어디론가 멀리 Parce que j'ai fait de mon mieux / C'est peut-être pour ça que c'est fatiguant / Ça ne va pas être facile / Peut-être que je dois te laisser partir / C'est ce que je pensais    Comme le vent qui coule / Je ne pourrai pas t'attraper / À travers l'espace de mes cinq doigts / Tu t'es échappé / S'écoulant quelque part très très loin

    Lorsqu’il s’écarta pour pouvoir plonger ses iris bronze sombre dans l’azur de celles de la jeune sorcière, ses cils se bordaient encore de larmes retenues. Il lui sourit, tout doucement, comme s’il avait peur de la briser comme du cristal s’il se montrait plus franc. Il repousse, délicatement, une mèche derrière son oreille. Ne partez pas… Un autre sourire se dessina, un peu de travers, se voulant malicieux. Nous n’avons pas fini de manger… Il restait du riz, des pains aux raisins pour le dessert. Il plongea les doigts dans la poche de son costume, sous sa blouse, en sortit un mouchoir – dont il ne se servait, au final, guère souvent –, et effleura ses joues avec le tissu, nettoyant les lignes humides laissées sur sa peau délicate. Son regard s’attarde sur ses prunelles, sur ses joues, s’échoue sur ses lèvres. Vous ressemblez à une Diphylleia grayi... murmure-t-il. Presque plus belle encore sous la pluie…
    Loom of Fate | 2023



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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Astérie Cassiopée le
  • until i find you
    TW : dépression, rejet, suicide  ▬ 10 février 1928
    L'univers s'effondrait autour d'elle. Il n'y avait plus que ce coeur emballé, cette respiration qui prenait toute sa poitrine, cette menace sous la peau qui la faisait trembler comme une tempête. Comme si la renarde, vivante sous la carne diaphane, s'apprêtait à la déchirer pour sortir. Elle entend vaguement les mots de Jeong, mais déjà elle est honteuse d'avoir falsifié ainsi ses propres mots. Elle ne ment jamais - elle préfère s'esquiver quand viennent les questions trop gênantes. Mais devant cette fuite impossible, elle ne voulait pas qu'il s'affole. Peine perdue. Elle le sentait proche d'elle, rayonnant de bonté. Ses gestes étaient empreints d'une gentillesse qui brûlait presque, alors qu'elle se sentait si peu méritante de cette douceur. La caresse de ses doigts dans ses cheveux, la chaleur qu'il émane la ramènent peu à peu à elle comme le sauveur de sa noyade. Elle craint, à présent, l'opinion qu'il va se forger sur elle. Il n'a pas vu le pire - mais c'est passé si proche de devenir une véritable catastrophe ... Elle avait trouvé quelqu'un de bien, une personne en qui placer sa confiance, parce qu'ils partageaient bien plus qu'ils ne le pensaient. Et maintenant, elle ne pouvait que se maudire, même si c'était déjà fait, damnée renarde. Elle trouve difficilement les mots, encore tremblante, le laisse repousser ses cheveux. Quel tableau tu dois donner, poisseuse de sueur, tremblante comme une feuille, gronde cette voix au fond d'elle, pleine de rancoeur. Et parce que cela vaut mieux, parce qu'elle ne mérite pas sa délicatesse, elle bat en retraite Astérie. Mais elle ne veut pas le fuir, lui. Elle voudrait s'évader d'elle-même. Les mots ne sortent pas. Elle le suit du regard, attendant qu'il l'amène à la porte, qu'il l'invite à le suivre jusqu'au dehors. Mais non.

    Elle reste coite, un peu raide, alors qu'il la prend délicatement dans ses bras. Elle est à deux doigts de protester, je vais vous écraser, ce ne doit pas être confortable pour vous, mais elle n'a plus de voix, alors qu'il l'enserre lentement. Et s'il craint de l'emprisonner, elle qui veut fuir, ce n'est pas cage mais rempart contre le monde et tout le cosmos. Entourée de sa chaleur, de ses bras, de son parfum, la rigidité de son corps tremblant cesse. Elle se blottit malgré elle, avec une évidence sincère. Le nez de Jeong dans son cou, elle a le myocarde qui culbute. Le souffle de son haleine, contre sa peau, lui coupe la respiration. Et puis, il prononce ces paroles - vous n'avez rien fait de mal. Et, soudain, c'est une âme d'enfant qu'on vient de rassurer. Même s'il ne sait pas, il vient d'abattre toute crainte, de faire s'écrouler toutes les fortifications en elle. Il avait raison, mais qu'il le fasse remarquer, c'était une compréhension si harmonieuse qu'elle eu envie de pleurer, de soulagement, de joie, de l'avoir trouvé. D'avoir trouvé quelqu'un capable de lui dire cela. Contre elle, les mains se verrouillent pour parfaire leur enceinte. Rien ne pourra m'arriver, ici, contre Jeong. Elle ne s'était jamais sentie aussi rassurée, aussi en sécurité. Et puis, alors qu'enfin calmée, elle se détendait, se laissant couler à apprécier ce moment, elle entendit le si léger fredonnement. C'était à peine chanté, diffus, dans une langue qu'elle ne connaissait - c'était parfait. Elle mesurait la valeur de ce qu'il lui offrait, et le temps de ces mots obscurs à sa compréhension logique, mais dont elle décelait l'intention, l'émotion, avec une acuité sensible, elle se sentit chérie, estimée. Elle ne voulait pas que cela se termine. Peu importait, pour le moment, le reste du monde. Elle ne voulait pas partir de ses bras. Ils séparent la moitié de leurs corps, se font face, yeux dans les yeux. Elle n'a plus peur, pour le moment. Et elle voit, Astérie, l'émotion qui brouille les prunelles mâles. La demande est proférée, avant qu'il n'ajoute avec malice sa remarque et elle rit. Elle accepta qu'il essuie ses larmes, ne bougea pas- et par là même, acceptait de rester. Elle ne pouvait faire autrement, elle ne voulait même pas. Parce qu'il avait accepté - Astérie savait qu'il n'avait pas vu la renarde, qu'il ne savait pas qu'il avait étreint un monstre, mais elle ne voulait pas y penser, pas maintenant. Pas alors que ce moment formait une bulle autour d'eux, pour les maintenir hors du temps. Elle devait être cramoisie, même si son teint reprenait en réalité sa pâleur habituelle.

    Quand elle ouvrit la bouche pour parler, sa gorge était aussi sèche qu'un désert. Elle en était à chercher les bribes de sa voix quand Jeong lui murmura quelque chose. » — Une quoi ?  fit-elle, curieuse, papillonnant des cils pour en chasser les dernières traces de larmes séchées. Elle passa sa main dans son cou pour en tâter la légère courbature qui y naissait, dûe à sa raideur, mais elle ne décrochait pas ses yeux de Jeong. » — Votre chanson ...  Il avait fredonné si bas, mais elle en avait ressenti la mélodie et sans en comprendre le sens des paroles, elle s'était sentie enveloppée d'une douce sensation. Avec un petit sourire, elle rajouta, en faisant des efforts de prononciation : » — Gamsahamnida, Jeong.  Elle avait répété le mot, comme une écolière. Pour ne pas en ternir la chanson. Sa main glisse de sa nuque et, pleine de reconnaissance, elle vient cueillir l'une de celles du médicomage. » — Vous avez une voix superbe.  Le compliment était sincère. Elle se racla la gorge et reprit le bol de Jeong pour le lui redonner, un peu penaude d'avoir interrompu le repas - qui avait tiédi bien entendu. Elle faisait mille efforts pour ne pas être profondément consciente de ce qui venait de se produire. Elle en était touché à un point qu'elle ne pouvait mettre de mots dessus. Comment lui dire, lui expliquer - vous n'avez rien fait de mal qu'il avait dit. Et sa voix qu'elle avait senti en tambour, contre elle, toute collée contre lui, la ressentant à travers son ouïe et son corps tout entier. » — Est-ce que vous voulez bien me dire ce que racontait votre chanson ? Elle s'était emparé d'une tasse de thé, pour sa gorge malmenée par sa respiration erratique précédemment. Elle avait détaché sa menotte de celle de Jeong - tu ne peux pas l'engluer dès que tu en as l'occasion. Et, sans savoir pourquoi, elle ajouta : » — Celle que je vous ai fredonné, l'autre fois, était une berceuse que me chantait ma mère, quand j'étais petite. C'est sûrement l'une de mes chansons favorites. C'est la seule qui me soit venue à l'esprit  quand vous m'avez demandé de chanter. Et à présent il lui avait rendu la pareille. Mais combien elle voyait sa dette se gonfler, en réalité. Jeong savait-il ce qu'il avait fait ? Il l'avait sauvée d'elle-même, il avait démontré une telle noblesse, qu'elle en avait encore le coeur tout retourné.

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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Kim Jeong le
  • Until I find you
    TW : Dépression/Rejet/Suicide - 10 février 1928 - @Astérie Cassiopée
    N’était-il pas étrange que ce soit auprès de cette presqu’inconnue que le médicomage retrouve sa Corée ? Lui qui avait passé presque vingt-six ans loin de chez lui… Sans un mot dans sa langue natale. Sans un plat cher à son cœur. Sans mélodie, sans saveur, sans vision, sans arôme qui lui rappelait son enfance, qui lui rappelait la maison, qui lui rappelait la sécurité. Il n’avait même osé envoyer de missive chez lui. Pas depuis si longtemps… Et là, maintenant… Comment tout cela avait-il commencé…? N’était-il pas juste venu lui remettre les lettres d’André ? Une fois qu’elle eut été retrouvée, la mission était des plus simples : lui rendre ce qu’il lui revenait de droit, s’excuser d’avoir mis si longtemps, repartir, oublier… et pourtant… Comment avait-il pu penser que ça se serait résumé à cela ? Lui.. lui toujours si attentif aux autres… Bien évidemment qu’il allait vouloir lui offrir plus… lui offrir ce petit morceau de son aimé qu’il possédait. Pourquoi n’avait-il pas anticipé cette vulnérabilité que ça avait ouvert chez lui ? C’était pourtant attendu, n’est-ce pas…? Et pourtant… pourtant… maintenant qu’Astérie lui avait fait entrouvrir la porte, il ne parvenait plus à la fermer… le souhaitait-il seulement ?

    Les mots se glissaient, comme une caresse infime. Comme s’ils cherchaient à se cacher entre ses mèches, à mourir à peine avaient-ils atteint la peau délicate de son cou. Tandis que certaines syllabes mouvaient ses lèvres, elles effleuraient la chair. A peine. Un flocon se serait fait plus sentir encore. Puis, enfin, il s’écarte. Juste un peu. Ses yeux, si tristes de s’être senti inutile, de n’avoir rien pu faire. Si paniqué, de l’avoir vue ainsi, sans comprendre. Et pourtant… pourtant… elle rit. Elle rit à sa remarque maladroite, à sa tentative d’adoucir le moment. Ce rire qui s’échappe d’entre ses lèvres. Une quoi ? Une Diphylleia grayi... C’est une plante aux petites fleurs blanches… qui… ... sont encore plus belles sous la pluie… qui deviennent translucides lorsqu’il pleut… Il laisse retomber ses doigts, le mouchoir. Ses yeux quittent ses lèvres pour s’attarder dans le céruléen de ses iris.

    Votre chanson … Il rougit légèrement, baisse le regard, quelque peu gêné. Il n’avait jamais chanté pour quiconque… sauf peut-être pour sa mère, il y avait une éternité de cela… Gamsahamnida, Jeong. Il aurait pu dire que ce n’était rien… mais ça aurait été mentir… hors, il ne mentait jamais, il l’avait dit. Alors il garda le silence, les pommettes toujours colorées. Il releva pourtant les prunelles vers le visage de la jeune femme alors qu’elle liait de nouveau leurs doigts. Vous avez une voix superbe. Oh… euh… Elle lui épargna une réponse à fournir en lui rendant son bol de riz tiède, qu’il prit machinalement. Son cœur tambourinait toujours. Son âme peinait à comprendre ce qu’il venait de se passer… pourquoi est-ce que son réflexe avait été de la prendre dans ses bras ? Il devait y avoir une condition médicale derrière cette crise, d’après ce qu’il avait compris… alors pourquoi n’avait-il pas été méthodique, calme et rigoureux, comme à son habitude ? Pourquoi avait-il cédé à cette panique et à cette émotion…?

    Est-ce que vous voulez bien me dire ce que racontait votre chanson ? La chanson… oh la chanson… Il évite encore son regard, ses joues reprenant des couleurs. La chanson… Celle que je vous ai fredonné, l'autre fois, était une berceuse que me chantait ma mère, quand j'étais petite. C'est sûrement l'une de mes chansons favorites. C'est la seule qui me soit venue à l'esprit. L’autre fois… Quand c’était lui qui avait été secoué par ses ténèbres… Était-ce une crise d’angoisse aussi, pour Astérie ? Quelle forme pouvaient bien prendre ses démons à elle…? L’autre fois… Cette fois où il avait laissé éclater sa vulnérabilité. Devant quelqu’un d’autre. Cette fois où il avait craqué… Où il avait perdu la bataille… Oh, il avait connu des crises bien pires… mais jamais, ô grand jamais, devant quelqu’un…

    La chanson raconte à quel point il est parfois fatigant d’essayer de toujours faire au mieux… que ce ne sera pas facile et que peut-être il serait mieux de laisser tomber, de la laisser partir… murmure-t-il rapidement. ... comme le vent que l’on n’arrive pas à attraper et s’échappe toujours… loin, très loin… Il relève les yeux, un peu hésitant, pose le bol sur le bord de son bureau. Je suis désolé… de ne pas avoir pu faire plus… Il laisse un petit soupir désabusé. Par lui-même. Il avait l’impression d’échouer encore. Il passe une main dans ses cheveux, les repousse vers l’arrière, et ses lunettes – qu’il avait oubliées – glissent. Il étouffe un juron et se retourne pour les ramasser, mais elles se sont prises quelque part entre le col de sa blouse et celui de sa veste de costume en dessous. Ses épaules s’affaissent. Il se sent piteux… presque pitoyable. Guérisseur en chef à l’Hôtel-Dieu, vraiment ? Il avait l’impression de n’être rien plus qu’un petit garçon perdu… Je suis désolé… répète-t-il… lui qui avait tant cherché à gommer les échecs en apprenant toujours plus, en poussant toujours plus loin son travail, ses connaissances…

    Oh, il savait très bien que dès qu’Astérie serait partie, il se plongerait dans ses livres pour essayer de trouver de quel mal pouvait bien souffrir la jeune sorcière… Pour lui, pour elle… Pour éviter de devoir la revoir ainsi et se sentir inutile et complètement perdu… pour savoir comment l’aider au mieux… Peut-être pouvait-il trouver un remède ? Un antidote ? Le pourrait-il seulement ? N’avait-elle pas dit qu’elle faisait ce genre de crises depuis son enfance ? Si c’était curable, assurément un médicomage aurait déjà trouvé la solution, n’est-ce pas ? Il se mordit la lèvre inférieure, perdu dans ses pensées. Et s’il n’y arrivait pas, encore une fois…? Ses yeux s’écarquillèrent légèrement alors que les ténèbres dessinaient le visage d’André devant ses prunelles. Non, ça ne pouvait pas recommencer…
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    TW : dépression, rejet, suicide  ▬ 10 février 1928
    C'était enfin passé. Comme si la lumière de son univers avait vacillé. Astérie ne pouvait que se montrer reconnaissante pour ne pas s'être transformée. Elle avait failli - si près du but, la renarde, sous sa peau, comme un monstre en cage. Mais Jeong, avec sa voix, sa douceur, avait réussi à l'ancrer. Il n'y avait eu que sa mère et André pour réussir à la calmer dans ces moments-là. Et à présent qu'André n'était plus, que sa mère était loin, il ne restait plus que sa propre force mentale pour barrer l'accès à la bête. Elle s'entraînait sans relâche, lutte continuelle pour ce corps, pour cette vie. Mais elle savait que la malédiction finirait par l'avaler et ne jamais la recracher, qu'elle finirait dévorée par la goupile, son corps humain abandonné au passé. Et elle était en paix avec cela - vraiment ? Sa mère savait que cette malédiction venait du père d'Astérie. Et qu'elles ne pouvaient rien y faire. Astérie savait, depuis ses premières transformations, qu'un jour elle ne reviendrait pas. Qu'elle se fondrait totalement dans le fauve roux. André avait, un temps, fait rêver de leurs espoirs de famille et d'amour. Mais depuis dix ans, depuis sa mort et cette lettre infernale, elle s'était laissée aller. Pourquoi faire se battre ? Pour qui ? Elle ? Elle ne le méritait pas. Ne méritait pas cette vie, qu'elle partageait avec la renarde qui prenait l'ascendant, petit à petit. Peut-être l'avait-elle laissé faire trop de fois, abandonnant parfois, trop épuisée pour y penser. Et elle pensait avoir accepté sa fin, Astérie. Pourtant, à l'idée qu'elle pouvait se transformer le lendemain en renarde pour toujours lui donna une saveur amère en bouche. Et c'était sa faute, à lui. A leurs promesses, à leurs échanges. Elle s'intéressait innocemment à lui, et par cet intérêt, avait envie de continuer à faire connaissance. Mais il ne sait pas ton secret, s'il savait, il disparaîtrait de ta vie, et tu n'aurais alors plus de souci quant à abdiquer et devenir enfin renarde.

    Mais elle avait réussi, cette fois, avec son aide. Alors elle ne voulait pas s'assombrir de songeries trop ténébreuses. Elle se satisfaisait simplement de pouvoir encore parler, de pouvoir encore sentir contre elle sa présence, d'avoir encore sa peau d'humaine. Elle hausse les sourcils aux paroles de Jeong, préférant reprendre la conversation pour redonner à l'atmosphère une légéreté que l'instant pesant avait plombé. » — Je n'en ai jamais vu ! Translucides ? Ai-je l'air si pâle que cela ?  dit-elle en portant ses mains à ses joues, en riant sous cape. Elle se doutait que ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire, même si elle ne comprenait pas son intention. Cette fleur avait-elle des particularités auxquelles elle lui avait fait penser ? Elle en profita pour le remercier, un sourire étirant ses lippes en le voyant joliment rougir. Il s'empara du bol, tandis qu'elle en profitait pour boire quelques gorgées du thé tiède. La boisson dessera sa gorge, donna une impression de vie dans sa poitrine en y insufflant une légère chaleur. Elle espéra ne pas avoir dit de bêtises ou demandé la lune, en demandant ce qu'il avait chanté. Et, à le voir, elle réalisa qu'en ramenant leurs esprits à cette rencontre, elle avait aussi ramené le spectre d'André. Astérie se demanda ce qu'il aurait pensé, en la voyant - mais André n'était plus là pour la voir, plus là pour la réconforter, plus là pour l'ancrer dans la vie comme l'avait fait Jeong. André aurait remercié le médicomage de l'avoir aidé, s'il ne l'avait pu. Astérie sentit son coeur se gonfler, tristement. » — La chanson raconte à quel point il est parfois fatigant d’essayer de toujours faire au mieux… que ce ne sera pas facile et que peut-être il serait mieux de laisser tomber, de la laisser partir… ... comme le vent que l’on n’arrive pas à attraper et s’échappe toujours… loin, très loin… Astérie ne bougeait plus, pensive. Elle comprenait le sens des paroles. Toujours faire de son mieux, donner de soi et s'imposer une conduite, voilà qui épuisait les nerfs, l'esprit, le corps. Cependant - la laisser partir ? Elle sentit la question brûler dans sa gorge, mais elle la retint. Il semblait gêné et elle ne voulait pas l'embarrasser davantage. Bien sûr qu'il était contrit : il l'avait apaisée, calmée, et elle se demanda s'il était aussi doux avec ses autres patients. Sûrement pas au point de les serrer contre lui - encore que ? Elle releva les yeux vers lui aux mots qu'il chuchotait et la déception qu'elle lu sur son visage était aussi douloureux qu'une brûlure. Encore une fois, cette main dans ses cheveux, qui cette fois fait choir les lunettes, bésicles échappées tandis qu'il étouffe ce qui ressemble à un juron. Astérie était toujours figée, perdue face à son comportement soudain gauche, affligé. Mais son minois exprima bien trop l'anxiété, lèvre mordue comme un enfant inquiet. Elle ne savait ce qui avait éveillé cela chez lui, mais elle ne voulait pas le perdre, le voir perdre pied. Elle rapprocha bruyamment sa chaise, volontairement, et ignorant leurs genoux tout engoncés, les uns contre les autres, tira lentement sur sa blouse pour tirer sur une branche de lunettes qu'elle aperçevait. Et tout en sortant délicatement la paire, passant une main pour lisser le costume et la blouse de médicomage, elle sourit. » — Ne soyez pas désolé, s'il vous plaît. Jeong - vous n'avez pas l'air de comprendre que vous m'avez aidé bien plus que vous ne le croyez. J'aurai - et elle grimaça, craintive, sa main se resserrant sur les lunettes qu'elle tenait, mais elle refusa sa propre peur, reprit d'une voix plus assurée : » — vous avez éloigné mon mal. Vous l'avez chassé. Ne vous en voulez pas. Je ne vous en veux pas, moi. Au contraire : je ne pourrais être plus reconnaissante. S'il vous plaît fait-elle en remettant la paire de lunettes à son col, à gestes fébriles, avant de laisser ses mains posées sur son torse qu'elle sentait se mouvoir sous ses respirations. » — Nul besoin de vous montrer aussi inquiet. Je vais bien lui assure t-elle, sincèrement, les yeux dans les yeux. Elle suivait avec application le mouvement de son torse, légèrement mais comme pour chorégraphier son souffle.

    » — Je ne veux plus entendre d'excuse. Vous n'avez rien à vous faire pardonner. Je ne ... Je suis trop lâche pour vous parler de mon mal, j'ai peur de ... Qu'importe. Votre voix et votre Présence ? Etreinte ? Contact ? » — gentillesse m'ont apaisée. Vous êtes doué ...  Elle manque de faire une remarque sur leur enlacement mais cela serait discourtois. Il n'a fait que ce qu'il pensait juste. Il aurait agi ainsi avec tout le monde. Elle arrivait à s'en convaincre, à le voir, homme bon et magnanime. » — Vous vous sentez coupable pour une chose où vous n'avez aucune condamnation. Ne vous fustigez pas. Et puisque vous semblez vous croire fautif ...  elle inspira lentement et se redressant un tout petit peu, vint planter un léger baiser sur son front. Quelques cheveux sombres collèrent à ses lèvres, alors qu'elle s'attardait, trop longtemps, quelques secondes, une éternité, avant de se reculer. » — Je viens d'engloutir toute votre culpabilité, d'accord ? Alors, hauts les coeurs, vos charmants sourires siéent tellement mieux. Elle porta sa main au visage du coréen et passa son pouce sur sa pommette, comme pour chasser des larmes, la tristesse, pour apporter un peu de chaleur au sorcier. Et, pour tenter de dissoudre l'orage en son coeur, elle pencha la tête vers les restes de repas. » — Et comme vous l'avez si bien dit, nous n'avons pas fini de manger. Je vais être outrée si vous ne finissez pas tout déclara t-elle, théâtrale, mais elle plaisantait, le ton badin et léger. Il avait réussi à lui faire oublier sa propre douleur, parce qu'en le voyant aussi coupable, aussi déçu, alors qu'il l'avait tant aidée, elle s'était senti capable de remuer le monde pour ne plus voir le chagrin dans ses yeux. Cela aurait été peu cavalier de le dire ainsi, alors elle le clot dans ses lèvres. » — Et puis, que penseraient Claire et Sylvie, si nous ne finissions pas le repas ? Que je suis une piètre cuisinière ? fit-elle encore, faussement plaintive - elle se fichait comme d'une guigne des deux infirmières, mais elle espérait détendre Jeong et lui faire penser à autre chose. » — Vous aviez l'air perplexe, précédemment, mais je soutiens que vos deux employées vous trouvent attrayant. Et vous ? mais comme elle avait demandé cela trop rapidement, elle reprit, pour être plus claire : » — A présent que vous savez, est-ce que l'un d'elle vous plaît ? Elle avait un petit sourire mutin, curieuse. Elle s'était emparé d'un pain aux raisins et le grignotait à petits bouts déchirés, manie qu'elle avait depuis enfant. Elle observa Jeong de sous ses cils, intéressée quant à sa réponse - s'il était marié, fiancé, il devrait bien le lui dire maintenant, non ? Ou peut-être qu'en comprenant l'attrait de Claire ou Sylvie, maintenant que ses paupières étaient décillées, il allait se trouver un penchant pour l'une d'elle. Pourquoi est-ce que cette idée lui déplaisait fortement ? Parce qu'elles t'ont semblées égoïstes et sournoises, et que Jeong mérite mieux, fit une voix en se cherchant une excuse, enfouissant au plus profond d'elle la véritable raison, tellement déplacée, tellement impolie, tellement ... indigne.

    Loom of Fate | 2023



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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Kim Jeong le
  • Until I find you
    TW : Dépression/Rejet/Suicide/Mort - 10 février 1928 - @Astérie Cassiopée
    Je n'en ai jamais vu ! Translucides ? Ai-je l'air si pâle que cela ? Ses yeux s’écarquillent légèrement. Non, bien sûr que non. Le rose envahit ses pommettes. Non… Je… Elles… Il ne savait que dire. Il ne pouvait pas décemment avouer qu’il les trouvait très jolies, n’est-ce pas…? Et pourquoi pas, en vérité…? Il prit une légère inspiration. ... Elles deviennent si jolies sous la pluie… Le rose se mua en rouge, et il cacha son visage dans son bol de riz. Croirait-elle qu’il la trouve encore plus belle lorsqu’elle pleurait ? Qu’il appréciait de la voir ainsi ? Il espérait que non. Ses pensées tournaient à plein régime. Oui, bien sûr, il la trouvait jolie. Vraiment ? Depuis quand penses-tu à ce genre de choses ? La trouvait-il jolie alors que ses joues étaient striées de larmes ? Alors que son être vibrait de vulnérabilité ? Alors qu’elle échappait à une crise ? Oh, il n’aimait pas la voir ainsi… et pourtant… pourtant… elle était toujours aussi ravissante. Quel est ce tambour incessant dans ta cage thoracique ? Cette flamme qui brûle des joues ? Le sais-tu seulement ? Comprends-tu ?

    Cette gêne, cette maladresse, qui ne le quittaient pas alors qu’il avouait dans un murmure la signification des paroles qu’il avait chantées. Pourquoi était-ce celles-ci qui te sont venues ? Il n’en savait rien. Il avait pourtant eu l’impression qu’elle lui échappait, comme le vent que l’on essaie de retenir… Aurait-il dû la laisser partir ? Peut-être aurait-ce été le plus judicieux… Le plus sage… Le plus respectueux de la mémoire d’André… A quoi songes-tu ? Trouves-tu ton geste inacceptable ? Peu professionnel, ça oui… Mais elle n’est pas venue te voir pour tes qualités de médicomage… Pourtant, elle en aurait eu besoin, en cet instant… et il avait été incapable d’être à la hauteur. Le spectre d’André, de son regard qui s’éteint, en face de lui, de son corps qui devient inerte entre ses bras, revient se dessiner devant ses prunelles.

    Le raclement de la chaise d’Astérie le fait sursauter, relever les yeux, un peu trop écarquillés. Leurs genoux s’emmêlent, et il la sent tirer sur le col de sa blouse pour déloger ses lunettes. La main de la jeune sorcière s’attarde sur son torse, lissant les tissus. Ne soyez pas désolé, s'il vous plaît. Jeong - vous n'avez pas l'air de comprendre que vous m'avez aidé bien plus que vous ne le croyez. J'aurai - Il cligne des paupières, la respiration chahutée. Concentre-toi, Jeong… vous avez éloigné mon mal. Vous l'avez chassé. Ne vous en voulez pas. Je ne vous en veux pas, moi. Au contraire : je ne pourrais être plus reconnaissante. S'il vous plaît. Il déglutit difficilement. Ecoute. Elle dit que tout va bien. Arrête de paniquer ainsi. Nul besoin de vous montrer aussi inquiet. Je vais bien. Ses mains, sur son torse, s’élèvent au rythme de sa respiration. Ce poids, à travers le couches de tissus, est loin de l’étouffer, au contraire. Il se concentre pour l’élever un peu plus, sur ce mouvement, qu’il désire lent et profond. Calme. Calme-toi… Tout va bien… Elle va bien…

    Pourquoi es-tu si paniqué à l’idée qu’elle n’aille pas bien ? Que tu n’aies rien pu faire pour elle ? Tu en as vu, des patients qui n’allaient pas bien. Tu as su garder ton calme. Aller demander de l’aide si besoin. Les confier à un autre médicomage, si besoin. Ça n’a jamais réveillé ainsi tes angoisses. Que se passe-t-il ? Est-ce parce qu’elle est liée à André ? Qu’il est mort dans ses bras ? As-tu peur de ne pas être à la hauteur ? De ne pas réussir ? D’échouer ? Comme tu l’as fait pour lui ? Il se perd dans le céruléen de ses yeux. Il a l’impression d’y voir le ressac de la marée, paisible, au rythme de sa respiration. Les minutes passent. S’écoulent. Comme de l’eau dans une clepsydre. Je ne veux plus entendre d'excuse. Vous n'avez rien à vous faire pardonner. Je ne ... Je suis trop lâche pour vous parler de mon mal, j'ai peur de ... Qu'importe. Votre voix et votre… gentillesse m'ont apaisée. Vous êtes doué … Les paroles lui parviennent, il les entend, mais c’est presque comme si son cerveau ne les analyse pas vraiment et préfère les envoyer directement dans sa mémoire.

    Son cœur s’arrête. S’emballe. Ne connaît plus sa chorégraphie innée, alors qu’elle se redresse pour venir poser un baiser sur son front. Son parfum lui parvient à nouveau, alors que son cou se retrouve au niveau de son nez. Il prend une grande inspiration. Le temps semble s’être ralenti. Est-ce pour cela que son cœur ne sait plus fonctionner correctement ? Je viens d'engloutir toute votre culpabilité, d'accord ? Alors, hauts les coeurs, vos charmants sourires siéent tellement mieux. Ses lèvres s’entrouvrent. Il tente un sourire alors qu’il se rend compte, par le geste d’Astérie, que des larmes s’étaient échappées de ses yeux embués. Il penche à peine la tête, l’espace d’une poignée de secondes, pour faire durer un soupçon d’éternité ce contact sur sa joue.

    Et comme vous l'avez si bien dit, nous n'avons pas fini de manger. Je vais être outrée si vous ne finissez pas tout. Son sourire se fait un peu plus franc et il reprend, docile, son bol. Et puis, que penseraient Claire et Sylvie, si nous ne finissions pas le repas ? Que je suis une piètre cuisinière ? Son sourire chassait les ténèbres. Il avale une bouchée de riz tiède, mais encore suffisamment chaud. La sauce onctueuse et dorée, pleine d’épices, le réchauffe doucement, ajoutant au calme instillé par les gestes de la jeune pianiste. Vous aviez l'air perplexe, précédemment, mais je soutiens que vos deux employées vous trouvent attrayant. Et vous ? Il fronce les sourcils, ne comprend guère où elle veut en venir. A présent que vous savez, est-ce que l'un d'elle vous plaît ? Sa bouche s’arrondit sur un “Oh” silencieux. Me plaît ? demande-t-il, presque plus pour gagner du temps. Oui, tu sais, comme la jeune femme en face de toi… Etait-ce donc cela qu’il ressentait ? De l’attirance ? N’était-ce que cela ? Il n’avait jamais… En une trentaine d’années, il n’avait jamais ressenti ce genre de choses… tout passionné qu’il avait toujours été pour les plantes, les potions, la médecine…

    Ah… Euh… Je… Non… Elles sont douées dans leur travail, et… euh… c’est tout ce qui importe… Il profita qu’il arrivait à la fin de son bol de riz pour baisser les yeux, feignant se concentrer sur la tâche ardue de récupérer les derniers grains glissant de sauce. Je ne me suis… jamais vraiment posé… ce genre de questions… murmura-t-il. Jusqu’à aujourd’hui. Il avala rapidement les restes de son repas en plusieurs minuscules bouchées. Il finit par reposer son bol et, sans trop savoir pourquoi, il tendit la main vers le pain aux raisins que tenait Astérie pour déchirer un morceau à son tour, plutôt que d’en prendre un dans la boîte qu’elle avait ramenée. Il finit par hausser une épaule. La médicomagie m’a toujours semblé bien plus intéressante que n’importe quoi d’autre… rajouta-t-il, comme pour se justifier, alors qu’il ne s’était jamais senti obligé de le faire auparavant. Il fallait bien avouer que rares étaient ceux à devenir assez proches pour pouvoir dignement s’inquiéter de son célibat prolongé. Et puis… Il y avait ces ténèbres, ses démons… Il ne voulait pas qu’ils deviennent le fardeau de quelqu’un d’autre…

    Il passa une main dans ses cheveux, lui vola un autre petit morceau de pain aux raisins. La quantité de travail qu’il s’imposait n’aidait pas non plus… Mais c’était voulu… Pour ne plus penser à rien d’autre… et pourtant… pourtant… il prenait le temps de se poser, de ralentir, avec Astérie. Il releva les yeux, croisa son regard, lui adressa un doux sourire. Je ne prends guère le temps pour autre chose que le travail… Et pourtant, nous sommes ici, à déjeuner, tous les deux… semblaient souffler ses prunelles. Les mots s’arrêtaient à la frontière de ses cils, s’éteignaient sur ses lèvres, dans l’oubli du silence. Comprendrait-elle ? Souhaitait-il qu’elle comprenne ?
    Loom of Fate | 2023



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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Astérie Cassiopée le
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    TW : aucun.  ▬ 10 février 1928
    Elle se mordille les lèvres, devant son air gêné. Il a l'air si adorable. La sorcière s'était apprêtée à le sortir de cette petite mésaventure, mais il rajouta qu'il s'agissait d'une variété jolie sous la pluie. Astérie haussa les sourcils : que diable voulait-il dire par-là ? Qu'il valait mieux qu'elle ne sorte pas avec un parapluie ? Elle baissa les yeux, devant le rouge de ses pommettes - écho se font les siennes, devant le compliment. Car il s'agissait de cela - il venait de lui signifier qu'elle était telle ces fleurs, jolie sous la pluie de ses larmes, non ? Destabilisée, elle n'osa rien rajouter. Son coeur cognait dans sa poitrine, et elle mit cela, menteuse, cachottière, sous le contre-coup de la malédiction. Quelle mystification, mais elle n'osait pas toucher du bout des doigts pourquoi cet hommage la touchait. Elle ne devait pas être jolie - le nez rouge, les yeux bordés de larmes. Etait-il simplement poli ? Mais la courtoisie n'aurait pas poussé la précision jusque-là. Il avait fait le parallèle avec la flore. Elle retint un petit soupir - elle était insensée de se rattacher aux détails, ainsi.

    Devant l'affliction du sorcier, elle ne pouvait que réagir. C'était venu naturellement. Comme si elle refusait, viscéralement, de le voir encore tourmenté, surtout s'il s'agissait par son inquiétude pour elle. Elle ne voulait pas que quiconque soit à la peine pour elle. Elle ne le méritait pas. Alors, patiemment, elle parle. Tout ce qui lui vient à l'esprit, ou presque. Parce qu'elle bute sur les mots, un peu maladroite. Mais la douceur de ses gestes ne l'est pas, maladroite. Elle sent sous ses paumes le souffle dans le mouvement. C'est comme une danse, presque sensuel, d'être aussi proche de sa respiration. Par Circé, où allait-elle pêcher de telles idées ! Mais elle continuait de l'entourer de sa bienveillance. Elle ne voulait pas qu'il s'en veuille. Elle ne voulait plus voir les larmes dans ses yeux. Jamais. Pas tant qu'elle pourrait y faire quelque chose. Le baiser est doux, furtif, mais trop arrêté, une seconde trop appuyé pour être innocent. Peut-être l'a t-il senti, lui qui suit le mouvement de recul, comme pour garder encore le temps d'un battement de paupières, le temps d'une rotation terrestre, son contact. Elle chasse les larmes du pouce, le coeur crevé d'aiguilles - il ne mérite pas de pleurer. Il ne mérite pas ce chagrin qu'elle lit dans ses yeux. Encore une fois - leurs contacts semblent s'éterniser, l'un et l'autre cherchant à faire durer ces petits gestes. Au moins, il semblait un peu rasséréné. Ses sourires sont encore trop peu convaincants, aux yeux d'Astérie, qui se démène pour plaisanter et changer de sujet. Elle hoche la tête en le voyant manger. Tandis qu'il répète les paroles de la sorcière, elle hausse les épaules. » — Vous savez - le coeur qui s'emballe, la bouche sèche, les papillons dans le ventre. Et l'impression de retomber à l'adolescence, à l'époque des premiers émois glisse t-elle d'un ton bas, comme s'ils partageaient un secret. Elle a toujours ce petit sourire malicieux, les yeux pétillant. Et cette fois, ce n'est pas le chagrin qui y rayonne. Elle ne s'était pas attendu à ce qu'il lui réponde, mais elle passa sa langue sur ses lèvres après avoir bu une gorgée de son thé. Ainsi donc, les deux infirmières n'étaient pas vues comme des conquêtes potentielles ? Elles allaient en avoir le coeur tout pétri de déception. Astérie aurait dû être désolée pour elles, mais honnêtement, elle n'arrivait pas à l'être. Alors qu'il continuait, elle posa sur lui son regard, intensément, sans qu'elle réalise leur vivace acuité. » — Jamais vraiment ? répète t-elle, autant pour elle que pour lui. » — C'est donc pour cela que vous étiez aveugle à leur comportement. Je comprends mieux. Elle croyait comprendre. Elle ne se figurait pas que le coréen n'avait jamais pensé aux choses de l'amour. Cela lui aurait semblé impossible. Elle le vit approcher une main pour s'emparer d'un morceau de son pain aux raisins et étouffa un rire, non sans lui faciliter l'accès à la viennoiserie. » — Vous noyer dans votre travail est tout à votre honneur, Jeong. Je suis désolée - je ne voulais pas être indiscrète. Je ne porte aucun jugement, sachez-le. Sa façon de se justifier l'avait fait se sentir un peu mesquine que d'avoir posé ce genre de questions. Il avait énormément à faire : son métier, en premier lieu, devait lui prendre un temps monstrueux. Et comme il était un homme bon, doux et bienveillant, il ne devait pas hésiter à user de ses nuits à se pencher sur des cas complexes.

    Elle regarda la main qui repoussait les cheveux, comme hypnotisée. Elle se sentit prise en faute quand il releva les yeux, que leurs prunelles s'accrochèrent. Mais son sourire apaisa tout - et enflamma son âme. Pourquoi devait-il être aussi admirable ? Et aussi admirablement beau veux-tu dire ? souffla une voix dans son crâne, en appuyant sur la vérité. Elle acquiesca et répondit, par réflexe : » — Et je vous remercie d'avoir pris du temps pour moi ce midi et en disant cela, les yeux accrochés, elle comprend. Elle réalise en formant ces mots. Il ne prenait de temps que pour son travail - mais n'étaient-ils pas là ? Elle sentit ses joues s'empourprer de nouveau. » — Vous risquez de ne pas voir cela d'un aussi bon oeil quand je serai tant venue vous apporter à manger que j'établirais un bureau ... ici dit-elle en pointant du doigt un endroit vide du bureau, souriant de sa plaisanterie pour essayer de camoufler l'affolement qui la gagnait. » — Dérision mise à part, je suis heureuse que vous preniez le temps de vous poser, avec moi. Je ne veux pas que vous vous épuisiez au travail. J'espère que vous dormez bien, au moins ? Elle avait totalement fait demi-tour, trop alarmée par ce que ses envies de questions sur la vie personnelle de Jeong voulaient dire. Mais n'était-ce pas, là aussi, des interrogations intimes ? » — En tout cas, je ... hem ... Je suis contente que vous preniez le temps de ... hem ... du temps pour vous pour moi, pour nous. Et, comme l'idée la traversait soudainement, elle lui tendit le dernier morceau de pain aux raisins, tout en ajoutant : » — Alors, attendez que je me souviennes ... Son minois se frippe de concentration, avant de laisser s'échapper, maladroitement : » — 진심으로 감사드립니다, Jeong ... 당신은 좋은 사람이에요 Merci beaucoup, Jeong, vous êtes quelqu'un de bien. Oh, bien sûr, c'était gauche, l'intonation loin d'être parfaite, mais elle s'était entraînée. Elle se mordilla les lèvres, un peu timide, en lui souriant légèrement. » — Votre langue est jolie, mais je préfère quand c'est vous qui la parlez plaisanta t-elle en riant, » — ma prononciation doit être désastreuse, pardon. Si j'écorche trop votre langue natale, n'hésitez pas à me gronder. Lueur malicieuse dans le regard, comme pour le défier d'oser la gronder. Et son esprit s'embourba dans une scène fièvreuse, où il corrigeait sa prononciation, non sans être proche, si proche ... Comme en écho, elle s'était penchée, pour donner l'illusion de cette proximité dont son esprit rêvait, une seconde. Elle chassa cette pensée si peu polie, si peu élégante. Mais ils avaient déjà tâté d'une proximité qu'elle n'avait pas ressentie depuis des années. Des siècles, à son échelle. Tu le réalises enfin ? Tu t'es totalement fait attraper dans l'ombre de ses yeux. T'es prise dans ses filets comme une sirène. Tu ne cesses d'observer chacun de ses mouvements, avide de voir ses sourires, et tu trouves matière à chacun de ses mots à former mille et un scénarios. Et vos contacts - tu as envie de le toucher, de repousser ses cheveux toi-même, de te blottir encore dans ses bras ... Elle n'osait y croire. C'était indigne de lui - il s'était tant offusqué de savoir que des femmes mariées osaient avoir des prétendants ! Il était trop chevaleresque pour avoir un quelconque penchant pour une femme de son accabit. Mais l'inverse n'était que trop douloureusement vrai - parce qu'il l'avait fait se sentir vivante, appréciée, acceptée, elle se sentait fondre sous ses yeux de cuivre bruni. Dans quel pétrin s'était-elle fourrée ?

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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Kim Jeong le
  • Until I find you
    TW : aucun - 10 février 1928 - @Astérie Cassiopée
    N’était-ce pas étrange, qu’ils ne supportent pas, ni l’un ni l’autre de voir l’autre souffrir, mais que, dans le même temps, l’un appelait à la vulnérabilité de l’autre ? Était-ce une punition ? Ou bien, au contraire, un moyen de guérir ? Vous savez - le cœur qui s'emballe, la bouche sèche, les papillons dans le ventre. Et l'impression de retomber à l'adolescence, à l'époque des premiers émois. Non, il ne savait pas… Il n’avait pas su, pendant de longues années…Ce n’était qu’aujourd’hui que son cœur vrillait, comme s’il chutait sur son balai. Pendant trente ans, il n’avait jamais ressenti rien de tel, sauf peut-être l’excitation de découvrir une nouvelle plante, d’essayer une nouvelle potion… mais pour une femme ? Jamais… Jamais vraiment ? Il hoche la tête, le nez toujours dans son bol. C'est donc pour cela que vous étiez aveugle à leur comportement. Je comprends mieux. Le comprenait-elle vraiment ? Ne s’était-elle pas liée à André durant sa scolarité ? Durant cette adolescence dont elle lui parlait plus tôt ? Comprenait-elle vraiment qu’il ne s’était jamais posé ce genre de questions ? Fort heureusement pour lui, il n’avait jamais eu besoin de l’expliciter à qui que ce soit, n’étant jamais assez proche de quiconque pour cela… Sauf peut-être César, récemment…

    Vous noyer dans votre travail est tout à votre honneur, Jeong. Je suis désolée - je ne voulais pas être indiscrète. Je ne porte aucun jugement, sachez-le. Il lui adressa un léger sourire, lui volant un autre bout de pain aux raisins, et lui confia la dévotion de son temps au travail… Et je vous remercie d'avoir pris du temps pour moi ce midi. Comprenait-elle vraiment ? Il nota le léger voile rosé qui envahit ses joues. Peut-être bien que oui… Vous risquez de ne pas voir cela d'un aussi bon œil quand je serai tant venue vous apporter à manger que j'établirais un bureau ... ici. Il suivit des yeux l’endroit qu’elle lui désignait, mais son cœur, ses pensées, étaient partis ailleurs. Devait-il lui dire que ça ne le gênerait pas qu’elle lui rende visite tous les midis ? Dérision mise à part, je suis heureuse que vous preniez le temps de vous poser, avec moi. Je ne veux pas que vous vous épuisiez au travail. J'espère que vous dormez bien, au moins ?

    Son grand corps élancé se fige. Ses nuits… Ah… Non, il ne dormait pas bien… Il grappillait quelques minutes de sommeil ici et là, paniqué à l’idée de sombrer complètement dans les songes, eux qui se muaient si souvent en cauchemars… Ses lèvres se plissèrent, et il fut incapable de répondre, lui qui refusait de mentir. Il se perdit dans son mutisme, espérant qu’elle ne remarquerait pas son absence de réponse. Il s’empara du dernier morceau de pain aux raisins quand il se profila dans son champ de vision, heureux de cette distraction. Alors, attendez que je me souviennes … Il tourne légèrement la tête pour la regarder à nouveau. 진심으로 감사드립니다, Jeong ... 당신은 좋은 사람이에요 Un sourire fleurit sur les lèvres du médicomage, et ses iris se perdirent un instant sur la lèvre qu’elle mordillait. Elle faisait l’effort d’apprendre sa langue, qui était si différente des langues latines ou germaniques qui peuplaient l’Europe.

    Ses prunelles restent égarées sur sa bouche. Celle qui s’essayait aux voyelles et aux consonnes qu’il n’avait pas entendues depuis si longtemps… Celle qui goûtait les plats qu’elle apprenait à cuisiner juste pour lui… L’avoir trouvée, pour lui remettre les lettres d’André, valait-il autant d’efforts pour témoigner sa gratitude ? Votre langue est jolie, mais je préfère quand c'est vous qui la parlez. Ma prononciation doit être désastreuse, pardon. Si j'écorche trop votre langue natale, n'hésitez pas à me gronder. Son sourire se fit plus franc, mais aussi attendri. Comment oserai-je vous gronder alors que vous faites tant pour m’apporter un petit bout de ma terre natale… demanda-t-il avec un autre sourire.

    Il se détacha enfin de la contemplation de ses lèvres. Que se passe-t-il ? Quelles sont ces pensées qui virevoltent sous ton crâne ? Son cœur s’affolait, s’interrogeait sur ce besoin de la toucher encore. Le bout de ses doigts le picotait, soumis à l’envie qu’il avait d’effleurer cette courbe qu’elle avait mordillée. Les sombres nuages menaçaient, eux aussi, lui renvoyant, telle une aiguille plantée profondément dans son palpitant, l’image d’André. Ils ne s’étaient pas connus longtemps, quelques jours tout au plus… N’importe quel autre sorcier n’aurait pas estimé devoir quoi que ce soit à un soldat mort au front… Mais lui… Un soupir vibrant s’échappa d’entre ses lèvres, et il les humecta distraitement.

    Comment pourrait-il la gronder alors qu’elle faisait tant pour lui…? Même si leurs discussions appelaient les souvenirs, les crises… N’est-ce pas douloureux que de se sentir mieux alors que tu affrontes d’autant plus les démons qui te hantent ? Il cligne des yeux. Une fois. Deux fois. Une respiration entre chaque. Un battement de cœur qui s’oublie. Je ne crois pas avoir répondu à votre dernier hibou… dit-il soudain, se rappelant qu’il ne l’avait, effectivement pas fait. Je crains d’avoir manqué de temps… poursuit-il. Il avait beaucoup de papiers administratifs à remplir… Et peut-être espérais-tu pouvoir lui répondre de vive voix ? Il chasse la petite voix. Un sourire malicieux dansa sur ses lèvres, et il suçota ses doigts pour s’assurer qu’il ne se trompait pas sur l’épice, même après avoir tant mangé de ses délicieux pains aux raisins depuis quelques jours. Il ne s’en lassait pas. Est-ce de la cannelle ? demanda-t-il.

    Ses lèvres s'entrouvrent. Son cœur s’y accroche. Ses yeux pétillent presque. Il repense aux mots qu’elle a tracés sur le parchemin. Ai-je le droit au petit dragon de papier ? Il marque une courte pause. Et à un indice sur la surprise que vous me réserver dans quelques jours au Chansonia ? Viens-tu de lui confirmer ta présence pour une soirée dansante organisée en l’occasion de la fête des Amoureux ? Venait-il de le faire ? Lui ? Qui se sentait déjà mal à l’aise, loin d’être dans son élément, quand il se rendait à une soirée de charité pour l’hôpital ? Venait-il de lui confirmer qu’il se rendrait à une soirée où il y aurait des couples partout, dansant, s’embrassant ? Lui qui n’avait jamais subi les affres de l’amour ? Peut-être même y aurait-il des célibataires en quête du grand amour ? Venait-il vraiment d’accepter, prenant le risque de se faire draguer sur la péniche ? Que ne serais-tu pas capable de faire pour cette femme…?
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    Astérie CassiopéeLACHESIS | SECRET IS THE ONLY WAY.
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    (#) Re: [Terminé] Until i find you

    missive rédigée par Astérie Cassiopée le
  • until i find you
    TW : aucun.  ▬ 10 février 1928
    Elle ne se doutait pas un instant de combien la vie amoureuse de Jeong avait été peu peuplée. Malgré le nombre de femmes ayant tournoyé autour du coréen, ce dont elle n'aurait pas douté une seconde. Il possédait quelque chose d'attirant, au-delà de sa simple beauté. Il rayonnait de douceur, de bienveillance et d'attention. Astérie ne pouvait nier y être sensible. Si une espèce de volonté de connaître l'homme qui avait vu mourir son André l'avait tout d'abord animée, elle s'était prêté au jeu de bien trop bon coeur. Jeong avait apaisé quelque chose en elle, muselé la monstresse et ranimé un éclat de soleil en la sorcière. Egoïstement, elle ne voulait pas le voir disparaître de son existence. Elle ne croyait pas à la destinée, elle n'y avait jamais porté de foi. Mais Jeong avait éteint des incendies cruels, assouvit l'envie viscérale, si humaine, de simple exister et de ne pas être jugée. Vous n'avez rien fait de mal. Et ses bras, remparts protecteurs plutôt qu'étreinte étouffante, dans lesquels elle s'était musée comme une souris, calmée, désarmée devant les gestes naturels, devant sa voix qui l'avait berçée.

    Elle tentait de plaisanter tout en bavardant. Encore une fois, elle s'étonnait d'être aussi animée, de trouver de l'énergie pour bavasser. Mais le fantôme n'était plus là, elle était passée de spectre à femme. Délaissés, les voiles brumeux des souvenirs, abandonnés les frissons vaporeux de la crainte et du chagrin. Et si ses nuits étaient encore lourdes, pelotonnée qu'elle était dans ce lit si vide, à lire et relire ces lettres que Jeong lui avait remis, elle était moins accablée, lorsque le soleil se levait. Peut-être parce qu'elle avait sa mission de pâtisserie chaque matin. Inquiétude bienveillante quant aux nuits masculines, et elle voit bien qu'il s'abstient de répondre. Elle n'insiste pas, ne veut pas rouvrir de blessure à vif. Elle imagine facilement que ses nuits à lui doivent être aussi sombres que les siennes, pour d'autres raisons. Pour mieux chasser les ténèbres de son âme, elle tente de modeler sur ses lèvres les mots coréens tant de fois répétés. A le voir sourire, au moins a t-elle été compréhensible. Il sourit, et elle voit ses yeux observer ses lèvres. Il a juste regardé pour voir ta prononciation, mais elle se ment, oh comme elle se ment, mais pourquoi fixerait-il ainsi ses lippes, sinon ? Une tendresse sincère écarte l'option de la gronderie. » — Oh, mais il ne suffit pas que j'essaye. Si je fais quelque chose de travers, j'aimerai que vous me le disiez, que je puisse m'améliorer. Et puis - je ne peux qu'imaginer le mal du pays qui doit vous visiter, parfois. Vivre dans un pays si loin de votre province natale doit avoir été si compliqué ... Et puis, il y a eu cette guerre. Jeong l'a connue en arrivant, comme si le monde se rehaussait de tremblements pour l'accueillir de bien cruelle façon. Elle ne faisait que cuisiner et parler sa langue - lui, il avait mit les pieds en France, développé sa vie ici.  » — Vous avez bien du mérite : votre français est impeccable, votre diction parfaite. Ce serait bien inélégant que personne ne fasse d'effort pour vous rappeller votre patrie - à moins que cela ne vous ennuie ? fait-elle soudain, inquiète. Est-ce que cela lui donnait une quelconque mélancolie, en éprouvait-il du chagrin ? Elle n'y avait pas pensé, et cette possibilité la laissa sans voix, avec l'impression d'être une écervelée.

    Elle l'observa cligner des yeux, comme réfléchissant à ce qu'il allait dire. La question de ses hiboux l'amena à lever les mains, pour le pardonner avant même qu'il ne se sente coupable. » — Ce n'est rien. Il n'y a là aucun mal, vous travaillez durement et c'est tout à fait normal que vous n'ayez pas eu le temps. Etait-elle déçue qu'il n'ait pas répondu à son invitation ? Si elle voulait être totalement honnête, oui. Mais son invitation, un soir de fête des amoureux ! Quelle idée l'avait traversée ? Elle s'était imaginé qu'il avait bien mieux à faire ; même si à présent qu'il lui avait expliqué combien sa vie amoureuse ne l'intéressait pas, elle n'imaginait plus qu'il puisse sortir danser avec une prétendante, cela restait tout de même fort discourtois. Et pourtant - elle avait refusé les invitations de deux des musiciens, sans donner de raison particulière. Elle ne cherchait pas leur compagnie. Ce n'était pas avec eux qu'elle avait envie de discuter, de danser, ce n'était pas leurs doigts qu'elle désirait serrer, ni leur parfum qui saturait son odorat. La soudaine question la laissa immobile, avant qu'elle ne comprenne de quoi il parlait, quelques secondes coupables démontrant qu'elle était restée dans ses pensées. Elle a un sourire ravi, enchantée qu'il ait trouvé, prête à lui chanter des louanges, quand il ajoute rapidement - et à un indice sur la surprise que vous me réserver dans quelques jours au Chansonia ? Elle perd ses mots, ouvre la bouche, la referme, se pince les lèvres, le temps d'être certaine que sa voix ne va pas la trahir. » — C'est bien de la cannelle, bravo qu'elle lance, tout sourire, » — vous pouvez donc être très fier de votre petit dragon. Je l'avais appelé Bruno, avant de vous l'envoyer glousse t-elle. L'une de ses manies, donner des noms à tout et n'importe quoi. Le petit dragon de papier magique, sans réelle conscience, avait cependant semblé apprécier, tout en crachant ses flammes de parchemin orangé. Et, comme Jeong avait gagné leur petit pari, elle s'emmêla les doigts, un peu gênée. » — Si vous ... Si vous avez envie de venir, je vous montrerai l'un de mes endroits favoris. Il y a sur la péniche ... Non, je risquerai de trop en dire. Elle porte ses mains fébriles à sa bouche, comme pour empêcher les mots de sortir, expression malicieux.

    Mais alors qu'elle les abaisse, ses lèvres toujours esquissées en une risette joyeux, elle ajoute : » — Est-ce que je dois avertir Anne, si vous venez ? Et elle a un haussement de sourcils facétieux. Elle repousse ses mèches en arrière, croisant les jambes - en faisant attention à ne pas le toucher, cette fois-ci, maintenant que leurs genoux se son dépêtrés. Si elle le touche, si leurs jambes se touchent encore ... » — Je vais jouer en début de soirée, en accompagnement d'autres musiciens. Il y aura un spectacle de feu, des danses, aussi. Si vous - si vous aviez envie de venir avec quelqu'un, vous seriez les bienvenus. Mais nous - non, je vous accueillerai tout aussi volontiers si vous êtes seul. Comme si elle s'appropriait le sorcier, qu'elle avait envie d'être la seule à l'admettre au Chansonia. Elle était cependant ravie à l'idée qu'il vienne - et elle était fière de lui avoir laissé l'opportunié d'inviter une galante, s'il le désirait. Même si, et elle l'espérait si fort qu'elle en avait les côtes toutes meurtries de son myocarde battant, il viendrait seul. » — Vous ne serez pas obligé de danser, bien entendu. Nombre de clients et de spectacteurs ne désireront pas chalouper sur la piste. Elle glissa ses jambes sous elle, sur le siège, comme pour se faire plus petite. Comme si elle pouvait devenir invisible, être oubliée de Jeong et qu'elle pouvait rester, à l'observer. » — Mais si vous venez seul, vous risquez d'être abordé ... Je ferai en sorte que vous ayez une table tranquille, pour ne pas être ennuyé. Pourquoi s'imaginait-elle Jeong, tout fringuant dans son costume - écho de celui qu'il portait la dernière fois - entouré de donzelles toutes pimpantes, telles des orchidées, sublimes et féminines, et toutes décidées à lui voler une danse, un contact, un baiser ? Etait-ce réellement une bonne idée que de l'avoir invité ? Parce que ces manigances de son esprit lui retournaient l'estomac, nouaient ses muscles. Mais elle ne comprenait que trop bien l'effet qu'il faisait aux autres femmes. Parce qu'elle y était sensible, si elle devait voir la vérité en face. Il rayonnait, angélique et gracieux, superbe chevalier vertueux. Elle baissa les yeux sous ses cils, consternée d'être aussi bornée et sotte. Pour Jeong, elle n'était que la femme d'André, petite fleur translucide sous la pluie, invisible, jolie peut-être, le temps d'une averse, et qui avait besoin qu'on la protège, trop incapable de le faire elle-même. Qu'importait - elle gardait, brûlants au fond d'elle, les souvenirs vivaces de leurs contacts, de sa chanson. Personne ne les lui enlèverait. » — Nous allons devoir porter des tenus prêtées par les troupes, ce quatorze février. Il semblerait que, plus le tissu est chatoyant, plus les musiciens supposent qu'aveuglés par leurs parures, tels des paons, les spectateurs applaudirront à tout va, concentrés sur leur ouïe et elle roula des yeux, amusée. Anne lui avait dit que la robe - écho de la sienne, et de celles des autres femmes musiciennes, chanteuses, cracheuses de feu magique ... - lui allait parfaitement, et elle avait bien vu le petit regard coquin de la jeune femme. Anne n'avait cessé de lui rabâcher les oreilles de son superbe prétendant venu à la Chansonia.

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